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| Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil | |
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Auteur | Message |
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Mélos Aucun rang assigné
Type : INFP 9 Age : 28 Lieu : Outside The Box Emploi : 【=◈︿◈=】 Inscription : 11/04/2015 Messages : 995
| (#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Ven 11 Mar 2016, 20:36 | |
| - kyslegion a écrit:
- C'est normal qu'il y ai de la discrimination, notamment dans le milieu du travail, le fait que les femmes y soit relève de l'intérêt marchant et non humaniste, de la main d’œuvre à moindre coût, objectivement une femme possède aussi une durée de vie plus longue qu'un homme, et cela est d'une importance fondamentale, beaucoup semblent l'oublier.
Il y à aussi le cas de la grossesse, faisant perdre de l'argent à l'entreprise si elle en est salariée, en de pareil cas il est normal que cette dernière gagne moins, si l'on chercher à parler d'équité, l'on à frappé à la mauvaise porte, c'est un faux combat. Certaines femmes prennent la décision de ne pas faire d'enfant pour le travail. Filtrer l'embauche par homme ou femme avec la logique de la grossesse que tu énonce reviendrai à automatiquement penser que toutes les femmes tomberont enceinte à un moment de leur vie professionnel alors que non. Si le problème est la grossesse, il faudrait pour les employeurs qui pratiquent ce genre de discrimination attaquent directement le "problème" d'où il vient et donc sollicite les femmes à ne pas prendre de congés de maternité et donc à ne pas faire d'enfant... Bon j'avoue je suis aller un peu trop loin dans mon raisonnement mais tous ça pour dire qu'il faut les employeurs laissent le choix aux femmes entre maternité avec professionnalisme plus difficile et professionnalisme avec maternité sacrifié. En pratiquant ces discriminations, les employeurs qui la pratiquent en suivant cette logique ne leur laissent pas le choix. PS: Faudrait que je commence Ashita no joe d’ailleurs. |
| | | Phaedren Usurpateur du Forum
Type : ISFP 4w3 Sp/Sx refoulé Age : 36 Lieu : Bordeaux Emploi : Jurisconsulte Inscription : 01/06/2012 Messages : 1286
| (#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Ven 11 Mar 2016, 21:56 | |
| - Mélos a écrit:
- kyslegion a écrit:
- C'est normal qu'il y ai de la discrimination, notamment dans le milieu du travail, le fait que les femmes y soit relève de l'intérêt marchant et non humaniste, de la main d’œuvre à moindre coût, objectivement une femme possède aussi une durée de vie plus longue qu'un homme, et cela est d'une importance fondamentale, beaucoup semblent l'oublier.
Il y à aussi le cas de la grossesse, faisant perdre de l'argent à l'entreprise si elle en est salariée, en de pareil cas il est normal que cette dernière gagne moins, si l'on chercher à parler d'équité, l'on à frappé à la mauvaise porte, c'est un faux combat. Certaines femmes prennent la décision de ne pas faire d'enfant pour le travail. Filtrer l'embauche par homme ou femme avec la logique de la grossesse que tu énonce reviendrai à automatiquement penser que toutes les femmes tomberont enceinte à un moment de leur vie professionnel alors que non.
Si le problème est la grossesse, il faudrait pour les employeurs qui pratiquent ce genre de discrimination attaquent directement le "problème" d'où il vient et donc sollicite les femmes à ne pas prendre de congé de maternité et donc à ne pas faire d'enfant... Bon j'avoue je suis aller un peu trop loin dans mon raisonnement mais tous ça pour dire qu'il faut les employeurs laissent le choix aux femmes entre maternité avec professionnalisme plus difficile et professionnalisme avec maternité sacrifié. En pratiquant ces discriminations, les employeurs qui la pratiquent en suivant cette logique ne leur laissent pas le choix.
PS: Faudrait que je commence Ashita no joe d’ailleurs. D'un point de vue purement économique et pragmatique, ce que dit Kyslegion est exact, une femme coûte potentiellement plus cher à l'employeur, du fait du risque de maternité et des congés lui étant inhérents, pouvant alors légitimer un salaire inférieur à celui d'un homme. Cependant, il y a un élément de taille à prendre en considération. En effet, les femmes ne tombent pas enceinte que pour elles-mêmes, mais aussi pour leur partenaire, et plus généralement, l'ensemble de la communauté, et il faut bien s'occuper du nouveau-né. Il serait donc injuste qu'elles se retrouvent sanctionnées sur le fondement d'un état à la fois hypothétique (la femme peut ne pas tomber enceinte), et s'inscrivant dans un caractère sociétal bien plus large (déjà que devoir être celle qui accouche n'est pas une partie de plaisir). Malgré tout, une fois le constat établi, il reste un certain nombre de problèmes à résoudre. Dans le cas de congé maternité, le patron se retrouve avec une employée en moins, ce qui dans le cas des petites entreprises peut se révéler particulièrement préjudiciable, surtout en forte période d'activité. Je ne souhaite pas spécialement faire la promotion de la controversée Loi El Khomri, mais c'est un exemple de situation où elle pourrait se révéler très utile, car au lieu de se retrouver le bec dans l'eau ou de freiner sa croissance, l'entreprise pourrait voter une augmentation temporaire du temps de travail durant l'absence de l'employée si besoin est, pour revenir à la durée habituelle à son retour, là où actuellement, elle ne pourrait que subir, ou éventuellement galérer à recruter quelqu'un en CCD pour pallier l'absence de l'employée (créant soit dit en passant un nouvel emploi précaire). Une autre question qu'il convient de souligner, concerne également le droit des hommes, et au congé paternité, qui si je ne m'abuse n'est pas identique au congé maternité (que la loi sus-citée doit/voulait rendre identique). Pour aller plus loin, on peut même s'interroger sur les cas de paternité imposée, où lorsqu'un homme ne souhaite pas garder un enfant que la mère veut avoir, il se retrouve très souvent otage et victime juridique, là où la femme jouit de tous les droits (et bien entendu, l'enfant naissant dans ces circonstances peut être la première des victimes). Quoi qu'il en soit, les rapports entre droits des femmes et droits des hommes dans le cadre du travail et de la maternité s'avère donc bien plus nuancés qu'un trop grand nombre de personnes peuvent parfois le croire de prime abord. Qu'il s'agisse des féministes de base geignant "ouin ouin ouin, on a moins de droits", et des vieux machos qui balancent "nan mais elles coûtent plus d'argent, normal qu'elles soient un peu discriminées", il faut à mon avis prendre un peu plus de hauteur. |
| | | sanka94 Intervenant polémique
Type : INTP /trholl /tro-intélijent Age : 42 Lieu : Champigny Emploi : Rien, c'est aux femmes de bosser. Inscription : 05/05/2015 Messages : 267
| (#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Sam 12 Mar 2016, 02:00 | |
| https://mbti.forumactif.fr/t2822-la-sagesse-pour-les-enfants#70084J'avais lancé le sujet pour engager une réflexion sur les contes pour enfant. Cela permet de les re-visiter. Avec nos yeux d'adultes. Le conte du joueur de Hammelin nous apprend que les 'enfants' valent bien plus que l'argent. Sans enfants, qui va nous torcher quand on sera vieux ? Sans enfants, l'entreprise s’arrêtera. Sans enfants, pas de clients à venir. Sans enfants, pas d'avenir. Le rapport avec la choucroute ? Une femme permet de fonder une famille, avec qui on peut bâtir pour l'avenir. Nos maisons, actuellement, nous ne les avons pas construites. Ce sont nos anciens qui ont "travaillé" pour la créer. et nous, nous allons devenir ces "anciens" - Spoiler:
C'est une belle image pour ce temps qui coule; s'écoule, pendant que les Djeuns roucoulent
Ainsi, être en "guilde" permet d'accomplir des quêtes de guilde. ( Création de merveilles, découvertes majeures, ou mineures.... ou simplement, vivre bien ) Oui, la base d'un couple, c'est de se faciliter la vie, pas la compliquer. Aux femmes qui ne veulent pas d'enfants, que deviendraient le monde sans enfants ? ( Les hommes ont du pouvoir, les femmes aussi :-) ) Je vous souhaite bonne chance |
| | | Mélos Aucun rang assigné
Type : INFP 9 Age : 28 Lieu : Outside The Box Emploi : 【=◈︿◈=】 Inscription : 11/04/2015 Messages : 995
| (#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Sam 12 Mar 2016, 09:10 | |
| - sanka94 a écrit:
- La Poésie de Sanka:
https://mbti.forumactif.fr/t2822-la-sagesse-pour-les-enfants#70084J'avais lancé le sujet pour engager une réflexion sur les contes pour enfant. Cela permet de les re-visiter. Avec nos yeux d'adultes. Le conte du joueur de Hammelin nous apprend que les 'enfants' valent bien plus que l'argent. Sans enfants, qui va nous torcher quand on sera vieux ? Sans enfants, l'entreprise s’arrêtera. Sans enfants, pas de clients à venir. Sans enfants, pas d'avenir. Le rapport avec la choucroute ? Une femme permet de fonder une famille, avec qui on peut bâtir pour l'avenir. Nos maisons, actuellement, nous ne les avons pas construites. Ce sont nos anciens qui ont "travaillé" pour la créer. et nous, nous allons devenir ces "anciens" - Spoiler:
C'est une belle image pour ce temps qui coule; s'écoule, pendant que les Djeuns roucoulent
Ainsi, être en "guilde" permet d'accomplir des quêtes de guilde. ( Création de merveilles, découvertes majeures, ou mineures.... ou simplement, vivre bien ) Oui, la base d'un couple, c'est de se faciliter la vie, pas la compliquer. Aux femmes qui ne veulent pas d'enfants, que deviendraient le monde sans enfants ? ( Les hommes ont du pouvoir, les femmes aussi :-) ) Je vous souhaite bonne chance
C'est marrant quand on voit un si belle poésie prononcé par un membre ayant mis pour emploi dans son profil : " Rien, c'est aux femmes de bosser." mddr da troll ! Ne vous détrompez pas, je trouve ce qui a était dit très pertinent.
Dernière édition par Mélos le Sam 12 Mar 2016, 20:44, édité 1 fois |
| | | Goleador Aucun rang assigné
Type : ESTP 3w4 Sx/So Age : 27 Lieu : On the top of the world Inscription : 21/03/2015 Messages : 358
| (#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Sam 12 Mar 2016, 15:23 | |
| - Greenbat85 a écrit:
Même problème également pour l'ingérence dans les sujets liés à la natalité (l'avortement surtout); il y a des féministes (radicales) qui vont même jusqu'à prôner que les hommes ne votent pas sur ces sujets là, car cela les concerne avant tout elles en tant que femmes, et qu'il est assez déplacé de porter un point de vue sur quelque chose que l'on ne peut comprendre (d'une part) et d'autant plus si c'est pour instrumentaliser la condition féminine dans un pur schéma de rôle social ou carrément métaphysique ("t'es une femme tu portes la vie, alléluia, tu dois te reproduire, alors même si tu t'ai fait violer, tu accouches blablabla, ça n'a pas que du mauvais le viol" etc...). Elles doivent se défendre et parler d'elles parce qu'elles sont les premières concernées. Moi même, qui peux prendre position, je me sens parfois pas à ma place en tant qu'homme quand je les défends, quitte à me contenter d'intervenir seulement pour leur faire de la place.
Pourtant, je ne vois pas en quoi un homme n'aurait pas le droit de se prononcer sur l'avortement au même titre qu'une femme (attention, pour qu'il n'y ait pas de malentendu, je dis pas que c'est ce que tu insinues je donne juste mon avis par rapport à ce point que tu soulignes), certes c'est la femme qui porte l'enfant mais sur la question de l'avortement il y a bien sûr la mère mais il y a aussi, et on semble l'oublier souvent, le droit de l'enfant (qui peut d'ailleurs être un garçon ou une fille mais ce n'est pas la question), et j'estime que, même si l'on est un homme, on peut tout à fait estimer que le droit à la vie de l'enfant doit être protégé et donc se prononcer contre l'avortement. Tout comme il y a bien sûr aussi des hommes qui se prononcent en faveur de l'avortement en privilégiant le choix de la mère sur la vie de l'enfant. C'est pour ça qu'outre-Atlantique on parle de "pro-life" et de "pro-choice" pour désigner les 2 camps. Mais en tout cas tout ça c'est pour dire que les femmes n'ont pas plus ou moins de légitimité que les hommes pour se prononcer sur l'avortement car cette question comprend aussi les droits de l'enfant et ne concerne pas uniquement la mère. Après tout dépend si on considère que le fœtus peut être considéré comme un être humain à part entière ou pas, personnellement je pense que oui donc je me situerais du côté "pro-life" même si je peux comprendre que l'avortement soit nécessaire dans certains cas particuliers. Et puis je ne pense pas que s'opposer à l'avortement signifie forcément "instrumentaliser la condition féminine", c'est hyper caricatural de dire ça, surtout qu'il y a aussi des femmes qui s'opposent à l'avortement. |
| | | Sylphira Mère de Cthulhu
Type : ENT Age : 38 Lieu : Ma grotte Emploi : Barbouilleuse et débarbouilleuse Inscription : 21/03/2015 Messages : 1802
| (#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Sam 12 Mar 2016, 20:19 | |
| Décider de donner la vie ou non est un choix personnel qui engage trois vies.
Etre pour l'avortement, c'est de respecter le choix d'une femme qui, tombée enceinte par accident puisse faire le choix de mettre à cette grossesse qui va ponctionner neuf mois de sa vie, sa santé, sa condition sociale. Avant même de parler du père ou de l'enfant c'est d'abord et concrètement une histoire de femme. Une histoire du corps et une histoire sociale. On ne peut pas occulter ce point.
Ensuite d'un point de vue purement pratique, que la décision d'avorter ou non se fasse en couple, ça me parait un peu plus normal. Par contre, un fait pour vous messieurs : confrontés à la grossesse de votre compagne, vous avez plus de mal à réaliser les tenants et les aboutissants de la situation. Déjà parce que vous n'avez pas les hormones qui vous taquinent à ce moment là. Vous n'avez pas les transformations physiques qui vous ont poussée le train à la pharmacie pour faire un test. Vous pouvez être engagés tout ce que vous voulez bah... C'est pas pareil. Pour avoir le nez dedans actuellement - j'en suis à 4mois de grossesse, c'est exténuant mais ferme ta gueule et sois heureuse, j'ai pu constater chez mon compagnon et chez les compagnons de mes amies que les prises de conscience sont plus lentes et plus difficiles.
D'un point de vue idéologique, je vois pas pourquoi de vieux cons bloqués au moyen-âge et dans des idées préconçues qui n'évoluent pas statueraient à ma place et à la place d'autres femmes et hommes confrontés à la situation pratique d'élever un enfant. Dans un monde idéal, aucune femme ne devraient être confrontée à l'avortement : ni viol, ni problèmes de santé, ni problèmes économiques graves, ni solitude pour l'élever, ni problèmes sociaux, ni erreur de parcours juste deux êtres qui décident consciemment de donner la vie.
Mais on est pas dans un monde idéal. Et la liberté du choix fondamental que de donner naissance à un enfant et de l'élever ne devrait pas dépendre de courants idéologiques. A un moment, avorter ça peut aussi se décider dans l'intérêt de l'enfant à naitre sans que la société n'ait à y fourrer son nez. |
| | | GBat L'Anté Types
Type : I… #JeSuisPossible Age : 36 Lieu : Individunivers, France Emploi : Citoyen monade Inscription : 24/06/2014 Messages : 956
| (#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Sam 12 Mar 2016, 23:12 | |
| - Goleador a écrit:
- Pourtant, je ne vois pas en quoi un homme n'aurait pas le droit de se prononcer sur l'avortement au même titre qu'une femme (attention, pour qu'il n'y ait pas de malentendu, je dis pas que c'est ce que tu insinues je donne juste mon avis par rapport à ce point que tu soulignes), certes c'est la femme qui porte l'enfant mais sur la question de l'avortement il y a bien sûr la mère mais il y a aussi, et on semble l'oublier souvent, le droit de l'enfant (qui peut d'ailleurs être un garçon ou une fille mais ce n'est pas la question), et j'estime que, même si l'on est un homme, on peut tout à fait estimer que le droit à la vie de l'enfant doit être protégé et donc se prononcer contre l'avortement. Tout comme il y a bien sûr aussi des hommes qui se prononcent en faveur de l'avortement en privilégiant le choix de la mère sur la vie de l'enfant. C'est pour ça qu'outre-Atlantique on parle de "pro-life" et de "pro-choice" pour désigner les 2 camps.
Mais en tout cas tout ça c'est pour dire que les femmes n'ont pas plus ou moins de légitimité que les hommes pour se prononcer sur l'avortement car cette question comprend aussi les droits de l'enfant et ne concerne pas uniquement la mère. C'était du point de vue d'une féministe radicale, courant parmi d'autres. Moi ça me poserait quand-même problème au niveau d'une assemblée qu'une partie de celle-ci ne puisse pas se prononcer sur un vote quel qu'il soit. Ou alors on imaginerait toute sorte de votes sur des sujets spécifiques où à chaque fois les seuls concernés peuvent se prononcer; comme par exemple les gens liés à telle ou telle activité économique sur tel sujet concernant le secteur, mais ça deviendrait extrêmement compliqué et, ma foi, assez corporatiste (ce n'est pas impossible ceci dit). Il n'y a pas de malentendu tkt.^^ Ce que j'insinue moi, au niveau personnel, c'est que je suis très mal placé en tant qu'homme pour aller imposer à ma femme que son corps doit servir à ceci ou à cela ou bien que je comprends mieux qu'elle ce qu'implique d'avoir un foe... d'avoir un enfant. Ce qu'il y a, ironiquement, au niveau politique cette fois, c'est que si tu interdits l'avortement, la liberté d'expression(si chère à ton argument) d'une des deux parties disparait, ou plutôt a le même effet que si elle n'existait pas. Et à titre personnel, à nouveau, je me méfie énormément de cette séparation entre deux libertés, cette mise de la liberté d'expression au dessus même de la liberté du corps dans la hiérarchie des valeurs (tout comme l'inverse), parce qu'il n'y a pas l'un sans l'autre. A moins de se poser en dualiste radical qui pense que nous sommes des esprits avant d'être des corps, et de ce fait, que l'on peut subir des restrictions physique assez larges au nom de quelques principes d'abnégation ou d'un futur plus moral... Je ne soutiens aucun des deux types de hiérarchie possible (ni physicalisme). Pour donner un exemple radical et absurde de la perversion de sens qui est en jeu, c'est un peu comme dans le cas d'une personne qui mettrait en avant la défense de sa liberté d'expression(qui se victimiserait sur un espace d'expression qu'elle n'aurait pas) pour qu'on entende sa proposition d'annihilation d'une partie de la population nationale. La liberté qu'elle réclamerait pour elle même, elle l'enlèverait à d'autres. lol enfin bref. Pour éviter ce malencontreux effet, généralement je pars bien du physique et du matériel (parce que "c'est dans le monde sensible que s'applique le droit" en premier lieu pour remonter vers l'abstraction. Ici, bah c'est un corps qui exprime une idée, une opinion, et il n'y a pas d'idées sans corps (en ces lieux, dans cette vie, hein^^). Pour ceux que ça intéresse, on peut d'ailleurs remarquer une tendance dans les différentes dictatures de gauche comme de droite; les premières ayant à mon avis d'avantage mis l'accent sur la pression psychologique, la rééducation, tout en essayant de promulguer un progrès matériel selon le retard économique. A l'inverse, celles de droite sont plus prompt à s'en prendre physiquement aux personnes, à leurs conditions de vie si ce n'est pas directement leur vie, et dans un laps de temps plus court, tandis que l'on clame un ordre culturel et/ou spirituel. Mais comme il n'y a pas une dimension sans l'autre, elles auront toutes été sacrément coercitives dans leurs moyens sur les deux plans, au final. - Goleador a écrit:
- Après tout dépend si on considère que le fœtus peut être considéré comme un être humain à part entière ou pas, personnellement je pense que oui donc je me situerais du côté "pro-life" même si je peux comprendre que l'avortement soit nécessaire dans certains cas particuliers.
Tout dépend, et en plus c'est nécessaire dans certains cas particuliers, conclusion? - Goleador a écrit:
- Et puis je ne pense pas que s'opposer à l'avortement signifie forcément "instrumentaliser la condition féminine",
... ah non pas conclusion. Bon bah ... - Goleador a écrit:
- c'est hyper caricatural de dire ça, surtout qu'il y a aussi des femmes qui s'opposent à l'avortement.
Un rafraichissement si besoin: - Greenbat85 a écrit:
- Sinon, juste je rajoute qu'on ne parle pas de discriminations occasionnelles à l'embauche de la part de quelques individus principalement masculins (et encore que même là des femmes, hélas, reproduisent ces même schémas), mais également d'un problème plus large qui hérite de siècles d'organisation sociale.
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| | | Zabeaumu Aucun rang assigné
Type : ENFP mais je me soigne (ça marche pas) Age : 56 Lieu : A l'Ouest (rien de nouveau) Emploi : ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii Inscription : 25/02/2016 Messages : 93
| (#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Lun 14 Mar 2016, 11:31 | |
| - kyslegion a écrit:
- C'est normal qu'il y ai de la discrimination, notamment dans le milieu du travail, le fait que les femmes y soit relève de l'intérêt marchant et non humaniste, de la main d’œuvre à moindre coût, objectivement une femme possède aussi une durée de vie plus longue qu'un homme, et cela est d'une importance fondamentale, beaucoup semblent l'oublier.
Il y à aussi le cas de la grossesse, faisant perdre de l'argent à l'entreprise si elle en est salariée, en de pareil cas il est normal que cette dernière gagne moins, si l'on chercher à parler d'équité, l'on à frappé à la mauvaise porte, c'est un faux combat. Euhhhhhhhh pffffffffffff Les femmes ne font pas gagner moins à l'entreprise, c'est souvent ce que les employeurs sexistes disent pour justifier un licenciement, un salaire plus bas etc. C'est toujours à cause du court terme (et donc petite vision très restrictive) que l'on justifie la différence de salaire entre un homme et une femme. Le féminisme (pour moi et pour la plus part des féministes) est de vouloir que la femme soit reconnue comme un être humain au même titre que l'homme, à égalité, pas plus pas moins.La mauvaise presse du mouvement féministe vient uniquement des hommes qui ont ridiculisés les féministes en les traitant de sous-femmes. En les traitant de mal baisées et j'en passe et des pires... car ils y voyaient une perte de pouvoir sur elles, et surtout une compétition supplémentaire à leurs yeux. La plus part des hommes sont féministes sans le savoir, mais ils sont influencés par des images, publicités, etc très sexistes. Le sexisme est le seul véritable ennemi du féminisme, ce n'est pas l'homme. Mon combat en tant que féministe est de combattre le sexisme sous toutes ses formes, qu'il soit à l'encontre des hommes ou des femmes. Le féminisme est humaniste. Voili voilou pour ma vision du féminisme! |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Lun 14 Mar 2016, 13:15 | |
| Tu accuse la forme sans pouvoir attaquer le fond, tu attaque l'émetteur et non l'information, c'est trop facile. La femme à toujours été traité comme un être humain , puis si l'on veut se « limiter » au statut d'objet, l'on est tous l'objet de quelqu'un d'autre qu'on le veuille ou non et indépendamment du sexe, le fait d'être manipulable physiquement ou mentalement en est la preuve, penser le contraire est insensé, Il y à beaucoup de domaines dans lesquels les hommes sont aussi traité comme du bétail, il faut arrêter de se victimiser et de se prendre pour le centre du monde. Le fait qu'être féministe soit toléré et que l'on encourage à l'être prouve bel et bien que le « combat » féministe est déjà fini, il n'y à rien du subversif à être féministe. Pourquoi vouloir l'égalité ? C'est très injuste l'égalité. Entre un smicard devant payer 10 % de ses revenus et un milliardaire devant payer 10 %, tu trouve que l'égalité est si bien que cela ? (exemple non exhaustif, je l'admet) Ou par exemple dans une course, mettre sur la même ligne de départ et dans toute les dispositions « égale » un guépard face à un chien, je t'assure le chien gagnera la course, grâce au pouvoir de l'égalité - zabeaumu a écrit:
- Le sexisme est le seul véritable ennemi du féminisme, ce n'est pas l'homme. Mon combat en tant que féministe est de combattre le sexisme sous toutes ses formes, qu'il soit à l'encontre des hommes ou des femmes. Le féminisme est humaniste.
On dirait un discours djihadiste |
| | | Le chat Aucun rang assigné
Type : 7 Age : 79 Lieu : Paris Emploi : Ronronne sur tes genoux Inscription : 02/06/2013 Messages : 1369
| (#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Lun 14 Mar 2016, 13:44 | |
| Le feminisme est une idéologie nauséabonde communautaire qui n'a rien à envier, sur le plan de la robustesse idéologique et des effets dans le monde à la tribu K ou a tout autre idéologie basé sur le repli communautaire.
Le fait de vouloir une égalité de droit ca a un nom, ca s'appelle le libéralisme. A ne pas confondre avec l'égalité en capacité/pouvoir, qui est du communisme de la bêtise en barre.
Apres si l'on veut s'informer un peu solidement sur le sujet et aller au dela du café du commerce :
http://cyrille.godonou.free.fr/Questions%20sociales/Le%20mythe%20de%20l%20ecart%20salarial%20%C3%A0%20travail%20egal.htm
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| | | Goleador Aucun rang assigné
Type : ESTP 3w4 Sx/So Age : 27 Lieu : On the top of the world Inscription : 21/03/2015 Messages : 358
| (#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Lun 14 Mar 2016, 23:58 | |
| - Le chat a écrit:
- Le feminisme est une idéologie nauséabonde communautaire qui n'a rien à envier, sur le plan de la robustesse idéologique et des effets dans le monde à la tribu K ou a tout autre idéologie basé sur le repli communautaire.
Le fait de vouloir une égalité de droit ca a un nom, ca s'appelle le libéralisme. A ne pas confondre avec l'égalité en capacité/pouvoir, qui est du communisme de la bêtise en barre.
Apres si l'on veut s'informer un peu solidement sur le sujet et aller au dela du café du commerce :
http://cyrille.godonou.free.fr/Questions%20sociales/Le%20mythe%20de%20l%20ecart%20salarial%20%C3%A0%20travail%20egal.htm
Ca me fait penser qu'en fait dans le cheminement de la réflexion le féminisme a pas mal de points communs avec le communisme, pour ce qui est de ne pas vouloir seulement l'égalité en droit, jugée insuffisante, mais également dans tous les autres domaines (notamment sur le plan économique). |
| | | sanka94 Intervenant polémique
Type : INTP /trholl /tro-intélijent Age : 42 Lieu : Champigny Emploi : Rien, c'est aux femmes de bosser. Inscription : 05/05/2015 Messages : 267
| (#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Mar 15 Mar 2016, 02:13 | |
| J'adore l'égalité Vous voyez l'image de la balance ? bon, on va parler du levier et d’Archimède. ------------------------------------------------------------------------------------------------- Pour ceux qui n'ont pas compris, l'égalité, c'est comme la beauté, c'est subjectif. ainsi, un groupe d'hommes peut "soulever" "porter" "manipuler" la planète le reste du chemin, vous pouvez le faire seul. |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Mar 15 Mar 2016, 03:57 | |
| Faut pas raconter n'importe quoi non plus, il y à un beau objectif, géométrique, conceptuel, ce que tu appelle « beau » est le résultat d'une émotion dans un contexte donné, là ou le beau émeut immédiatement et facilement de façon instinctive presque animale, ce que tu appelle "goût" ou "subjectivité" est le besoin d'une intellectualisation pour émouvoir
beau=émotion émotion ≠ beau
L'on est alors confronté à deux choix face à un objet, écouter l'instinct ou réfléchir/intellectualiser.
L'instinctif par le beau objectif, géométrique et conceptuel dira « moche », si le besoin de réfléchir se fait « ressentir » c'est que l'objet à besoin d'être analysé, c'est à dire qu'il ne correspond pas à la beauté objective.
« L'intellectuel » se confronte, devient actif et non passif à cette dualité dont le résultat incertain, impliquant le physique ou/et mental de l'individu à durée déterminé, un « sacrifice » de sa personne dans l'analyse de l'objet.
S'impliquer induit forcément un attachement de sa personne à l'objet mais aussi de l'émotion, s'impliquer c'est quitter la beauté dans son objectivité, la travestir mais aussi atteindre le dépassement du stade instinctif/animal, c'est devenir conscient, c'est être humain et en représenter toute la singularité
Instinctif->Choisir le beau objectif->Facilités->Passivité aux émotions->Inconscience->Stade animal.
Intellectualiser->Choisir le moche objectif->Risque d'erreurs/difficultés->Actif contre les émotions->Conscience->Humain. Avec de la jugeote l'on remarque une complémentarité de l’instinctif et de l'intellectuel.
L'instinctif est facile, l'intellectualisation difficile et risquée.
En vue de ta réponse Sanka j'en déduis que tu intellectualise, mais tu te trompe, l'égalité n'est pas subjective |
| | | sanka94 Intervenant polémique
Type : INTP /trholl /tro-intélijent Age : 42 Lieu : Champigny Emploi : Rien, c'est aux femmes de bosser. Inscription : 05/05/2015 Messages : 267
| (#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Mar 15 Mar 2016, 08:32 | |
| @Kyslegion je suis totalement d'accord avec vous. Je me trompe quelque part. Dire que "l'égalité n'est pas subjective" cela ne dit pas ce qu'est l'égalité... et je vais citer un exemple pour aller dans votre sens. par exemple, au marché, on entend " 1 kilo 1 euro " cela signifie qu'un kilo de marchandise égale une somme. en toute objectivité. Enfin, et cela pour tout le monde, ne me tutoyez pas. Restons en aux formules de politesse et aux vouvoiements si cher à une éducation réussie, nous ne sommes pas des sauvages. :-) |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Mar 15 Mar 2016, 11:53 | |
| J'adore, j'adooore quand les mecs disent que les femmes cherchent à se porter en victimes alors que c'est pas eux qui flippent quand ils marchent dans la rue, qui se font siffler comme un chien et qui peuvent risquer de se faire frapper pour avoir refusé de filer un numéro. Si ça c'est pas être pris pour un objet... Le premier qui me sort que j'exagère ou que ouais non mais toutes les femmes subissent pas ça je lui fais manger les statistiques sur le harcèlement sexuel. Vous ne vivez pas ça, forcément que ça vous paraît irréel. Sans rire, ne vous prononcez pas sur quelque chose que vous ne subissez pas. Un peu comme les mecs qui se permettent de juger de la légitimité d'une femme absente au boulot à cause de ses règles on adore êtres invalidées et stigmatisées sur ça pour après se faire plaindre. Idem, les mecs qui osent se prononcer sur leur vision de la légitimité du féminisme va falloir arrêter c'est pas votre combat. Comme l'a très bien dit Zabeaumu, c'est marrant de voir à quel point l'homme est hermétique à ça, wow y'a "fem" dans le nom ça me plaît pas je suis oppressé c'est pas de l'égalité. On appelle ça "féminisme" et pas "égalitarisme" ou quoi que ce soit d'autre parce que ouais, c'est un combat de femmes. L'égalitarisme c'est de manière globale l'égalité des citoyens me semble-t-il, la nuance est ici sur le fait que le féminisme c'est spécifiquement un combat de tous les jours contre le sexisme. La définition du féminisme c'est l'égalité des genres, mais clairement si on se cantonne à l'image renvoyée par les médias... y'a pas de "féminisme radical", le féminisme c'est juste un combat quotidien et ça s'appelle comme ça parce que que vous le vouliez ou non on est dans une société ultra patriarcale, les chiffres parlent d'eux-mêmes. On met le doigt dessus parce que c'est la vérité, pas parce qu'on cherche à ce que tout le monde nous plaigne. Chacun.e a sa façon de militer, mais évidemment ce qu'on montre c'est les Femen, ce qui choque, ce qui a le plus de chance de faire /encore/ passer les femmes pour des dingues. J'imagine que ça changera pas votre point de vue de dire ça mais si ça peut en faire relativiser un ou deux c'est pas mal. Et avant qu'on me sorte que mon jeune âge ne rend pas ma parole valable, sachez que vous êtes des mecs qui se prononcent sur quelque chose qui est intrinsèque aux femmes. J'insiste sur le intrinsèque, je ne parle pas des cas comme l'avortement évoqué plus haut qui peuvent concerner 2 parties -- bien qu'une femme reste la première à décider ce qu'elle fait de /son/ corps. |
| | | dorloth Aucun rang assigné
Type : INTJ Age : 33 Lieu : . Emploi : . Inscription : 12/06/2014 Messages : 1878
| (#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Mar 15 Mar 2016, 13:14 | |
| Les hommes et les femmes ne seront jamais égaux.
Par contre, il y a une égalité des droits qui doit exister.
Effectivement le féminisme a du boulot, pour les salaires inégaux entre hommes et femmes, il faut savoir que les femmes sont également fautives.
Différentes études ont montré que les femmes négociaient beaucoup moins que les hommes. Elles se mettent aussi moins en valeur professionnellement parlant. Pour finir, elles rechignent généralement à demander des augmentations (n'osent pas).
Il faut effectivement que cela change.
|
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Mar 15 Mar 2016, 14:06 | |
| - Phaedren a écrit:
D'un point de vue purement économique et pragmatique, ce que dit Kyslegion est exact, une femme coûte potentiellement plus cher à l'employeur,
Oui, c'est vrai. A très court terme. C'est d'ailleurs, les entreprises qui ne voient pas plus loin que le mois d'après qui resonne ainsi. - Phaedren a écrit:
pouvant alors légitimer un salaire inférieur à celui d'un homme.
ça, c'est de la merde. - Phaedren a écrit:
où lorsqu'un homme ne souhaite pas garder un enfant que la mère veut avoir, il se retrouve très souvent otage et victime juridique, là où la femme jouit de tous les droits
otage de quoi ? de sa queue ? Alors à savoir, la femme ovule une fois par mois. Donc en cas de rapport non protégé, ou si tu ne suis pas à minima la prise de pillule, oui en effet, tu peux te retrouver père. quelques liens de topics : meilleur test de tous les tempstest gala qui a dégénéré Globo tu me manque |
| | | Phaedren Usurpateur du Forum
Type : ISFP 4w3 Sp/Sx refoulé Age : 36 Lieu : Bordeaux Emploi : Jurisconsulte Inscription : 01/06/2012 Messages : 1286
| (#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Mar 15 Mar 2016, 16:07 | |
| - Henri a écrit:
- Phaedren a écrit:
D'un point de vue purement économique et pragmatique, ce que dit Kyslegion est exact, une femme coûte potentiellement plus cher à l'employeur,
Oui, c'est vrai. A très court terme. C'est d'ailleurs, les entreprises qui ne voient pas plus loin que le mois d'après qui resonne ainsi. Pas nécessairement à très court terme, l'employeur peut très bien trouver un candidat masculin au profil plus ou moins correspondant ou meilleur. Ne pas voir plus loin que le bout de son nez consisterait à écarter une femme bien plus compétente ou en adéquation avec le poste à pourvoir / la dynamique de l'entreprise. - Henri a écrit:
- Phaedren a écrit:
pouvant alors légitimer un salaire inférieur à celui d'un homme.
ça, c'est de la merde. C'est extraire un morceau de phrase pour porter un jugement primitif tel que celui-ci qui correspond davantage à ma définition de la merde, et qui inhibe toute réflexion réelle, puisque c'est réagir instinctivement sur un segment isolé d'un propos. C'est le genre de réactions typiques qui démontrent le manque de perspective de trop de monde sur la question (aussi valable pour les défenseurs refoulés du patriarcat). Mon propos regarde une logique pragmatique, celle de l'employeur. Pourquoi embaucherait-il une femme qui a plus de chances d'être indisponible et de lui coûter plus cher, par rapport à un homme qui correspondrait tout autant au profil recherché ? D'un point de vue économique, sa valeur est moindre, ce qui légitime bel et bien un salaire inférieur, à moins qu'elle ne compense par de meilleures compétences. Encore une fois, je ne fais qu'investir la vision strictement économique de l'employeur. Bien évidemment, d'un point de vue moral et sociétal, plus global, ça ne légitime absolument rien du tout. Mais l'employeur n'est que peu très peu soumis à la morale ou à l'intérêt général au profit de sa propre entreprise, il n'y pense pas forcément d'ailleurs. A noter que lors des entretiens, beaucoup de femmes posent elles-mêmes la question aux candidates : "êtes-vous célibataire ? Comptez-vous avoir des enfants ?". C'est la logique économique qui prévaut. C'est une réalité à prendre en compte, et tant qu'elle sera niée, le problème subsistera encore longtemps. Pour le résoudre, il faut la constater objectivement, et parvenir à concilier chacun de ces points de vue. - Henri a écrit:
- Phaedren a écrit:
- @Phaedren a écrit:
où lorsqu'un homme ne souhaite pas garder un enfant que la mère veut avoir, il se retrouve très souvent otage et victime juridique, là où la femme jouit de tous les droits otage de quoi ? de sa queue ?
Alors à savoir, la femme ovule une fois par mois. Donc en cas de rapport non protégé, ou si tu ne suis pas à minima la prise de pillule, oui en effet, tu peux te retrouver père. Il existe un nombre considérable de cas où l'homme et à la femme se séparent, après que cette dernière soit tombée enceinte, pour X raisons. "Ôtage de sa queue" est complètement hors de propos dans ce type de situations, en ce que la volonté d'avoir un enfant peut dès lors être remise en cause par la rupture, de par des motivations sentimentales ou tout simplement pratiques ou financières (plus envie d'avoir un enfant de cette personne, pas capable de l'élever seul, de payer une pension etc.). |
| | | GBat L'Anté Types
Type : I… #JeSuisPossible Age : 36 Lieu : Individunivers, France Emploi : Citoyen monade Inscription : 24/06/2014 Messages : 956
| (#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Mar 15 Mar 2016, 17:15 | |
| D'être pris pour objet d'intérêt à être pris pour un objet tout court, il y a quand même une marge qui peut être évitée d'être franchie... Et notons qu'il est effectivement utile de se questionner sur la qualité du droit dans le domaine de l'économie, lorsque la dite économie recouvre quasiment tous les secteurs de la vie quotidienne... (Si seulement on cessait de suggérer que forcément la notion d'égalité s'oppose aux différences entre les gens, ce qui n'a rien à voir. On peut imaginer x formes de l'égalité mais celles dont on parle concrètement, dans la société, n'ont rien à voir avec ça). Quid de "l'égalité"? Bah oui il y a l'égalité droitière qui se pare d'impressions de justice et d'impartialité en faisant une loi au même niveau pour tout le monde du genre telle quantité/montant fixe d'impôts imposée de façon à ce que... bah que ceux qui avaient un revenu plus élevé que les autres payent au final moins d'impôts que ceux qui avaient un revenu plus faible (et on sait qu'au niveau d'une entreprise on sait justifier des revenus plus faibles..). Ironie du sort... L'autre conception c'est l'impôt progressif ("cet impôt gauchisant bouh qu'il est laid je veux vendre et acheter des gens comme je veux"), où cette fois on a un taux, un pourcentage (et non pas une somme uniforme pour tout le monde), les gens payant selon ce qu'ils peuvent payer et non selon un l'effet pervers mentionné plus haut. C'est tout de suite moins uniformisant, plus émancipant, il faut juste savoir le doser étant donné la nature actuellement binaire du système d'échange (gain = perte, tout ça...) ce qui, je le conçois, relève d'un problème plus profond mais que l'on sait généralement ignorer, hélas, pour saigner les institutions... On est plus égaux en droits lorsqu'on paye le même taux d'imposition que lorsqu'on paye la même quantité d'impôts, étant donné qu'on paye sur des revenus variables, et rien ne vous empêche de continuer à faire des profits pourvu que le minimum de justice soit ici de mise. Il n'y a donc pas juste l'égalité mais des "égalité"s qui produisent plus de place pour la personnalisation (ou "individuation") que d'autres. Et puis qu'est-ce donc que la liberté et l'égalité? Moi même j'utilise tout un tas de terme essentialistes comme ça, qui je trouve posent problème au bout d'un moment, étant donné que à l'exception du concept correspondant à la plus large quantité et qualité ("l'univers", "dieu", "l'Individunivers" ou ce que vous voulez), la réalité est d'avantage faite de processus, incluant circonstances, effets et causes, plutôt que d'idées flottantes. Normalement il y a des processus de "libération" allant d'un état de choses à un autre, du bon et du mauvais, plutôt que la Liberté, le Bien et le Mal. C'est pour ça que quand j'entends quelqu'un dire "je suis libre", je me demande de quoi il ou elle se libère et vers quoi il se dirige. "je suis anti-conformiste", je me demande à quoi il ou elle se conforme. Les idées sont comme des vecteurs entre différents états de faits/événements, et le langage des essences est plutôt une manière intuitive de communiquer facilement ce qui est complexe, langage auquel on doit être attentif si on veut qu'il ne soit pas trop littéralement interprété. On devrait penser à ce pour quoi on est en plus de ce contre quoi on est. Mais comme ce genre de subtilités semble subitement passer à la trappe pourvu qu'il s'agisse de s'amuser en provoques, entre deux blablas de théorie on résume les dernières perles, les maux de notre société qui soi-disant seraient d'un "communautarisme nauséabond", "communiste", "la démocratie", "des féminazi" ou "féministes djiadists" et d'éventuelles conceptions de la bad girl digne d'un James Bond des années 80 ... ... Mais inutile de mentionner en quoi les termes employés et les prétendus "maux" sont quasi tous représentés mot pour mot dans un programme politique de 1940 qui, lui, est très clair - Spoiler:
programme de "révolution nationale" du "Mouvement social révolutionnaire", bien que les conceptions économiques varient, ces catégories précises demeurent mais n'existent que dans la tête de nos théoriciens du complot en herbe (en remplaçant "judéo-marxisme" par "islamo-communiste" voir "islamo-féministe" tant qu'on y est ...
Dans ce programme, on y parle même de " faire une jeunesse unie, virile, et forte" ... Je crois juste que le topic est retombé dans ses bassesses, ... ce sur quoi il était déjà basé de toute façon; je ne comprends pas pourquoi des gens font mine d'avoir de la curiosité et de s'intéresser aux arguments, voir de faire mine de mieux connaitre la société que les autres pour soudainement passer à coté des subtilités, retomber aussi sec dans les déformations de sens (refaire l'histoire), les dégueulades antisociales et autres projections (le cas de l'asocial pas asocial c'est pas mal, mais celui de l'extraverti antisocial no comment). Autant arrêter de le nourrir (ce topic) je crois que pisser sur un territoire ne sert à rien si après nombre d'explicitations ça n'est pas considéré. On tourne en rond; de multiples informations sont là c'est ce qui compte. |
| | | Le chat Aucun rang assigné
Type : 7 Age : 79 Lieu : Paris Emploi : Ronronne sur tes genoux Inscription : 02/06/2013 Messages : 1369
| (#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Mer 16 Mar 2016, 13:37 | |
| - Citation :
- Idem, les mecs qui osent se prononcer sur leur vision de la légitimité du féminisme va falloir arrêter c'est pas votre combat
Ha, que serait une idéologie sans une disqualification de l'autre "a priori". Le communiste dit au bourgeois "tu as tort car tu es bourgeois" La feministe "tait toi, homme, tu n'es pas une femme". Une facon commode de ne pas aller sur le fond. Les bons sentiments ne sont pas des arguments. A l'époque de la concurrence victimaire, il est en effet fort important d'avoir plus souffert que le voisin. |
| | | Speed Gavroche Destructureur d'Intemporalité
Type : esTP 6w7(sw7w8)-8w7(sw9w8)- 3w4(sw4w5) Sx/Sp Age : 34 Lieu : Dublin (Irlande) Emploi : Conqueror Of The World Inscription : 29/06/2008 Messages : 1574
| (#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Mer 16 Mar 2016, 14:03 | |
| Sur "l'injustice" de "l'inégalité" de salaire homme-femme. Comprenons d'abord bien que la seule assurance réelle qu'un employeur peut avoir qu'une femme ne tombera pas enceinte est la stérilisation (ou plus soft le sterilet, ou la menopause). Autrement il est parfaitement normal de prendre en compte cette difference de rentabilité. Certains employeurs proposent néanmoins un salaire equivalent en échange d'une stérilisation, et elles acceptent ce marché. Influencée en cela par les feministes qui les sérinent depuis un demi-siècle qu'il est plus enrichissant pour une femme de renoncer a la maternité pour se consacrer pleinement a sa carriere. Il s'agirait donc d'un enrichissement pour la femme et pas seulement pour le patron (du moins il parait). Comprenons également que le principal intéret pour un patron d'engager une femme a la place d'un homme et justement de pouvoir la payer moins cher. La vérité c'est que, bien souvent, les patrons préferent engager une femme a cause de ca. Ils regrettent d'ailleurs de ne pas pouvoir assez le faire dans les secteurs ou l'esprit feminin porte peu. Notamment les sciences et tech. D'ou toutes ces campagnes ou on déplore qu'il n'y a pas assez de femmes qui choisissent d'etre medecin ou ingénieur parce qu'elle seraient "oppressée par "le patriarcat". C'est ainsi que selon de nombreuses études la majorité des emplois sont tenus par des femmes aujourd'hui. Qu'on impose l'égalité salariale et le resultat sera que le chomage des femmes augmentera. - Citation :
- Ca me fait penser qu'en fait dans le cheminement de la réflexion le féminisme a pas mal de points communs avec le communisme, pour ce qui est de ne pas vouloir seulement l'égalité en droit, jugée insuffisante, mais également dans tous les autres domaines (notamment sur le plan économique).
C'est exactement ca. Et comme le communisme, le feminisme, poussé au bout de sa logique, et un totalitarisme égalitariste. |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Mer 16 Mar 2016, 17:38 | |
| - Speed Gavroche a écrit:
Comprenons d'abord bien que la seule assurance réelle qu'un employeur peut avoir qu'une femme ne tombera pas enceinte est la stérilisation (ou plus soft le sterilet, ou la menopause). Autrement il est parfaitement normal de prendre en compte cette difference de rentabilité. Certains employeurs proposent néanmoins un salaire equivalent en échange d'une stérilisation, et elles acceptent ce marché. Influencée en cela par les feministes qui les sérinent depuis un demi-siècle qu'il est plus enrichissant pour une femme de renoncer a la maternité pour se consacrer pleinement a sa carriere. Il s'agirait donc d'un enrichissement pour la femme et pas seulement pour le patron
J'hésite ... entre (pour le troll) et (si tu connais des employeurs qui font ça, je veux bien le nom des entreprises par mp) Je serais curieux de savoir, d'où te vient cette fascinante théorie. Je dit ça, je dit rien mais niveau employeur (je ne parle pas de manager, mais de dirigeants de PME), je n'en connait aucun qui réfléchisse comme ça. Tu donnes une très mauvaise image des employeurs. Alors à savoir, il y a trois choses qui guident un employeur dans sa stratégie : la première c'est le développement (rentabilité, investissement, ...), la deuxième c'est la productivité(cout de production, continuité de l'activité, ...), et la dernière c'est l'image (marketing, RH, ...). |
| | | dorloth Aucun rang assigné
Type : INTJ Age : 33 Lieu : . Emploi : . Inscription : 12/06/2014 Messages : 1878
| (#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Mer 16 Mar 2016, 19:25 | |
| Personne ne parle de l'entente et du travail d'équipe. Et pour cela : - Citation :
- Je dit ça, je dit rien mais niveau employeur (je ne parle pas de manager, mais de dirigeants de PME), je n'en connait aucun qui réfléchisse comme ça.
Ceux qui ont exposé leur avis devant moi réfléchissent d'abord à ca, car ca joue bcp, les femmes et les hommes étant globalement différents sur ces critères. |
| | | Le chat Aucun rang assigné
Type : 7 Age : 79 Lieu : Paris Emploi : Ronronne sur tes genoux Inscription : 02/06/2013 Messages : 1369
| (#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Mer 16 Mar 2016, 19:55 | |
| - Citation :
- Et comme le communisme, le feminisme, poussé au bout de sa logique, et un totalitarisme égalitariste.
+1 Au passage, une femme a en moyenne 3 points de QI en moins qu'un homme. Le salaire est corrélé au QI Il conviendrais d'étudier l'impact de ce facteur avant de hurler au sexisme...Parce qu'au final, a vue de nez, cela explique a peu pret l'écart résiduel (voir le lien que j'ai posté plus haut) |
| | | Phaedren Usurpateur du Forum
Type : ISFP 4w3 Sp/Sx refoulé Age : 36 Lieu : Bordeaux Emploi : Jurisconsulte Inscription : 01/06/2012 Messages : 1286
| (#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil Mer 16 Mar 2016, 20:29 | |
| - Le chat a écrit:
- Le salaire est corrélé au QI
Ah ben oui, Franck Ribéry en est d'ailleurs la preuve quintessentielle
Dernière édition par Phaedren le Mer 16 Mar 2016, 20:30, édité 1 fois |
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| (#) Sujet: Re: Toutes des salopes, ou le mythe du mec trop gentil | |
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