Le forum français du MBTI MBTI, Jung, Myers Briggs, psychologie, sciences humaines, tests, individuation |
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Auteur | Message |
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@ Green Aucun rang assigné
Type : INFP 9 FP-NF Age : 28 Lieu : Terre Emploi : Être humain Inscription : 19/03/2014 Messages : 783
| (#) Sujet: Re: INTP et les études Mer 27 Aoû 2014, 00:22 | |
| J'ai parcouru le topic et c'est très intéressant de vous lire, cousins INTP. Je remarque beaucoup de ressemblance avec moi. Surtout le fait de devoir trouver un intérêt, un sens, à ce que l'on apprend, sinon c'est bien plus dur de faire rentrer ça dans notre crane... Bon étant 9 et de nature peu conflictuelle, je me suis souvent conformé au cadre extérieur, et j'apprenais mes cours d'histoire, SVT, par coeur mais plus le temps passait et moins ça fonctionnait pour moi. Je deviens de plus en plus imperméable au par coeur. Ce qui diffère bien entendu c'est le Ti/Fi. Ti cherche la vérité. Or le Fi est en quête de sens avant tout. Mais la différence n'est pas notable si on reste dans le cadre des études. Les deux types cherchent quelque chose qui a, en gros, un intérêt pour eux ou du sens. Comme il a déjà été dit plus haut, la scolarité c'est la mémorisation avant tout, on applique sans réfléchir pour avoir une bonne note, afin de réussir et passer l'année suivante. On reste la tête penchée sur notre table pour soit avaler, soit recracher, et sans jamais regarder ailleurs... Sauf que c'est insupportable de se conformer à ce cadre qui ne peut pas être épanouissant pour nous. C'est fait juste pour arranger ceux qui sont en haut de la pyramide (je parle pas de théorie illuminati), je crois que c'est clair pour tout le monde. _______________________________________ "Better an oops than a what If"
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L'Esprit du Naturisme
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| | | Montesquieu Aucun rang assigné
Type : INTP (5w6) Age : 39 Lieu : France Emploi : A la croisée des chemins Inscription : 25/08/2014 Messages : 233
| (#) Sujet: Re: INTP et les études Mer 27 Aoû 2014, 02:03 | |
| . _______________________________________ Certains ont des tendances suicidaires, d'autres des tendances sadomasochistes, moi, j'ai des tendances J...
Dernière édition par Montesquieu le Mer 08 Oct 2014, 22:19, édité 1 fois (Raison : Suppression des éléments personnels.) |
| | | dorloth Aucun rang assigné
Type : INTJ Age : 33 Lieu : . Emploi : . Inscription : 12/06/2014 Messages : 1878
| (#) Sujet: Re: INTP et les études Mer 27 Aoû 2014, 03:06 | |
| . _______________________________________ "Celui qui aime à apprendre est bien près du savoir."
"On peut toujours apprendre ce qu'on ne sait pas, non ce qu'on croit savoir."
"Un sot est arrogant, un savant est timide."
Dernière édition par dorloth le Mar 10 Nov 2015, 07:58, édité 1 fois |
| | | Montesquieu Aucun rang assigné
Type : INTP (5w6) Age : 39 Lieu : France Emploi : A la croisée des chemins Inscription : 25/08/2014 Messages : 233
| (#) Sujet: Re: INTP et les études Mer 27 Aoû 2014, 03:49 | |
| - Citation :
- On peut évaluer sa capacité a restituer un cours appris par coeur, ou sa capacité à apprendre par coeur, ce sont des compétences.
Une compétence, c'est savoir, c'est faire et c'est savoir-faire. Tu peux connaitre par-coeur tes tables de multiplication, c'est à dire de 2x2 à 9x9, tu seras capable par la seule capacité de ta mémoire de dire que 6x7 font 42. Maintenant, si je te demande combien font 12x14, soit tu es capable de sortir du par-cœur pour calculer que 12x14 font 168 et tu maîtrises la compétence "multiplication" soit tu n'en es pas capable et tu ne la maîtrises pas. En tant que prof, j'évalue la capacité de l'élève à sortir du par-cœur. - Citation :
- (je suppose, mais il me semble que les classes de prépa font aussi beaucoup de par coeur.)
L'apprentissage n'est qu'un préalable. Si tu te limites à la simple accumulation de savoirs, tu gicles rapidement. _______________________________________ Certains ont des tendances suicidaires, d'autres des tendances sadomasochistes, moi, j'ai des tendances J... |
| | | Lauterwasser Aucun rang assigné
Type : XNFP, type 7 / chaotic-good Age : 41 Lieu : Montpellier Emploi : Musicothérapeute Winnicottien, gestaltste et phénoménologiste Inscription : 07/09/2013 Messages : 1798
| (#) Sujet: Re: INTP et les études Mer 27 Aoû 2014, 04:22 | |
| - dorloth a écrit:
-
- Citation :
- Un élève qui apprend par-cœur est difficile à évaluer parce qu'il est impossible de mesurer précisément ses compétences.
On peut évaluer sa capacité a restituer un cours appris par coeur, ou sa capacité à apprendre par coeur, ce sont des compétences.
C'est ainsi pour l'histoire en primaire/collège, ou les tables de multiplications en primaire. (je suppose, mais il me semble que les classes de prépa font aussi beaucoup de par coeur.) apprendre par coeur ne reviens pas à comprendre. tu peux réciter des algorithmes ou des poèmes de Rûmî sans les comprendre. les facs croulent de gens qui peuvent réciter leur cours sans les expliquer. l'éducation académique fabrique des imbéciles en demandant du par coeur. des disques durs sans un brin de réflexion. Montesquieux à raison de les pousser à s'expliquer plutot que de réciter bêtement. un éleve qui connais parcoeur sans percer le sens des chose est incapable d'envisager les notions sous d'autres angles ou cas de figure que celui qui est figé dans le par coeur. _______________________________________ Les oiseaux n'ayant connu que la cage pensent que voler est une maladie. Alejandro Jodorowski
Le monde appelle fous ceux qui ne sont pas fous de la folie commune (auteur inconnu)
N'oubliez pas que la terre se réjouit de sentir vos pieds nus et que les vents joueraient volontiers avec vos cheveux de Khalil Gibran
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| | | lara1416 Aucun rang assigné
Type : INTJ 5w6 Age : 39 Lieu : Europe Emploi : Ingénieur Inscription : 16/08/2014 Messages : 57
| (#) Sujet: Re: INTP et les études Mer 27 Aoû 2014, 06:45 | |
| Jusqu'en 6ieme, à l'institut j'apprenais par coeur, c'était plus facile pour ces cons d'éducs qui nous faisaient réciter (comme ça ils n'avaient rien à comprendre): par coeur au mot près ==> tu as appris c'est bien pas par coeur ==> tu es fainéant, tu as rien foutu ==> copier 10 fois, punition, etc... J'ai une mémoire qui le permet, c'est aussi à cause de ça que j'ai eu des problèmes dans un vrai collège, en français fallait commenter les textes (à l'institut même en 6ieme fallait le savoir et l"interro portait qr le même texte avec des trous à complèter ). C'est aussi pour sa que je parle de discipline sans intelligene, on apprenait qu'il fallait obéir. Du coup après tous les établissement classique me sont apparus bien au dessus. En prépa il ne faut pas tout apprendre par coeur (sauf la bio). En maths il y a plein de formules (et compliquées pas comme dD=v*dt pour D distance, v vitesse, t temps) on peut apprendre mais au rythme de 2/3 formule par cours à la fin des deux ans, impossible, il fallait pouvoir les retrouver à partir de certaines. |
| | | Montesquieu Aucun rang assigné
Type : INTP (5w6) Age : 39 Lieu : France Emploi : A la croisée des chemins Inscription : 25/08/2014 Messages : 233
| (#) Sujet: Re: INTP et les études Mer 27 Aoû 2014, 11:21 | |
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Dernière édition par Montesquieu le Mer 08 Oct 2014, 22:19, édité 1 fois (Raison : Suppression des éléments personnels.) |
| | | Rascal Nutbuster
Type : INTP 5 Sx Age : 29 Lieu : Bois de Boulogne Emploi : Bananologue Inscription : 02/05/2014 Messages : 161
| (#) Sujet: Re: INTP et les études Mer 27 Aoû 2014, 12:34 | |
| J'aime bien ce topic, j'y vais assez régulièrement pour relativiser mon parcours scolaire. A mon tour de participer, donc. École primaire : Rien à signaler. Scolarité parfaite, meilleure élève et tout. Seul reproche : ne pas s'exprimer à l'oral. Collège : Pas grand chose à dire non plus. J'ai toujours de très bonnes notes, à quelques exceptions près (je me rappelle encore de ma prof de français qui était venue me demander si je n'avais pas des problèmes familiaux. La raison : j'avais "seulement" eu 13 à deux contrôles. ) Je ne participe toujours pas beaucoup, à part en histoire, en troisième (en cause, un prof génial qui n'hésitait pas à nous imiter les combats au front lors de la première guerre mondiale et à faire de l'humour très noir). Seul le sport faisait chuter ma moyenne (jamais réussit à avoir plus de 9 en badminton). Lycée : Au début, une grosse claque. Ma moyenne chute de 3 ou 4 points, donc aux alentours de 13, ce qui finalement reste tout à fait convenable. Je décide donc de rester à mon rythme de croisière, je n'avais aucun intérêt à travailler, surtout que ça suffisait pour rester dans les meilleurs. Dès la deuxième année je m'ennuie et en terminale, je n'ai plus qu'une envie : changer d'environnement.
Première année de fac : Je me suis inscrite dans une fac renommée de gestion. En fait, à la base je voulais m'orienter plutôt socio mais c'est un secteur "bouché" et j'ai bien l'intention de gagner ma vie correctement. Je décide donc de m'inscrire dans cette fac (histoire d’avoir la certitude d’obtenir un métier pas trop mal à la sortie), m'ennuyer pendant les 2 ans de tronc commun en économie, puis rejoindre une filière de socio en L3. J'aurais également pu me laisser tenter par la physique mais la façon dont la matière m'a été enseignée au lycée m'a fortement déplu. J'ai trouvé l'avantage à la sociologie de pouvoir aborder tous les sujets (même les sciences !) ; c'est une perspective qui me plait beaucoup. Le premier semestre se passe relativement bien. Le deuxième se passe moins bien, je commence déjà à m'ennuyer des matières, des gens et de l'environnement à la fac en général (qui est assez spécial).
Deuxième année : Le premier semestre se déroule dans la continuité de ce qu'avait annoncé le dernier semestre de l'année précédente, c'est le gros effondrement. Ras le bol. C'est également le moment où je me suis fait rattraper par d'autres problèmes plus ou moins liés a la fac. Je spleen. Je ne sais toujours pas exactement si c'est le spleen qui a été à l'origine de mon déclin ou si c'est mon déclin qui a été à l'origine de mon spleen. Certainement les deux à la fois. Ca s'est transformé en cercle vicieux : déprime > désintérêt> mauvaises notes> encore plus de déprime, etc. Je rate royalement mon premier semestre. Bref, je me suis doucement remise au deuxième semestre après avoir bien touché le fond. Je me suis également rapprochée des gens que je trouvais vraiment intéressants. Ca n'a pas suffit pour obtenir le deuxième semestre mais au moins je ne l'ai raté que de quelques points.
En ce moment, je suis censée réviser pour les rattrapages des deux semestres mais, évidemment, je ne rattrape que les matières qui me pètent les couilles ne m'intéressent pas. Donc j'ai énormément de mal à travailler. Je me mets devant mes feuilles et ... pfff... Je pars dans mes pensées.
En ce moment, la question des études est présente en permanence dans mon esprit et est au cœur de mes préoccupations. EDIT : JE PASSE EN L3 !!! _______________________________________ "Les hommes sont des femmes comme les autres." Groucho Marx
"Je recèle en moi des réserves d’ennui pratiquement inépuisables. Je suis capable de m’ennuyer pendant des heures sans me faire chier." Pierre Desproges
"La "domination masculine" est dans l'ordre des choses voulu par Dieu." Titiwilly, 13/08/2016, 23h24min38sec
"Le xiphophore est un petit poisson de coloration variée, de six à dix centimètres de long, originaire du Mexique, très fécond, et qu’on retrouve fréquemment dans les aquariums, à condition de le mettre dedans. (…) Comme la plupart des poissons, le xiphophore affiche en permanence une expression béate. C’est parce qu’il baise dans l’eau. C’est très très bon pour la béatitude." Pierre Desproges
DEVINETTE : Une citation intruse s'est glissée dans cette signature. Saurez-vous deviner laquelle ?
Dernière édition par Rascal le Jeu 18 Sep 2014, 08:20, édité 1 fois |
| | | lara1416 Aucun rang assigné
Type : INTJ 5w6 Age : 39 Lieu : Europe Emploi : Ingénieur Inscription : 16/08/2014 Messages : 57
| (#) Sujet: Re: INTP et les études Mer 27 Aoû 2014, 18:38 | |
| - Citation :
- Voilà pourquoi j'ai été amené à quitter l'Education Nationale. Je ne ressemblais pas à un prof, je n'évaluais pas comme les autres profs et je m'attendais à ce qu'ils réfléchissent par eux-même... Ça gênait une grande partie des élèves, ça gênait mes collègues, ça gênait les parents d'élèves et ça a fini par gêner le proviseur et j'ai été obligé de partir.
Je souhaite bien du courage aux INTP qui vont rejoindre l'EN Tu enseignais quelle matière ? Je me souviens qu'au collège quand la réponse à la question du contrôle n'avait pas été pratiquement "donnée" dans le cours il y avait de la révolte dans l'air. Je n'étais pas la première de la classe au collège mais quand il y avait une question de réfléxion comme ça, il m'est souvent arrivée d'être la seule à y avoir répondu parce que j'avais "vu le truc". Même une fois en prépa, en bio on avait eu un devoir sur table de réfléxion seulement (pas besoin d'avoir appris par coeur les réaction de la glycolyse ou du cycle de krebs) j'avais eu la meilleure note devant les big bosseurs qui savaient tout sur le bout des doigts. Mais surtout j'avais pris du plaisir à faire ce devoir. En bio c'est normal d'apprendre par coeur pour avoir des bases sur lesquelles formuler des hypothèses. En philo c'est dommage qu'il faille "étudier" les textes du livre pour avoir de quoi construire une dissertation, la philo devient un jeu de légo...une fois que l'on comprend, en tant qu'élève, les "règles du jeu" on peut les utiliser à son avantage et avoir de bonnes notes (c'est peut être mon coté J). En langues vivantes le par coeur c'est la catastrophe, c'est pour ça que l'on est si mauvais, on apprend des phrases par coeur mais on n'a pas besoin de savoir s'exprimer dans la langue. |
| | | LouLou Aucun rang assigné
Type : INTP - Autiste Age : 30 Lieu : Forêt sombre Emploi : Roi Loup noir Inscription : 18/06/2014 Messages : 159
| (#) Sujet: Re: INTP et les études Mer 27 Aoû 2014, 19:03 | |
| J'ai souvent comparé les élève qui "apprenais" à l’école à des logiciels (ouais je suis INTP ): le prof (ou plutôt l'éducation national au sens global) est le programmeur il programme les élèves en leur faisant bouffé un tas d'informations durant toute leurs jeunesse pour un faire des parfait programmes (citoyens) mais au final quand ils ressortent de ce système ils ne savent pas faire grand chose de plus, ont leur à seulement remplis le crâne pour finir par avoir une intelligence global stable et automatique qui ne leur serviront que pour un tiers de leurs vie. Au final pour vraiment être compétant il faut d’abord s'intéressé avent de connaitre par-cœur. Evidemment ne vous méprisé pas je généralise. ^^ |
| | | SmoothJohn Aucun rang assigné
Type : ESTP 10w11 Age : 30 Lieu : Partout Inscription : 05/04/2013 Messages : 724
| (#) Sujet: Re: INTP et les études Sam 30 Aoû 2014, 21:59 | |
| - Lauterwasser a écrit:
- apprendre par coeur ne reviens pas à comprendre.
tu peux réciter des algorithmes ou des poèmes de Rûmî sans les comprendre. les facs croulent de gens qui peuvent réciter leur cours sans les expliquer. l'éducation académique fabrique des imbéciles en demandant du par coeur. des disques durs sans un brin de réflexion.
Montesquieux à raison de les pousser à s'expliquer plutot que de réciter bêtement.
un éleve qui connais parcoeur sans percer le sens des chose est incapable d'envisager les notions sous d'autres angles ou cas de figure que celui qui est figé dans le par coeur. Bien d'accord. J'ajoute que le milieu académique (et, à moins forte raison, la plupart des gens) confond trop volontiers 'intelligence' et 'réussite scolaire', ou que l'on suppose d'un élève en échec scolaire qu'il est nécessairement idiot et/ou tire-au-flanc. Très heureux de n'être plus de ce monde absurde et clairement inadapté à tant d'élèves... |
| | | Olivrac Aucun rang assigné
Type : INTP Age : 33 Lieu : Lyon Emploi : Illustrateur Inscription : 06/02/2014 Messages : 27
| (#) Sujet: Re: INTP et les études Mer 17 Sep 2014, 13:09 | |
| Vous me permettez un rapprochement ? (les deux citations ne se suivent pas mais elle résonnent voluptueusement.) - SmoothJohn a écrit:
- le milieu académique (et, à moins forte raison, la plupart des gens) confond trop volontiers 'intelligence' et 'réussite scolaire'
- Montesquieu a écrit:
- Voilà pourquoi j'ai été amené à quitter l'Education Nationale.
C'est vrai qu'il faut s'entendre sur la définition d'intelligence. En ce qui me concerne ce rapprochement grossier m'auras mené la vie dure dès le CP, en tant que très éminent cancre, que je suis resté au moins jusqu'au Lycee. Il y à, je l'ai remarqué dans ce topic une certaine propension à ajourner voire à ignorer les taches jugées inintéressantes. Je me retrouve beaucoup dans certains témoignages. Pour moi cela une conséquence désastreuse sur mon organisation, ayant une terrible crainte de tout ce qui se rapproche de près ou de loin à l'administration. Chaque institution, avec son jargon bien spécifique, est toujours accompagnée par une horde d'acronymes incompréhensibles et sans pitié. Il y à les conversations téléphoniques; ou l'on entend une belle voix de sirène préenregistrée, qui n'entends rien à ce que vous dites, évidemment... On serait bien avisé de l'inviter à déjeuner, que ça ne servirait qu'à passer le temps. Et puis cette tonne de papier dont j'ignore l'utilité mais que je suis tenu de garder jusqu'à la fin de mes jours. Et bien je n'y comprends vraiment rien. Si je suis malin pour comprendre intuitivement l'origine et l'utilité logique de certains objets technique ou théorique inconnu; Je suis par contre un réel abruti s'il s'agit de comprendre ne serait-ce que l'essentiel dans un système tel qu'une assurance. C'est dans ces moments là que je me sent un cancre. Parfois le monde semble être comme le paradigme étendu de l'école. Mais je pense qu'il ne tiens qu'à nous de concevoir ce sentiment comme une illusion. Cher invité ton N puisse transporter ton T Salut de Lyon |
| | | Alextérieur Aucun rang assigné
Type : INTP 5w4 sp/sx Age : 24 Lieu : Canada Emploi : Encore à l'école ! Inscription : 29/12/2014 Messages : 88
| (#) Sujet: Re: INTP et les études Mar 30 Déc 2014, 04:54 | |
| Ça me fait plaisir de voir dans le parcours scolaire des autres INTP des ressemblances avec le mien, par exemple le par coeur ( en géographie par exemple, j'ai eu des notes lamentables, retenir une carte, des dates, des lieux, c'était carrément impossible ), en général, j'essaie de bien comprendre la théorie et si je ne connais pas la réponse à une question, je me base sur ce que j'ai déjà comme connaissances afin d'essayer d'élaborer une réponse. Je suis au secondaire et j'ai la chance d'être dans un volet particulier qui fait que j'ai seulement deux cours le matin, et de ''l'étude libre'' l'après-midi. On ne voit que la théorie en classe, et le pratique, les exercices se font lors de l'étude libre, où l'on va travailler la matière de son choix avec le prof de son choix. En ce qui concerne les profs, soient ils me détestent, soient ils m'aiment ; ceux qui me détestent n'aiment pas le fait que je n'étudie pas, que je ne travaille pas et que j'aie quand même de très bonnes notes aux examens et que je ''déborde'' de la matière, soient ils apprécient le fait que je veuille pousser ce qu'on m'apprend plus loin afin d'élargir mes connaissances et me challengent, me donnent des défis. Je travaille très rarement en équipe ( seulement si on m'y oblige ) et préfère agir en solo. J'ai eu de nombreux blocages scolaires par les profs / élèves. En voici quelques uns à travers les années. En maternelle ( 5 ans ) la prof n'aimait pas mon attitude et convoquait mes parents parce que ça la dérangeait que je sache déjà lire ( j'ai commencé les Harry Potter à cet âge et ils m'ont accompagné tout le primaire ) et parce que je me plaignais qu'on apprenait rien. Elle chialait également parce que je n'arrivais pas à écrire bien ( j'ai encore une écriture très moche ) et que je manquais de motricité fine ; pour elle, c'était incompréhensible que je sache lire des romans et que je sois incapable d'écrire des mots simples. En 3-4 ème année ( 8-10 ans) je m'emmerdais en classe. Une professeure m'a laissé écouter les cours de 4ème année alors que j'étais en 3ème parce que cela m'intéressait. J'ai passé certains examens et j'étais première de classe des 4èmes années...alors que j'étais en 3ème. Les autres élèves étaient jaloux et m'ont intimidé jusqu'à ce que la situation devienne insupportable pour moi. La prof a été obligée par la direction de me réintégrer dans le programme normal de 3ème année. Les élèves qui sont au secondaire avec moi et qui étaient au primaire avec moi se rappellent d'ailleurs de cette période et on se plaît à dire que j'ai lu le dictionnaire entier en 3ème année ; en fait, je m'emmerdais tellement en classe que j'ai décidé d'apprendre de nouveaux mots et d'améliorer mon niveau de français, tout simplement. On a également cru que j'ai copié je-ne-sais-où un texte que j'avais moi même composé car ''trop mature pour une enfant de 9 ans''. En mathématiques une prof est carrément allée jusqu'à me sortir de la classe parce que je n'étais pas supposée utiliser les fractions. Les autres élèves manifestent carrément une jalousie ou une répugnance à peine cachée envers moi. Je fais les exercices pendant que le prof parle, je l'interroge sur le cours suivant pendant qu'eux essaient de comprendre le concept que le prof essaie de faire comprendre à la classe depuis le début du cours, en répétant sans cesse. J'ai tendance à ne pas travailler si ce n'est pas nécessaire et à me reposer sur mon talent sans ''efforts''. Je n'étudie pas, j'ai une moyenne de 90 % ( sauf en math ahah ), je pourrais avoir 100 % de moyenne si je me mettais à étudier et travailler efficacement mais je n'en vois pas l'intérêt. Ma seule faiblesse dans le plan scolaire réside dans les mathématiques. Si je n'ai eu aucune difficulté du primaire jusqu'à la première secondaire, quand on est entrés dans l'algèbre et tout et que j'ai été confrontée à une vraie difficulté, c'est comme si j'avais subi une baisse de niveau en maths et que je n'ai jamais remonté la pente. Je continue d'avoir d'excellentes notes dans la résolution de situations problèmes ( quoi de plus facile que de partir d'une question pour en démonter les différents aspects et trouver une réponse ? c'est de l'analyse pure et simple ) et en ''utiliser un raisonnement mathématique'', mes notes sont assez médiocres, tout simplement parce que pour moi résoudre une panoplies d'exercices qui varient seulement en difficulté les uns des autres n'a pas d'utilité et je fais plein d'erreurs bêtes, je ne comprends pas. Alors que pour utiliser les mêmes principes ''stupides'',si c'est dans une situation d'analyse, je bat tout le monde à plates coutures. *soupir* Cette année j'ai la chance d'avoir un merveilleux prof de science qui me challenge, me laisse aller à mon rythme, me donne les exercices des mois en avance et me donne de la matière supplémentaire de secondaire 4 à apprendre par moi-même, puisque ça m'intéresse. Aucun besoin de dire que j'idôlatre quasiment ce prof. Malgré toutes les difficultés que je continue d'endurer au secondaire et le découragement que j'ai face à de nombreuses règles et méthodes qui semblent ne servir à rien, sauf à faire rentrer les élèves dans le moule et à travailler de manière identique, je persévère pour accéder à la profession de mes rêves, vétérinaire. Bref je ne vais pas m'étendre plus sur le sujet, mais constater que les autres ont eu un parcours scolaire similaire au mien me rassure sur le fait que je suis ''normale'' ( du moins, pour un type INTP ). _______________________________________ Ce qui a été compris n’existe plus. - Paul Éluard Je cherchais mon plus lourd fardeau, c'est moi que j'ai trouvé. - Nietzsche
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| | | Eldroth Aucun rang assigné
Type : INTP Age : 47 Lieu : Montréal Emploi : Gestionnaire de données Inscription : 15/03/2012 Messages : 205
| (#) Sujet: Re: INTP et les études Mar 03 Fév 2015, 10:12 | |
| En 6e année, ma prof m'a littéralement dit "tu ne mérites pas ce prix" après que je me sois classé premier de la classe dans un concour de mathématique organisé par la commission scolaire. Elle n'acceptait pas que je ne fasse que très rarement mes travaux ou la moindre étude ou révisions. Vivement que je suis INTP et qu'elle n'a réussi qu'à baisser encore plus dans mon estime. Super bon prof! _______________________________________ "Il est souvent difficile de savoir si une personne appartient à un type ou d'un autre, en particulier en ce qui concerne soi-même." "Le but de la typologie psychologique n'est pas de classer les êtres humains en catégories - ce qui en soi serait assez inutile."
- Carl Jung
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| | | Montesquieu Aucun rang assigné
Type : INTP (5w6) Age : 39 Lieu : France Emploi : A la croisée des chemins Inscription : 25/08/2014 Messages : 233
| (#) Sujet: Re: INTP et les études Mar 03 Fév 2015, 12:02 | |
| Plus j'y réfléchis et plus je me dis que les profs ont un comportement gardien. Je me demande si ce n'est pas là le plus grand problème du système éducatif. Élève, je me suis battu contre un système dont les forces inertielles dépassaient de loin les miennes, prof en lycée, j'ai essayé de faire bouger les choses mais je me suis battu contre les mêmes forces.
Plus j'y réfléchis et plus je comprends pourquoi j'ai eu l'impression d'éclore à l'université : c'est à partir de l'université que la curiosité est vraiment valorisée et où les mécanismes intellectuels des NT (et des INTP notamment) peuvent fonctionner à plein régime. _______________________________________ Certains ont des tendances suicidaires, d'autres des tendances sadomasochistes, moi, j'ai des tendances J... |
| | | dorloth Aucun rang assigné
Type : INTJ Age : 33 Lieu : . Emploi : . Inscription : 12/06/2014 Messages : 1878
| (#) Sujet: Re: INTP et les études Mar 03 Fév 2015, 13:11 | |
| . _______________________________________ "Celui qui aime à apprendre est bien près du savoir."
"On peut toujours apprendre ce qu'on ne sait pas, non ce qu'on croit savoir."
"Un sot est arrogant, un savant est timide."
Dernière édition par dorloth le Mar 10 Nov 2015, 07:59, édité 1 fois |
| | | Stimmy Aucun rang assigné
Type : INTP Age : 28 Lieu : Bretagne Emploi : étudiante Inscription : 13/02/2015 Messages : 11
| (#) Sujet: Re: INTP et les études Ven 13 Fév 2015, 23:40 | |
| - Alextérieur a écrit:
- Ça me fait plaisir de voir dans le parcours scolaire des autres INTP des ressemblances avec le mien, par exemple le par coeur ( en géographie par exemple, j'ai eu des notes lamentables, retenir une carte, des dates, des lieux, c'était carrément impossible )
J'ai eu la même réaction. C'est toujours ce qui m'a donné le plus de mal jusqu'ici, malgré un parcours plutôt réussi. Je me souviens qu'au primaire, les poésies à apprendre étaient une horreur : la seule chose que j'avais besoin de travailler chez moi. Et le pire, c'est que je n'en ai jamais retenu une seule plus de deux jours. Donc je me suis passée du par coeur, j'ai réussi sans et surprise, arrivée en prépa littéraire, l'essentiel du travail (sauf exceptions) c'est l'apprentissage de listes de vocabulaire interminables, de phrases en langue, de poèmes en français. ça a été la douche froide, au début. Mais pour ceux que ça pourait aider, ou qui ne connaitraient pas encore, il y a une technique "miracle" ou en tout cas moins conventionnelle pour apprende par coeur : la technique des palais de mémoires. Pour retenir ? prenez un lieu familier et imaginez-y ce que vous voulez retenir. Par exemple, une date, une citation, un poème entier que vous convertirez en personnes, en symboles, ... http://memodroit.fr/une-methode-pour-tout-apprendre-plus-facilement/ Quant à mon parcours scolaire, eh bien comme je l'ai dit, j'ai plutôt réussi : je savais lire avant d'entrer en primaire, les maths ressemblaient plus à un jeu qu'à autre chose, donc j'ai plusieurs fois suivi les cours de la classe d'au-dessus en parallèle du cursus normal. Sur ce point, j'ai vraiment eu de la chance : les professeurs m'aidaient (dans la mesure du possible) à avancer à mon rythme, et je me suis retrouvée plusieurs fois dans une classe à double niveau. La période du collège a été plus dure, surtout au niveau des relations sociales : dans un collège difficile où les cancres étaient idôlatrés et où le prestige (ça atteignait ce niveau) se calculait selon le degré de violence/de médiocrité en cours, j'ai choisi de travailler. Première de la classe sans difficulté, donc, parcours scolaire parfait mais c'est là que mon caractère introverti s'est vraiment marqué. Le lycée s'est passé sans problème, toujours en tête de classe. En revanche, les premiers dilemmes de l'orientation sont apparus : suis-je scientifique ou littéraire ? question qui m'a taraudée jusqu'au bout du bout : j'ai fait une filière littéraire, et à son issue j'ai fortement envisagé de m'inscrire en fac de rattrapage du niveau scientifique pour continuer les études dans cette branche, tout en hésitant avec l'armée (eh oui, je sais que ça ne ressemble pas à notre profil !), la fac de psycho et la prépa littéraire. Une fois acceptée en fac de sciences (qui s'était retrouvée par hasard en haut de la liste de voeux) j'ai rebroussé chemin, puisque si j'adore les maths ce n'est que pour leur logique : devoir apprendre des formules, des démonstrations de théorèmes ne m'attirait pas. Je suis donc allée en prépa littéraire : ça ne m'a pas aidé. Les cours ne m'intéressent pas (comme je l'ai dit, apprendre des listes interminables de vocabulaire en langue au lieu de la parler ...). Seule la philo et le français me donnent nvie de travailler et de m'accrocher. Quant aux débouchés, ils ne m'intéressent pas vraiment non plus,mais comme partir c'est devoir faire un choix d'études, eh bien je reste. J'envisage de manière toujours plus sérieuse Saint Cyr, sans raison précise. En effet, je reste fondamentalement indépendante, contre les règles, inapte au travail de groupe et surtout à toute tâche administrative. Et face à celà, le défi que ça représente (je pense : j'ai beaucoup de mal à cerner les raisons qui me poussent vers l'armée...). Bref, je suis actuellement perdue, mais j'ai deux ans de délai, donc c'est pas grave |
| | | pretat Aucun rang assigné
Type : INTp Age : 25 Lieu : Essonne Emploi : Lycéen Inscription : 23/10/2015 Messages : 15
| (#) Sujet: Re: INTP et les études Sam 28 Nov 2015, 18:42 | |
| Bon je remonte un sujet, j'aurais besoin d'avis pour l'orientation et je pense que c'est ici que je les trouverai (j'ai lu tout le sujet, je n'ai pas trouvé de réponse qui me convenait). Donc d'abord, je suis probablement INTP, mais le INTJ reste possible (je me suis penché sur les fonctions, j'ai vu tout ça en détail mais finalement je suis incapable de trancher avec certitude, mais peu importe c'est pas le sujet). Et je suis en première (S).
Donc, comme vous je n'ai jamais vraiment accroché au système éducatif (français du moins), aussi loin que je me souvienne. En primaire : pas de difficulté, aucun problème mis à part l'introversion assez prononcée qui m'a valu plusieurs remarques sur le manque de participation. Je me suis toujours ennuyé, particulièrement à partir du CE2 (la classe où on a vraiment commencé à travailler), ce qui a entraîné une sorte de dégoût scolaire, un manque de motivation. Mes parents étant derrière moi, j'ai eu d'excellentes "notes" tout le long de cette primaire (d'ailleurs personne ne me comprenais quand je disais que je n'aimais pas l'école ; pour la plupart des gens si on a des bonnes notes on adore l'école). Je travaillais un peu, j'apprenais mes tables...
Collège : En 6ème j'ai rencontré pour la première fois une fille qui partageait mon avis sur l'école (elle n'est sans doute pas INTP, mais peut-être ENTP). Ça m'a beaucoup rassuré sur le coup, de me dire que les meilleurs sont ceux qui aiment le moins l'école (excellente aussi, la première à avoir des meilleures notes que moi, ça m'avait surpris). J'ai eu la chance d'avoir un excellent prof de maths qui a réussi à me transmettre la passion des maths, mais aussi de la physique (c'était un prof très ouvert), qui faisait des apartés sur l'origine des mots (d'où ma passion pour l'étymologie, j'avais emprunté le dictionnaire étymologique à la bibliothèque pour le lire et apprendre plein de trucs). Je crois que sans lui, j'aurais décroché de l'école. Je l'ai eu de nouveau en cinquième, l'ennui se prononçait de plus en plus ; à défaut du grec, j'ai commencé les cours de latin qui se sont avérés très décevants (je m'attendais à apprendre d'où venaient chaque mot, mais au final les déclinaisons par coeur m'ont vite fait oublier cette idée). Aucun cours ne me passionnait vraiment, mais mes parents étant encore derrière moi j'ai continué à être premier. 4ème-3ème ; j'ai changé de prof de maths, pris des cours de latin par correspondance (mes parents refusaient que je prennent l'intégralité des cours par correspondance, j'aurais bien aimé), et au final mes parents ont abandonné (quand ils voulaient me faire réciter une leçon je faisais tout mon possible pour qu'ils en gardent un mauvais souvenir). Mes notes n'ont pas baissé, mais je ne travaillais toujours pas (j'apprenais mes leçons dans l'interclasse avant le contrôle). Pour essayer de parer l'ennui, j'ai décidé de m'amuser pendant les contrôles de mathématiques à utiliser des méthodes non conventionnelles pour résoudre les problèmes (jusqu'à ce que ma mère prenne rendez-vous avec la prof pour lui demander de me mettre 0 si je n'appliquais pas le cours). Je me souviens avoir commencé un devoir de statistiques avec en introduction "il y a trois sortes de mensonges ; les mensonges, les sacrés mensonges et les statistiques" (Marc Twain), bref, je faisais tout pour faire comprendre à la prof que ses cours étaient inintéressants. 19 de moyenne générale, je me suis découvert une passion pour l'histoire, la géo, s'ajoutant aux maths physique latin. Les cours de langue (anglais allemand) en revanche m'ont repoussé ; j'ai horreur de ça.
Globalement ce que je reprochais au système scolaire c'était de dire aux élèves d'apprendre (Thalès, les verbes irréguliers, la révolution française.....) et non de comprendre.
En seconde, la passion qu'il me manquait (les maths, ça m'avait passé) est revenue grâce à un ami INTP avec qui on s'amusait à faire des probabilités en cours. Je garde un très bon souvenir des cours de maths (uniquement). Le reste... Ma moyenne en langues a chuté de 6 points, les SVT ont commencé à ne plus m'intéresser (apprendre, toujours apprendre ; on n'est jamais allé au fond des choses, la génétique c'est passionnant mais j'ai toujours était frustré des interrogations sans réponse). J'ai appris les bases de la programmation, je ne travaillais toujours pas. Là, première S, 16.7 de moyenne générale (19 en maths 14 en anglais) ; plus rien ne m'intéresse. J'ai changé de lycée aussi. Donc les langues, rien, l'histoire j'en ai marre d'apprendre, les SVT c'est fini (le prof a admis que c'était plus une matière littéraire que scientifique), toujours apprendre, la physique idem (des choses stupides, on a la réponse en trois lignes mais il faut faire toute une rédaction, ça prend une page, aucune réflexion). Le français c'est long... Je programme en maths/physique pour m'occuper, je travaille toujours pas ou peu. Les maths sont la dernière matière à m'intéresser, mais c'est lent...
Donc pour le futur ; je suis paumé, je ne sais pas quoi faire. La physique pas assez de réflexion, les SVT n'en parlons pas, il reste les maths mais j'ai peur de finir comme une machine à apprendre les démonstrations au lieu de démontrer moi-même... J'ai beaucoup hésité à prendre S ou L (le français avait un peu d'intérêt pour les sujets d'argumentation et la philo), mais l'anglais/allemand m'a fait choisir. Du coup je suis pas motivé pour maths sup, je ne veux pas faire un métier dans la musique (comme je travaille presque pas je fais du piano et du violon), parce que même dans l'art les profs sont trop conformistes, obtus. En programmation je me débrouille moyennement bien, mais ça m'attire pas. Je pensais travailler dans les sciences, mais les études (et a fortiori le métier) me semblent trop académistes. Est-ce que je me trompe ? Maths sup ça serait pas si mal finalement ? La physique ça change dans le supérieur ? Au final là je suis plus branché pour entrepreneur, mais j'ai pas trop d'idées pour le type d’entreprise, sans compter les risques (si ça marche pas). Et j'aime pas diriger, c'est problématique. Bref, pas d'idées convaincantes pour l'avenir, encore moins pour les études ! Et de ce que j'ai lu dans ce sujet la majorité des INTP ne sont pas franchement épanouis dans leurs études... _______________________________________
N'ouvre la bouche que lorsque tu es sûr que ce que tu vas dire est plus beau que le silence.
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La chance n'existe pas. Ce que l'on appelle chance, c'est l'attention aux détails. |
| | | Pandi Aucun rang assigné
Type : Context jumper Age : 39 Lieu : France Emploi : Escroc Inscription : 28/09/2013 Messages : 11
| (#) Sujet: Re: INTP et les études Sam 19 Déc 2015, 15:30 | |
| Salut pretat.
Comme beaucoup d'entre nous, je suis passé par la même phase de désintérêt généralisé que toi. Je m'estimais suffisamment compétent dans toutes les matières, et aucune ne retenait mes faveurs. Je n'avais pas envie de constituer un dossier pour intégrer une école prestigieuse (parce que je n'aime pas me "vendre", et que me pencher sur mes notes m'était désagréable). Finalement, j'ai choisi de partir en médecine, séduit par l'aspect hybride théorique et pratique, ainsi que par le côté facultaire. C'est une filière où le par cœur a une place un peu pénible, mais un bon INTP peut s'en sortir et trouver un vrai plaisir à comprendre ce qu'il y a derrière les symptômes. Un autre intérêt est aussi que c'est une formation où l'on est confronté à la pratique. C'est par la pratique que j'ai réussi à dépasser mon désintérêt. Les premiers temps sont durs, car même le plus génial des INTP ne peut pas saisir intuitivement la médecine comme il en a l'habitude. Le chemin est long, mais en s’imprégnant de situations concrètes au fur et à mesure, même sans comprendre tous les tenants et aboutissants, on finit par atteindre un niveau intellectuel supérieur. On peut s'extirper de la léthargie blasée grâce au stress et aux stimulations auxquelles on se confronte. Une fois ce processus de maturation accompli (il peut prendre du temps, mais comme les études sont longues, ça n'est pas vraiment un problème), on atteint un stade où chaque problème rencontré est enthousiasmant, où l'on peut vraiment faire face à des défis dignes de notre intellect. Un autre gros avantage que j'ai trouvé est le statut de médecin. On jouit d'une grande indépendance et de la maîtrise de nos décisions. On devient sa propre hiérarchie, un système à part entière.
Je ne te cache pas que les études en elle-mêmes sont une étape difficile, et le précieux sésame du doctorat arrive tard... Il faut aussi composer avec la culture hospitalière, qui est bourrée de rites et habitudes stupides aux yeux d'un INTP. Mais si l'on s'accroche, on peut vraiment atteindre l'épanouissement.
Je pense pas que la médecine soit la seule à avoir les caractéristiques que j'ai décrites. A mon sens, toutes les voies qui mènent à un statut de professionnel autonome peuvent plaire à un INTP.
Voilà, je te souhaite bon courage, et, si ça peut te rassurer, tu as bien choisi en prenant S. Avec cette formation tu peux faire tout ce que tu veux. |
| | | Bidule Aucun rang assigné
Type : NP Age : 38 Lieu : aaah Emploi : aaah! Inscription : 23/08/2015 Messages : 63
| (#) Sujet: Re: INTP et les études Sam 19 Déc 2015, 18:13 | |
| En médecine, le par coeur a une place de choix. En fait, on fait à peu près que ça en première année. Mais j'ai passé du très bon temps à découvrir la vie estudiantine et les nuits blanches après avoir décidé de laissé tomber. J'ai passé 6 mois humainement et socialement très enrichissants. J'ai pas un gout développé pour la compétition non plus. J'y suis allée comme Pandi entre autres parce que ça se faisait à la fac. Je n'y ai pas franchement trouvé les avantages de la fac. Plutot les inconvénients de la fac (gros amphis) couplés à ceux de la prépa (compétition, sale ambiance, soirées alcoolisées auxquelles je n'allais pas). Après, j'ai fait des maths puis de l'info. En info, on a QUE du raisonnement, 0 par coeur. Peut etre par pour tlm... Pour moi c'était le cas. J'ai adoré ça. J'ai eu l'impression de ne faire que jouer pendant mes études. Et au final, comme toutes les voies mène à Rome, une fois qu'on a son doctorat (c'est long aussi), bah on peut avoir un métier sympa, genre chercheur. |
| | | Bidule Aucun rang assigné
Type : NP Age : 38 Lieu : aaah Emploi : aaah! Inscription : 23/08/2015 Messages : 63
| (#) Sujet: Re: INTP et les études Sam 19 Déc 2015, 18:26 | |
| Note : l'informatique inclut mais ne se résume pas, et de loin, à de la programmation. L'informatique est la science de l'information. Il y a une grosse partie qui s'apparente à des maths (la théorie des graphes, la logique, les maths discrètes, l'algorithmique), une grosse partie à de la modélisation (l'architecture des programmes, la façon dont on choisit de représenter des choses comme des connaissances, un raisonnement, des choses et concepts...), et enfin bcp de raisonnement (comment on traite l'information, comment on en déduit d'autres informations, ect). La programmation correspond à la partie technique, je dirais bas niveau. |
| | | Pandi Aucun rang assigné
Type : Context jumper Age : 39 Lieu : France Emploi : Escroc Inscription : 28/09/2013 Messages : 11
| (#) Sujet: Re: INTP et les études Sam 19 Déc 2015, 18:47 | |
| En effet bidule, tous les chemins mènent à Rome. Pour la petite histoire, je me suis réconcilié avec les maths à la fin de mon cursus, en travaillant sur les statistiques bayesiennes. |
| | | Bidule Aucun rang assigné
Type : NP Age : 38 Lieu : aaah Emploi : aaah! Inscription : 23/08/2015 Messages : 63
| (#) Sujet: Re: INTP et les études Dim 20 Déc 2015, 16:00 | |
| Pourquoi étais tu fâché avec les maths ? |
| | | Pandi Aucun rang assigné
Type : Context jumper Age : 39 Lieu : France Emploi : Escroc Inscription : 28/09/2013 Messages : 11
| (#) Sujet: Re: INTP et les études Dim 20 Déc 2015, 17:53 | |
| Eh bien, en terminal, j'avais pris spé math et j'ai perdu la familiarité que j'avais pour eux. Les concepts abordés me semblaient abscons, inutiles. C'est pour ça que je me suis tourné vers des sciences moins formelles et la médecine. |
| | | Bidule Aucun rang assigné
Type : NP Age : 38 Lieu : aaah Emploi : aaah! Inscription : 23/08/2015 Messages : 63
| (#) Sujet: Re: INTP et les études Lun 21 Déc 2015, 13:29 | |
| Les maths ne sont pas une science : c'est une vue de l'esprit/un langage (dans le sens où on fait des raisonnements à partir d'hypotheses, et c'est tout => pas de reel, pas d'observations, pas d'experiences). La médecine, la chimie, la bio, sont des sciences dans le sens où on observe le réel, et on tente d'établir un modèle permettant d'expliquer les phenomenes observes. Ce modele est valide ou non grace à des experiences, jusqu'à ce qu'on trouve un meilleur modele. |
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| (#) Sujet: Re: INTP et les études | |
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