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 Bonheur et métiers/études

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Eren Jaeger
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Type : INFP
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Message(#) Sujet: Bonheur et métiers/études Bonheur et métiers/études Icon_minitimeLun 25 Mai 2020, 15:37

Bonjour,
Ce post va sans doute être plutôt long...  désolée... mais je me lance. Concrètement, je viens de découvrir ce forum, et j'ai découvert que je suis une INFP il n'y a pas longtemps grâce à plusieurs tests, et je me reconnaissais dans toutes les descriptions que j'ai pu lire. Je voulais savoir si être INFP influence sur les études qu'on fait, dans le sens, sur les études qu'on aime et qu'on ne peut rien y faire. Je m'explique, j'ai toujours été une très bonne élève, voire même excellente. Si bien, que j'ai été acceptée dans un très bon lycée à Paris (dont je ne préfère pas citer le nom) qui recrutait sur dossier et qui était très demandé... Une fois arrivée là-bas, je commence à avoir de grosses difficultés, surtout en sciences. J'avais des notes catastrophiques, classée parmi les derniers de la classe et j'étais vraiment épuisée physiquement et mentalement. Pourtant, je me suis obstinée à aller en S parce que tout le monde le faisait et que je ne me considérais pas comme littéraire à 100%, je me voyais pas faire que de la philo et de la littérature quoi Suspect Surtout, mon but ultime était de faire médecine, car c'est ce que je voulais faire depuis toute petite. Haha très grosse erreur, ça a été vraiment l'enfer. Les cours ne m'intéressaient tellement pas que je n'écoutais aucun d'entre eux (surtout maths, physique et SVT, une pure horreur). Je stressais tellement pour les DS que je me suis mise dans un état je dirais "secondaire", je voulais juste fuir la réalité, et donc pour cela, j'écoutais BEAUCOUP de musique, je regardais des séries/films/vidéos, etc. Dès que j'avais un DS, je faisais comme si de rien n'était, j'étais dans le déni, tout simplement. Cette attitude a fait que j'avais des notes encore plus mauvaises qu'avant, et que j'étais encore plus mal après. C'était un véritable cercle vicieux. Je pense que j'étais clairement en dépression (je pense, parce que je ne me suis pas fait diagnostiquer et que je n'aimerais pas utiliser ce terme à tort). Les profs étaient vraiment mauvais, pas intéressants, ou alors rabaissaient les mauvais élèves. En TP, je ne comprenais rien, je comptais uniquement sur ma binôme, je me sentais mal à chaque cours. En bref, je voulais juste que tout s'arrête. Têtue que je suis, j'ai continué dans le même état jusqu'en terminale, c'était hors de question de quitter ce lycée après tous les efforts que j'ai faits pour y entrer, je ne m'en voulais qu'à moi-même en fait. Année de terminale: la pire de toutes, un vrai calvaire, un emploi du temps surchargé, des profs tous mauvais, la pression de parcoursup, le mauvais dossier... Les seuls cours que j'écoutais étaient les langues, j'ai toujours été passionnée par ça, et plutôt douée, d'ailleurs on me le disait souvent. Mais pour moi, les langues, c'était une matière "secondaire" à laquelle personne ne prêtait attention. Au moment de mes choix parcoursup, j'ai choisi paces pour faire médecine, bien que profondément dégoûtée par les sciences. J'avais vu de nombreux témoignages de personnes se disant "non scientifiques" qui ont réussi la paces, donc je me suis dit "pourquoi pas moi?". Je pensais que ce serait différent du lycée parce que je n'aurais pas eu besoin d'assister à des tas de cours qui ne m'intéressent pas, à être fatiguée en permanence, à avoir le stress des DS/cours, etc...
Eh bien, cette année a été un enfer, au même titre que les années au lycée. Certes, je n'étais plus obligée d'aller en cours, mais j'étais dans une profonde solitude, j'avais toujours l'impression de mal travailler, je dormais très mal... Certains cours me plaisaient, mais la majorité était vraiment pas cool (chimie, anat, physique, bio du développement...). Je me suis retrouvée dans le même état que dans mes années lycée, en essayant d'être dans le déni pour ne pas être déçue en cas d'échec: les résultats du concours arrivent, je n'ai pas un classement suffisant pour être prise en médecine. Je précise que le redoublement dans ma fac n'est plus possible, ce qui a renforcé mon stress pendant le premier semestre. Ne voulant QUE médecine, et rien d'autre (pas sage-femme, ni dentiste, ni kiné ou autre filière paramed), je décide de me réorienter dans une carrière non scientifique. Médecine était pour moi la dernière occasion de faire des sciences, mais j'ai compris que je n'en pouvais plus tout simplement... J'ai totalement décroché des cours pendant le confinement. Cette décision de me réorienter a été vraiment très très difficile à prendre, étant donné que j'avais pour idée de faire médecine depuis toute petite et que je me sentais mal d'avoir raté cette année. J'ai toujours des doutes d'ailleurs, mais les résultats parcoursup étant arrivés, je dois faire un choix... Concrètement, j'hésite entre faire du droit et des langues. J'ai toujours visé extrêmement haut, comme vous avez pu le remarquer, donc je penche plus pour le droit. Cependant, j'ai aussi remarqué que viser haut ne m'a rien apporté, mis à part un léger boost pour l'égo, c'était principalement du stress, de la détresse et beaucoup de pression et une perte totale de confiance en soi, que ce soit sur le plan scolaire ou personnel. Je ne sais même plus ce qu'est d'être heureuse en fait, tout simplement... J'ai toujours aimé les langues, et ai beaucoup de facilités, donc je pense que la licence LEA pourrait me plaire mais il n'y a pas beaucoup de débouchés. Je voulais tenter le droit parce que je m'intéresse pas mal à l'actualité, et à la société, je me pose énormement de questions, donc je pense que ça pourrait me plaire, mais je ne sais absolument pas à quoi m'attendre. J'ai peur que ça ne me plaise pas et que je me retrouve dans le même état que ces dernières années. Est-ce qu'être INFP m'empêchera à jamais de m'épanouir dans une filière qui mène à  un certain prestige social, à un métier bien valorisé par la société? J'ai beaucoup d'ambitions, donc c'est naturellement ce que j'essaie d'atteindre. Le simple fait de voir des gens (même des amis) m'épuise, je ressens le besoin de me sentir seule. Si je fais une profession du genre avocat/juge, ce sera un calvaire non? Mais est-ce que je suis obligée de faire une licence disons plus "cool" comme lea pour enfin me sentir bien? Est-ce que j'ai la garantie que je me sentirai bien même avec une licence cool?
Bref, je suis en pleine crise existentielle, complètement perdue...
Si quelqu'un pouvait me donner son avis, ou m'éclairer, ce serait vraiment cool. Merci, et désolée du pavé.
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Luna
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Luna

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Message(#) Sujet: Re: Bonheur et métiers/études Bonheur et métiers/études Icon_minitimeLun 25 Mai 2020, 16:11

Malheureusement oui, nous n'avons pas tous les mêmes cartes en main, c'est utopique de dire que nous pouvons tous faire tous les métiers que nous souhaitons si nous nous en donnons les moyens.
Mais il n'y a pas de jugements de valeurs à avoir, chaque profil à ses qualités et ses défauts.
Malheureusement certains métiers sont dévalorisés dans notre société, une chose contre laquelle j'ai toujours été.
Je suis d'ailleurs surprise que tu parles de prestige sociale, à moins que tu sois 3 ou 6 ? Car en général, c'est une chose qui n'intéresse pas les INFP, voir qui en ont du mépris.
Si tu choisis ta carrière en fonction de ce que tu penses être reconnu par la société, tu ne seras jamais vraiment heureuse et épanouie.

Sinon des INFP vétérinaires et médecins ça existe, donc c'est possible. A voir pourquoi tu échouais autant dans le domaine scientifique... Peut-être que ton Te n'est pour le moment pas suffisamment développé. Tu pourrais peut-être faire ces études dans quelques années, c'est bête Smile

Sinon je te conseillerais de choisir un métier qui correspond au profil INFP avec lequel tu auras plus de facilité. L'idéal serait que nous développons tous nos compétences dans lesquelles nous sommes les meilleurs pour en faire profiter la société.
On ne peut pas être bon partout, d'ailleurs l'être humain à évolué de manière à répartir les tâches et à collaborer.
Nous avons pu évolué technologiquement et construire de grande civilisation grâce à la répartition des tâches et la collaboration.
Nous avons tous une place importante et c'est complètement bête et irrespectueux de déconsidérer certaines tâches.
Il faut se représenter notre société comme une immense pyramide où chaque rouage à son importance. Il suffit qu'un déraille, pour que la pyramide s'écroule.

Sinon, le problème l'INFP est avant tout un être de "coeur", donc il faut que tu aimes les études que tu entreprendra, sinon tu ne pourra pas travailler. (c'est d'autant plus vrai pour nous, bien que ça peut concerner tout le monde)
Mais d'après tes expériences et ta connaissance du mbti, essaye d'être pragmatique et logique, et de faire un choix qui convienne à tes aspirations mais également ta nature et tes capacités actuelles.

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Message(#) Sujet: Re: Bonheur et métiers/études Bonheur et métiers/études Icon_minitimeLun 25 Mai 2020, 17:26

Eren Jaeger a écrit:
Est-ce qu'être INFP m'empêchera à jamais de m'épanouir dans une filière qui mène à  un certain prestige social, à un métier bien valorisé par la société? J'ai beaucoup d'ambitions, donc c'est naturellement ce que j'essaie d'atteindre.

Pourquoi veux tu atteindre ce prestige social ? Qu'est-ce que tu cherches exactement en te donnant autant de mal, alors même que tu constates que ce comportement ne te rends pas heureuse ?

Aussi, je sais que ça peut paraître redondant et que la société te fait pression pour que tu prennes au plus vite une décision quant à ton avenir, mais en vrai tu es encore jeune, tu as vraiment tout le temps de te tromper et d'expérimenter pour trouver quelque chose qui te plait.

Tu as 18 ans bon sang, et même si tu as eu beaucoup de difficultés, tu semble quand même t'en être sortie dans une prestigieuse école avec un bac en poche et ce sans avoir redoublé une seule fois.
A ce niveau là, tu pourrais limite te prendre une année sabbatique pour prendre le temps de décompresser et avoir le cerveau libéré pour vraiment réfléchir à ce qui te rendrait heureuse.
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Colline26
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Message(#) Sujet: Re: Bonheur et métiers/études Bonheur et métiers/études Icon_minitimeLun 25 Mai 2020, 20:21

Coucou, je me suis pas mal retrouvée dans ton témoignage donc je te réponds !!
Déjà, pour l'histoire du "prestige social", personnellement je te comprends totalement et c'est ce que j'ai voulu atteindre pendant beaucoup d'années. Ça a changé quand je suis partie très loin de ma famille en internat et que j'ai commencé à ne m'entourer que de Fi, que d'ENFP presque haha. Peut-être que cette "pression du niveau social" te vient de ton entourage, de ce que veulent tes amis ?
Ensuite, pour avoir fait deux phobies scolaires, c'est sur que le cercle vicieux de l'INFP de jouer à l'autruche pour éviter d'avoir à se confronter aux réalités du quotidien est assez horrible, mais c'est possible de s'en sortir. Je te donne mon expérience personnelle donc ça ne sera sûrement pas exactement pareil pour toi, mais je sais que pour aller mieux il m'a fallu à la fois recommencer sur un nouveau départ, et être particulièrement motivée pour ce que je faisais de nouveau. Je me suis beaucoup conditionnée dans ma tête de sorte que ma motivation était très forte, et recommencer dans une autre filière m'a entre autres permis de découvrir de nouvelles personnes et de grandir au lieu de rester enfermée dans le cercle vicieux Fi-Te (qui te donne, en plus de tout ça, l'impression que tu te déçois toi même et que tu déçois les espoirs que les gens ont mis sur toi). Vouloir atteindre un haut niveau social juste pour l'atteindre, ça ne nous donne que du mal-être. Si tu arrives à faire quelque chose qui te passionne, tu atteindras ce niveau sans même t'en être rendue compte, et sans le voir comme une fin en soi. Les langues sont très naturelles pour nous, et tu y découvriras beaucoup plus de personnes comme toi je pense. Le droit c'est un peu plus "scientifique" pour le coup, et je pense que si tu te replonges dans le même cercle vicieux ça risque de faire la même chose pour toi que quand tu étais en S puis PACES il me semble... Mais tant que tu es motivée et que tu aimes ce que tu fais, que tu t'entoures de gens qui te comprennent et que tu sais pourquoi tu fais ce que tu fais, ça peut parfaitement marcher dans les deux cas !
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Eren Jaeger
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Message(#) Sujet: Re: Bonheur et métiers/études Bonheur et métiers/études Icon_minitimeMar 26 Mai 2020, 00:12

Merci beaucoup pour vos réponses! Tout d'abord, je tiens à préciser que je ne dénigre pas du tout les autres filières! J'ai conscience de leur importance à toutes. J'ai tendance à être très dure avec moi-même. Quand je vois des gens réussir dans leur vie (selon la société j'entends: prépas prestigieuses, avocats, médecins, ou ingénieurs), je les envie et j'ai l'impression d'avoir raté la mienne. Je n'ai aucun talent particulier, aucun savoir-faire propre, rien du tout. Je pense que cette envie de prestige social est aussi peut-être due au fait que mes parents m'ont toujours dit que les études étaient très importantes et qu'il faut que je vise haut. Ils n'ont pas pu en faire (problèmes financiers, et leur famille ne les soutenant pas) et le regrettent aujourd'hui, et galèrent dans leur boulot respectif. Je me suis mis ça dans la tête, et j'ai beaucoup travaillé à partir du collège, mais pour moi uniquement. Du moins, c'est ce que je pensais... quand j'avais des mauvais résultats, je m'en voulais à moi uniquement, mes parents m'ont soutenue donc je croyais pas être influencée par eux...peut-être qu'inconsciemment je le suis en fait. Ensuite, le fait d'avoir traîné uniquement avec des gens qui visaient haut pendant 3 ans (prépas scientifiques pour intégrer polytechnique/X/ENS ou jsp trop quoi, prépas eco pour hec , médecine, et autres) a certainement joué un rôle dans les décisions que j'ai prises. J'ai aussi peur de le regretter plus tard si je vais en licence d'anglais au lieu de tenter droit...

Merci pour ta réponse @Colline26! Si je peux me permettre, quelle filière as-tu choisie? Ca m'intéresse beaucoup, je suis encore sur liste d'attente sur parcoursup mais je serai bientôt acceptée normalement, et je dois faire un choix... Je ne saurais même pas dire quelles sont mes passions, je ne sais même pas si j'en ai, à vrai dire. En dehors des cours, je ne fais absolument rien; je traine sur internet ou je joue à des jeux vidéos, tout simplement. J'ai même du mal à me mettre à lire alors qu'auparavant c'était vraiment facile pour moi, j'ai tendance à attendre les vacances pour le faire. Tout ce qui est intellectuel s'apparente à une contrainte pendant la période de cours. Pendant les vacances, je ne fais pas grand chose non plus. Je pense que c'est en testant de nouveaux trucs que je pourrai savoir ce qui me plaît, non?


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Message(#) Sujet: Re: Bonheur et métiers/études Bonheur et métiers/études Icon_minitimeMar 26 Mai 2020, 00:43

Oui je comprend, c'est vraiment dur de ne pas se comparer aux autres en terme de réussite, moi même j'ai des difficultés à ce niveau là. Le souci c'est que quoi que tu fasses, tu trouveras toujours des gens qui auront mieux réussi que toi, plus encore si ton ambition te pousse à rechercher l'excellence.

Tu as longtemps côtoyé des gens brillants, et c'est une bonne chose car cela t'a sans doute permis de te dépasser pour atteindre leurs niveau, mais si je peux me permettre tu devrais élargir ton cercle de fréquentation, peut être que ça te permettrait de relativiser sur ce qu'est la réussite, tu pratiques un sport ou un hobbie en particulier ? (quoi que les nouvelles rencontres ça risque d'être un peu compliqué en ce moment) 

Aussi, tu ne devrais pas avoir peur d'expérimenter les deux filières pour voir laquelle des deux te plait le plus, je te le dis, tu as vraiment du temps devant toi.
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sanka94
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Message(#) Sujet: Re: Bonheur et métiers/études Bonheur et métiers/études Icon_minitimeMar 26 Mai 2020, 05:07


Coucou.

1, il existe la touche entrée. C'est con, mais cela permet de faire des sauts et ainsi de structurer ton texte. La base, si tu écris, c'est pour être lue. Plus tu rends la chose difficile, et plus la communication sera mauvaise... ( et plus ce sera difficile de demander de l'aide. )

Du coup, 2, félicitation, malgré ce pavé ( 2 fois tu t'excuses ) tu nous as livré un moment difficile de ton existence.
C'est totalement normal de se sentir perdu. Tu n'avais pas signé pour autant de galères.

3, je rebondis avec cette image de galère, sur une citation de Seneque. Sans cap, aucun vent n'est le bon. Ne t'en veux pas de ne pas savoir "quoi faire". La plupart des adultes ont eu leurs tafs avec piston. Que ce soit un coup de pouce dans l'orientation, ou dans l'intégration d'une entreprise...


4, tiens, une entreprise ? A ce qu'il parait, ça rapporte beaucoup d'argent. Pourquoi n'envisages tu pas de "te lancer" ?

Pour citer Orelsan, " Fais ce que tu veux dans la vie, mais surtout, fais de l'argent."


Ceci étant un cap, comme un autre.


5, Au final, j'ignore si le forum t'a fait du bien. J'espère que tu trouveras le bonheur.

Bonne chance petite elfe.
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Caféine
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Message(#) Sujet: Re: Bonheur et métiers/études Bonheur et métiers/études Icon_minitimeMar 26 Mai 2020, 09:01

C'est vraiment difficile de devoir faire des choix déterminants pour le reste de sa vie quand on est encore adolescent.
De mon côté, je n'avais pas d'ambition (peut être pas assez) mais j'étais obsédée par l'idée de ne surtout pas perdre une année et de me prouver que j'étais capable d'avoir un job.
Maintenant je regrette de ne pas avoir pris le temps de tester différentes voies (notamment, j'avais envisagé de passer le concours pour l'école d'orthophoniste et j'ai renoncé car j'étais déjà en L2 et je ne voulais surtout pas perdre un an...). Maintenant je me dis que j'étais jeune, que c'était le moment de prendre tout le temps pour faire les bons choix.
Pour une INFP, tu sembles avoir du mal à te connecter à ton Fi... Qu'est-ce qui est vraiment important pour toi ? Qu'est-ce qui aurait du sens ? Le "prestige social", ça ne semble pas un objectif très pertinent si tu recherches l'épanouissement, et en tous cas pas suffisant pour toi.
Sinon, tu dis vouloir faire du droit car tu t'intéresses à la société et à l'actualité. Pourquoi pas sciences politiques ?
Pour la fac de lettres/langues/sciences humaines, elle a la réputation de ne pas avoir de débouchés, mais c'est aussi parce que beaucoup de gens s'y inscrivent sans conviction. Si c'est vraiment ton truc, vraiment là que tu es bon, il y a toujours moyen de trouver des débouchés.
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Message(#) Sujet: Re: Bonheur et métiers/études Bonheur et métiers/études Icon_minitimeMar 26 Mai 2020, 12:27

Moi j'ai une question : qu'est-ce qui t'attire tant dans le métier de médecin ?
Hem... UNE question qui en amène plusieurs, en fait...
Est-ce le fait de soigner des gens ? De leur venir en aide ? Le fait de résoudre des énigmes (en trouvant la maladie dont ils souffrent) ? Le seul prestige social que tu leur rattaches ? Et dans ce cas, pourquoi ?

En gros : quelles sont les caractéristiques du métier de médecin qui te plaisent ? Où peux-tu les retrouver ailleurs ? Quelle image as-tu du médecin ? A te lire, je t'imagine te représentant le médecin comme un solitaire tranquille dans son bureau qui maîtrise sa matière, est très sûr de lui, fiable et respecté.
Si tu trouves ce que tu vises vraiment pour toi dans le "médecin", tu auras plus de facilités à trouver vers quoi orienter tes futures recherches.

Pour rebondir sur ce que dit Caféine, les débouchés, il y a toujours moyens qu'il y en ait, même si on nous vend le contraire. Et j'ai fait lettres, je suis bien placée pour savoir qu'on nous pousse vers les classes S, commerciales et autres voies "concrètes, rentables et prestigieuses". J'ai fait Lettres parce que c'était ce que je voulais, on m'a laissé faire parce que je n'étais bonne que pour ça. Sans quoi, comme tant d'autres autour de moi, on m'aurait poussée vers une S (deux de mes ex ont subi ça, par exemple, et au final, ils ont redoublés plusieurs fois, obligés de se rediriger en L...).
Il faut comprendre qu'on est dans une société où l'intellectuel est "emmerdant", parce qu'on ne veut pas de personnes qui réfléchissent au lieu d'être producteur de richesses. Bref, ce n'est que mon avis.

Donc, l'important est que tu trouves ce qui te plaise, loin de toute idée "sociale" de réussite, parce que tout ça peut s'effondrer du jour au lendemain. Alors que suivre ta route, ce sera toujours du solide, parce que ça sera toi.
J'aurais aimé qu'on me dise ça (et qu'on me soutienne) quand j'étais enfant. Wink
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Message(#) Sujet: Re: Bonheur et métiers/études Bonheur et métiers/études Icon_minitimeMar 26 Mai 2020, 13:11

Je rajouterais, tu souhaites réellement faire médecine uniquement pour le prestige sociale ? Pour être valorisé par des personnes superficielles qui te mépriseront si tu as un petit job alors que tu seras la même personne ?
Et si demain c'est être éboueur qui est un prestige social, c'est ce vers quoi tu aspira ?
C'est manquer totalement de personnalité et suivre l'opinion de la masse... (Etrange pour une Fi dom)

Dans ton second post on comprend mieux. Tu sembles sensibles et empathiques, tu as dû intérioriser les envies de tes parents et tu veux leur faire plaisir et ne pas les décevoir. Même chose pour ton entourage, mais tu ne dois pas vivre ta vie par procuration.

Owlf avait posé une bonne question. Pourquoi cette envie/besoin de prestige social ? Est-ce parce que tu te sens sans valeur sinon ? Serais-ce un manque d'amour propre qui te pousse à rechercher l'approbation d'autrui ?

Une autre question, si demain tu trouves le métier de tes rêves, mais qu'il est très mal vu par la société, le feras tu quand-même ?

Je trouve ça très bien de voir grand et de se donner les moyens, mais pour des envies personnelles et non ce que te dicte la société.
Sinon comme le dit Sanka, cherche plutôt à te faire de l'argent en créant une entreprise par exemple. Dans notre monde actuel, l'argent est roi, si tu en as pas, tu n'es plus rien, même plus traité comme un humain (voir les sdf).
Si tu es très riche par contre, tu auras beaucoup de personnes pour te faire des courbettes et vouloir être ton ami.
C'est ce monde là que tu souhaites, que tu entretiens, vers lequel tu aspires ?

Désolé d'être aussi honnête, mais je trouve ça très triste.

Et pour information, tout ce que souhaitent les parents pour leurs enfants, c'est leur épanouissement personnel et leur bonheur, à moins que ce soit des parents toxiques ou bêtes.

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Message(#) Sujet: Re: Bonheur et métiers/études Bonheur et métiers/études Icon_minitimeMar 26 Mai 2020, 16:18

Encore merci pour vos réponses!

Je tiens à préciser que j'ai toujours voulu faire médecine dans l'optique d'aider les gens, c'est vraiment une chose que j'aimerais faire au quotidien. J'ai toujours trouvé que c'est un métier vraiment magnifique. Je me voyais soulager des personnes qui en avaient besoin...  c'est cette vision principale que j'avais. J'ai acheté des dizaines et des dizaines de livres en rapport avec le corps humain et je les lisais très souvent parce que ça m'intéressait! Je n'exclus pas faire prof non plus... le prestige était un critère mais pas le principal! Si le prestige était mon seul critère, je serais allée en prépa scientifique pour faire ingénieure ou ecs pour intégrer une école de commerce(comme la majorité des gens de mon lycée) tout en sachant que ça ne m'intéresse pas du tout. D'ailleurs, au sein même de mon lycée, aller à la fac était mal vu par les élèves/les profs, la prépa étant la "voie royale" (les meilleurs élèves ne comprenaient pas qu'on puisse vouloir aller à la fac et limite se moquaient de ceux qui le faisaient et les considéraient comme des fainéants...). C'était donc un choix "original" que j'ai fait (par rapport aux autres). Le simple fait d'avoir pris spé SVT pour le bac d'ailleurs est totalement atypique (on était 3 dans une classe de 40 à faire ça, les autres prenaient maths). Je m'étais déjà éloignée des autres d'une certaine façon. Pour moi, médecine était un moyen d'aider les gens tout en étudiant dans une filière plutôt valorisée et qui répondait à mes ambitions, donc je pensais naturellement que c'était le bon choix pour moi. La biologie m'intéressait (enfin la seule partie de SVT en terminale que j'ai plutôt appréciée, c'est ce qui concernait le corps humain), donc je me suis dit que j'avais pris la bonne décision. J'ai d'ailleurs choisi une des facs réputées comme les plus difficiles afin d'être le meilleur médecin possible si jamais je continuais ces études... voilà, je pense quand même avoir été un minimum honnête dans ma démarche et mes motivations et non dans le 100% superficiel. Je pensais réellement que ça pouvait me plaire, tout simplement.

Désolée d'ailleurs pour la manque d'espace de mon texte haha c'était improvisé et vraiment pas organisé ni réfléchi Rolling Eyes Rolling Eyes

Je ne sais pas pourquoi mais je ne me vois absolument pas gérer une entreprise... je m'imagine plus dans le salariat. Ca ne m'a jamais vraiment intéressée, tout simplement. Mais merci pour l'idée, je vais quand même y réfléchir! Wink

Luna a écrit:
Une autre question, si demain tu trouves le métier de tes rêves, mais qu'il est très mal vu par la société, le feras tu quand-même ?
Je pense sincèrement que si je me trouvais dans un endroit où je ne connais personne (du genre à l'étranger), je le ferais. Ici, ça me semple plutôt compliqué pour moi mais pas non plus infaisable Blasé

J'aimerais bien gagner ma vie sans pour autant être extrêmement riche. J'ai toujours pensé qu'être riche ne mène pas au bonheur. Il suffit de regarder comment le vivent beaucoup de stars: dépression, thérapies, ne savent plus qui sont leurs vrais amis, trahisons, anxiété due aux médias... tout ce qu'elles possèdent de matériel ne les rend même plus heureux étant donné qu'elles en sont habituées (j'avais vu une interview de Lady Gaga à ce sujet il y a longtemps...).

Tout ça pour dire que j'ai déjà énormément réfléchi à ce qu'est gagner sa vie. J'ai compris que la richesse n'était pas mon but ultime, qu'elle ne rend pas heureuse (bien qu'une vie confortable serait la bienvenue)et que je ne suis pas prête à faire tout et n'importe quoi pour atteindre ce prestige social (j'ai refusé d'aller en prépa, ou autre, ou de faire des écoles d'ingé). J'aimerais seulement avoir un métier, je dirais, un minimum reconnu et qui me plaise ... je ne suis pas la société sur tous ses aspects, d'ailleurs je me trouve différente des autres sur beaucoup de points (façons de penser, de voir les choses, de s'amuser, je ne fais jamais de soirées...). Les études, c'est important pour moi, je ne saurais pas expliquer, je travaille beaucoup et j'essaie d'atteindre les meilleurs résultats possibles, j'ai toujours été comme ça Smile

J'ai conscience que mes réponses ne sont pas organisées ni peut-être bien rédigées, désolée, mais disons que l'organisation c'est vraiment pas mon fort, je devrais travailler là-dessus d'ailleurs...
Encore merci!
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Message(#) Sujet: Re: Bonheur et métiers/études Bonheur et métiers/études Icon_minitimeMar 26 Mai 2020, 19:48

Eren Jaeger a écrit:
Encore merci pour vos réponses!

Je tiens à préciser que j'ai toujours voulu faire médecine dans l'optique d'aider les gens, c'est vraiment une chose que j'aimerais faire au quotidien. J'ai toujours trouvé que c'est un métier vraiment magnifique. Je me voyais soulager des personnes qui en avaient besoin...  c'est cette vision principale que j'avais. J'ai acheté des dizaines et des dizaines de livres en rapport avec le corps humain et je les lisais très souvent parce que ça m'intéressait! Je n'exclus pas faire prof non plus... le prestige était un critère mais pas le principal! Si le prestige était mon seul critère, je serais allée en prépa scientifique pour faire ingénieure ou ecs pour intégrer une école de commerce(comme la majorité des gens de mon lycée) tout en sachant que ça ne m'intéresse pas du tout. D'ailleurs, au sein même de mon lycée, aller à la fac était mal vu par les élèves/les profs, la prépa étant la "voie royale" (les meilleurs élèves ne comprenaient pas qu'on puisse vouloir aller à la fac et limite se moquaient de ceux qui le faisaient et les considéraient comme des fainéants...). C'était donc un choix "original" que j'ai fait (par rapport aux autres). Le simple fait d'avoir pris spé SVT pour le bac d'ailleurs est totalement atypique (on était 3 dans une classe de 40 à faire ça, les autres prenaient maths). Je m'étais déjà éloignée des autres d'une certaine façon. Pour moi, médecine était un moyen d'aider les gens tout en étudiant dans une filière plutôt valorisée et qui répondait à mes ambitions, donc je pensais naturellement que c'était le bon choix pour moi. La biologie m'intéressait (enfin la seule partie de SVT en terminale que j'ai plutôt appréciée, c'est ce qui concernait le corps humain), donc je me suis dit que j'avais pris la bonne décision. J'ai d'ailleurs choisi une des facs réputées comme les plus difficiles afin d'être le meilleur médecin possible si jamais je continuais ces études... voilà, je pense quand même avoir été un minimum honnête dans ma démarche et mes motivations et non dans le 100% superficiel. Je pensais réellement que ça pouvait me plaire, tout simplement.

Désolée d'ailleurs pour la manque d'espace de mon texte haha c'était improvisé et vraiment pas organisé ni réfléchi Rolling Eyes Rolling Eyes

Je ne sais pas pourquoi mais je ne me vois absolument pas gérer une entreprise... je m'imagine plus dans le salariat. Ca ne m'a jamais vraiment intéressée, tout simplement. Mais merci pour l'idée, je vais quand même y réfléchir! Wink

Luna a écrit:
Une autre question, si demain tu trouves le métier de tes rêves, mais qu'il est très mal vu par la société, le feras tu quand-même ?
Je pense sincèrement que si je me trouvais dans un endroit où je ne connais personne (du genre à l'étranger), je le ferais. Ici, ça me semple plutôt compliqué pour moi mais pas non plus infaisable Blasé

J'aimerais bien gagner ma vie sans pour autant être extrêmement riche. J'ai toujours pensé qu'être riche ne mène pas au bonheur. Il suffit de regarder comment le vivent beaucoup de stars: dépression, thérapies, ne savent plus qui sont leurs vrais amis, trahisons, anxiété due aux médias... tout ce qu'elles possèdent de matériel ne les rend même plus heureux étant donné qu'elles en sont habituées (j'avais vu une interview de Lady Gaga à ce sujet il y a longtemps...).

Tout ça pour dire que j'ai déjà énormément réfléchi à ce qu'est gagner sa vie. J'ai compris que la richesse n'était pas mon but ultime, qu'elle ne rend pas heureuse (bien qu'une vie confortable serait la bienvenue)et que je ne suis pas prête à faire tout et n'importe quoi pour atteindre ce prestige social (j'ai refusé d'aller en prépa, ou autre, ou de faire des écoles d'ingé). J'aimerais seulement avoir un métier, je dirais, un minimum reconnu et qui me plaise ... je ne suis pas la société sur tous ses aspects, d'ailleurs je me trouve différente des autres sur beaucoup de points (façons de penser, de voir les choses, de s'amuser, je ne fais jamais de soirées...). Les études, c'est important pour moi, je ne saurais pas expliquer, je travaille beaucoup et j'essaie d'atteindre les meilleurs résultats possibles, j'ai toujours été comme ça Smile

J'ai conscience que mes réponses ne sont pas organisées ni peut-être bien rédigées, désolée, mais disons que l'organisation c'est vraiment pas mon fort, je devrais travailler là-dessus d'ailleurs...
Encore merci!

Je comprend mieux tes motivations (et qui me rassurent Lol ). Est-ce vraiment sans espoir pour toi la médecine ?
Il existe peut-être d'autres écoles avec un niveau moins élevé, et avec des professeurs moins exigeants, ce qui te permettra de progresser plus lentement mais pour au final arriver au même résultat.
Et rien ne vaut la pratique du terrain, ça ne t'empêchera pas d'être un très bon médecin, même si tu n'es pas sorties de la plus prestigieuse des écoles.

Il faudrait que tu vois ce qui t'a réellement posé problème. Si c'est l'aspect scientifique, il faut que tu acquères la "logique scientifique".
Demande à des profils rationnels de t'expliquer où tu bloques, et essaye de comprendre leur démarche (leur raisonnement).
Le plus important est d'avoir le bon raisonnement, avant d'essayer d'apprendre ton cours.

Grace au mbti, tu peux mieux visualiser ce qui te pose problème et sur quoi travailler.

Avec ce que tu nous dis, ce serait vraiment dommage si tu faisais une croix sur ce rêve, d'autant qu'à mon avis tu en as les capacités, il te manque juste l'aspect scientifique.
Et je suis certaine que tu seras un bon médecin, car tu souhaites réellement soigner les gens et non juste prendre leur argent.

Sinon il y a la naturopathie, je ne sais pas si tu connais (ce sont les guérisseurs modernes ^^).
Ce n'est pas reconnu en France, donc pas remboursé par la sécurité sociale, mais de plus en plus de personnes s'y intéressent.
C'est une approche naturelle, qui s'attaque directement aux causes des symptômes des patients, et non juste les symptômes visibles.
Et avec des soins naturels, ça peut également être seulement de la prévention.

C'est par contre un métier risqué financièrement, tu peux avoir une bonne clientèle, tout comme pas suffisamment pour vivre seulement de ce métier.
Mais je suis certaine que ça peut t'intéresser, donc juste pour y jeter un coup d'oeil, même si je t'encourage plutôt à être médecin, et en complément pourquoi pas suivre une formation de naturopathe.

Sinon pour ton hésitation entre les langues et le droit.
Réfléchit bien à ce qui te conviendrait vraiment, car si tu essuies un autre échec, tu risques de plus difficilement t'en remettre et c'est mieux dès le début de bien choisir.

Tu pourrais être par exemple professeur d'anglais, les INFP aiment en général transmettre leur savoir et aider leurs élèves. Ce sont de bons professeurs pédagogues (il te faudra par contre travailler sur ton autorité, excepté si tu enseignes en fac).

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Message(#) Sujet: Re: Bonheur et métiers/études Bonheur et métiers/études Icon_minitimeVen 29 Mai 2020, 00:49

Salut j'suis un INFP.
Je suis pas venu sur le forum depuis 2 ans environ.
Mais là j'vois ton post, et j'ai souvenir du témoignage d'un type qui a passé la première année de médecine à 26 ans avec un bac littéraire obtenu des années plus tôt.

La première, ou les premières années de médecine semblent reposer énormément sur ta capacité à apprivoiser ton propre fonctionnement mental, celui de ta mémoire, ta capacité à visualiser , à créer tes propres repères dans ta mémoire pour assimiler les informations et les schémas exacts que feront les enseignants. Si tu veux emprunter cette voix, tu peux envisager de te concentrer là-dessus pendant un an ou deux (en passant une autre formation ou pas, à toi de peser les pour et les contre) si c'est ce qui te passionne.

Voilà la vidéo, bon courage et si tu réponds à la suite de mon message j'le verrais.
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Message(#) Sujet: Re: Bonheur et métiers/études Bonheur et métiers/études Icon_minitimeSam 30 Mai 2020, 07:45

J'suis content.

Regarde ( sans lire ) la différence entre ton premier texte, et ton deuxième. Lequel as tu envie de lire ?

Du coup, merci.


Maintenant que tu sais le domaine dans lequel tu vas travailler, penchons nous sur l'aspect humain. C'est à dire AVEC QUI tu vas travailler.

Et là, tu ne pourras le savoir qu'en rencontrant des gens. Je te conseille donc, de faire ce que tu as envie de faire par les associations. Elles fournissent une première expérience non négligeable, et surtout bien meilleure que l'école ( aussi bonne soit elle. )

Avant de t'engager, soit sûre de ce que tu viens chercher. ( De l’expérience, des contacts ... etc...
et surtout, n'oublie pas que tu es libre de partir ailleurs. )

Te souhaitant le meilleur.
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Message(#) Sujet: Re: Bonheur et métiers/études Bonheur et métiers/études Icon_minitimeDim 31 Mai 2020, 09:05

Ça m'a l'air assez cohérent d'être INFP et non seulement vouloir du "prestige" (qui n'est en fait qu'un des nombreux moyens facilitant le fait de crier au monde "je suis unique". N'oublions pas qu'un Fi-dom est vraiment à cheval sur l'expression et la reconnaissance de sa singularité) et de vouloir faire le bien (qui a l'air d'être ta première motivation, et qui semble être en fait le reflet direct d'un système de valeur que tu t'es créé, cf "J'ai toujours pensé qu'être riche ne mène pas au bonheur", par exemple).

Si le soin est vraiment inclus dans ce que tu considères comme "bien", alors c'est vrai que ça bloque d'office une voie qu'on conseille naturellement aux INFP : l'entreprenariat ou l'artisanat, ou en fait tous les métiers qu'on peut "arranger à sa mesure" et où on est bien souvent son seul patron, ou presque. Une personnalité aussi affirmée et aussi développée dans sa façon de penser a juste souvent bien du mal à trouver une entreprise qui colle suffisamment à ses valeurs.

Pour revenir à tes aspirations premières, je dirais que même dans le domaine médical, peut-être que tu le sais, mais il y a beaucoup d'atrocités qui sont commises (notamment dans les EHPAD et les hôpitaux), pour cette raison simple : il y a trop peu d'effectifs, les soignants sont en surmenage. On dit qu'un soignant malmené peut aisément devenir nocif pour ses patients. Je pense que si tu faisais des stages et que tu arrivais au mauvais moment au mauvais endroit, tu serais surprise de voir le traitement que tu recevras. J'ai quelques témoignages d'élèves en médecine qui ont été traités comme des moins que rien lors de leur stage en hôpital, et c'est malheureusement trop fréquent. J'ai aussi eu des témoignages de masterants en psychologie qui me rapportaient la différence de traitement des patients en fonction des hôpitaux. Donc... Ce que je crains, c'est que si tu vois tout ça, ton idéal du soin et de la santé soit cassé. Parce qu'il te faudra trouver LA structure qui saura te convenir dans sa façon de penser et de faire, et c'est moins évident que ce que tu crois, je pense.

Concernant la mobilité : voyage. À fond ! Si tu es vraiment une INFP, alors ne laisse surtout pas son Si te retenir de trop là où tu es si tu rêves de découvertes. Tu en sortiras enrichie, sur beaucoup de plans (et peut-être même d'insoupçonnés !). Le voyage sera une opportunité d'aussi faire quelques introspections. Concernant le coût des voyages... Je te conseille de te renseigner auprès du comité d'entreprise de tes parents ou bien d'aller directement sur le site de Zigo Tour, qui est une bonne référence en termes de voyages, et notamment de voyages solidaires. Ces voyages, var organisés par un organisme spécialisé, te coûteront alors bien moins cher que si tu partais seule, par tes propres moyens. Et pour le coup, tu pourras aider des gens au passage : d'une pierre deux coups (et je dirais même 3, si tu aimes les langues et que tu vas dans un pays dont tu parles la langue) ! Cela dit, il te faudra rester un minimum avec un groupe de jeunes, et ça c'est selon ta sensibilité.

À propos de la LEA... Tu risques de t'ennuyer un peu. Mine de rien c'est très "administratif", ce sont des langues appliquées donc qui serviront à la traduction de notices, de modes d'emploi etc...notamment. Si tu veux vraiment pousser à fond ta curiosité par rapport aux langues, fonce plutôt en LLCER. Encore une fois les débouchés sont assez restreints (on parle d'à peu près 90% qui deviennent professeurs) mais dès que tu fais un doctorat, les possibilités de recherche en langue combleront ton amour pour la rigueur scientifique. Non seulement tu étudieras la langue que tu veux et t'épanouiras dedans, mais en plus dès ton master, tu seras formée à la recherche et pourras avoir une vision nettement plus pointue et technique de la langue que tu apprends. Les mécanismes du langage et de la communication en général sont, selon moi, des plus complexes à appréhender, mais aussi des plus fascinants. En fait c'est très axé biologie, neurologie, psychologie, et bien plus qu'on ne le croit ! Je te conseille de te renseigner sur ces quelques masters quand tu auras le temps. Ah, et...tu seras probablement aussi amenée à voyager si tu vas en LLCER, et tu seras aidée à la mobilité par ta fac. Ça c'est cadeau.

Je pense que j'ai fait à peu près le tour... Bon. Si tu as quelques interrogations, tu peux toujours les exprimer, ce groupe a l'air actif et concerné par tes choix de vie. En espérant t'avoir été utile !
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Eren Jaeger
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Message(#) Sujet: Re: Bonheur et métiers/études Bonheur et métiers/études Icon_minitimeDim 31 Mai 2020, 12:19

Merci pour vos réponses (désolée du retard!)! C'est vraiment gentil Smile , alors:

Luna, oui médecine c'est plutôt mort en fait. J'ai une deuxième chance, mais je suis obligée d'aller en L2 de biologie, et d'avoir les meilleures notes possibles. Il y a 30 places pour les étudiants issus de L2 biologie, mais il y a beaucoup de candidats et je sais que je n'aurai pas de très bons résultats (il y a aussi des maths, de la physique, ou autre en licence de bio) par rapport aux autres. Mais c'est pas grave, je pense avoir plus ou moins fait mon deuil de la médecine. Je me suis justement renseignée sur les étudiants qui ont arrêté en 4eme ou en 5eme année, leurs témoignages racontaient à quel point certains d'entre eux étaient maltraités, mal considérés dans les hôpitaux, même parfois insultés par leurs supérieurs. Je sais que c'est une chose que je ne pourrais moyennement supporter. Comme tu l'as dit Songe d'Automne, je crois que je me suis fait une vision très idéalisée de la médecine, et ces témoignages m'ont fait comprendre la réalité... Même physiquement, faire des stages le matin et étudier l'après-midi tous les jours (des cours qui ne me plaisent pas tant que ça en plus), je crois que je ne tiendrai jamais... Je préfère arrêter maintenant que me forcer à continuer, et quitter en 4eme année sans aucune équivalence, ce serait trop bête! Travailler dans le paramédical ne m'intéresse vraiment pas non plus (ma mère étant dans ce domaine, je connais suffisamment de choses pour savoir que je ne veux pas faire ça).

Quant à la logique scientifique, je l'ai tellement travaillée au lycée... je me suis beaucoup améliorée par rapport à avant, mais c'est loin d'être suffisant. J'en conclus qu'il vaut mieux que je fasse autre chose que des sciences, je n'ai vraiment rien à apporter dans ce domaine, et ça ne me plait pas tant que ça; Huh! Huh!

Faire prof d'anglais, j'y ai pensé! Ca reste une idée, mais c'est un métier plutôt éprouvant je pense. J'aime aider les gens individuellement (mes frères ou soeurs ou des proches par exemple)Surtout, je pense être introvertie. Le problème c'est que dès que je sors dehors avec des amis ou autre, j'ai une limite d'énergie de 2/3h après je deviens un espèce de zombie (physiquement je deviens pale, fatiguée, et je ne parle plus, on me fait souvent des remarques) et j'ai qu'une envie: rentrer chez moi. Dès que je suis chez moi, je ne fais plus rien de la soirée. Le lendemain, je me sens seule et j'ai envie de sortir et quand j'ai l'occasion de sortir je regrette de l'avoir fait Mort bizarre, non? Est-ce que vous auriez des conseils par rapport ça? Ca pourrait me porter préjudice peu importe le métier que je choisis, non? Encore plus si je fais prof...

Merci beaucoup pour la vidéo, c'est vrai que c'est assez impressionnant!! Je pense aussi que je n'ai pas réussi à cause de ma méthodologie. Je ne retenais tout simplement pas les cours sur le long terme, il y en avait tellement... le jour du concours, beaucoup de questions ont été posées sur des détails ridicules, ça m'a vraiment déstabilisée.

Oups j'ai déjà accepté LEA sur parcoursup (j'ai refusé LLCER) en attendant de me décider pour le droit (je suis toujours sur liste d'attente)... A vrai dire, j'ai choisi LEA parce que je ne voulais pas arrêter l'espagnol, et que je ne me voyais pas faire QUE de l'anglais. D'ailleurs, je sais que je ne suis pas littéraire à 100%, j'ai du mal en philo (8 au bac haha), je suis incapable de faire une dissertation, mes commentaires étaient plutôt moyens et j'ai du mal à comprendre les textes compliqués, l'interprétation de tableaux, les figures de style bien poussées, les métaphores, ce genre de choses... Bizarre pour une INFP non? Je me voyais pas étudier du Shakespeare pendant plusieurs années, quoi, ce qui m'intéressait à moi c'était juste d'apprendre et de parler la langue, pas d'étudier des textes et des figures de style.

J'ai d'ailleurs une question, les INFP sont censés avoir un côté "artistique". Personnellement, j'ai l'impression de pas l'être du tout. Ma soeur qui n'est même pas infp sait chanter, danser, dessiner, peindre, composer de la musique... je ne sais rien faire de tout ça et je ne m'y suis pas intéressée. J'ai fait quelques années de piano, mais je ne suis pas très douée, je ne sais pas composer, et n'ai pas l'oreille absolue (donc je suis incapable de reconnaître des notes par exemple). Cela fait que je n'ai aucune passion véritable, tout mon temps libre je le passe sur des écrans (jeux vidéo ou réseaux sociaux, ou lire l'actualité très déprimante au passage). Est-ce que ça veut dire que je ferais mieux de faire des études théoriques? Est-ce que je passe à côté de quelque chose qui pourrait m'aider au quotidien? Je ne sais vraiment pas ce que j'aime... Je ne me vois pas du tout dans l'entreprenariat, ni dans l'artisanat, j'ai du mal à me projeter.

Mon but est d'aider les gens, mais je ne suis pas obligée de le faire dans mon métier de tous les jours n'est-ce pas? Ca peut être quelque chose que je fais à côté... j'aimerais aussi trouver une entreprise, ou un domaine qui colle à mes valeurs mais c'est vraiment pas pas facile... est-ce que ça existe déjà? Lol

Pour les voyages, c'est vrai que j'en fais jamais, tout simplement parce que j'ai peur de sortir de ma zone de confort, mais ça pourrait être une bonne idée, je vais me renseigner, merci!
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Message(#) Sujet: Re: Bonheur et métiers/études Bonheur et métiers/études Icon_minitimeDim 31 Mai 2020, 13:56

Eren Jaeger a écrit:
J'ai d'ailleurs une question, les INFP sont censés avoir un côté "artistique". Personnellement, j'ai l'impression de pas l'être du tout. Ma soeur qui n'est même pas infp sait chanter, danser, dessiner, peindre, composer de la musique... je ne sais rien faire de tout ça et je ne m'y suis pas intéressée. J'ai fait quelques années de piano, mais je ne suis pas très douée, je ne sais pas composer, et n'ai pas l'oreille absolue (donc je suis incapable de reconnaître des notes par exemple). Cela fait que je n'ai aucune passion véritable, tout mon temps libre je le passe sur des écrans (jeux vidéo ou réseaux sociaux, ou lire l'actualité très déprimante au passage). Est-ce que ça veut dire que je ferais mieux de faire des études théoriques? Est-ce que je passe à côté de quelque chose qui pourrait m'aider au quotidien? Je ne sais vraiment pas ce que j'aime... Je ne me vois pas du tout dans l'entreprenariat, ni dans l'artisanat, j'ai du mal à me projeter.

J'ai l'impression que tu as tellement consacré de temps aux études que tu ne t'es pas donnée le temps de découvrir d'autres choses (d'ou ma recommandation de prendre une année pour toi, mais genre vraiment, la comme je te lis on dirait que tu es au bord du burn out X) ).
Après, le MBTI n'est qu'un outil pour t'accompagner dans ton introspection, mais tu ne devrais pas te baser sur lui pour faire de grandes décisions et encore moins laisser ton type te définir.

Rien ne t'oblige à être passionnée de quelque chose, tu peux avoir des centres d'intérêts divers et variés sans t'enticher d'un en particulier. S’intéresser à l'actualité, les jeux vidéos, ce sont des hobbies tout à fait respectables, mais j'ai l'impression que tu culpabilises parce que ces derniers ne te rendent pas plus productive ni ne t'aident à t'améliorer, en tout cas selon les normes sociales.
Tu n'aimes pas les mangas aussi avec ton pseudo sinon ?

Mais si tu veux développer de nouveaux centres d'intérêts et éventuellement trouver une passion, y'a pas dix milles solutions, apprend à cultiver ta curiosité, laisser ton Ne (intuition extravertie) papillonner d'un sujet à un autre.

Aussi, ce n'est pas parce que tu n'as pas un profil littéraire ou artistique que tu n'es pas une INFP, tant que tu as des crises existentielle tout est bon silly

Eren Jaeger a écrit:
j'aimerais aussi trouver une entreprise, ou un domaine qui colle à mes valeurs mais c'est vraiment pas pas facile

Quelles sont tes valeurs ?
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Message(#) Sujet: Re: Bonheur et métiers/études Bonheur et métiers/études Icon_minitimeDim 31 Mai 2020, 15:55

Mon petit ami étant INFP, il me donne quelques idées. Que dirais-tu d'essayer de donner des cours particuliers ? Avec ton niveau, ça devrait aller comme sur des roulettes. Si tu habites proche d'une grande ville, que tu as le permis ou un moyen de transport et que tu as fait au moins 3 années de licence, l'organisme Acadomia recrute des étudiants ! Ils ont pour mission de donner des cours particuliers en fonction de leur(s) domaine(s) de prédilection. Ça pourrait te donner dss idées ! D'ailleurs, les cours particuliers sont très largement faisable aussi hors entreprise (ça te sera probablement plus accessible pour le moment, d'ailleurs). Donc si tu veux essayer, tu as tout plein de portes ouvertes !

Pour encore faire référence à lui, mon petit ami a arrêté temporairement ses études pour travailler un peu. Il aime apprendre plein de nouvelles choses, mais il avait besoin de se sentir indépendant, utile, de gagner sa vie et de faire de nouvelles expériences. Prendre un an ou deux pour travailler, voyager et faire des stages peut être un très bonne alternative ! Tu verras à l'issue de ce temps si tu souhaites continuer de faire des études très théoriques ou plus pratiques. Il existe plein de formations méconnues qui sont basées sur l'apprentissage pratique, ça serait dommage de passer à côté !

Et, oui tu peux activement aider les gens sans que ce soit ton métier. Tu peux faire du bénévolat, des actions caricatives, des stages, ou simplement prendre soin des personnes qui te sont déjà proches. Tu sembles soucieuse, attentionnée et en quête d'amélioration, alors je ne doute pas en ta faculté à pouvoir aider les autres à plusieurs échelles, parole de Ni-dom !
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Message(#) Sujet: Re: Bonheur et métiers/études Bonheur et métiers/études Icon_minitimeDim 31 Mai 2020, 16:33

Eren Jaeger a écrit:
Merci pour vos réponses (désolée du retard!)! C'est vraiment gentil Smile , alors:

Luna, oui médecine c'est plutôt mort en fait. J'ai une deuxième chance, mais je suis obligée d'aller en L2 de biologie, et d'avoir les meilleures notes possibles. Il y a 30 places pour les étudiants issus de L2 biologie, mais il y a beaucoup de candidats et je sais que je n'aurai pas de très bons résultats (il y a aussi des maths, de la physique, ou autre en licence de bio) par rapport aux autres. Mais c'est pas grave, je pense avoir plus ou moins fait mon deuil de la médecine. Je me suis justement renseignée sur les étudiants qui ont arrêté en 4eme ou en 5eme année, leurs témoignages racontaient à quel point certains d'entre eux étaient maltraités, mal considérés dans les hôpitaux, même parfois insultés par leurs supérieurs. Je sais que c'est une chose que je ne pourrais moyennement supporter. Comme tu l'as dit Songe d'Automne, je crois que je me suis fait une vision très idéalisée de la médecine, et ces témoignages m'ont fait comprendre la réalité... Même physiquement, faire des stages le matin et étudier l'après-midi tous les jours (des cours qui ne me plaisent pas tant que ça en plus), je crois que je ne tiendrai jamais...  Je préfère arrêter maintenant que me forcer à continuer, et quitter en 4eme année sans aucune équivalence, ce serait trop bête! Travailler dans le paramédical ne m'intéresse vraiment pas non plus (ma mère étant dans ce domaine, je connais suffisamment de choses pour savoir que je ne veux pas faire ça).

Quant à la logique scientifique, je l'ai tellement travaillée au lycée... je me suis beaucoup améliorée par rapport à avant, mais c'est loin d'être suffisant. J'en conclus qu'il vaut mieux que je fasse autre chose que des sciences, je n'ai vraiment rien à apporter dans ce domaine, et ça ne me plait pas tant que ça; Huh! Huh!

Faire prof d'anglais, j'y ai pensé! Ca reste une idée, mais c'est un métier plutôt éprouvant je pense. J'aime aider les gens individuellement (mes frères ou soeurs ou des proches par exemple)Surtout, je pense être introvertie. Le problème c'est que dès que je sors dehors avec des amis ou autre, j'ai une limite d'énergie de 2/3h après je deviens un espèce de zombie (physiquement je deviens pale, fatiguée, et je ne parle plus, on me fait souvent des remarques) et j'ai qu'une envie: rentrer chez moi. Dès que je suis chez moi, je ne fais plus rien de la soirée. Le lendemain, je me sens seule et j'ai envie de sortir et quand j'ai l'occasion de sortir je regrette de l'avoir fait Mort bizarre, non? Est-ce que vous auriez des conseils par rapport ça? Ca pourrait me porter préjudice peu importe le métier que je choisis, non? Encore plus si je fais prof...

Merci beaucoup pour la vidéo, c'est vrai que c'est assez impressionnant!! Je pense aussi que je n'ai pas réussi à cause de ma méthodologie. Je ne retenais tout simplement pas les cours sur le long terme, il y en avait tellement... le jour du concours, beaucoup de questions ont été posées sur des détails ridicules, ça m'a vraiment déstabilisée.

Oups j'ai déjà accepté LEA sur parcoursup (j'ai refusé LLCER) en attendant de me décider pour le droit (je suis toujours sur liste d'attente)... A vrai dire, j'ai choisi LEA parce que je ne voulais pas arrêter l'espagnol, et que je ne me voyais pas faire QUE de l'anglais. D'ailleurs, je sais que je ne suis pas littéraire à 100%, j'ai du mal en philo (8 au bac haha), je suis incapable de faire une dissertation, mes commentaires étaient plutôt moyens et j'ai du mal à comprendre les textes compliqués, l'interprétation de tableaux, les figures de style bien poussées, les métaphores, ce genre de choses... Bizarre pour une INFP non? Je me voyais pas étudier du Shakespeare pendant plusieurs années, quoi, ce qui m'intéressait à moi c'était juste d'apprendre et de parler la langue, pas d'étudier des textes et des figures de style.

J'ai d'ailleurs une question, les INFP sont censés avoir un côté "artistique". Personnellement, j'ai l'impression de pas l'être du tout. Ma soeur qui n'est même pas infp sait chanter, danser, dessiner, peindre, composer de la musique... je ne sais rien faire de tout ça et je ne m'y suis pas intéressée. J'ai fait quelques années de piano, mais je ne suis pas très douée, je ne sais pas composer, et n'ai pas l'oreille absolue (donc je suis incapable de reconnaître des notes par exemple). Cela fait que je n'ai aucune passion véritable, tout mon temps libre je le passe sur des écrans (jeux vidéo ou réseaux sociaux, ou lire l'actualité très déprimante au passage). Est-ce que ça veut dire que je ferais mieux de faire des études théoriques? Est-ce que je passe à côté de quelque chose qui pourrait m'aider au quotidien? Je ne sais vraiment pas ce que j'aime... Je ne me vois pas du tout dans l'entreprenariat, ni dans l'artisanat, j'ai du mal à me projeter.

Mon but est d'aider les gens, mais je ne suis pas obligée de le faire dans mon métier de tous les jours n'est-ce pas? Ca peut être quelque chose que je fais à côté... j'aimerais aussi trouver une entreprise, ou un domaine qui colle à mes valeurs mais c'est vraiment pas pas facile... est-ce que ça existe déjà? Lol

Pour les voyages, c'est vrai que j'en fais jamais, tout simplement parce que j'ai peur de sortir de ma zone de confort, mais ça pourrait être une bonne idée, je vais me renseigner, merci!

Je te rassure, en bonne introvertie, je perds également de l'énergie en présence d'autrui, mais j'en perd beaucoup moins lorsque c'est dans un cadre professionnel, d'ailleurs j'ai remarqué que j'aime avoir des collègues de travaille.
J'ai l'impression que ma journée a plus de sens, que lorsque je suis seule.
J'ai été vendeuse en boulangerie-pâtisserie, j'étais régulièrement en contacte avec de la clientèle (je devais également conseiller parfois), et ce n'est pas si fatiguant que ça, ça l'est davantage lorsqu'il n'y a personne et que tu restes debout seule ou que tu fais le ménage.

As-tu d'ailleurs déjà travaillé ? Histoire de te faire une idée du monde du travail (endehors du babysitting).
Les rapports dans un cadre professionnel ne sont pas les mêmes que dans un cadre intime. C'est moins fatiguant, peut-être car on'est davantage en mode automatisme et avec plus de distance.
Mais effectivement, les jeunes élèves ont tendance à pomper l'énergie. J'ai fait un stage dans un cours d'art plastique au lycée, et ce sont des bombes d'énergies à canaliser et maîtriser, sans parler de l'autorité à avoir. (Les professeurs sont lâchés avec des fauves Lol )
Pour ça que je te conseillais d'enseigner à la fac.

Sinon, au lycée je n'avais pas des bonnes notes non plus en philo, ni en français. Car je n'avais pas de méthode, et en français je faisais beaucoup de fautes d'orthographes et de grammaires.
Mais j'avais des bonnes notes en philo à la fac. Le barème ne devait pas être le même, ça dépend sur quoi on t'évalues.

Sinon je ne suis pas un bon exemple, car j'ai fait un rejet de l'école depuis ma primaire (qui je trouve est beaucoup Si, d'ailleurs ma grand-mère ISFJ adorait l'école), mais des INFP que j'ai connu autour de moi, ils étaient tous meilleurs dans le domaine littéraire ou/et art plastique.
D'ailleurs, même si j'avais de mauvaises notes, j'aimais ça les cours de français (du moins lorsqu'on lisait des extraits et qu'on faisait des analyses de texte) et j'aimais beaucoup la philo.

Sinon effectivement comme on te l'a dit, fait attention à ne pas t'enfermer dans une case.
Par contre je trouve ça bien de prendre en compte son type mbti pour trouver sa voie professionnelle, ça ne doit pas être le seul critère, mais plus de chance de bien choisir, car à 18 ans (ou plus), on ne se connaît pas toujours bien.

Lorsque je vois des profils littéraires partir dans des domaines scientifiques, je me dis toujours qu'ils vont se casser la gueule ou ne pas bien le vivre et finir par se reconvertir.

J'ai une amie xNTJ qui a fait des études artistiques, et elle n'a pas trouvé sa voie et était moyenne dedans, alors qu'elle excellait dans les domaines scientifiques (même pas besoin d'apprendre les cours ou d'écouter).
Elle a préféré écouter ses envies, mais au final elle se retrouve sans rien, alors que de manière pragmatique, elle aurait dû se tourner vers des métiers scientifiques où elle aurait davantage pu s'épanouir à mon sens.

C'est triste, mais pour moi on ne fait pas ce que l'on veut mais ce que l'on peut, comme nous répétait notre professeur de philo x)



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