Type : ISFP 4w3 Sp/Sx refoulé Age : 36 Lieu : Bordeaux Emploi : Jurisconsulte Inscription : 01/06/2012 Messages : 1286
(#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Dim 27 Mar 2016, 22:13
mallollo a écrit:
Juste une question à Speed, Phaedren et Kys: est-ce que dans ces dernières interventions, vous considérez la mienne comme étant "du bord féminin"? Est-ce que vous vous adressiez aussi à moi?
Je dirais que non, ou alors "oui", mais indirectement. Tu sembles faire primer l'individu avant toute forme de catégorisation, qu'il s'agisse de généralisations sociétales, de la case du sexe ou des types du MBTI, etc. C'est quelque chose qui me paraît fondé, et qui rejoint une part de ma propre opinion, à savoir que c'est avant tout une question d'individus (le sexe joue indéniablement un rôle dans cette individualité, parmi de nombreux autres éléments). Du coup, ça argumente indirectement en faveur du "bord féminin" en ce que ça vient s'opposer aux discours "sexistes", car se situant sur le terrain de l'individu avant tout, et non du sexe.
Invité Invité
(#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Lun 28 Mar 2016, 11:34
Phaedren a écrit:
Je dirais que non, ou alors "oui", mais indirectement. Tu sembles faire primer l'individu avant toute forme de catégorisation, qu'il s'agisse de généralisations sociétales, de la case du sexe ou des types du MBTI, etc. C'est quelque chose qui me paraît fondé, et qui rejoint une part de ma propre opinion, à savoir que c'est avant tout une question d'individus (le sexe joue indéniablement un rôle dans cette individualité, parmi de nombreux autres éléments). Du coup, ça argumente indirectement en faveur du "bord féminin" en ce que ça vient s'opposer aux discours "sexistes", car se situant sur le terrain de l'individu avant tout, et non du sexe.
Et si je te dis que remettre l'individualité avant le sexe (genre), c'est à la fois s'opposer aux discours sexistes et féministes? Pour moi, ils sont tous les deux sur le même axe, mais chacun à une extrémité. Ces deux types de discours n'existent que par la polarisation d'un même prisme - celui du sexe - en tenant toute autre réalité le plus à distance possible.
Mais ça, c'est parce que je suis principalement discordienne, hein... Et pour ceux qui ne connaissent pas le discordianisme et ont la flemme de lire toute la page du wiki, un petit résumé de la philosophie du bazar:
Le discordianisme:
L'ordre et le désordre sont des concepts inventés par l'homme et sont des divisions arbitraires du CHAOS PUR, un niveau plus profond que le niveau où se fait la distinction. Avec cet appareil à faire des concepts appelé « esprit » nous regardons la réalité à travers les idées-représentant-la-réalité que notre culture nous a données. Ces idées-représentant-la-réalité sont appelées par erreur « réalité » et les non-initiés sont perpétuellement intrigués par le fait que les gens issus d'autres cultures voient la « réalité » différemment.
Ce ne sont que les idées représentant la réalité qui diffèrent. La Véritable Réalité est un niveau plus profond que les concepts. Nous voyons le monde à travers des fenêtres sur lesquelles sont dessinés des grilles (concepts). Des philosophies différentes utilisent des grilles différentes. Une culture est un groupe de gens qui ont des fenêtres semblables. À travers cette fenêtre nous voyons le Chaos, et le reportons sur notre grille pour le comprendre. L'Ordre est dans cette grille. C'est le Principe Anéristique. La philosophie occidentale se préoccupe surtout de comparer les grilles entre elles, et d'ajuster les grilles dans l'espoir d'en trouver une parfaite qui permettra de comprendre la totalité de la Réalité, et sera par conséquent Vraie. C'est illusoire; c'est ce que les Erisiens appellent l'Illusion Anéristique. Certaines grilles sont plus utiles que d'autres, certaines plus jolies, certaines plus agréables, etc., mais aucune n'est plus vraie que l'autre.
Le DÉSORDRE est simplement une information sans relation vue à travers une grille donnée. Mais de même que la « relation », la « non-relation » est un concept. Mâle comme femelle sont des idées à propos du sexe. Dire que la « mâle-ité » est l'absence de « femelle-ité », ou l'inverse, est un problème de définition et métaphysiquement arbitraire. Le concept de non-relation est le Principe Eristique. Croire que « l'ordre est vrai » et le désordre faux ou incomplet, est l'Illusion Anéristique. Dire la même chose du désordre, est l'Illusion Eristique. Le tout c'est que la vérité est une question relative à la grille qu'on utilise, et que la Vérité, la réalité métaphysique, ne dépend d'aucune grille. À travers chaque grille, une partie du chaos apparait en ordre et l'autre en désordre. Avec une autre grille le même chaos apparaitra en parts différentes. La Réalité est le « Rorschach originel ».
Source
Exemple (je n'en prends qu'un, je n'ai pas pris le sujet à temps et je n'ai ni le temps ni l'envie de réfuter chacun des arguments de chaque bord): celui de la stérilisation (en tous cas non-maternité) encouragée pour obtenir un poste.
kyslegion a écrit:
Il y à aussi le cas de la grossesse, faisant perdre de l'argent à l'entreprise si elle en est salariée, en de pareil cas il est normal que cette dernière gagne moins, si l'on chercher à parler d'équité, l'on à frappé à la mauvaise porte, c'est un faux combat.
Speed Gavroche a écrit:
Comprenons d'abord bien que la seule assurance réelle qu'un employeur peut avoir qu'une femme ne tombera pas enceinte est la stérilisation (ou plus soft le sterilet, ou la menopause). Autrement il est parfaitement normal de prendre en compte cette difference de rentabilité. Certains employeurs proposent néanmoins un salaire equivalent en échange d'une stérilisation, et elles acceptent ce marché.
D'accord, j'y vois davantage la "dérive" (avis subjectif inside) d'un système économique qui s'inscrit dans la société dominante que comme une atteinte directe à la femme. Tout humain est responsable de ses choix, celui de céder à ce qu'on peut considérer comme un chantage l'est aussi. A titre personnel, je dirais que le problème ici ne repose pas sur le concept de "femme", d'"égalité" ou de "maternité", mais celui de "rentabilité".
Bref, je te rejoins Phaedren, sur ces interventions reprises quelques pages plus tôt:
Phaedren a écrit:
D'un point de vue purement économique et pragmatique, ce que dit Kyslegion est exact, une femme coûte potentiellement plus cher à l'employeur, du fait du risque de maternité et des congés lui étant inhérents, pouvant alors légitimer un salaire inférieur à celui d'un homme. (...) Mon propos regarde une logique pragmatique, celle de l'employeur. Pourquoi embaucherait-il une femme qui a plus de chances d'être indisponible et de lui coûter plus cher, par rapport à un homme qui correspondrait tout autant au profil recherché ? D'un point de vue économique, sa valeur est moindre, ce qui légitime bel et bien un salaire inférieur, à moins qu'elle ne compense par de meilleures compétences. Encore une fois, je ne fais qu'investir la vision strictement économique de l'employeur. (...) Cependant, il y a un élément de taille à prendre en considération. En effet, les femmes ne tombent pas enceinte que pour elles-mêmes, mais aussi pour leur partenaire, et plus généralement, l'ensemble de la communauté, et il faut bien s'occuper du nouveau-né. Il serait donc injuste qu'elles se retrouvent sanctionnées sur le fondement d'un état à la fois hypothétique (la femme peut ne pas tomber enceinte), et s'inscrivant dans un caractère sociétal bien plus large (déjà que devoir être celle qui accouche n'est pas une partie de plaisir). (...) Quoi qu'il en soit, les rapports entre droits des femmes et droits des hommes dans le cadre du travail et de la maternité s'avère donc bien plus nuancés qu'un trop grand nombre de personnes peuvent parfois le croire de prime abord. Qu'il s'agisse des féministes de base geignant "ouin ouin ouin, on a moins de droits", et des vieux machos qui balancent "nan mais elles coûtent plus d'argent, normal qu'elles soient un peu discriminées", il faut à mon avis prendre un peu plus de hauteur.
[/quote]
Des arguments rationnels, expériences et points de vue subjectifs intéressants ont été donnés des deux côtés, mais chacun a tendance à camper sur sa grille de lecture, pour l'imposer comme étant *La Réalité*, alors qu'il ne s'agit que d'une vision de la réalité, basée sur un cadre conceptuel/expérimental cohérent (certes) mais unique. Comme regarder un petit miroir d'une boule à facettes et de croire qu'on a "vu la boule"...
Je pensais que sur un forum comme celui-ci, en apprenant à comprendre - que tout le monde ne fonctionne pas de la même façon - comment fonctionnent *les autres* (quels sont leurs critères de réflexion, notamment), le débat laisserait davantage de place à de l'empathie cognitive et l'acceptation des points de vues des autres, mais il semblerait que ce n'est pas gagné.
Sylphira Mère de Cthulhu
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(#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Lun 28 Mar 2016, 12:03
Education :
les jouets pour fille:
Jouets pour garçons:
Pas besoin de chercher, premiers résultats google.
Lequel des deux sera le plus compétitif, le plus capable de concevoir des systèmes complexes et le plus volontaires pour monter l'échelle sociale? Lequel des deux sera le plus prompt à abandonner sa carrière ou la mettre en parenthèse pour s'occuper des enfants, puis à accepter des jobs sous payés et en deçà de ses capacités pour les garder, et à vouloir de belles fringues et du bel électroménager comme seule ambition?
Le cerveau possède quelques différences à la naissance entre fille et garçon, mais en soi, ce qui prime, c'est les expériences, environnement, et les chemins neuronaux qui vont en découler. Parvenus à l'adolescence, certaines différences sexuées se font jour. Surtout en rapport avec la pression sociale, différente pour les filles et les garçons, mais aussi physique, car la testostérone rend plus compétitif. On encourage plus volontiers les garçons dans les champs scientifiques et les filles dans les champs littéraires. Sauf que carrières littéraires... Bah y'a pas grand chose.
Dernière édition par Sylphira le Lun 28 Mar 2016, 13:26, édité 1 fois
Zogarok Co-administrateur
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(#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Lun 28 Mar 2016, 12:24
Sylphira a écrit:
Education :
les jouets pour fille:
Jouets pour garçons:
Pas besoin de chercher, premiers résultats google.
Lequel des deux sera le plus compétitif, le plus capable de concevoir des systèmes complexes et le plus volontaires pour monter l'échelle sociale? Lequel des deux sera le plus prompte à abandonner sa carrière ou la mettre en parenthèse pour s'occuper des enfants, puis à accepter des jobs sous payés et en deçà de ses capacités pour les garder, et à vouloir de belles fringues et du bel électroménager comme seule ambition?
Le cerveau possède quelques différences à la naissance entre fille et garçon, mais en soi, ce qui prime, c'est les expériences, environnement, et les chemins neuronaux qui vont en découler. Parvenus à l'adolescence, certaines différences sexuées se font jour. Surtout en rapport avec la pression sociale, différente pour les filles et les garçons, mais aussi physique, car la testostérone rend plus compétitif. On encourage plus volontiers les garçons dans les champs scientifiques et les filles dans les champs littéraires. Sauf que carrières littéraires... Bah y'a pas grand chose.
C'est "prompt" sans -e. Eh oui dans la conjugaison aussi les crocodiles l'emportent.
Bien, je crois que j'ai dit tout ce que j'avais à dire sur ce riche sujet.
Guinea Pig Disciple de Caligula
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(#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Lun 28 Mar 2016, 12:33
Sylphira a écrit:
Education :
les jouets pour fille:
Jouets pour garçons:
En gros, les petites filles deviendront infirmières, serveuses dans un bar ou prostituées. Les petits garçons mécaniciens, proxénètes ou tueurs à gages. Cette société injuste est corrompue jusqu'à la moelle ma parole. C'est révoltant.
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(#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Lun 28 Mar 2016, 12:52
Speed Gavroche a écrit:
Quand aux aurguments en eux memes, ils sont bidons. Je passe sur l'argument des femmes qui n'ont pas eu acces a l'education. Faux de toutes facons. On est quand meme oblige de constater des differences flagrantes. Oui en matiere de science on doit au femmes de nombreuses decouvertes et innovations. Mais aucune inventions. Les femmes ont ete nombreuses a investir le champs des arts, de la litterature et de la philosophie. Mais en la matiere, l'essentiel de leur contribution se cantonnent au psy-cul, a l'interpretation et l'animation des salons. Leur capacite a penser le social est moindre, de meme que leur capacite de transgression. Ou est l'equivalent feminin de Balzac ou de Karl Marx? Ou est l'equivalent feminin de Lautreamont, de James Dean, de Coluche ou de James Brown?
[...]
En resume en peut dire que les si les femmes peuvent avoir du talent, elles ne peuvent pas avoir du genie. Le genie est reserve aux hommes. De meme, si l'Homme est l'etre de la transgression, la seule vraie transgression dont la femme est capable, au fond, c'est de singer l'homme.
[...]
Maintenant, tous ce que je dis n'est que l'observation des 30 000 ou 40 000 ans d'Histoire de l'Homo Sapiens qui nous precedent. Et on me dira peut-peut etre encore que j'ai tord, que toutes les inegalites qui subsistent encore entre les hommes et les femmes malgre le fait qu'elles aient autant, si ce n'est plus, de droits que les hommes aujourd'hui ne sont pas dus a des differences naturelles et anthropologiques entre l'homme et la femme mais ne sont du qu'au "sexisme", a la "discrimination" ou a "l'ordre patriarcal".
Sylphira a écrit:
Education :
les jouets pour fille:
Jouets pour garçons:
Pas besoin de chercher, premiers résultats google.
Lequel des deux sera le plus compétitif, le plus capable de concevoir des systèmes complexes et le plus volontaires pour monter l'échelle sociale? Lequel des deux sera le plus prompte à abandonner sa carrière ou la mettre en parenthèse pour s'occuper des enfants, puis à accepter des jobs sous payés et en deçà de ses capacités pour les garder, et à vouloir de belles fringues et du bel électroménager comme seule ambition?
Le cerveau possède quelques différences à la naissance entre fille et garçon, mais en soi, ce qui prime, c'est les expériences, environnement, et les chemins neuronaux qui vont en découler. Parvenus à l'adolescence, certaines différences sexuées se font jour. Surtout en rapport avec la pression sociale, différente pour les filles et les garçons, mais aussi physique, car la testostérone rend plus compétitif. On encourage plus volontiers les garçons dans les champs scientifiques et les filles dans les champs littéraires. Sauf que carrières littéraires... Bah y'a pas grand chose.
Petit + à ajouter : D'autant plus que le conditionnement social existe depuis la nuit des temps . Normal que "l'observation des 30 000 ou 40 000 ans d'Histoire de l'Homo Sapiens" ne soit pas suffisante pour tenir des propos telle que " Le génie est réserve aux hommes".
De plus, Speed, je ne comprend pas pourquoi tu choisis le déni. l'accès à l'éducation au femme à longtemps était interdite un peu partout dans le monde et même aujourd'hui dans certain pays.
Sylphira Mère de Cthulhu
Type : ENT Age : 38 Lieu : Ma grotte Emploi : Barbouilleuse et débarbouilleuse Inscription : 21/03/2015 Messages : 1802
(#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Lun 28 Mar 2016, 13:26
Zogarok a écrit:
Sylphira a écrit:
Education :
les jouets pour fille:
Jouets pour garçons:
Pas besoin de chercher, premiers résultats google.
Lequel des deux sera le plus compétitif, le plus capable de concevoir des systèmes complexes et le plus volontaires pour monter l'échelle sociale? Lequel des deux sera le plus prompte à abandonner sa carrière ou la mettre en parenthèse pour s'occuper des enfants, puis à accepter des jobs sous payés et en deçà de ses capacités pour les garder, et à vouloir de belles fringues et du bel électroménager comme seule ambition?
Le cerveau possède quelques différences à la naissance entre fille et garçon, mais en soi, ce qui prime, c'est les expériences, environnement, et les chemins neuronaux qui vont en découler. Parvenus à l'adolescence, certaines différences sexuées se font jour. Surtout en rapport avec la pression sociale, différente pour les filles et les garçons, mais aussi physique, car la testostérone rend plus compétitif. On encourage plus volontiers les garçons dans les champs scientifiques et les filles dans les champs littéraires. Sauf que carrières littéraires... Bah y'a pas grand chose.
C'est "prompt" sans -e. Eh oui dans la conjugaison aussi les crocodiles l'emportent.
Bien, je crois que j'ai dit tout ce que j'avais à dire sur ce riche sujet.
Au temps pour moi. C'est surtout que le t n'étant pas muet, il m'a semblé plus intuitif d'y caler un e derrière. Je corrige ça.
Invité Invité
(#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Lun 28 Mar 2016, 14:46
Il faut se souvenir d'une chose essentielle, le sujet de la conversation.
Ici il est question d'un constat des relations hommes et femmes, adressé visiblement aux hommes.
La nécessité d'un tel constat démontre qu'il y à bel et bien un problème actuel, celui de la méconnaissance de ce qu'est fondamentalement un homme.
À notre ère de divorces consécutifs, de familles monoparentales, de destruction de la famille, il n'existe que peu de personnes pour éduquer sur ce que c'est que d'être un homme.
Quand il n'y à pas d'hommes, il n'y à que des femmes et des enfants. Il est impossible pour une femme ou un enfant d'apprendre à autrui ce que c'est d'être un homme et d'élever un enfant sans homme.
Pensez vous qu'un lionceau devrait demander à une gazelle de lui apprendre à être un lion ? J'ose espérer que non.
Quand on essaye d'avoir la réponse par ses propres moyens l'on obtient: - de l’Hyper violence
Qui en prétendant être viril par un excès de violence ne fait que démontrer des attributs féminins tel que le matérialisme et le caprice d'un esprit enfantin, être violent est à la porté de tous, femmes et enfants compris, le fait que les bébés pleurent ou que les enfants boudent le démontre.
de l'Hyperféminisation
Voix aiguë, traits féminins, personnalité enfantine, et aucune forme de violence. Mais visiblement, même Bieber à la sagesse de chercher à s'éloigner de cette image.
Puis la nature de l'enfant et de la femme n'étant pas si éloigné, il n'est pas étonnant de voir une certaine attirance entre ses derniers, la femme ayant une prédisposition plus forte à l'homosexualité que l'homme
Heureusement il existe deux façons d'obtenir la réponse, voir trois.
Demander à l'un des rares hommes existants encore, interroger l'histoire (livres, faits, événements), ou encore demander à la nature elle même par la science.
Invité Invité
(#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Lun 28 Mar 2016, 18:34
Je ne comprends plus. Toi qui dénonçais il y a peu le manque d'argumentation logique, objective et surtout fondée : serais-tu à ce point essoufflé pour alimenter tes propos crapuleux avec des vidéos clips ?
K a écrit:
Pensez vous qu'un lionceau devrait demander à une gazelle de lui apprendre à être un lion ? J'ose espérer que non.
Ah bon
K a écrit:
Puis la nature de l'enfant et de la femme n'étant pas si éloigné, il n'est pas étonnant de voir une certaine attirance entre ses derniers, la femme ayant une prédisposition plus forte à l'homosexualité que l'homme
Mais d'où est-ce que tu tires ça ?
d'ici ? :
Auruo El Senor de ces Dames
Type : INFJ Age : 38 Lieu : Pouet Pouet Inscription : 07/01/2015 Messages : 824
(#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Lun 28 Mar 2016, 19:11
Je suis pour le manque de vrai homme viril comme moi dans la société.
Sylphira Mère de Cthulhu
Type : ENT Age : 38 Lieu : Ma grotte Emploi : Barbouilleuse et débarbouilleuse Inscription : 21/03/2015 Messages : 1802
(#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Lun 28 Mar 2016, 19:19
Citation :
Puis la nature de l'enfant et de la femme n'étant pas si éloigné, il n'est pas étonnant de voir une certaine attirance entre ses derniers, la femme ayant une prédisposition plus forte à l'homosexualité que l'homme
Déjà cela présuppose que : - 1 : qui se ressemble s'assemble. Dans les faits, c'est plus compliqué que ça. (Etudes qui disent en gros qu'on recherche un partenaire dont le système immunitaire est compatible avec le notre) - 2 : tu compares l'attirance sexuelles entre femmes à l'attraction qu'une femme pourrait ressentir face à un bébé... ? C'est une attirance sexuelle qui pousserait une femme à s'occuper d'enfants?
Le reste de ton poste est encore pire, il dit clairement que l'enfant et la femme auraient les mêmes capacités cognitives? Les mêmes comportements? Tout le temps, à chaque fois? S'il existe bien des femmes infantiles qui boudent et chamaillent, il existe bien des hommes infantiles qui réclament de leur compagne une admiration sans faille, des soins excessifs, et qui fuient leur responsabilité. D'ailleurs, on les retrouve souvent à jouer les machos au bar entre deux bières à critiquer les bonnes femmes et à faire des concours de kékettes, réels ou métaphoriques.
Ensuite, différence homme, femme et enfant, je te laisse lire cette interview de Catherine Vidal, neurobiologiste et directrice de recherche à l'Institut Pasteur. http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/05/25/les-hommes-et-les-femmes-ont-ils-des-cerveaux-differents_3174565_3224.html
Notamment ce passage là :
Citation :
La seule différence que l'on peut relever concerne le contrôle des fonctions physiologiques de la reproduction. [...] En revanche, on ne trouve aucune différence entre les cerveaux des bébés filles et des bébés garçons concernant toutes les autres fonctions du cerveau, qu'elles soient cognitives – telles que l'intelligence, la mémoire, l'attention, le raisonnement – ou sensorielles, comme la vision ou l'audition. C'est ce qui se passe après la naissance qui compte le plus.
Et puis ce passage là aussi :
Citation :
Il est d'ailleurs impossible de deviner, en regardant un cerveau adulte, s'il appartient à un homme ou une femme. Si vous alignez des cerveaux les uns à côtés des autres, ce que vous remarquez tout d'abord, ce sont de grandes différences anatomiques. Aucun n'est pareil. En l'occurrence, les différences observées entre les cerveaux de personnes d'un même sexe sont bien plus importantes que les différences éventuelles entre les sexes.
Après ce dont tu parles est du rôle social de l'homme. Il existe autant d'individus que de façon de remplir ce rôle. Rôle difficilement définissable par ailleurs. Nous sommes dans une société en pleine mutation. Il n'y a pas que du négatif hein, une étude disait que plus l'homme partageait les taches ménagères avec sa compagne, plus sa dernière était disponible pour lui ouvrir les cuisses. Logique en somme. Le travail se partage, les taches ménagères aussi, l'autorité aussi.
Critique la société autant qu'il te plaira, la femme en tant qu'individu elle, n'y est pour rien.
Niet Milicien
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(#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Lun 28 Mar 2016, 20:22
Catherine Vidal est engagé.
Y'a pleins de contre-étude sur ce qu'elle dit.
Mais je ne donne pas totalement raison a Kys.
Invité Invité
(#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Lun 28 Mar 2016, 20:33
Ivy a écrit:
laughing Je ne comprends plus. Toi qui dénonçais il y a peu le manque d'argumentation logique, objective et surtout fondée : serais-tu à ce point essoufflé pour alimenter tes propos crapuleux avec des vidéos clips ?
Tu n'a évoqué aucun argument, ou prise de position dans le post, tu reste à distance et tu bave, tel un crapaud, tu ne vaut pas la peine d'une réponse construite.
sylphira a écrit:
Déjà cela présuppose que : - 1 : qui se ressemble s'assemble. Dans les faits, c'est plus compliqué que ça. (Etudes qui disent en gros qu'on recherche un partenaire dont le système immunitaire est compatible avec le notre) - 2 : tu compares l'attirance sexuelles entre femmes à l'attraction qu'une femme pourrait ressentir face à un bébé... ? C'est une attirance sexuelle qui pousserait une femme à s'occuper d'enfants?
Je veux ses études.
Non, je ne compare pas, j'évoque un constat sans preuve. Sinon il y à deux type d'attractions fondamentales qu'éprouve une femme chez un homme, l'image du père et de l'enfant.
Celle de l'enfant, par rapport à l'instinct maternel, le besoin de s'en occuper, de le protéger. Celle du père, par rapport au besoin de conservation, la force physique et sociale.
Ce n'est pas anodin si les hommes combinant ses deux aspects sont « fatals » pour les femmes, exemple typique le badboy, ou encore les tueurs en série.
Sinon socialement il est mieux vu une femme homosexuelle, ou plus précisément bisexuelle qu'un homme homosexuel, et cela implique une prédisposition.
Prédisposition ne veut pas dire être.
sylphira a écrit:
Le reste de ton poste est encore pire, il dit clairement que l'enfant et la femme auraient les mêmes capacités cognitives? Les mêmes comportements? Tout le temps, à chaque fois? S'il existe bien des femmes infantiles qui boudent et chamaillent, il existe bien des hommes infantiles qui réclament de leur compagne une admiration sans faille, des soins excessifs, et qui fuient leur responsabilité. D'ailleurs, on les retrouve souvent à jouer les machos au bar entre deux bières à critiquer les bonnes femmes et à faire des concours de kékettes, réels ou métaphoriques.
Pourquoi tu répète ce que j'ai déjà dit ?
Sylphira a écrit:
Ensuite, différence homme, femme et enfant, je te laisse lire cette interview de Catherine Vidal, neurobiologiste et directrice de recherche à l'Institut Pasteur. http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/05/25/les-hommes-et-les-femmes-ont-ils-des-cerveaux-differents_3174565_3224.html
Je ne sais pas ce que tu essaye de dire mais le titre de l'article est : il est impossible de deviner la différence entre le cerveau d'un homme et d'une femme, pas qu'il n'en existe pas, je t'invite à lire les commentaires de ton article.
Sylphira a écrit:
Après ce dont tu parles est du rôle social de l'homme. Il existe autant d'individus que de façon de remplir ce rôle. Rôle difficilement définissable par ailleurs. Nous sommes dans une société en pleine mutation.
Pourquoi tu répète ce que j'ai déjà dit ?
sylphira a écrit:
Il n'y a pas que du négatif hein, une étude disait que plus l'homme partageait les taches ménagères avec sa compagne, plus sa dernière était disponible pour lui ouvrir les cuisses. Logique en somme. Le travail se partage, les taches ménagères aussi, l'autorité aussi.
Que sa femme veuille lui ouvrir les cuisse ou non on s'en fiche, c'est pas un argument ni un cadeau de noël, si ? J'ai même jamais parlé de cuisine, calme hein... Sinon sur wikipédia ils disent le contraire concernant l'autorité. "L'autorité est le pouvoir de commander, d'être obéi1. Elle implique les notions de légitimité, de commandement et d'obéissance, d'un autre pouvoir qui impose l'autorité. La forme de la légitimité peut varier, et elle peut enfin s'exprimer selon un rapport de force ou un rapport de compétence.
Sylphira a écrit:
Critique la société autant qu'il te plaira, la femme en tant qu'individu elle, n'y est pour rien.
Victimisation.
GBat L'Anté Types
Type : I… #JeSuisPossible Age : 36 Lieu : Individunivers, France Emploi : Citoyen monade Inscription : 24/06/2014 Messages : 956
(#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Lun 28 Mar 2016, 21:11
Je veux évoquer quelque chose qui dépasse probablement l'intension et la conscience des concernés. Et je dois pas avoir de bol, mais je viens d’encenser le point de vue de quelqu'un (hier) qui finalement rejustifie aujourd'hui le paradigme inadéquat par lequel certains ici essayent de maintenir ce topic: c'est à dire une multitude de domaines et de pseudo-sujets mais un constant ciblage des femmes, apparemment même en se positionnant soit disant au dessus des sexes. Et ce doit sûrement se faire par accident, par reproduction inconsciente de réflexes culturels tout à fait identifiables, ou même par le simple biais d'une préférence cognitive orientant le paradigme de perception et de jugement; Mais quel est donc ce manque de discernement assez récurent de nos jours qui consiste à renvoyer dos à dos la conception la plus générale qui soit d'un(e) militant(e) de x droits à celle du/de la défenseur/se d'une injustice? Sans oublier qu'un tel niveau d'abstraction où l'on se retrouve un peu dans un monde sans victime concrète (puis-qu’après tout on aurait parait-il le choix de le devenir) rend le sujet à nouveau "instrumentalisable". De même, je vois mal comment on peut trouver une élévation d'un débat par delà les sexes si c'est pour la seconde d'après attendre quelque chose et s'adresser principalement aux femmes (version Phae); quel est donc cet "individu" supérieur qui recrée un fossé entre lui et ces dernières? Plus encore, entre lui et une conception toute particulière de ces dernières qui, subtilement, continue de présupposer qu'elles sont fondamentalement trop émotionnelles? Il est possible que cette conception s'invite aux dépends même de l'intention initiale (étant donné que Phae a mentionné que le type de réaction était assez probable pour quiconque, homme ou femme, dans les circonstances soulignées; mais il n'en reste pas moins que le conseil adressé par la suite est dirigé essentiellement, encore, et toujours, vers les "femmes". Alors What The F...
Oui, pourquoi ce constant ciblage qui ne fait finalement qu'alimenter et préserver les mauvais poncifs véhiculés par les pires interventions de ce topic? Pourquoi faire tendre un sujet qui porte sur le traitement de telle ou telle personne essentiellement vers l'abstraction ou des débats sur des obligations purement économiques ou dépersonnalisant la condition des gens? Pourquoi aussi demander particulièrement l'adaptation du comportement de quelqu'un se défendant ou prenant la défense d'une autre personne? Bref, pourquoi ce deux-poids-deux-mesures doit-il avoir de l'importance? Ceci me semble être un corpus de questions pouvant mettre en lumière des zones de dérives et rééquilibrer un peu le topic.^^
Phaedren Usurpateur du Forum
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(#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Lun 28 Mar 2016, 21:17
Si l'on est objectif, force est de constater que quelqu'un a préféré répondre à Kys en le moinssant jusqu'à -120, plutôt qu'en lui répondant "sérieusement" avec des arguments pertinents. C'est le genre de comportement typique qui va conforter ceux qui tiennent son discours, le légitimer pour d'autres, c'est dommage.
Myst Prophète du Ne aux
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(#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Lun 28 Mar 2016, 23:22
Sylphira a écrit:
Pas besoin de chercher, premiers résultats google.
Lequel des deux sera le plus compétitif, le plus capable de concevoir des systèmes complexes et le plus volontaires pour monter l'échelle sociale? Lequel des deux sera le plus prompte à abandonner sa carrière ou la mettre en parenthèse pour s'occuper des enfants, puis à accepter des jobs sous payés et en deçà de ses capacités pour les garder, et à vouloir de belles fringues et du bel électroménager comme seule ambition?
Le cerveau possède quelques différences à la naissance entre fille et garçon, mais en soi, ce qui prime, c'est les expériences, environnement, et les chemins neuronaux qui vont en découler. Parvenus à l'adolescence, certaines différences sexuées se font jour. Surtout en rapport avec la pression sociale, différente pour les filles et les garçons, mais aussi physique, car la testostérone rend plus compétitif. On encourage plus volontiers les garçons dans les champs scientifiques et les filles dans les champs littéraires. Sauf que carrières littéraires... Bah y'a pas grand chose.
Tu sais que là tu tombes dans un biais déjà orienté, par ta question réthorique ? C'est considérer ces aspects comme automatiquement, pour toi, plus valorisants. Quid des hommes, et il y en a pas mal en réalité, se foutant royalement de ces valeurs pronées socialement, comme "s'élever dans l'échelle social", préférant en réalité passer plus de temps avec leur famille, et notamment leurs enfants, ou cultivant des ambitions de vie radicalement opposées à celles-ci ? Dans cette vision, les hommes psychologues, profs ou éducateurs pour enfants seraient des "femmes manquées" ? Ce sont pourtant des métiers tous aussi nobles que ingénieurs-informaticiens ou colonel dans l'armée de terre. C'est une pression sociale parmis d'autres, et elle n'est ni positive, ni négative. Ce n'est pas une chance, loin de là, de la subir, ni une malchance. S'il y a des femmes frustrées par ce fait, c'est le modèle socio-économique qui les leurrent, rien d'autres. Si une femme crit à l'injustice sur ce plan, c'est qu'elle a une vision au fond extrêment caricaturale et biaisée de l'intention masculine, et encore plus en réalité envers les femmes n'ayant pas cette ambition, bien que la confrontation et la conquête économique soit par nature plus masculine, il est vrai, mais pour des raisons de bons sens qui dépassent largement la sphère culturelle, mais dont les racines sont inscrites dans une réalité ancestrale (le masculin étant une énergie "extérieure" au sens propre et figuré...). Si une ado veut se lancer dans des études scientifiques après le bac, elle le peut tout à fait. Si les gens se laissent trop déterminer, le problème est individuel.
Qu'un gamin de 7 ans recoive une incarnation caricaturale de la virilité à travers un Action-Man parachutiste, un hélicoptère téléguidé, ou un dinosaure bouffeur de chevreuil n'est absolument pas mieux ou valorisant, ni moins bien d'ailleurs, que la gamine avec la poussette rose ou la maison de poupée. Le futur adulte se construira, et ça sera simplement son problème s'il n'est pas capable de s'assumer pour ce qu'il est un peu au delà des schémas ou de se positionner par rapport à ça. Bien évidemment, selon les parents que l'on hérite au départ, la difficulté peut être variable.Tout le monde cravache à ce niveau. Certains plus que d'autres, certes. On a le droit d'être malheureux parce qu'on est pas dans la norme admise, mais pas de rejeter la faute sur le reste du monde. Heuresement, Le sexe prédispose, mais ne détermine pas.
Un homme n'ayant aucun problème avec sa virilité n'a pas besoin de cette quête perpétuelle de pouvoir et de confrontation permanente, lui offrant des occasions répétées d'illuminer ses couilles insatiables et de brosser dans le sens du poil son phallus "social". L'homme ignorant sa virilité potentielle, et donc son essence, parce que "on est ce que l'on veut et puis basta", va se leurrer dans des quêtes bidons égocentrique et se refuser lui-même. La testotèrone débile et surexaltée donne des DSK en puissance, ou des Berlusconi pour une version plus light (quoi que...), tandis que l'homme dévirilisé donne des transexuelles bipolaires. Super le projet dans les deux cas.
mallollo a écrit:
Perso, je vous admire de tenir depuis 11 pages sur un discours qui dit que 50% de la population est comme ceci, et 50% comme cela. Particulièrement sur un forum où on essaie de comprendre la structure de nos fonctionnements selon 16 (et non plus deux) types, et où l'on se rend compte au quotidien qu'il ne faut pas céder à la tentation de l'enfermement dans son type, que "nous sommes individuellement bien plus que ça".
Si on pouvait un peu nuancer... on nait femme ou homme (on va laisser les cas particulier de côté pour le moment), on est ESTJ/INFP/..., ennéatype 4/8/12/..., gaucher ou droitier (ou ambidextre), de gauche ou de droite (ou aucun des deux)... mais on peut surtout décider de ne se laisser enfermer dans aucune de ces cases, parce qu'aucune d'elle ne nous définit vraiment. Décider aussi de ne pas laisser un prisme unique interpréter le monde à notre place. La société se charge de faire les généralisations outrancières pour nous. Et comme la société, c'est nous, je vais me contenter de m'insurger contre toute généralisation dans cette discussion, comme dans n'importe quelle autre.
Juste un truc : je comprends cette méfiance contre toute pensée qui se voudrait catégorisante, généralisante ou trop déterministe, à première vue. Cependant, le relativisme exacerbé est encore plus dangereux. Au bout de cette logique réside en réalité une tendance au discours brumeux et au vide conceptuel, en pensant naïvement toucher davantage le vrai en remuant ou refusant les considérations mettant sur la table un pan de la réalité. Heuresement que les sociologues, anthropologues et historiens ne font pas ça. La conclusion de ce réflexe est de finalement ne rien dire du tout, de ne dégager aucune tendance se rapprochant de la réalité, quelqu'elle soit, par peur de ne pas considérer TOUS les facteurs potentiels. Il est indéniable de dire qu'il y a des constantes qui déterminent le genre humain, et que de celles-ci en découlent des comportements physiologiques, sociaux, culturels, et mêmes économiques. Il n'y a rien de mauvais à vouloir les énoncer, bien qu'il faille le faire correctement.
Toute tentative de généralisation ne peut prendre en compte chaque cas particulier, par définition, et comprend donc ce risque. Par contre, je pense que l'on peut être d'accord pour dire que si catégorisation il doit y avoir, elle doit être solide et vérifiable par un ensemble de faits suffisamment importants quantitativement allant dans ce sens, et qu'il y aura toujours un ensemble de nuances à rajouter par dessus afin d'affiner et donc d'embrasser davantage la "réalité". (d'ailleurs...une différence Te/Ti à ce niveau ) D'ailleurs, qu'est ce que le MBTI si ce n'est justement une tentive de résumé du fonctionnement cognitif humain d'une manière générale, par une typologie, qui est, de fait, catégorisante ? Cette méthode comporte des risques, mais elle est pratique.
Sur ce sujet, comme d'autres, on raisonne rarement sur un plan global. Les phénomènes biologiques, physiologiques, culturels sont évidemment tous corrélés. Je note que les hommes sont souvent plus lucides et moins embrumés sur ce sujet (pas tous bien surs) comme il a été dit plus tôt, peut être parce qu'en regardant dans leur calbute ils comprennent la signification de ce que cela suppose. De la même façon, un homme ne pourra jamais vraiment comprendre ce que c'est que d'accoucher d'un enfant et ce que cela signifie totalement. L'autre sexe est et sera toujours en partie un mystère. C'est d'ailleurs très beau.
Relativisme et absolutisme sont deux facettes d'une même bêtise habile. D'ailleurs, sur des problématiques politiques ou sociétaux, à l'échelle du spectre médiatique grand public, ce "phénomène" dans le discours est extrèmement courant et il contamine le cerveau du Français moyen. La question de l'Islam et de l'immigration font très souvent l'objet de ces deux stratégies stupides. L'une consiste à faire de l'anecdote une généralité (puis afficher un "Les arabes/musulmans/africains/homos/femmes etc sont X"), et l'autre se complaire dans le relativisme permanent, l'évitement et une épuration du discours ("attention les enfants il ne faut pas stigmatiser"). ( >> http://fr.sott.net/image/s15/307147/large/Les_9_strategie_de_manipulatio.jpg <<) Le "débat", à l'échelle médiatique, outre les manoeuvres électorales basiques et la communication de masse, est infesté de ces biais réthorique. Le problème, c'est que beaucoup de gens, notamment dans la vie de tous les jours, ont tendance à faire ça sincèrement. Cela influence tellement les gens que ce topic ne fait pas exception.
Sylphira Mère de Cthulhu
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(#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Mar 29 Mar 2016, 05:54
Je suis d'accord avec toi sur le fond Mysticeti, mais c'est surtout qu'on reprochait aux femmes de ne pas assez briller dans les matières scientifiques, ou dans les carrières compétitives. Sauf que l'éducation et surtout le jeu joue un rôle dans la façon dont le cerveau va se former et dont l'enfant va se concevoir à travers le prisme du jeu et des attentes de ses parents qu'il essaiera ou non de combler. Et bon offrir un flingue à un garçon et une poupée barbie à une fille, ça exaltera pas les mêmes qualités.
Kys, si tu me demandes d'exhumer des mois de lectures je te demande de partager les études scientifiques sur lesquelles tu te bases pour affirmer que l'attachement mère enfant, et celui de la femme pour l'enfant est de nature sexuelle. De même, je te demande tes sources pour affirmer que la "nature" de la femme est la même que celle d'un "enfant". Pas de vidéos pourries, pas de citations philosophiques. Je veux de la science qui bande dur.
De même je peux te citer des exemples réels de jeunes femmes absolument pas attirées par les enfants, qui ne savent pas s'en occuper et qui n'ont aucun doigté pour ça. Et au contraire, des hommes très doués avec les enfants, et attirés par les bébés.
Citation :
L'autorité est le pouvoir de commander, d'être obéi1. Elle implique les notions de légitimité, de commandement et d'obéissance, d'un autre pouvoir qui impose l'autorité. La forme de la légitimité peut varier, et elle peut enfin s'exprimer selon un rapport de force ou un rapport de compétence.
Oui justement. Le père n'a pas les mêmes compétences que la mère. Exemple si l'un est sportif et l'autre non, le choix du club de sport du môme, fille ou garçon, dépendra du sportif. Si l'autre est bon cuisinier, c'est lui ou elle qui composera les menus. Si l'un est doué pour les chiffres, il s'occupera du budget. Concrètement, ça marche bien.
Citation :
@Sylphira a écrit: Critique la société autant qu'il te plaira, la femme en tant qu'individu elle, n'y est pour rien.
Victimisation.
Euh.... Ah bon? Tu décrètes un truc et ça devient réel?
Non si je voulais jouer la "victime" je te parlerais de mes compétences professionnelles qui n'ont pas été reconnues. Je ne suis pas douée avec les gens mais on me laisse côté client pendant qu'on place un débile en gestionnaire du personnel sur le terrain. Je connaissais les stocks du magasin, les rythmes de fabrication, et les procédures des différents postes alors que lui cherchait juste à donner des ordres pour se la jouer cool. Ce cas de figure s'est reproduit plusieurs fois. Manque de confiance en moi, ou entreprises machistes? Honnêtement, quand j'analyse les faits, il y a les deux. (Non mais je suis de bonne foi, dans le fond j'ai sûrement mal vendu mon cas; je ne suis pas douée pour ça.) Mais l'aspect machiste existe. Surtout que je pourrais, si je n'avais pas signé des clauses de confidentialité, te présenter les communications internes de ces entreprises.
Donc Kys, il se passe quoi, quand une femme a des compétences équivalentes voire supérieurs à ses collègues masculins? Et si toute jeune elle présente des potentiels intéressants mais qu'on la cantonne au rôle d'enfant incapable de se prendre en main? Avec ce genre de pensées, malheureusement, on pourrait priver la société de talents précieux.
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(#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Mar 29 Mar 2016, 09:56
Allez hop je vais laisser parler mon "côté féminin" à donf puis que je suis déjà cataloguée (par certains), à près tout c'est pas grave et ça alimente le sujet.
Alors oui je réponds avec des sentiments, du ressenti, du vécu... (soit-disant côté féminin) alors que certains parlent réflexion, arguments , rationalité... (côté masculin soit-disant). C'est là qu'est l'os hélas et que je ne suis pas d'accord du tout. C'est plus une question de manière de fonctionner qui arrive à un résultat différent (?), qu'une question de sexe. Dire que c'est mieux de faire comme ça plutôt que comme ça, je ne suis pas d'accord. Et mépriser toute une partie de la réflexion simplement parce qu'elle n'est pas étayée par une étude quelconque, ou un argument valable (aux yeux de certains) je trouve ça très limite.
Alors je ne renie rien de ce que je suis pour "paraitre" être ce que je ne suis pas. Je ne vais me mettre à copier un mode de fonctionnement qui n'est pas le mien juste pour pouvoir m'entendre dire que "oui ça c'est une réflexion qui mérite notre respect" (et oui encore respect! ).
Je revendique le droit de ne pas vous suivre sur vos réflexions et de ne pas alimenter le sujet de réflexions basées sur la démonstration pseudo-scientifique que certains semblent apprécier grandement et pensent (à tort ou à raison) être la seule valable.
Si les Hommes (termes qui inclue les femmes également) ne se basaient que sur des réflexions prouvées de manière rationnelle pour agir et penser, et bien l'humanité n'en serait pas là où elle est. Je ne dis pas qu'elle serait mieux ou pire, simplement différente. Et que si ces deux façons de fonctionner semblent s'opposer, elles sont pour moi complémentaires, indispensables et indissociables . Ceci étant il n'y a rien de scientifique ou basé sur une étude reconnue dans ma réflexion, elle est toute personnelle, mais en quoi ne serait-elle moins valable qu'une autre?
Bref c'est un dialogue en braille pour les sourds qui sont muets !
je vous aime
Invité Invité
(#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Mar 29 Mar 2016, 10:53
sylphira a écrit:
Kys, si tu me demandes d'exhumer des mois de lectures je te demande de partager les études scientifiques sur lesquelles tu te bases pour affirmer que l'attachement mère enfant, et celui de la femme pour l'enfant est de nature sexuelle. De même, je te demande tes sources pour affirmer que la "nature" de la femme est la même que celle d'un "enfant". Pas de vidéos pourries, pas de citations philosophiques. Je veux de la science qui bande dur.
Regarde mes précédents post, j'y ai mis des livres de philosophie, sociologie, psychologie, biologie...
-Logie Via le latin -logia, du grec ancien -λογία, -logia.
-logie \lɔ.ʒi\ ou -ologie \ɔ.lɔ.ʒi\ féminin 1. Forme le nom d’une science, de l’étude scientifique d’un sujet. La biologie est l’étude des êtres vivants. La phrénologie prétendait pouvoir prédire les facultés ou dispositions de l’esprit humain depuis la conformation physique du crâne. L’ophtalmologie est l’étude des yeux et des maux qui s’y rapportent.
Cette définition signifie que la philosophie, sociologie ou la psychologie sont des sciences.
Science : Dans le langage courant, et donc pour le dictionnaire, la science (latin scientia, « connaissance ») est « ce que l'on sait pour l'avoir appris, ce que l'on tient pour vrai au sens large, l'ensemble de connaissances, d'études d'une valeur universelle, caractérisées par un objet (domaine) et une méthode déterminés, et fondés sur des relations objectives vérifiables [sens restreint] »1. Wikipédia.
Je ne prétends pas avoir vérifié moi même chaque éléments, mais uniquement choisi les "références", les auteurs généralement admis comme les plus "fiables" et ayant de vrais arguments.
Et personnellement, je préfère croire ses derniers écrivant des livres de plus de 200pages, avec des arguments, des faits vérifiables par soi même, une logique, qu'un article internet, ayant à peine une page, se contenant de citer un nom sorti de nul part (ou presque).
N'ayant pas la source d'origine face à mes propres yeux, ça relève plus du téléphone arabe que de l'information.
sylphira a écrit:
De même je peux te citer des exemples réels de jeunes femmes absolument pas attirées par les enfants, qui ne savent pas s'en occuper et qui n'ont aucun doigté pour ça. Et au contraire, des hommes très doués avec les enfants, et attirés par les bébés.
Si à chaque fois l'on parle de cas isolés ou minoritaires l'on ne s'en sortira pas.
Sylphira a écrit:
Donc Kys, il se passe quoi, quand une femme a des compétences équivalentes voire supérieurs à ses collègues masculins? Et si toute jeune elle présente des potentiels intéressants mais qu'on la cantonne au rôle d'enfant incapable de se prendre en main? Avec ce genre de pensées, malheureusement, on pourrait priver la société de talents précieux.
Il se passe que les deux sont payés pareils (ou presque), même si l'un rapporte plus, bienvenue dans le monde de l'égalité , ça dépend cependant des secteurs.
En France l'on est pas payé pour ses compétences mais pour son diplôme (résultats inclus), c'est un pays de caste.
Concernant le potentiel ça ne veut rien dire, un potentiel n'est pas forcément exploité et peu demander du temps à l'être, en tant que patron je ne supporterais pas de laisser place au hasard, le temps c'est de l'argent.
Puis, si tout le monde exploitait son potentiel, qui ferait les tâches ingrates ? Le balayeur à choisit ce qu'il est ? La caissière à Auchan l'a choisi ? Et je ne parle même pas des métiers les plus ingrats.
C'est à cela que sert l'école, à filtrer discrètement les individus.
Zabeaumu a écrit:
Allez hop je vais laisser parler mon "côté féminin"
J'ai arrêté de lire dès cet instant.
Zabeaumu Aucun rang assigné
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(#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Mar 29 Mar 2016, 11:10
Kyslegion a écrit:
Zabeaumu a écrit:
Allez hop je vais laisser parler mon "côté féminin"
J'ai arrêté de lire dès cet instant.
C'est la différence entre toi et moi.
Niet Milicien
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(#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Mar 29 Mar 2016, 11:17
Citation :
Regarde mes précédents post, j'y ai mis des livres de philosophie, sociologie, psychologie, biologie...
-Logie Via le latin -logia, du grec ancien -λογία, -logia.
-logie \lɔ.ʒi\ ou -ologie \ɔ.lɔ.ʒi\ féminin 1. Forme le nom d’une science, de l’étude scientifique d’un sujet. La biologie est l’étude des êtres vivants. La phrénologie prétendait pouvoir prédire les facultés ou dispositions de l’esprit humain depuis la conformation physique du crâne. L’ophtalmologie est l’étude des yeux et des maux qui s’y rapportent.
Cette définition signifie que la philosophie, sociologie ou la psychologie sont des sciences.
Science : Dans le langage courant, et donc pour le dictionnaire, la science (latin scientia, « connaissance ») est « ce que l'on sait pour l'avoir appris, ce que l'on tient pour vrai au sens large, l'ensemble de connaissances, d'études d'une valeur universelle, caractérisées par un objet (domaine) et une méthode déterminés, et fondés sur des relations objectives vérifiables [sens restreint] »1. Wikipédia.
Je ne prétends pas avoir vérifié moi même chaque éléments, mais uniquement choisi les "références", les auteurs généralement admis comme les plus "fiables" et ayant de vrais arguments.
Et personnellement, je préfère croire ses derniers écrivant des livres de plus de 200pages, avec des arguments, des faits vérifiables par soi même, une logique, qu'un article internet, ayant à peine une page, se contenant de citer un nom sorti de nul part (ou presque).
N'ayant pas la source d'origine face à mes propres yeux, ça relève plus du téléphone arabe que de l'information.
Pour que tes propos soient valables on te demande des sources( articles ) validés par la communauté scientifique de chaque discipline. Quand on sait le degré de validité de la psychanalyse... ( remise en question partout sur terre sauf en France d'ailleurs).
Or tu n'en as aucun et ce n'est pas tes pirouettes de copier coller via wikipédia qui vont donner de la pertinence à tes propos.
l'argument du " écrivant des livres de 200 pages" est un pur sophisme. Marc Levy a écrit plusieurs livres de 200 pages, ça n'empêche pas d'être de la merde comparé à une nouvelle de 15 pages de Maupassant.
Tu as dis des choses très juste cependant.
Ton problème est le même que celui des autres ici. Vous avez tous 3 combats sociétaux de retard. A l'ère de l'ingénierie génétique et de l'intelligence artificielle, on en a un peu rien à foutre des hommes regrettant leur virilité ( le taux de testostérone moyen est en baisse constante) ou des femmes qui jouent les victimes.
Le débat élargit à celui de l'identité tout court est par contre réellement actuel. Effectivement la société actuelle issue de la mondialisation et de l'horizontalisation du monde pose beaucoup de problème d'identité que ce soit sexuelle, culturelle et bientôt, avec le progrès technique, "anthropologique". Y'a des choses à creuser là dessus.
Voilà,parce que bon c'est toujours pareil. Des jeunes hommes comme nous regrettons effectivement de vivre dans un monde de tapette alors on aime faire les mâles dominants. C'est tendance, doit y' avoir des tas d'articles comme ça sur les sites de séduction (qui sont d'ailleurs un bel indicateur de certains arguments de Kys) . Mais au fond c'est de la merde, tout autant que les hérésies égalitaristes des femmes.
Rien ne t'empêche de mettre en application concrète tes propos Kys, et effectivement, en connaissance de cause, beaucoup de femmes qui jouent les fortes ont en réalité des fantasmes de soumission absolue. Mais au niveau de la société entière ça ne sert à rien, et on a d'autres choses plus importantes à penser.
Dernière édition par Niet le Mar 29 Mar 2016, 12:10, édité 1 fois
Phaedren Usurpateur du Forum
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(#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Mar 29 Mar 2016, 11:58
Zabeaumu a écrit:
Ceci étant il n'y a rien de scientifique ou basé sur une étude reconnue dans ma réflexion, elle est toute personnelle, mais en quoi ne serait-elle moins valable qu'une autre?
En fait, ce n'est pas tant la question d'une réflexion qui serait seulement personnelle, empruntée à des auteurs, ou encore résultant d'études diverses et variées. Il s'agit surtout de l'objectivité dans la quête de vérité ou la démonstration d'un principe. Tout ceci n'est guère accessible si l'on fait fi des éléments qui nous déplaisent, incompatibles avec nos valeurs, et d'un filtre logique ou plus "scientifique".
Aristote avait d'ores-et-déjà établi la sphéricité de la Terre dès l'Antiquité, et il s'agissait là d'une réflexion toute personnelle, qui plus est invérifiable à l'époque. Cependant, elle était le fruit d'une démarche fondée sur l'observation empirique, l'inférence et la raison objective. A partir du moment où une opinion personnelle prétend se saisir du réel ou rechercher ce qui est, dégager des principes qui se confrontent au monde extérieur ou empreints d'une portée erga omnes au-delà de soi-même, alors il est nécessaire d'objectiver sa pensée ou de raisonner rationnellement.
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(#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Mar 29 Mar 2016, 12:11
Je vais essayer d'apporter une réponse un peu plus sérieuse. À la fois pour le sujet du topic et le débat autour de la "femme". Ça sera simple et direct.
Personnellement, je ne sais pas où me situer dans cette société en tant qu'homme. Je dis homme mais je ne me considère pas comme un homme. Je ne veux pas avoir des responsabilités qui feraient de moi un homme. Finalement c'est un rôle que je ne pourrais pas assumer. Je me sens paumé. Je ne dis pas que l'homme est perdu dans cette société et qu'il ne sait plus où est sa place. Je ne parle que de moi.
Donc, le fait que je ne me situe nulle part fait que je ne sais pas où situer la femme. C'est comme pour la religion ou d'autres sujets, j'ai vraiment aucune opinion là-dessus. Je ne pense pas que les salopes existent. Je pense que les soucis qu'un homme peut rencontrer est quasi les mêmes soucis qu'une femme peut rencontrer. Mort, maladie, perte, abandon, rejet, etc... C'est la même chose parce qu'on est des êtres humains. Après, les rapports entre les deux sexes ne sont peut-être pas vécus de la même manière des deux cotés. Possible... Le souci est que cas par cas nous sommes tous différents. Avec des besoins différents.
Je suis pour le respect envers les femmes. Normalement l'homme devrait élever la femme et non la rabaisser. Et ce n'est pas du respect envers le fait que ça soit une femme, non, juste une personne égale à soi-même.
Je trouve finalement que les femmes apportent plus de construction au débat. Rien que dans ce topic on voit la différence. Il existe bel et bien des femmes intelligentes, très intelligentes.
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(#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Mar 29 Mar 2016, 16:45
Niet a écrit:
Pour que tes propos soient valables on te demande des sources( articles ) validés par la communauté scientifique de chaque discipline. Quand on sait le degré de validité de la psychanalyse... ( remise en question partout sur terre sauf en France d'ailleurs).
Or tu n'en as aucun et ce n'est pas tes pirouettes de copier coller via wikipédia qui vont donner de la pertinence à tes propos.
l'argument du " écrivant des livres de 200 pages" est un pur sophisme. Marc Levy a écrit plusieurs livres de 200 pages, ça n'empêche pas d'être de la merde comparé à une nouvelle de 15 pages de Maupassant.
Tu as dis des choses très juste cependant.
Ton problème est le même que celui des autres ici. Vous avez tous 3 combats sociétaux de retard. A l'ère de l'ingénierie génétique et de l'intelligence artificielle, on en a un peu rien à foutre des hommes regrettant leur virilité ( le taux de testostérone moyen est en baisse constante) ou des femmes qui jouent les victimes.
Le débat élargit à celui de l'identité tout court est par contre réellement actuel. Effectivement la société actuelle issue de la mondialisation et de l'horizontalisation du monde pose beaucoup de problème d'identité que ce soit sexuelle, culturelle et bientôt, avec le progrès technique, "anthropologique". Y'a des choses à creuser là dessus.
Voilà,parce que bon c'est toujours pareil. Des jeunes hommes comme nous regrettons effectivement de vivre dans un monde de tapette alors on aime faire les mâles dominants. C'est tendance, doit y' avoir des tas d'articles comme ça sur les sites de séduction (qui sont d'ailleurs un bel indicateur de certains arguments de Kys) . Mais au fond c'est de la merde, tout autant que les hérésies égalitaristes des femmes.
Rien ne t'empêche de mettre en application concrète tes propos Kys, et effectivement, en connaissance de cause, beaucoup de femmes qui jouent les fortes ont en réalité des fantasmes de soumission absolue. Mais au niveau de la société entière ça ne sert à rien, et on a d'autres choses plus importantes à penser.
Je suis quasiment d'accord avec l'intégralité de ton post, notamment la partie sur l'identité (sous toutes ses formes) qui est plus que jamais une question d'actualité. Et si cette question revient en force actuellement c'est parce que j'ai l'impression que dans le monde actuel on assiste de plus en plus à une espèce d'uniformisation de toute forme d'identité, la place de plus en plus grande de la pensée unique et du politiquement correct en est une conséquence directe, ça c'est pour la liberté d'expression et de pensée, mais on a aussi ce même genre de phénomène pour l'identité sexuelle où on veut nous faire croire qu'être un homme ou une femme ou être hétéro ou homo est exactement la même chose... Belles conneries, que toute personne un minimum lucide sera capable de constater. L'uniformisation de l'identité culturelle, elle, est encore bien plus flagrante et vérifiable.
Sylphira a écrit:
Je suis d'accord avec toi sur le fond Mysticeti, mais c'est surtout qu'on reprochait aux femmes de ne pas assez briller dans les matières scientifiques, ou dans les carrières compétitives. Sauf que l'éducation et surtout le jeu joue un rôle dans la façon dont le cerveau va se former et dont l'enfant va se concevoir à travers le prisme du jeu et des attentes de ses parents qu'il essaiera ou non de combler. Et bon offrir un flingue à un garçon et une poupée barbie à une fille, ça exaltera pas les mêmes qualités.
Les jouets des garçons et des filles peuvent effectivement être une bonne piste à creuser pour tenter d'analyser les différences de capacité entre hommes et femmes dans certains domaines (même si je pense qu'il y a aussi une part non négligeable de génétique qui joue), mais je comprends pas le parallèle que tu fais entre les jouets pour garçons et le fait qu'ils deviennent en général plus doués pour les matières scientifiques... En quoi les flingues, voitures, ou autres jouets attribués généralement aux garçons les rendraient-ils plus doués que les filles dans les matières scientifiques ?
Sylphira Mère de Cthulhu
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(#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Mar 29 Mar 2016, 17:45
Citation :
En quoi les flingues, voitures, ou autres jouets attribués généralement aux garçons les rendraient-ils plus doués que les filles dans les matières scientifiques ?
Les flingues, non pas en soi, par contre tout ce qui est jouets de constructions (les circuits pour petites voitures) ou les jouets "complexes" comme le gros parc à voitures que j'ai mis en illustration poussent l'enfant à développer des compétences spatiales, une meilleure coordination des mouvements, une meilleure compréhension des liens de causes à effets et les possibilités à saisir des systèmes plus complexes. De plus, les livres offerts aux enfants : "les contes des forêts" et "comment marche une voiture?". Je te laisse deviner dans les chambres desquels je les ai le plus vus.
La part génétique au sens large, alors. Sinon il n'y aura pas autant de disparités entre deux garçons élevés comme des "garçons" par des pères lambdas. Du coup les expériences et l'éducation jouent un rôle, la génétique aussi, les attentes des parents, la pression de leur milieu social, tout ça fait un bain de culture qui pousse plus les filles à jouer à la poupée et les garçon à jouer aux voitures téléguidées.
Quant à l'homosexualité, elle existe depuis.... depuis.... Des millénaires, en fait. Lorsque le bon citoyen grec partait faire son service militaire, il y passait une grande partie de sa vie d'adulte. Comme on dit, un trou est un trou, et les relations homosexuelles entre soldats renforçaient les liens qu'ils avaient entre eux, garantissant une plus grande cohésion sur le champ de bataille. Là-dessus, franchement, notre société n'a rien inventé.
Citation :
Puis, si tout le monde exploitait son potentiel, qui ferait les tâches ingrates ? Le balayeur à choisit ce qu'il est ? La caissière à Auchan l'a choisi ? Et je ne parle même pas des métiers les plus ingrats.
Au XIXe siècle, des servants allumaient et tenaient les torches. Maintenant nous avons l'électricité. Miracle. La machine, la technologie. C'est un peu inévitable. Mais personne n'a les "compétences" à être balayeur ou caissier. On ne devient pas caissier ou balayeur parce qu'on est stupide. La réussite est multifactorielle.
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(#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil
Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil