Moi je connaissais un type qui était gentil, beau, très intelligent et surtout timide.

Il est mort vierge, suicidé à 36 balais. ^_^

Sortez pas les mouchoirs. J'm'en fous.

Si vous voulez objectiver, regardez les statistiques et autres données sociologique ( on ne va pas objectiver grand-chose avec de la psycho ! ).

Y a plein de chiffres à aller voir : taux de célibataires chez les jeunes de 18-35 balais, dans la population parisienne. Taux de suicide chez les celibataires. Âge moyen du premier rapport.Etc...
N'a plein.

@Flop Les asexuels ont tout compris.

« La consolation par le suicide élargit la demeure […] qui nous étouffe. », comme disait Cioran.

Ouhla, comment un topic sur les compliments (soit une forme de "reconnaissance existentielle") dérive sur la mort existentielle ^^ C'est joyeux, les gars là.

Bon il y a quand même un sacré kif à vivre la vie: tout ce mystère qu'elle recèle, ces expériences pas encore vécues à vivre ou savoir que de toute façon comme depuis des décennies on va encore vivre plein de choses inattendues qu'on aurait jamais pu imaginer. C'est quand même sacrément beau la vie (et je n'en nie pas ses duretés, à titre personnel ou plus général pour autant mais je pense que la vie reste belle et surprenante et aussi "sa" vie beaucoup ce que soi on veut en faire: donc dire "je suis pas heureux", oui certes soumis à des pressions extérieures pas de sa faute, mais soi où est donc "sa" marge de manoeuvre et fait-on en toute honnêteté, en toute humilité pas toujours très bonne pour l'Ego "tout" ce qu'on pourrait faire de cette marge de liberté?)!

Leenox a écrit:

C'est joyeux, les gars là.

C'est pas moi, madame Leenox ! C'est Flop !

Leenox a écrit:

C'est quand même sacrément beau la vie

Pour une poignée seulement, et qui n'ont pas toujours conscience de leurs privilèges. Mais il est vrai que même dans le tier-monde, l'homme dépouillé de ses richesses, dans la nudité primordiale de son essence, parvient encore quelquefois à vivre des jours meilleurs que nous-autres au point de vue des relations et de la joie de vivre.

Nous-autres occidentaux ne nous rendons pas compte d'à quel point nous asphyxions, et nous sommes bien gris...

Ceci-étant, tu es pourtant la première à parler de l'être humain comme d'un être de besoins. Il semblerait que lorsqu'il s'agit de la blessure masculine et de ses diktats, ce ne soit pas la même chanson.

Mais je t'aime bien Leenox. Ce que je dis ne se veut pas blessant, je t'en prie.

Guinea Pig a écrit:

Leenox a écrit:

C'est joyeux, les gars là.

C'est pas moi, madame Leenox ! C'est Flop !

Hahaha ! Guinea !

Guinea Pig a écrit:

Leenox a écrit:

C'est joyeux, les gars là.

C'est pas moi, madame Leenox ! C'est Flop !

C'est pas faux, mes excuses sur ce point

Ah mais ! Moi je ne fais que donner mon petit point de vue sur un sujet dont, par ailleurs, personne ne parle et qui me semble pourtant assez important pour être mis sur le tapis. Sans me départir pour autant d'une certaine ouverture à la discussion et au débat.

Du reste, il m'importe peu que les considérations soient joyeuses ou bien tristes, ou que mes propos soient foncièrement agréables à entendre. Seule compte la vérité à mes yeux.

(J'ai l'impression de faire du Te )

Le fait est simple : la misère affective traversées dans nos sociétés n'a jamais atteint des sommets aussi immenses ; même les sociologues le disent et le prouvent.
Et moi je dis que cette misère est liée à une question d'ordre spirituelle et inconsciente. Il y a une méconnaissance de ce qui nous meut, une absence de conscience dans une zones, et la nécessité d'un profond travail sur soi...
Les attentes mutuelles dans lesquelles nous avons enfermés la possibilité du lien tiennent à rien d'autre que cela : les hommes cherchent une mère divine dans les bras de laquelle ils pourront se montrer vulnérables et pleurer tout ce qui les accablent. Les femmes cherchent un super-papa qui leur apportent protection et soutien inconditionnel. Nous projetons papa-maman sur l'autre, nous ne sommes pas libres.
Et si nous avons le malheur de ne pas satisfaire à cette demande inconsciente, nous nous entre-déchirons sans la moindre pitié.

C'est la condition de nos ententes, et à cause de nos projections mutuelles, ce n'est point l'harmonie que nous vivons, mais la guerre.

Même les compliments que nous croyons nous offrir sont imprégnés de cette faim inconsciente, de cette injonction implicite. C'est, je 'lai déjà dis, comme si nous nous attendions au coin avec une pelle, prêt à l'abattre sur le crâne de l'autre s'il ne répond point à la demande.

Et je pense qu'une des voies pour parvenir à une résolution, c'est encore la conscience de ce que nous demandons implicitement et que cette demande n'est pas légitime, et la compassion envers sa blessure, afin de casser l'identification à cette dernière.

Flop a écrit:

Le fait est simple, les attentes mutuelles dans lesquelles nous avons enfermés la possibilité du lien tiennent à rien d'autre que cela : les hommes cherchent une mère divine dans les bras de laquelle ils pourront se montrer vulnérables et pleurer tout ce qui les accablent. Les femmes cherchent un super-papa qui leur apportent protection et soutien inconditionnel.
Et si nous avons le malheur de ne pas satisfaire à cette demande inconsciente, nous nous entre-déchirons sans la moindre pitié.

Mon expérience de vie me porte à penser que oui c'est vrai au début des relations, qu'il peut y avoir pas mal de personnes qui quand elles commencent les relations sont encore sur ces modèles que je pense assez dysfonctionnels quand c'est autant comme ça chercher un "parent" (ça pointe l'absence de "assez" d'un véritable parent dans les années précédents les relations)

Et que pour moi ça pointe plus globalement le problème des modèles de relations interpersonnelles dominants encore dans notre société; Je pense aussi qu'il y a des hommes et des femmes qui pour éviter ce modèle que tu décris essaient de s'inscrire dans un modèle de diabolisation totale de la relation, qui sont incapables de s'engager les premiers temps où ils commencent les relations, un modèle opposé, totalement zéro engagement, le premier modèle n'est pas à mon sens le seul modèle qui domine dans notre société.

Et finalement je pense que le bien-être se trouve dans un entre-deux. Je veux croire et espère car ce n'est pas mon histoire de vie qu'il y a cependant des jeunes qui sont élevés dans des foyers où les relations ne sont ni étouffantes fusionnelles avec le parent (cas N°1) ni trop désengagées (cas N°2) et où au contraire les parents favorisent un lien d'attachement constant et serein (tu pourras toujours revenir nous voir) tout en soutenant pour que le jeune fasse sa vie avec ceux de son âge (et tu pourras revenir avec les personnes que tu auras choisies pour faire ta vie)

Et je pense oui absolument que l'être humain est bien naturellement un être de besoins (légitimes donc) par contre je pense qu'une grande partie de son malheur vient d'utiliser les mauvais outils, les mauvaises personnes, les mauvaises situations pour remplir ses besoins. Aussi peu flatteur qu'un singe essayant d'utiliser une brosse à dents pour ouvrir une noix. Le besoin de manger est légitime, à assouvir absolument, la façon laisse à désirer, va créer frustration et mal-être. L'expérience (la famine, voir un autre singe utiliser une pierre, etc.) le faire grandir pour "mieux" assouvir ses besoins (d'une façon moins souffrante, plus saine)

Aussi peu sage, dirais-je même plus, que le singe qui use du bon outil avec la mauvaise méthode, ce qui est pis. Il s'écrase les doigts avec sa pierre, celui-là.

Un jour, le singe deviendra sage. N'en doutons point.

Flop a écrit:

Aussi peu sage, dirais-je même plus, que le singe qui use du bon outil avec la mauvaise méthode, ce qui est pis. Il s'écrase les doigts avec sa pierre, celui-là.

Un jour, le singe deviendra sage. N'en doutons point.

Ah ben c'est mal barré si les succès deviennent des échecs dans tes récits, hein?! lol

Mh... Moi y en a pas comprendre.

En quoi les échecs sont-ils des succès ? Les succès des échecs ?

Dans mes récits, il n'y a qu'une longue succession d'échecs, parce que - au delà de ce que l'égo raconte - l'échec n'est pas autre chose qu'une réussite, à partir du moment où le suc en est tiré. La réussite n'existe tout bonnement pas.

Ici, le fait est qu'outre que ce n'est pas le nombre qui fait la force, mais l'unité. Cela vaut tant pour les expériences que pour la conscience.

Bref, allons.
J'en ai rien à cirer et n'en parlons plus...

Flop a écrit:

Bref, allons.
J'en ai rien à cirer et n'en parlons plus...

Oula et oh un peu d'humour hein! Bon visiblement faudra attendre quelques années, je pense oui

On en reparle après un petit million de suicides dans le pays ( 31% de  la population célibataire du pays, qui représente pas moin de 40% de la population intégrale, c'est presque rien. 7/10 masculins. Il faudra ... à peu près 2 ans. 500 000 par an) et une huitaine d'année de célibat involontaire.

Parce qu'on a vachement envie de rigoler après.

(Et au passage : Aaaaaaaah ! Quelle belle réussite ! Quel soulagement que le passage du féminisme ! )

Flop a écrit:

On en reparle après un petit million de suicides dans le pays ( 31% de  la population célibataire du pays, qui représente pas moin de 40% de la population intégrale, c'est presque rien. 7/10 masculins. Il faudra ... à peu près 2 ans. 500 000 par an) et une huitaine d'année de célibat involontaire.

Parce qu'on a vachement envie de rigoler après.

(Et au passage : Aaaaaaaah ! Quelle belle réussite ! Quel soulagement que le passage du féminisme ! )

7/10 sont masculins ? Il faut pourtant être deux pour être en couple non ? Et on'est pas encore polygame en France, à ce que je sache. Par contre il y a de plus en plus de jeunes qui choisissent volontairement le célibat pour pouvoir papillonner de droite à gauche, sans engagement et contrainte. (personnellement ces personnes sont des extraterrestres pour moi)

Mais c'est quoi le rapport entre suicide et célibat??? Je ne comprends pas du tout?! Vivre seul, c'est à dire avoir son espace chez soi n'est pas pour autant une cause de vouloir mourir, je ne comprends pas du tout la logique?!

J'ai l'impression qu'on parle là de grands petits garçons (Syndrôme de Peter Pan?) qui réalisent que la fusion totale avec une femme (comme avec maman autrefois) ça n'est pas vivable, qui subissent une grosse crise existentielle et pensent au suicide, mais c'est pas du célibat ça, c'est de la désintoxication d'une illusion de fusion, d'un idéal inatteignable et qui rendait donc malheureux et déprimé. L'autre n'est pas là pour combler tous les besoins et dorloter et apaiser et donner un sens à sa propre vie?!

Si une personne reste célibataire jusqu'à par exemple 35 ans parce qu'elle vit à fond ses envies de personne et ne se réduit pas uniquement à l'aspect 'sexuel' de sa personne en focalisant à fond sur une recherche de partenaire, il n'y a rien de déprimant. Je lis aussi des articles sur le taux de célibat mais j'ai l'impression que d'autres données sont négligées: parfois on peut être célib mais par ailleurs avoir des amitiés d'une grande qualité; en 2019, il est possible d'avoir des amitiés des deux sexes sans se faire ennuyer, en 1960 pas vraiment alors en 1960 peut-être pas 'célib' mais pour autant plus heureux à ne pouvoir fréquenter que "un" seul homme/femme sinon se prendre des gros commentaires de mêle-tout sur sa supposée nature volage (et personne pourtant ne vérifie ce que les deux êtres font ensemble une fois la porte fermée)? On peut aussi en 2019 oui avoir des relations physiques avec d'autres personnes et pour autant pas en faire une dépression (ce n'est pas non plus ma tasse de thé d'enchainer ainsi mais je respecte les façons d'assumer leurs besoins des uns et des autres tant qu'il n'y a pas d'abus d'un être dans l'histoire)

Combien de personnes en ménage se plaignent-elles d'avoir trop laissé leur rêve au placard, de ne plus se sentir capable de séduire après x années sous le même toit avec une libido au sous-sol, pas pouvoir quitter le partenaire parce qu'il y a les enfants, se sentir trop âgé pour quitter le partenaire, enchainé par un prêt maison ou la pression du que va ton en penser si on se quitte? Le célibat c'est bien aussi. Et puis au fond, la question ça reste quand même avec autant de célibataires pourquoi n'y a t il pas plus de couples? Ont ils seulement envie de vivre en couple ces célib? Est-ce leurs façons de se lier qui l'empêche? Leurs listes de critères trop exigeantes? Leur besoin de temps pour maturer émotionnellement qui fait qu'ils ne se ruent plus dans le couple comme leurs parents le firent en leur temps? Choisissent d'autres façons pour maturer que le couple? Etc. J'ai lu et vu et ai mon opinion sur la question, pour mon cas, d'autres cas et en général mais pour autant ça pose de bonnes questions ce nombre de célibataires et aussi je pense que les raisons du célibat ne sont pas les mêmes enfonction de la tranche d'a^ge et du milieu de vie (grande ville forte population, ville plus calme plus petite population, campagne, classe moyenne urbaine éduquée, etc.)

https://www.huffingtonpost.fr/2015/01/18/jeune-celibataire-generation-y-solitude-plus-une-tare_n_6479584.html

Vos commentaires sont intéressants, en cela qu'ils démontrent que vous ne savez pas du tout vous mettre à la place d'un homme en situation de solitude forcée, et que vous n'avez effectivement pas du tout conscience de ce qu'ils endurent.

Ce n'est point un reproche, juste un constat : on n'en parle nulle part.

Tout d'abord : Le taux de suicide chez les célibataires indiquent qu'il y a une souffrance et une détresse. C'est au même titre que les taux de suicides chez les agriculteurs, ou chez les homosexuels par exemple.

Ensuite, j'ai l'impression que vous généralisez une expérience de femmes célibataire ( peut-être ?... ). Mais ça n'a rien de symétrique, et dans les faits, il y a très peu d'hommes qui apprécient le célibat. Je vous fait pas un dessin. Donc une femme a bien plus de chances et d'opportunités qu'un homme à "profiter de son célibat".

Je vous file un exemple : 40% de la population parisienne masculine est célibataire. Ca représente 4 millions d'individus. 70% d'entre eux déclarent être insatisfaits de leur situation, ne l'avoir pas choisie,  et la subir, et souffrir de solitude. Et de surcroît, ne pas profiter de leur célibat, en raison même de l'impression de Luna sur ce point : ce sont des extra-terrestres. Mais cette impression est en réalité généralisée à grande échelle. En l'occurence : ça ne marche pas du tout, le célibat !

Ensuite, la plupart des individus qui souffrent de solitude témoignent ne pas réussir à sortir de cette situation en raison de la désagrégation sur la durée de la confiance et de l'estime de soi, et se retrouver piégés dans un cercle vicieux.

Les inégalités des taux de suicides indiquent surtout que la souffrance endurée n'est pas symétrique. Il y a factuellement trois fois plus d'hommes qui passent à l'acte que de femmes.

Il y a bien d'autres facteurs dont je pourrais vous parler mais là tout de suite, on m'appelle et je n'ai pas le temps d'entrer plus en détail... J'y reviendrai, si ça intéresse........

(Tu as bien raison Leenox : les chiffres en eux-mêmes ne signifient pas grand-chose en sociologie, et quand on est face à une base de données il faut chercher les facteurs explicatifs qui leur donnent du sens. C'est le boulot du sociologue. )

Oui c'est vraiment intéressant ce que tu confies, Flop. C'est une sacrée partie de la population en effet sur Paris, et peut-on penser aussi une grande partie de la population masculine jeune et active? Est-ce que tu as une source pour les chiffres que tu donnes, j'aurais bien aimé lire l'article ou le commentaire avec les chiffres?

Après je suis d'accord pour le fait qu'homme et femme vivent différemment le célibat par contre ça c'est le fruit de mon expérience donc pas issu de travaux de recherche que j'aurais lus. Mon impression est aussi que beaucoup d'hommes sont perdus sans les femmes et ça je vais honnêtement beaucoup l'attribuer à des mères/modèles féminins trop accaparantes qui n'ont pas permis à leurs fils de vivre seul et serein et des pères/modèles paternels trop faibles qui laissent l'épouse/modèle féminin se débrouiller avec les gosses. Je trouve que ça fait beaucoup d'hommes qui ont peur de la solitude. Je trouve qu'il y a aussi beaucoup de filles qui ne sont pas sereines hors de rôles de maternage d'hommes, qui se valorisent trop par des rôles de maternage et s'oublient elles beaucoup dans les relations (pas assez de temps pour elles, de respect de leurs désirs propres qu'elles passent seconds devant ceux de l'autre, etc.). Et ça ne fait là pas non plus des femmes épanouies.

Encore là la version de Peter Pan et de Wendy, l'homme qui a besoin d'une femme pour beaucoup le valider et qu'il recherche pour ne pas se sentir seul (moyen contraphobique), et aussi laisse la femme prendre en charge l'essentiel de la partie cuisine et gosses (dans les faits) et la femme qui a absolument peur de se retrouver seule c'est à dire: n'avoir personne à dorloter, rassurer, assister, à qui offrir des choses (en pensant le rendre heureux ainsi). Je pense que les Peter Pan et les Wendy sont des rôles très répandus et des modèles de relation aussi longtemps très valorisés (et je trouve qu'on les retrouve à des degrés variés mais moindres dans la génération Y et je pense que le refus d'engagement jusqu'à tard vient aussi d'un refus et d'une peur plus ou moins conscients de répéter trop de ce modèle vus chez les parents et aussi dans les références médias de l'enfance: Disney, etc.)

Alors, au sujet des jeunes...

On vit vraiment une époque de ouf... C'est la première fois dans l'Histoire que la solitude ( j'entends au sens pathologique, parce que c'est quand-même considéré comme une maladie, avec des symptômes et tout et tout ! ) touche les jeunes de 18-35. Et moi, j'ai vu ce que ça fait la solitude sur quelqu'un, la vraie. Bah vous aimeriez pas voir ça. Et pis d'ailleurs, cette personne est morte.

Là encore, je vous fait pas un dessin : les jeunes se mettent plus en couples. Pire : ils baisent plus ( désolé, hein ^_^ ).

La culture du porno, toussa toussa. ( mais y a plein de facteurs explicatifs...)

Et encore ! En France, à comparer avec les Japonais, on n'est pas les plus à plaindre.

Il est où le problème ?

Ensuite, par rapport aux "besoins" respectifs de chacuns, en fait, c'est faux.

Une fille n'est pas plus indépendante qu'un mec. C'est juste qu'une fille, si elle sors en boîte, elle peut ramener un mec chez elle tous les soirs si elle veut. En l'occurence, elle est jamais seule. Jamais.

Alors qu'un mec pas sûr de lui, il peut rester sur le carreau pendant deux ans fastoche. Et pis alors lui, personne viendra jamais l'aider. C'est sa faute (c'est pas complètement faux). ^_^

Le truc, c'est que les filles, la plupart du temps, elles savent même pas ce que ça fait de rester seules pendant plus de trois mois. Elles arrivent même pas à l'imaginer.

Mais au bout de quelques années, ça tue. Voilà. C'est tout.

Euh oui mais tu pars du postulat que "une fille VEUT un mec tous les soirs" Or euh ben non ... TOUTES les filles ne veulent pas forcément LA PRESENCE d'un mec tous les soirs, désolée ... car la simple PRESENCE d'une autre ne préjuge en rien de la QUALITE de l'interaction entre les deux êtres.

Et aussi tous les mecs que je connais ne veulent pas une fille en leur PRESENCE tous les soirs au prix de la QUALITE de l'interaction non plus.

Et pour te parler des filles, j'ai vu/lu/connu/parfois vécu des situations aussi du genre où il y avait beaucoup de 'mecs' comme tu dis mais pas forcément des "hommes." Plutôt toujours des variantes de 'mec' soit des individus masculins avec mauvaise estime d'eux, entre le caliméro toujours à pleurer sur son sort, le dragueur beau gosse, le 'tu veux t'engager, moi je m'engage pas', le 'oui oui couchons ensemble, on verra plus tard pour une relation sérieuse et puis finalement couchotte et s'en va au bout de 2 semaines et coeur de cristal à ramasser sur le sol', etc.

Donc il faut arrêter de toujours aussi pleurnicher sur le sort des uns et des autres, je pense qu'il y a cause commune non pas tant en fonction du genre mais bien plus du degré d'estime de soi.

Les garçons que tu me décris pas sûrs d'eux, déjà d'une part le manque d'estime on n'est pas condamné à rester avec toute sa vie, ça demande de se prendre en mains un peu et sortir plus souvent de sa zone de confort et ça se fait. Et pareil les filles abonnées à toujours se laisser manipuler par des paroles suaves ou à sauter sur le moindre caliméro égoiste en besoin de maternage ben pareil peuvent apprendre à se prendre en mains. Mais il faut le vouloir et c'est vrai que ça reste parfois bien confortable pour certains hommes de pleurer sur le sort de 'pauvre gars sans confiance' Mais bon quand on a un objectif, soit on s'en donne les moyens (et c'est pas obligé d'être dans l'heure, ça prend du temps aussi de les acquérir) ou soit on se plaint que la vie est injuste (met des bâtons dans les roues, je veux bien, insurmontables, je ne pense pas pour beaucoup de caliméros que j'ai rencontrés)

Et seul physiquement ne veut pas dire "en présence mentale" (lonely versus alone) Et beaucoup d'hommes peu sûrs d'eux ne font pas le distingos et sont justement dans ce mythe que tu décris de penser que les femmes sont heureuses d'être en présence d'un homme or de ce que je te dis avoir vécu, vu, lu, entendu, souvent la misère des femmes vient je pense d'être seule en présence d'un homme (ironie) et donc de pouvoir attirer un homme facilement n'a pas au final grand intérêt pour beaucoup de femmes. Par contre un homme de qualité, c'est cela le défi, être capable d'attirer un homme confiant.

Et puis, pour en finir encore, y a le phénomène du "mec alpha". Bon, bah, ça aussi c'est étudié en socio.

Sur les sites de rencontres, 20% des mecs "se tapent" 80% des filles (désolé pour la vulgarité )

Bhé c'est parce que, comme je l'ai dis, les critères de choix sont standardisés, stéréotypés. Contrairement à ce qu'il se dit, il n'y a qu'un seul profil qui "à du succès". Et franchement, il est moche. Vraiment moche.

J'ai plus envie d'en parler. ^_^ J'en ai déjà beaucoup trop dis et ça va me causer des soucis. Alors que moi, j'ai rien à me reprocher.

C'est pour ça que j'ai arrêté les études de socio.