Xayling a écrit:

"Nan mais toi, t'es pas comme les autres, t'es trop gentil, reste comme tu es et tu trouveras une femme qui t'aime!"
-pseudo compliment des filles qui ne veulent pas sortir avec toi mais qui t'aiment comme potes.

J'imagine que le lapsus est involontaire.

Elles ne veulent ni aimer, ni être aimées. Elles s'en fichent totalement.

Elles veulent se venger. Et ceux qui trinquent, c'est les "faibles" et les "fragiles", et ceux qui les écoutent et croient ce qu'elles disent. Parce qu'elles le peuvent.

Et le fait qu'elles disent cela prouvent qu'elles le savent/sentent bien.

En ce sens, elles n'ont pas tort et disent la vérité, d'ailleurs. Car vous n'êtes du coup probablement vraiment pas sur la même longueur d'onde.

Mais si tu observes bien, tu te rends compte que tu ne les aimes pas toi non plus, et que ton commentaire le prouve aussi en un sens.

Il y a un mensonge quelque part...

Xayling a écrit:

-pseudo compliment des filles qui ne veulent pas sortir avec toi mais qui t'aiment comme pote.

Et vous devenez vraiment potes ? Perso, jamais réussi à être pote avec le sexe opposé. J'aspire pas confiance, je crois. C'est triste parce que je suis pas attiré par toutes les femmes et j'aimerais être juste ami des fois.

Comment tu peux devenir pote avec quelqu'un qui t'as repoussé ? x)

Impossible. On ne sera jamais amis.

Flop a écrit:

Xayling a écrit:

"Nan mais toi, t'es pas comme les autres, t'es trop gentil, reste comme tu es et tu trouveras une femme qui t'aime!"
-pseudo compliment des filles qui ne veulent pas sortir avec toi mais qui t'aiment comme potes.

J'imagine que le lapsus est involontaire.

Elles ne veulent ni aimer, ni être aimées. Elles s'en fichent totalement.

Elles veulent se venger. Et ceux qui trinquent, c'est les "faibles" et les "fragiles", et ceux qui les écoutent et croient ce qu'elles disent. Parce qu'elles le peuvent.

Et le fait qu'elles disent cela prouvent qu'elles le savent/sentent bien.

En ce sens, elles n'ont pas tort et disent la vérité, d'ailleurs. Car vous n'êtes du coup probablement vraiment pas sur la même longueur d'onde.

Mais si tu observes bien, tu te rends compte que tu ne les aimes pas toi non plus, et que ton commentaire le prouve aussi en un sens.

Il y a un mensonge quelque part...

Ou "elles sont tellement dans leur égo qu'elles n'assument pas avoir besoin d'autrui, ça les mettrait en faiblesse à leurs -jeunes d'âge - yeux encore trop égocentrés, et elles méprisent les garçons qui pourraient leur plaire en vérité Et avec qui elles passeront plus tard enfin leur vie quand elles auront connu quelques déboires à cause de leurs gros égos et que les garçons qu'elles méprisaient seront devenus des hommes qui savent se prendre un peu plus en mains - "je fais de moi et de ma vie ce que j'en veux après tout" - et ça commence par s'intéresser à des personnes qui s'intéressent assez à eux" ?

Flop a écrit:

Comment tu peux devenir pote avec quelqu'un qui t'as repoussé ? x)

Impossible. On ne sera jamais amis.

Faut voir le degré de justesse dans la mise  à distance, parfois si ça colle pas, ça colle pas, c'est vraiment de l'égo d'insister. Si par contre le refus est exprimé de façon injuste dans la forme, ça reste une amertume qui je pense gâte la relation pendant un bon temps

Y'a aussi un problème avec certains garçons/hommes qui refusent qu'on puisse ne pas avoir amoureusement envie d'eux, hors cela ne remet pas en question leurs qualités pourtant mais parfois trop dans l'égo ils généralisent à 'si je me prends un râteau = je suis une personne de piètre qualité' et qui se traduit de diverses façons (pensées négatives sur soi, sur le monde, les femmes, etc.)

Citation :

C'est triste parce que je suis pas attiré par toutes les femmes et j'aimerais être juste ami des fois.

C'est beau que tu le reconnaisses, la meilleure façon de savoir pourquoi ce serait peut-être un jour de poser la question à l'une d'entre elles justement.

(Un de mes plus proches amis de près d'une décennie quand j'y pense, ça a commencé un peu comme ça, je l'aimais bien mais pas amoureusement, finalement rien ne s'est passé d'amoureux entre nosu mais il n'était pas du genre bavard en face à face bien que je l'adore ça n'aidait pas à lier une amitié intense, quelques temps d'insistance et puis bah voilà on est resté proches depuis une décennie. Il ne parlait pas assez et pourtant j'adore discuter avec lui, désormais il me parle énormément, je le vis comme un privilège le sachant peu loquace en général avec les autres personnes et ausi un humour très chafouin-taquin que j'adore)

Ou rien... Ce n'est pas rationnel, et il n'y a pas de raisons.

A moins qu'ils ne fassent un effort pour nier leur nature et se conformer au modèle machiste qui plaît.

Ils vivront et resteront seuls jusqu'à la fin, ils n'auront aucune expérience. C'est tout.

Flop a écrit:

Ou rien... Ce n'est pas rationnel, et il n'y a pas de raisons.

A moins qu'ils ne fassent un effort pour nier leur nature et se conformer au modèle machiste qui plaît.

Ils vivront et resteront seuls jusqu'à la fin.

C'étati pas vrai que tu semble tenir mordicus à ton monde binaire, tu fréquentes des gars de 30 ans par hasard? Tu verras que beaucoup ne sont ni des caliméros, ni des alpha agressifs. Les caliméros sont en dépression parce que se plaindre ça rend inactif et en effet ça fait rien changer; Les alpha ne peuvent se poser nulle part car comme ils font du dégât là où ils passent, ils ont intérêt à vite s'autoéjecter. Combien de mes potes caliméro de 20 ans (30-40 aujourd'hui) te diraient que lorsqu'ils ont arrêté de critiquer "certains" aspects alpha qu'ils jalousaient en vérité (pointe d'aigreur régulière) et se sont pris en mains autant que les alpha avaient le courage de le faire sur ces points (oui oui courage) ils ont enfin appris à "vivre" et non plus se plaindre et stagner!

Leenox a écrit:

C'est beau que tu le reconnaisses, la meilleure façon de savoir pourquoi ce serait peut-être un jour de poser la question à l'une d'entre elles justement.

Ah, je fonctionne pas comme ça... Je ne veux pas savoir pourquoi, c'est juste que c'est triste quelque part. Je suis peut-être un mâle alpha et qu'elle risque de craquer. (Je précise que je plaisante, on sait jamais...) Mais j'arrive à avoir des échanges. Cela dure jamais trop longtemps et ce n'est pas possible de finir amis.

@Flop Je ne partage pas trop tes opinions... Je trouve que tu es trop catégorique.

Je vous l'accorde. Je suis trop catégorique. x)

Mon jugement est rendu caduque par l'identification à des émotions.

Mais je suis par contre pas trop du genre à me plaindre. Désabusé, cru, et fade, ici, je veux bien. Je dois un peu lutter pour pas tomber devenir un cynique intégral convaincu que la perfidie et l'hypocrisie générale qu'il voit est réelle. Mais plaintif, non !
Il y a une pointe de dégoût et de la rage.
Et je me trouve pourtant sacrément courageux dans la vie en général. x)

Mais foncièrement, je dois bien admettre que la conversation me fait du bien, en ceci qu'elle m'apporte des éléments qui, intellectuellement, m'obligent à relativiser. C'est bien pourquoi je suis encore là, d'ailleurs.

C'est pas que ça me fasse plaisir. x) Mais la vérité avant tout.

Guinea Pig a écrit:

Je suis peut-être un mâle alpha et qu'elle risque de craquer.  (Je précise que je plaisante, on sait jamais...)

J'adore (pouce en l'air) ^^

Je lis "elles ceci", "ils cela"... Digne du café du commerce.

J'ai l'impression, Flop, que tu t'es monté un petit théâtre dans ta tète, tant pis si la réalité n'y correspond pas. Je ne dis pas que ce que tu mentionnes n'existe pas, mais tu en fais une règle universelle pour régler tes comptes avec ta colère. Un peu de rééquilibrage Se ne ferait pas de mal là-dedans...

Oui et je me faisais la remarque que l'émotion précède la vision. Parce que cette dernière reste dans l'inconscient.

Du coup la vision est teintée, biaisée. Elle va dans le sens de ce que dis l'émotion.

Je vois une réalité qui confirme la vision, qui elle-même est biaisée, c'est là tout le problème...
Puis c'est autonome, c'est un processus qui produit lui-même sa propre énergie ; la vision et la pensée se renvoient constamment la balle.

Au moins, j'ai conscience du processus. Je vois bien qu'il y a perte de lucidité. J'imagine même pas ce que ça doit être chez quelqu'un qui ne voit pas qu'il y a "identification" à des émotions, et qui ne vit cela sans le voir. ^_^

Je voudrais bien trouver un moyen de me libérer de ces émotions de rage, de ressentiment, de peurs aussi, Etc.. accumulées au fil des expériences.

Ça me fait vraiment penser à la boucle Ni-Ti. Je sens mon esprit se rigidifier complètement quand j'en parle. Je sens mon cœur se dessecher subitement. C'est puissant !

Je devrais peut-être dire davantage ce que je ressens par rapport à tout ça et parler davantage aux gens de mon entourage. Cela peut peut-être produire une distanciation ; les points de vues extérieurs sont non-émotionnels, parce que non-concernés. Ce n'est pas facile, parce sue j'ai trop intégrer la croyance que je ne serais pas aidé ou écouté. x) Et il y a aussi une sorte d'orgueil à ne pas reconnaître et à nier la blessure.
Au lieu de tout retenir constamment en moi. Je n'en parle jamais...

Flop a écrit:

"L'indifférence, qui n'est pas dépourvue de goût pour les choses basses, n'est pas dépourvue de haine pour les choses hautes. Ce goût et cette haine, au lieu de la tuer, l'alimentent. Elle a pour ceux qu'elle égorge une haine instinctive ; elle leur reproche d'être égorgés."

Forcément, si pour toi, l'indifférence équivaut à de la haine et une déclaration de guerre...

Je crois qu'il faut accepter de laisser les autres indifférents. Je n'ai pas non plus les ressources pour m'intéresser/chercher à connaitre toutes les personnes que je croise. Et ça m'est déjà arrivé de dire "je suis sure qu'il/elle a plein de qualités" par une sorte de "culpabilité" de n'en avoir en réalité rien à battre .

Flop a écrit:

Je devrais peut-être dire davantage ce que je ressens par rapport à tout ça et parler davantage aux gens de mon entourage. Cela peut peut-être produire une distanciation ; les points de vues extérieurs sont non-émotionnels, parce que non-concernés. Ce n'est pas facile, parce sue j'ai trop intégrer la croyance que je ne serais pas aidé ou écouté. x) Et il y a aussi une sorte d'orgueil à ne pas reconnaître et à nier la blessure.
Au lieu de tout retenir constamment en moi. Je n'en parle jamais...

je ne sais pas si j'ai des personnes qui pensent comme toi dans mon entourage, mais si c'est le cas, je préférerais effectivement qu'elles le disent franchement. Ce qui est non dit est plus sournois.

Peut-être pas de la haine... Mais l'indifférence des uns est vécue comme destructrice par les autres. Surtout s'il y a intérêt non-réciproque.

La seule parade pragmatique que j'ai trouvé, c'est de faire comme tout le monde et de tenter de concrétiser une relation avant que ma sensibilité ne soit touchée et de ressentir vraiment quelque chose pour l'autre.

On n'engage pas une relation avec des sentiments.
Le seul crime que j'ai jamais commis, c'est d'avoir une immense sensibilité.

Ceci-étant, c'est rationalisé. On finit par se dire que si l'on n'est traité qu'avec indifférence c'est que ça n'en valait pas la peine.

A quoi bon ouvrir son cœur si c'est pour recevoir un crachat ?

Flop a écrit:

Oui et je me faisais la remarque que l'émotion précède la vision. Parce que cette dernière reste dans l'inconscient.

Du coup la vision est teintée, biaisée. Elle va dans le sens de ce que dis l'émotion.

Je vois une réalité qui confirme la vision, qui elle-même est biaisée, c'est là tout le problème...
Puis c'est autonome, c'est un processus qui produit lui-même sa propre énergie ; la vision et la pensée se renvoient constamment la balle.

Au moins, j'ai conscience du processus. Je vois bien qu'il y a perte de lucidité. J'imagine même pas ce que ça doit être chez quelqu'un qui ne voit pas qu'il y a "identification" à des émotions, et qui ne vit cela sans le voir. ^_^

Je voudrais bien trouver un moyen de me libérer de ces émotions de rage, de ressentiment, de peurs aussi, Etc.. accumulées au fil des expériences.

Ça me fait vraiment penser à la boucle Ni-Ti. Je sens mon esprit se rigidifier complètement quand j'en parle. Je sens mon cœur se dessecher subitement. C'est puissant !

Je devrais peut-être dire davantage ce que je ressens par rapport à tout ça et parler davantage aux gens de mon entourage. Cela peut peut-être produire une distanciation ; les points de vues extérieurs sont non-émotionnels, parce que non-concernés. Ce n'est pas facile, parce sue j'ai trop intégrer la croyance que je ne serais pas aidé ou écouté. x) Et il y a aussi une sorte d'orgueil à ne pas reconnaître et à nier la blessure.
Au lieu de tout retenir constamment en moi. Je n'en parle jamais...

Tu as la carte, reste à partir sur les routes

(...dit la poutre à la paille )

Tu as raison μallollo, et je suis sensible à tes points de vue.

C'est drôle car, moi, c'est justement le fait de partir sur les routes et à quitter les sentiers balisés, qui m'a "condamné" à vivre une interminable et éternelle solitude. ( a duré quasiment 4 ans ). J'ai du mal à m'en remettre.

Flop a écrit:

Tu as raison μallollo, et je suis sensible à tes points de vue.

C'est drôle car, moi, c'est justement le fait de partir sur les routes et à quitter les sentiers balisés, qui m'a "condamné" à vivre une interminable et éternelle solitude. ( a duré quasiment 4 ans ). J'ai du mal à m'en remettre.

Je ne parlais pas de routes macadamisées, avec vitesse limitée à 90 km/h 80 km/h non, 90 km/h Mais de la reconnexion avec les personnes telles qu'elles sont dans leur individualité et leur expérience, point.

Allez, je partage une pépite du ouèbe, un Striptease qui entre en partie dans le thème de cette discussion:

Flop a écrit:

Peut-être pas de la haine... Mais l'indifférence des uns est vécue comme destructrice par les autres. Surtout s'il y a intérêt non-réciproque.

je l'ai déjà vécu, et c'est très dur. Mais je trouve injuste d'en tenir l'autre responsable. Ce n'est pas parce que tu souffres qu'il y a forcément un coupable.

μαllollo a écrit:

Je lis "elles ceci", "ils cela"... Digne du café du commerce.

Café du commerce Fe-dom (?), de la précision svp           (je sens que je raconte n'importe quoi là )

(Grâce à ta remarque Mallolo, je remarque je dois aussi affreusement manquer encore de Se et la piste ENFJ n'est à exclure, oui)

Flop a écrit:

Ça me fait vraiment penser à la boucle Ni-Ti. Je sens mon esprit se rigidifier complètement quand j'en parle. Je sens mon cœur se dessecher subitement. C'est puissant !

Je pense comprendre ce que tu ressens sous une forme un peu moins intense tout de même à mesure que les années passent. Ce qui m'a beaucoup aidée à moins justement ressentir de cette tension c'est remplacer la croyance abstraite théorique par l'expérience pratique concrète. Et tirer un peu plus mes conclusions théoriques de choses que j'ai vécues moi que de choses que j'aurais lues et/ou racontées par un tiers (Fe c'est bien, l'abus, ça a ses limites)

Parce qu'à 16 ans on est tout mignon 'et sérieux parfois si si': l''immaturité de mon expérience de me lier "profondément" avec assez de garçons à cet âge là par exemple me faisait tirer des généralités assez hâtives du style "je ne trouverai jamais un garçon qui me plaira vraiment" (et mordicus j'y croyais tout en revirant dès qu'un autre me disait "mais si tu verras un jour tu trouveras moi j'ai bien trouvé (concrètement en effet)" Le pouvoir du Fe Et puis quelques liens et deux grandes histoires d'amour plus tard, ben non je suis quasi persuadée qu'un jour je trouverai une certaine stabilité et réciprocité sur ce point. Et j'ai encore du mal avec cette tension que tu décris et je tiens encore beaaauucoup comme sur des béquilles à mon expérience de vie justement qui me tempère sur certaines généralisations hâtives que finalement je m'épargne (et je vis plus de concret ainsi) Expérimenter, expérimenter, du concret!

J'aime l'idée que la philo est une théorisation à partir du réel, alors j'ai envie de dire open bar pour vivre du réel, y'aura toujours assez de temps dans la solitude pour théoriser régulièrement

Flop a écrit:

On finit par se dire que si l'on n'est traité qu'avec indifférence c'est que ça n'en valait pas la peine.

A quoi bon ouvrir son cœur si c'est pour recevoir un crachat ?

Chacun ayant son propre parcours difficile de dire concrètement dans ton parcours ce qui pourrait limiter ta conscience de la réalité, mais si je reste générale pour un Fe-dom:

un Fe-dom (ou aux) qui ne sait pas trier les personnes à qui il donne de l'affection, en envoie dans toutes les directions à 50 personnes, seulement 2 personnes sont réceptives, 48 pas trop à pas du tout (indifférence) Le Fe-dom trop Fe-dom peut se faire un film de caliméro "personne ne m'aime snif" (4% de la population seulement) Un Ti en saupoudrage et puis on peut se dire que en fait c'est ça la vraie vie lol C'est des journées de 24 heures donc pas possible de lier un super lien super puissant avec plus de 10 personnes dans sa vie à la fois où ça devient bâclé. Donc on n'est pas du tout ou pas autant être rejeté dans ce cas là mais absolument ou énormément aimé et il ne reste donc plus qu'à cesser de "croire" qu'on est détesté/rejeté pour se refocaliser sur juste l'essentiel, ces 2 personnes sur 50 et enfin s'être trouvé.

Mon parcours de vie est à cette image pour l'anecdote Fe-dom, j'avais toujours trop pour ce dont j'avais besoin et me lamentais (dans ma tête pour pas "embêter les autres") de ne pas avoir assez, pour tout tout tout (diplômes, expérience de voyages, de vie, logement, amitiés, amour, etc) Je n'ai commencé honnêtement à goûter significativement plus au bonheur que depuis que j'ai limité en nombre les choses et relations pour revenir sur du "qualitatif" et ça j'ai l'impression que c'est quand j'ai un peu sollicité mon Ti il y a à peine 3 ans. J'ai délesté une sacrée sacrée dose de colère ça tapait bien dans la haine noire par moments de cette longue période (2 ans à peu près), donc pas un processus facile dans mon cas mais je le referais, happier today mine de rien

Caféine a écrit:

Je crois qu'il faut accepter de laisser les autres indifférents. Je n'ai pas non plus les ressources pour m'intéresser/chercher à connaitre toutes les personnes que je croise. Et ça m'est déjà arrivé de dire "je suis sure qu'il/elle a plein de qualités" par une sorte de "culpabilité" de n'en avoir en réalité rien à battre .

Je te suis, Caféine. J'en suis venue c'est ça à l'idée que mes journées ont 24 heures, j'ai déjà des amis proches que j'adore absolument, je n'ai plus trop de temps, d'énergie, de motivation pour sérieusement intégrer (donner du temps et ressources donc) à un trop grand nombre de personnes/endroits, donc je vais au plus évident. Je me sens bien plus heureuse ainsi, en face de moi j'ai un peu dans l'idée que la personne fait pareil donc je vis aussi d'autant mieux qu'elle ne puisse pas beaucoup me donner de son temps/ressources et puis la vie s'écoule en moi plus douce à chacune de ces interactions que j'appelle du "gagnant-gagnant" (comme dans la communication non violente)

Flop a écrit:

Ce n'est pas facile, parce sue j'ai trop intégrer la croyance que je ne serais pas aidé ou écouté. x) Et il y a aussi une sorte d'orgueil à ne pas reconnaître et à nier la blessure.
Au lieu de tout retenir constamment en moi. Je n'en parle jamais...

C'est profond ce que tu dis, après sans connaissance respectueusement de ton vécu, je ressens beaucoup peut-être de culpabilité chez toi, c'est peut-être ça aussi qui pourrait bloquer ton soulagement et je penserais par empathie peut-être pas en réalité une culpabilité qu'il faut t'attribuer à "toi,ta personne" mais réattribuer plus justement à d'autres ou des situations qui t'auraient ainsi traumatisé: un potentiel réel manque d'écoute ou "vécu comme tel" par un toi passé à l'époque.

Ne te sens pas obligé de verbaliser à l'écrit ta réponse, et tout en me disant que ça fait un peu psychologie de comptoir (café du commerce, psycho de comptoir, c'est sympa ce topic         ) je me permets juste en bon Fe-dom de te laisser mon impression: penses tu qu'il se pourrait que tu n'aies pas reçu objectivement assez en quantité ou en qualité d'écoute quand tu en avais besoin surtout aux étapes de ta construction identitaire (enfance, adolescence, jeune adulte)?

μαllollo a écrit:

J'ai l'impression, Flop, que tu t'es monté un petit théâtre dans ta tète, tant pis si la réalité n'y correspond pas. Je ne dis pas que ce que tu mentionnes n'existe pas, mais tu en fais une règle universelle pour régler tes comptes avec ta colère. Un peu de rééquilibrage Se ne ferait pas de mal là-dedans...

En fait je réalise à te lire Mallolo, et en généralisant sur un Fe-dom/aux lambda (pour ne pas stigmatiser Flop aussi tant qu'à faire) que le problème ça peut parfois peut-être justement être que un Fe a une croyance, et il va créer sa réalité un peu pour la conforter jusqu'à péter un plomb et là il va voir que c'était pas tant le monde qui était ainsi que lui qui s'arrangeait plus ou moins consciemment pour ne voir dans son environnement voir arranger de ses mains son environnement que d'une certaine manière qui conforte sa négativité (ou aussi sa tendance bisounours)

Concrètement, si dans un paysage avec du gris, du vert, du rose, du bleu,et 500 nuances de couleurs autres, on ne veut voir par une croyance conditionnée dans le prime cerveau que les points de gris et trois points de verts et mordicus insister que y'a quasi que du gris dans cet univers et qu'en plus s'entourer de gris en rassemblant de ses petites mains tout le gris dans une caverne grise tout autour de soi ben oui, on se retrouve à penser que le monde est gris et il l'est ben oui ainsi réalisé et puis donc en fait dire que le monde est gris est vrai et faux en même temps (de quoi rendre le Fe bien bipolaire le temps que le délire dure lol) C'était la parenthèse joies et bonheurs psychiatriques .

Ben, j'ai eu une enfance heureuse. J'ai au moins eu ça.
Par contre, depuis que je suis sorti du lycée, et parti sur les routes, je n'ai jamais eu une marque d'affection, de tendresse, d'intérêt ou quoi que ce soit.
Je n'ai essuyé que rejets sur rejets.
Je passe pour un monstre peut-être là, mais ça laisse des blessures.
Je n'ai jamais eu la plus petite once de méchanceté.

J'ai eu un parcours atypique, certes. Je suis parti sur les routes, j'ai vécu sans argent pendant 13 mois, j'ai visité des pays étrangers, mais j'ai aussi connu la faim ( la vraie ) en Corse, bossé à Saint-Tropez pour des princes, Beyonce, Paris Hilton, Frédéric Beigbeder, Antonio Bonderas, etc... ( tout en dormant dans une tente ).
J'ai pris part à des projets de vie en communauté. J'ai reçu la formation de maraîcher permaculteur, auto-construction.

J'ai été nomade pendant 3 ans. J'ai vécu des épreuves que peu d'humains supporteraient.

Et je'ai traversé des enfers entiers d'épreuves, avant de passer mon Bac en candidat libre ( et de l'avoir eu sans même avoir révise une seule fois ), de reprendre les études de philo/socio et d'atterrir à Paris, à La Sorbonne. Je n'ai reçu, pendant tout ce temps et depuis, aucune marque d'attention, d'affection, de tendresse, de quelque sorte que ce soit, et quels que soient mes (immenses) efforts pour sortir de ma situation.

Mes amis disent que j'ai tout. Je suis pas con, dynamique, beau et bien bâti, je sais rigoler, je suis hyper indépendant, à l'écoute, etc... Il ne me manque rien. Mais ça ne se vérifie pas par les faits.

Je ne comprends pas ce qui me vaut un abandon pareil. Je me décompose et je me sens mourir de l'intérieur. Et je dis rien, je garde tout. Je me suis jamais plaint une seule fois de ma vie.

J'ai tout essayer. Concrètement. Il n'y a rien à faire. Et ça finit par devenir très, très lourd à porter.
C'est tout, en fait. ^_^

Citation :

Je ne comprends pas ce qui me vaut un abandon pareil. Je me décompose et je me sens mourir de l'intérieur. Et je dis rien, je garde tout. Je me suis jamais plaint une seule fois de ma vie.

commences peut etre par cette transition

Citation :

Ben, j'ai eu une enfance heureuse. J'ai au moins eu ça.
Par contre, depuis que je suis sorti du lycée, et parti sur les routes, je n'ai jamais eu une marque d'affection, de tendresse, d'intérêt ou quoi que ce soit.

qu'est qui c'est passé entre la fin de ton lycée et que tu es partis sur les routes ?

Citation :

Le plus beau compliment qu'on pourrait vous faire (en fonction de votre type)

je n'aime pas qu'on me juge ou que l'on me prenne en pitié.
A la limite rire de mes blagues ou des memes trucs qui me font rire, ça c'est sympa.

des blagues qui me font rire depuis plus de 20 ans :

Spoiler:

Leenox a écrit:

Café du commerce Fe-dom (?), de la précision svp  Lol  Lol  Lol  Lol  Lol (je sens que je raconte n'importe quoi là Lol Lol Lol Lol )

Un café du commerce de Ni-dom, hein, quand même (je m'adressais principalement à Flop, mais avec ton Ni-aux potentiel, il y a effet d'entrainement).

Leenox a écrit:

En fait je réalise à te lire Mallolo, et en généralisant sur un Fe-dom/aux lambda (pour ne pas stigmatiser Flop aussi tant qu'à faire) que le problème ça peut parfois peut-être justement être que un Fe a une croyance, et il va créer sa réalité un peu pour la conforter jusqu'à péter un plomb et là il va voir que c'était pas tant le monde qui était ainsi que lui qui s'arrangeait plus ou moins consciemment pour ne voir dans son environnement voir arranger de ses mains son environnement que d'une certaine manière qui conforte sa négativité (ou aussi sa tendance bisounours)

Concrètement, si dans un paysage avec du gris, du vert, du rose, du bleu,et 500 nuances de couleurs autres, on ne veut voir par une croyance conditionnée dans le prime cerveau que les points de gris et trois points de verts et mordicus insister que y'a quasi que du gris dans cet univers et qu'en plus s'entourer de gris en rassemblant de ses petites mains tout le gris dans une caverne grise tout autour de soi ben oui, on se retrouve à penser que le monde est gris et il l'est ben oui ainsi réalisé et puis donc en fait dire que le monde est gris est vrai et faux en même temps (de quoi rendre le Fe bien bipolaire le temps que le délire dure lol) C'était la parenthèse joies et bonheurs psychiatriques

Pour moi, ce n'est pas le Fe, c'est le Ni qui fait cet effet.
En tant que double observatrice, j'ai plus de facilité à voir que "grosso modo, en général, à la louche ça se passe comme ça" mais que "concrètement, chaque cas est unique". Ce qui est plus difficile à articuler pour un observateur dominant.

N-dom a déjà cette tendance à bâtir sur trois fois rien, mais Ni va creuser toujours dans la même direction. C'est comme construire une tour sur la base d'une seule brique, nous d'en bas on voit bien que ça ne va pas tenir, mais Ni-dom a trop le nez dans sa maçonnerie pour s'en rendre compte. Typique de l'axe dom-inf Ni-Se, quoi.

Flop, je suis très embêtée pour te répondre, je sais que je suis une machine à bourdes. Jamais de marques d'attention, d'affection? Uniquement des rejets? Je ne remets pas en cause ce que tu vis (et as vécu), mais es-tu sûr de ton interprétation du réel? Peut-être as-tu des attentes très hautes, difficiles à atteindre? Une paire de lunettes toute neuve fait parfois du bien pour remettre en perspective nos croyances profondes.
(ça ne se veut absolument pas moralisateur ou donneur de leçon).

Flop, j'aurais pas cru que tu aies une rancœur aussi prononcé sur la gente féminine. De base, j'aime beaucoup tes reflexions car elles parlent de vérités vécues et que tes métaphores parlent beaucoup plus que les mots que tu emploies.
Néanmoins, il y a un detail que cette discussion m'a mis en évidence : tu as encore du mal à leur pardonner.
Effectivement, le pardon à outrance dont font preuves les "fragiles" (dont j'ai fait partie) n'est pas une solution viable. Mais il faut pouvoir pardonner à ceux qui t'ont fait du mal comme il faut se rendre compte de comportement personnel qui nous semble banal mais qui ont fait souffrir des gens autour de nous.
Les filles sont dans la même merde que nous, juste avec un point de vue différent.
La plupart des filles que tu nommes vengeresse ne sont que de jeunes adultes et le fait qu'elles n'aient pas conscience des mêmes vérités que toi ne veut pas dire qu'elle nous font souffrir volontairement.
La plupart ne se rendent pas compte de ces agissements purement égotique et blesse des hommes sans le savoir, surtout si l'homme veut "faire l'homme" et ne parle pas de ses douleurs.

Tel est mon nindo ma phylosophie : apprendre aux inconscients la portée de leurs actes et leurs erreurs répétée ainsi que les visions extérieurs pour que tout le monde puisse régler les problèmes de manière posée et calme. Si tout le monde peut faire ça, le monde ne se portera que mieux.