Non, je n'ai pas dis ça.

J'ai dis "si elle veut, elle peut". Mais je sais très bien que ça ne se passe pas comme ça.

Flop a écrit:

Et puis, pour en finir encore, y a le phénomène du "mec alpha". Bon, bah, ça aussi c'est étudié en socio.

Sur les sites de rencontres, 20% des mecs "se tapent" 80% des filles (désolé pour la vulgarité )

Bhé c'est parce que, comme je l'ai dis, les critères de choix sont standardisés, stéréotypés. Contrairement à ce qu'il se dit, il n'y a qu'un seul profil qui "à du succès". Et franchement, il est moche. Vraiment moche.

J'ai plus envie d'en parler. ^_^ J'en ai déjà beaucoup trop dis et ça va me causer des soucis. Alors que moi, j'ai rien à me reprocher.

C'est pour ça que j'ai arrêté les études de socio.

Si tu réduis le "succès" à mettre son bâton dans un trou alors ben oui tu peux dire que les mecs alpha ont du "succès" Mais pas pour autant des "relations", épanouissantes j'en doute, parce que de ce que je lis aussi souvent les femmes s'estiment en général 'victimes' des mecs alpha et non pas du tout 'honorées' de leur passage (qui en général de ce que je crois comprendre ne se prolonge pas dans le temps) et les "alpha" ne s'épousent pas (= relation sérieuse) de ce que je crois aussi comprendre.

Oui mais, et alors ?

Elles continuent de se jeter dans leurs bras. Et des garçons beaux, très intelligents, adorables, avec toutes les qualités du monde, et qui ne demandent qu'à s'engager... mais timides, à 35 ans, leur vie est détruite, et ils meurent.

Désolé, ça m'a traumatisé.

Enfin... ça ne sert à rien de discuter de cela. Le sujet est parcouru de colères et d'incompréhensions mutuelles. Et il n'y a manifestement pas de véritable volonté de comprendre l'autre. On en revient toujours à l'éternelle liste de revendications méprisantes et d'exigences traditionnelles, empreintes de mépris dans leur fond... Nous croyons vouloir quelque chose de l'autre, en fait. Et se faisant, nous ne sommes jamais comblés, parce que nous empêchons l'être de s'éployer tout simplement. Nous nous bernons nous-mêmes. Et c'est cela que nous appelons "l'attirance".
Il n'est finalement qu'une seule certitude : les règles du jeu sont parfaitement absurdes. Et excécrables.
J'en reviens toujours à ce point.

Je comprend ce que tu veux dire Flop, c'est vrai qu'une femme si elle est désespérée, elle peut toujours se dire qu'elle trouvera quelqu'un pour un soir, et c'est de la faute des hommes ça, qui pour la plupart ne pensent qu'à coucher ! Si ils étaient plus sélectifs, ce serait différent.
Mais comme le dit Leenox, ce n'est pas ce que recherchent la plupart, elles n'en seront donc pas plus heureuses et épanouies.

Sinon dans le temps on se marier beaucoup par intérêt, alors que de nos jours c'est "l'amour" qui guide nos choix. Ce qui créait beaucoup de célibataires qui ont des exigences plus élevées et qui rompent plus facilement également, car le sentiment amoureux est quelque chose de moins solide que des raisons pragmatiques. Et actuellement, comme je l'avais lu dans un article (et constaté autour de moi), peu font des efforts pour sauver leur couple lorsque ça ne va pas plus, car ils pensent que tout doit être simple et aller de soi en amour, alors qu'un couple se construit également.

Mais euh... coucher un soir avec le premier (ou la première) venu pour combler un vide, ce n’est pas de la solitude?

Flop, je peux comprendre la colère, on a chacun une colère cristallisée sur un vécu spécifique, qui embrume notre jugement. Le piège, c'est de tomber dans le cynisme sous couvert de rationalité.

En fait, ce qui fait la difficulté de n'être pas en couple aujourd'hui, c'est un double mouvement:
- la pression de la société pour coller au modèle dominant (couple, enfants, vie dans les clous, quoi)
- le tissus social qui se délite
(option pour un triple mouvement si on ajoute l'éclatement géographique des familles avec la mobilité)

Si on ne trouve pas dans un "partenaire de vie" avec qui partager un minimum ET que la plupart de nos relations quotidiennes sont dépersonnalisées, nos besoins sociaux ne sont plus rencontrés, paf dépression (c'est hormonal, d'ailleurs).

"Sinon dans le temps on se marier beaucoup par intérêt, alors que de nos jours c'est "l'amour" qui guide nos choix. "

Non.Contairment à une certaine époque, les gens sont en couple (ou pas) par choix.Le mariage est toujours fait par intérêt (compte bancaire,famille etc).

@Flop Ce n'est pas parce qu'un gars est gentil, timide et tout qu'il mérite forcément de se mettre en couple. Il n'y a pas vraiment de Justice là-dessus ! C'est une des absurdités de la vie.

Une fois, j'étais tombée sur un raisonnement que j'avais trouvé intéressant pour expliquer le malaise actuel des hommes:
Avec la disparition de règles sociales rigides (issues des religions, des traditions etc.), les stratégies issues de l'évolution reprennent leurs droits dans le domaine de la séduction. Or, une partie des stratégies masculines étant jugées violentes/antisociales, ça laisse le champ libre aux stratégies féminines qui seraient dominantes actuellement.

Je ne sais pas si cette théorie est valide, mais en tous cas, c'est un langage (T hardcore) que je comprends. Les considérations morales sur le sujet, ça me met vraiment mal à l'aise en l'occurrence .

Caféine a écrit:

Une fois, j'étais tombée sur un raisonnement que j'avais trouvé intéressant pour expliquer le malaise actuel des hommes:
Avec la disparition de règles sociales rigides (issues des religions, des traditions etc.), les stratégies issues de l'évolution reprennent leurs droits dans le domaine de la séduction. Or, une partie des stratégies masculines étant jugées violentes/antisociales, ça laisse le champ libre aux stratégies féminines qui seraient dominantes actuellement.

Intéressant, si tu retombes sur le raisonnement original (article? discussion?), ça m'intéresse!

Disparition des règles sociales rigides, j'aurais dit "glissement" plutôt. Effectivement, ce ne sont plus forcément celles issues des traditions/religions (quoique, il faudrait recadrer culturellement le sujet, toutes les parties du mondes ne sont pas égales à ce niveau), mais elles ne me semblent pas forcément plus souples pour la plupart. En revanche, ça bouscule le code relationnel homme/femme qui avait cours, d'où les débats avec le mouvement Me too et ceux qui y opposent des arguments (comme le droit de draguer). D'où retour au sujet du fil (ouf!). Et là où on voit bien que c'est le rapport homme/femme qui pose question, c'est qu'on n'a jamais entendu dans le débat une femme se plaignant de harcèlement de la part d'une autre femme (alors que l'homosexualité existe, on peut le rappeler quand même, ce n'est pas évident vu la tournure de cette discussion très axée H-F).

J'ai aussi l'impression que le mot "gentil" est un fourre-tout qui souvent recouvre 'manque de confiance en lui' Et typiquement un gars (ou une nana) qui manque trop de confiance en lui par rapport à soi, c'est lourd au quotidien. Donc gentil bah si gentil ça veut dire 'n'exprime pas son opinion pour toujours aller dans ton sens', c'est pas gentil, c'est "ne se respecte pas assez"
Si gentil c'est fait des choses pour toi, déjà se demander si les choses toi tu en veux ou si c'est le gars qui fait des trucs que lui croit que toi tu veux car il n'a pas pris le respect (respect episode II) de te demander ce qui à toi te fait réellement plaisir (en gros il t'a pas assez respectée)

Gentil, gentil, j'entends que ça, des hommes aussi qui disent d'eux qu'ils sont gentils, euh faut voir dans quel sens car les gentils autoproclamés souvent c'est aussi des bombes à retardement (grosses colères pas si gentilles du genre le petit garçon à qui on dit un non final pour le paquet de bonbons au magasin car on n'a pas le budget ce mois-ci)

Bon et puis oui je crois que nos impressions sont très guidées par nos vécus personnels et je pense aussi que globalement ça pointe que les relations amoureuses restent encore un terrain peut-être assez traumatisant souvent et comme c'est de ce que je comprends la relation dans laquelle par nature on se met le plus à nu, le plus vulnérable, je me dis que peut-être voilà il y a encore du travail pour apprendre à se mettre à nu dans nos sociétés et sans se blesser. Cependant je pense absolument qu'en 2019, on communique mieux et plus dans l'affirmation de soi qu'en 1960. (Aujourd'hui fête des pères, discussion avec des aînés qui m'en ont pas mal appris aussi sur le sujet)

Le délitement du tissu social, par bien des aspects, je me dis "le choix de vivre dans de tels environnements" Parce que je réalise que les grandes villes font rêver mais oui peut-être que ce n'est pas aussi épanouissant, que oui pour un boulot on fait peut-être plus de kilomètres dans d'autres environnements, donc c'est moins facile d'avoir du temps pour les relations, mais ça reste un choix aussi de vivre dans tel environnement avec telles pressions, de vouloir parfois tel emploi pour acheter tels objets (d'autres choisiront de moins consommer, utiliser plus les échanges de services et objets, etc. Favoriser les relations en fait. Des façons autres de vivre, et des choses autres mises en valeur mais pas une condamnation forcément à rester dans ces vies-là si on ne s'y plait pas "assez").

En même temps on a aussi plus de hobbies (séries, sports, activités, Internet, vacances, etc.) est-on plus malheureux finalement qu'il y a 20 ans ou 40 ans? Donc parfois je me dis aussi que l'amour est un choix, et que faire des choix ça demande une certaine maturité et aussi d'assumer la responsabilité du choix (choisir ça veut dire prendre quelque chose et renoncer à autre chose parfois dans une société peut-être trop dans le tout vouloir en même temps alors que ce n'est pas réaliste) 'On peut pas tout avoir dans la vie, si c'est yoga/pilates/gros boulot jusqu'à 20heures/ 2 heures de clic clic sur l'Iphone/Mac/ voyage à tataouine à chaque vacance, ben oui amour ça pourrait ne pas marcher ou bien moins mais au moins y'aura activités, hobbies et boulot qui marchent à fond"

Perso j'essaie désormais de trouver une approche d'équilibre, un peu partout mais j'attends plus le top du top partout (mes journées ont 24 heures) Et j'ai pas encore trouvé mon équilibre assez à mon goût à ce jour (d'où aussi mon grand intérêt pour ces discussions car j'ai encore à apprendre) C'était le moment humilité et optimisme ^^

Pour les règles sociales aussi j'ai observé des choses: ce n'est pas parce qu'on dit que hommes et femmes sont égaux (de jure) que dans les faits (de facto) hommes et femmes vont avoir des comportements en ce sens.
Je trouve que l'inconscient joue encore un rôle très fort pour conditionner nos comportements.
Et de même que les traditions d'hommes dominateurs de jure dans le domaine conjugual/amoureux ont été beaucoup abolies/cassées, dans les faits, je trouve que beaucoup de femmes et jeunes femmes se conforment encore énormément à cette façon de faire dans l'essentiel de leurs comportements. Quand on regarde les références du top d'une génération n'a-t-on pas souvent ces anciennes princesses Disney pour toutes générations confondues? Les romans de Jane Austen? Peter Pan et Wendy? Les films de Miyazaki ?

Leenox a écrit:

Gentil, gentil, j'entends que ça, des hommes aussi qui disent d'eux qu'ils sont gentils, euh faut voir dans quel sens car les gentils autoproclamés souvent c'est aussi des bombes à retardement (grosses colères pas si gentilles du genre le petit garçon à qui on dit un non final pour le paquet de bonbons au magasin car on n'a pas le budget ce mois-ci)

Ouais mais elle peut s'énerver, piquer une crise, mais rester une personne gentille. Au pire, c'est toi qui n'es pas vraiment gentille dans cet exemple. Surtout que tu infantilises la personne en face.


Tu es certaine d'être xxFx et pas xxTx, toi ? Je te renvoie la balle, haha.

Guinea Pig a écrit:

Ouais mais elle peut s'énerver, piquer une crise, mais rester une personne gentille. Au pire, c'est toi qui n'es pas vraiment gentille dans cet exemple. Surtout que tu infantilises la personne en face.


Tu es certaine d'être xxFx et pas xxTx, toi ? Je te renvoie la balle, haha.

Mdr pour ta blague, je crois que j'ai des moments frustrés très en mode xxTx, et bien renvoyé

Non pas du tout, si on se sent incapable de dire oui à quelqu'un il est important par respect pour soi d'indiquer sa limite. Dans le cas spécifique de l'amour, si un homme ou une femme ne désire par exemple pas de relation amoureuse avec un autre et décline, je trouve que c'est à l'autre de comprendre qu'il ne faut pas insister. Pour le coup je trouve ce cas assez tout ou rien. Une personne mature ne va pas insister là où on lui dit non car elle a assez de ressources pour aller remplir ses besoins amoureux dans une relation où elle trouvera de la réciprocité à hauteur de ce qu'elle donne.

"Gentil", pour moi, ça veut pas dire "complaisant". Et il faut beaucoup plus de courage et de force intérieure pour être un vrai gentil qui a de la dignité et qui sait s'affirmer sans violence qu'un connard égocentré et arrogant.

Enfin, c'est sûr que le concept en lui-même est un peu con. Ca n'existe pas, une personne gentille, et personne n'est gentil.
On a tous des zones de fragilités ou de vulnérabilités où ça peut péter facilement.

Mais à force d'en foutre plein la gueule tout le temps aux "gentils", faut pas s'étonner qu'il y ait que des blaireaux sur le "marché" après. Faut quand-même être réaliste : être gentil, c'est pas un défaut. C'est juste le strict strict strict strict minimum. ^_^

(Le problème de "gentil" pour moi ça reste vraiment la définition. J'ai un de mes meilleurs amis qui a subi le "tu es gentil, toi" mais on a réalisé ensemble que ceux qui lui disaient ça devaient signifer 't'es bien naif toi', or pour moi gentil ça veut dire bienveillant et il y a des hommes qui à mon sens ont globalement des comportements bienveillants, soucieux du bien-être d'autrui autant que du leur. Et des c*nnards qui eux ben sont all about myself et totalement pas soucieux des autres. Pour moi, gentil reste un compliment quand je le dis à un autre. Mais quand gentil est utilisé pour valider le fait qu'un homme fasse pour une femme des choses qu'elle n'a pas demandées, qu'il l'endette, cela me met en colère - et ça c'est mon vécu avec des hommes envahissants de services dont je ne voulais pas. Et tout ça au-delà des blessures personnelles ou types de comportements amoureux dans nos sociétés, pour dire que les jugements ça fait mal et que souvent aussi il y a beaucoup d'incompréhension par manque de dialogue et pour commencer 'expliquer ce qu'on signifie par un mot important dans la conversation')

Leenox a écrit:

(Le problème de "gentil" ça reste vraiment la définition. J'ai un de mes meilleurs amis qui a subi le "tu es gentil, toi" mais on a réalisé ensemble que ceux qui lui disaient ça devaient signifer 't'es bien naif toi', or pour moi gentil ça veut dire bienveillant et il y a des hommes qui à mon sens ont globalement des comportements bienveillants, soucieux du bien-être d'autrui autant que du leur. Et des c*nnards qui eux ben sont all about myself et totalement pas soucieux des autres. Pour moi, gentil reste un compliment quand je le dis à un autre. Mais quand gentil est utilisé pour valider le fait qu'un homme fasse pour une femme des choses qu'elle n'a pas demandées, qu'il l'endette, cela me met en colère - et ça c'est mon vécu avec des hommes envahissants de services dont je ne voulais pas. Et tout ça au-delà des blessures personnelles ou types de comportements amoureux dans nos sociétés, pour dire que les jugements ça fait mal et que souvent aussi il y a beaucoup d'incompréhension par manque de dialogue et pour commencer 'expliquer ce qu'on signifie par un mot important dans la conversation')

Moi, je suis très loin d'être envahissant, étouffant ou de donner des services qu'on m'a pas demandé. Et j'l'ai jamais été. Mais le coup le coup du "t'es gentil", on me l'a souvent fait aussi dans le passé. C'était très chiant. Bon, je suis bienveillant, wala. Je savais pas être autre chose, moi.
Il a fallu que j'apprenne a compenser mais dans l'autre sens. Le Fe de-la-mort. Je n'ai pas trouvé d'autres solutions.

Tiens ! Ca me fait un peu penser à ce que Soral écrivait dans la Sociologie du dragueur (p'tin je sens que je vais déclencher une polémique avec cette référence, je sais pas pourquoi... ^_^ Du coup je précise : je n'aime pas du tout ce monsieur et n'ai rien à voir avec ces histoires même si j'ai lu ses bouquins par curiosité ! De toute façon je lis tout ce que je trouve, moi...), quand il explique qu'avant c'était un romantique qui voulait du sentiment et de la fusion et tout et tout.
Mais ça marchait jamais. Un jour, il a pété un câble et il a été méchant avec une, et il s'est rendu compte qu'après s'être fait renvoyer bouler, la fille lui courait après.
Et après ça, il a répété l'opération (consistant à être méchant), et il s'est rendu compte que ça plaisait ééééénormément et que ça marchait très bien.

La rationalité en prend un coup, dans tout ça....

Flop a écrit:

p'tin je sens que je vais déclencher une polémique avec cette référence, je sais pas pourquoi... ^_^ Du coup je précise : je n'aime pas du tout ce monsieur et n'ai rien à voir avec ces histoires même si j'ai lu ses bouquins par curiosité ! De toute façon je lis tout ce que je trouve, moi...

Même les pires c*nnards ne disent pas que des âneries totalement ^^ (Je parle en général sans idée en tête pour les c*nnards hein? )

Bhé moi, perso quand-même, j'ai des réserves par rapport à ça.

Qu'on me demande d'être honnête et affirmé, je veux bien. Encore que y a pas besoin de demander enfin!... Ca me semble couler de source.

Par contre, qu'on me "demande" d'être méchant ou irrespectueux, je me barre en courant. Et je me suis souvent barré en courant, d'ailleurs.

Ca m'a toujours paru louche dans la bouche des filles, ces histoires de "gentil/pas gentil". Je me suis toujours demandé pourquoi c'était autant un problème ? Pourquoi on les hait à ce point ? Etc... En plus c'est niais. Spéculer sur la gentillesse... M'enfin, franchement, les gens comment ils pensent quand ils choisissent un partenaire ? Y a quand-même des trucs plus intéressants à regarder en l'autre.

Comme je l'ai dis il a fallu que je passe par un petit apprentissage, mais c'était surtout un apprentissage pour m'en foutre, en fait. A bien y réfléchir. Pour pas "chercher" à séduire. Je trouve ça malsain de demander à l'autre d'être sec et méchant afin de prouver qu'il est "sûr de lui", et au final, cette exigence, ce n'est pas ce que j'appelle du respect de soi non plus. Ca va pareil dans l'autre sens. Combien de fois j'ai été choqué de sentir que c'était ce qu'on attendait de moi ? Mais ça donne pas vraiment envie...
Je trouve ça complètement con, terriblement fatiguant et même blessant, comme idée. Ils sont vraiment maso ou complètements idiots, les gens, pour se demander des trucs pareils...

Si on peut pas être comme on est dans une relation, mais alors ça sert à quoi ?! ^^'

Après, j'ai observé que j'avais un peu suivi le chemin inverse de la plupart de mes amis au lycée par exemple, qui étaient pour la plupart... plutôt assez égocentré, pas nécessairement cool ou attentionné envers leur moitié, mais qui ont dû apprendre à faire un peu plus attention avec les années, après s'être prit quelques tartes dans la figure notamment. Méritées, souvent. Ce qui au moins, ne m'est jamais, au grand jamais arrivé. ^_^

Flop a écrit:

Comme je l'ai dis il a fallu que je passe par un petit apprentissage, mais c'était surtout un apprentissage pour m'en foutre, en fait.

Oui lâcher-prise, en fait si dans une relation c'est trop compliqué, parfois ça ne sert plus à rien un temps de dire quoique ce soit, parfois le silence est une forme d'affirmation aussi.

Et puis je pense que pour tout excès de toute façon les conséquences se font sentir désagréables à un moment, et soit par la sagesse (s'en rendre compte à temps et agir), soit par la souffrance (trop tard!), il y aura à rectifier. Je ne sais pas dans quel sens Soral entend être méchant, mais agresser l'autre n'est pas de l'affirmation de soi, je te suis.

Par contre pour en revenir au stéréotypes de personnes "gentilles" (tous sexes confondus) au sens de qui ne se respectent pas assez et endurent trop longtemps des situations insupportables pour elles, le problème c'est leur manque répété d'affirmation de soi (de mettre un léger coup de frein) qui fait que la situation se dégrade teeelllement que c'est plus un léger coup de frein à mettre mais un coup de poing sur la table. Et en fait le problème c'est pas tant le coup de poing sur la table que les 50 actes non posés qui auraient pu empêcher la situation de se dégrader à fond.
Et tu vois, je parle des femmes mais j'ai des amis hommes que je soutiens aussi et qui subissent aussi donc je comprends au cas par cas la difficulté et si je vois des tendances homme, des tendances femme de comportements, j'en reviens souvent quand même à "ce qui importe c'est d'essayer au maximum dans sa situation de grandir sans souffrir, par l'effort mais pas la souffrance" Homme comme femme, où qu'ils en soient de leur niveau de confiance en eux, voilà essayer de ne plus souffrir si tel fut leur parcours jusque là. Je pense que grandir ne devrait jamais se faire dans la souffrance, uniquement dans la tension et l'effort, et aussi la joie et l'appréciation de son avancée. ça parait peut-être un peu évident ce que je dis, mais ce sont de belles pensées que j'ai apprises ici et là et cette justice pour moi je trouve donne envie de grandir et se tromper aussi

Leenox a écrit:

dans quel sens Soral entend être méchant, mais agresser l'autre n'est pas de l'affirmation de soi, je te suis.

Il raconte dans son livre un moment où il était jeune, niais et très romantique, où il essayait de séduire en étant gentil, justement et attentionné.

Mais il arrêtait pas de se prendre rateaux sur rateaux. Ca a duré assez longtemps. Il avait son estime de soi dans les chaussettes, et surtout vraiment la rage. ^_^

Puis une fille est venue lui parler dans une soirée, alors qu'il était en train de ruminer tout ça. Et là, vu qu'il était complètement au bout du rouleau et qu'il en pouvait plus, il s'est lâché. Il lui a dit d'aller se faire voir, qu'il voulait pas lui parler je crois. Pas super-super vénère, mais quand même.

Et après, la fille est revenue à la charge et l'a pas lâché. Puis c'est devenu sa méthode.

Leenox a écrit:

Homme comme femme, où qu'ils en soient de leur niveau de confiance en eux, voilà essayer de ne plus souffrir si tel fut leur parcours jusque là.

D'accord, mais justement, dans ma vision en tous cas, je n'ai pas cette idée selon laquelle l'arrogance ou l'indifférence seraient des preuves de confiance et d'estime de soi ainsi que d'indépendance d'esprit. Plutôt l'inverse.

Je sens au contraire un profond manque d'estime de soi derrière une telle considération...

Des fois, on a l'impression que vous ne savez pas faire la différence entre quelqu'un qui fait semblant d'avoir de l'assurance ou de l'estime de soi, et quelqu'un qui en est véritablement imprégné.
'fin, dans ce que j'ai vu, quoi...

Soral s'est montré naturel, en fait. Il a assumé le fait d'être un connard. Et il a pu baiser des mal-baisées à la chaîne. Un vrai Disney !

Flop a écrit:

D'accord, mais justement, dans ma vision en tous cas, je n'ai pas cette idée selon laquelle l'arrogance ou l'indifférence seraient des preuves de confiance et d'estime de soi ainsi que d'indépendance d'esprit. Plutôt l'inverse.

Si ce n'est pas clair, c'est absolument le coeur de mon propos depuis plusieurs posts, je précise pour bien rendre clair si besoin. Totalement. Et le cliché du alpha dont tu parles c'est totalement le mec indifférent qui prend, consomme, jette. C'est pas du tout ça la confiance en soi et je pense que c'est aussi pour ça que le stéréotype fait autant rire et met aussi autant en colère parce que justement par ce manque d'estime ils font des dégâts

Leenox a écrit:

Flop a écrit:

D'accord, mais justement, dans ma vision en tous cas, je n'ai pas cette idée selon laquelle l'arrogance ou l'indifférence seraient des preuves de confiance et d'estime de soi ainsi que d'indépendance d'esprit. Plutôt l'inverse.

Si ce n'est pas clair, c'est absolument le coeur de mon propos depuis plusieurs posts, je précise pour bien rendre clair si besoin. Totalement. Et le cliché du alpha dont tu parles c'est totalement le mec indifférent qui prend, consomme, jette. C'est pas du tout ça la confiance en soi et je pense que c'est aussi pour ça que le stéréotype fait autant rire et met aussi autant en colère parce que justement par ce manque d'estime ils font des dégâts

Ah ! Je comprends mieux !

Guinea Pig a écrit:

Soral s'est montré naturel, en fait. Il a assumé le fait d'être un connard. Et il a pu baiser des mal-baisées à la chaîne. Un vrai Disney !

Je suis pliée de rire omg ça soulage omg baisées et Disney dans la même phrase, toutes les miss prudes vont faire une crise cardiaque (bouffée d'anti nunucherie féminine qui monte en moi j'avoue )

Flop a écrit:

Leenox a écrit:

Flop a écrit:

D'accord, mais justement, dans ma vision en tous cas, je n'ai pas cette idée selon laquelle l'arrogance ou l'indifférence seraient des preuves de confiance et d'estime de soi ainsi que d'indépendance d'esprit. Plutôt l'inverse.

Si ce n'est pas clair, c'est absolument le coeur de mon propos depuis plusieurs posts, je précise pour bien rendre clair si besoin. Totalement. Et le cliché du alpha dont tu parles c'est totalement le mec indifférent qui prend, consomme, jette. C'est pas du tout ça la confiance en soi et je pense que c'est aussi pour ça que le stéréotype fait autant rire et met aussi autant en colère parce que justement par ce manque d'estime ils font des dégâts

Ah ! Je comprends mieux !

Ou 'quand tu découvres que en fait tu es en fausse croisade parce que la personne en face est en vérité très sur la même longueur d'onde que toi' Peace and love