Idée qui me vient à l'instant sur mon typage (j'ai dit que j'ajouterais des trucs ) : Si j'étais 9w1-4w3-6w7 et que j'ai subi une peine de coeur qui m'aurait profondément marquée, est-ce que mon centre émotionnel (4w3) aurait pu prendre le pas sur mon 9 de manière visible sans pour autant me changer de type? Que la perte aie provoqué des sensations similaires que ressentent les 4 et aie pu me faire passer pour un 4 de manière extérieure?
DECROCHE !
Tu vois pas que c'est ta faille ? Ca résiste, je comprends. C'est ce que tu apprendra tout du long de ta vie. Et tu as toute la vie pour apprendre.
Tout est lié, tout ce que je t'ai fais remarquer avant ; le personnage romantique, l'attachement à lui et à ses souffrances, le chercheur... Tout est lié.
Dans l'exercice de formulation de la faille de Thierry Vissac (un ami INFJ qui enseigne à Toulouse), tu pourrais très bien proposer : "Je ne veux pas arrêter de chercher, car j'ai peur de disparaître", ça passerai très bien !
Dernière édition par Flop le Lun 13 Mai 2019, 13:50, édité 1 fois
Xayling Aucun rang assigné
Type : 9w1-4w5-6w7 Sx/So INFP CS/B(P) FF Age : 26 Lieu : Bruxelles Emploi : Etudiant Inscription : 03/12/2018 Messages : 584
Mais fous moi la paix x) Je choisis pas forcément quand ce genre d'idées pop dans ma tête, je sais juste que quand je les ai, j'ai besoin de les écrire ou de les partager pour qu'elle parte Du coup, jpeux penser a autre chose après Et puis zut, y'avait d'autres sujets
Leenox Aucun rang assigné
Type : N/A Age : 36 Lieu : N/A Inscription : 16/04/2019 Messages : 475
Ben justement comme on parler de "communiquer", savoir écouter aussi c'est important: Xayling, j'ai aussi besoin souvent de juste partager des réflexions, des doutes, ça me soulage aussi et j'avais lu que les INFJ et 4 sont souvent de bons écoutants, je me demande si cela a un rapport avec le fait qu'ils puissent avoir régulièrement besoin d'écoute
Flop Aucun rang assigné
Type : INFJ-A 5w4 So/Sx Age : 29 Lieu : Toulouse - Jean Jaurès Emploi : Philo - épistémologie Inscription : 14/08/2018 Messages : 1147
"Nous ne communions que dans l'impuissance, lorsque le sens, la certitude et l'inévitable s'impose à nous par delà l'effroi que suscite la dissolution de notre misère et de notre égoïsme dans l'éternelle vie que nous prenons pour la mort. Rien ne nous effraie plus que la bonté qui nous est destinée."
Leenox Aucun rang assigné
Type : N/A Age : 36 Lieu : N/A Inscription : 16/04/2019 Messages : 475
Et Schopenhauer écrit alors il aurait plutôt quel type mbti a priori? Un avis?
INFJ 5, comme moi.
-"La solitude offre à l'homme intellectuellement haut placé un double avantage : le premier, d'être avec soi-même, et le second de n'être pas avec les autres."
Flop Aucun rang assigné
Type : INFJ-A 5w4 So/Sx Age : 29 Lieu : Toulouse - Jean Jaurès Emploi : Philo - épistémologie Inscription : 14/08/2018 Messages : 1147
Pleine conscience, pour résumer en un mot. Enfin en deux. Ça demande du temps, de l'insistance, de l'auto-bienveillance. Si tu as déjà tenu une minute (grand max), c'est pas mal. Personne ne débarque en disant "et maintenant, je vais être en pleine conscience pendant 40 minutes, ça va le faire". Personne. Comme dit Flop, on est tous dans notre magma, où qu'il se situe, on doit tous faire l'effort de ne pas couler dedans. Se rendre compte qu'il est plus difficile de rester 1 minute hors du magma bouillonnant que dedans, c'est déjà une première prise de conscience (c'est trash, de se rendre compte qu'on est aussi aliéné, d'ailleurs). Et non, ce n'est pas ça qui va faire qu'on va dépasser cette situation d'un coup et sans effort. Ce n'est pas un sparadrap qu'on arrache. C'est du boulot pour la pince à épiler. "Oh, un poil" --> paf, arraché. "Oh, encore un poil" --> paf, arraché. Et le pire, c'est que ça repousse. Et le pire du pire... c'est que c'est pas grave. On peut même décider de laisser des poils pousser sans les arracher. Au moins, on a pris conscience qu'on en avait, et qu'on les arrache ou non, par choix.
Cette métaphore à la con n'était pas sponsorisée par Veet.
Ca m'a fait penser à la vidéo d'un ami.
Mamy Mougeot Aucun rang assigné
Type : INTP d'obédience crustacée Age : 42 Lieu : Dans l'aspirine Emploi : Créatrice de vide par le vide Inscription : 29/04/2016 Messages : 1139
Et sur le moment de pleine-conscience, il est possible que je l'ai vécu 2 fois. Je ne sais pas si le fait que j'ai fumé de la weed et/ou bu à ce moment là rendait ces moments faux mais il reste un moment de plénitude que j'ai absolument adoré ou je n'avais plus à me poser de question.
La drogue, c'est mal N'empêche, ouais, couper la lumière là-haut, ça peut faire du bien. Si je peux me permettre, il y a moins d'effets secondaires avec de la pleine conscience qu'avec des tafs ou une bonne biture.
Flop a écrit:
Ca m'a fait penser à la vidéo d'un ami.
Ça parle de poils? (Hop, liste de lecture, ce sera pour plus tard )
Xayling Aucun rang assigné
Type : 9w1-4w5-6w7 Sx/So INFP CS/B(P) FF Age : 26 Lieu : Bruxelles Emploi : Etudiant Inscription : 03/12/2018 Messages : 584
Resalut à tous! Non, je ne viens pas ajouter de théorie "ki va + ver le 9 ou ver le 4", je viens juste partager un point qui me touche un peu pour le moment:
Malgré mon ISFP avec un Fi-dom, que je sois 4 ou 9 peu importe, j'ai toujours eu ce sentiment de ne jamais pouvoir être entièrement qui je suis. Avoir ce besoin chronique de devoir cacher en partie mes émotions ou mes sentiments est un reflexe que j'ai depuis que je suis enfant et qui me semble tellement présent que les rares moments où je ne le fais pas sont des moments où je me vois comme étant à la fois un gagnant mais aussi un connard (pas entièrement mais ces moments sont signés par + d'égocentrisme et moins d'analyse de la situation). Généralement, je ne parle pas de mes problèmes. Je les vis, je les absorbes, y réfléchis de mon coté avant de pouvoir en parler avec les autres de mon entourage si j'ai jugé que ceux-ci pourraient avoir un avis intéressant pour moi. Pour ce qui est des premiers concernés, à moins qu'ils m'aient réellement pousser à bout, je vais les excuser dans ma tête, attendre la prochaine fois que je les vois et faire comme si de rien n'était. Sinon, soit je fais comprendre que si ça continue, jvais éclater, soit jme barre, soit je décide d'en parler en tête à tête avec la personne plus tard pour règler le problème. Si le problème est personnel (maladie, fatigue, besoin d'argent ou de matos, ...), j'ai tendance à garder le problème avec moi tant qu'il n'est pas urgent ou trop casse pied (exemple simple : ça va faire 3 semaines que je saigne des gencives à droite et j'en ai toujours pas parlé à mes parents, je m'en occupe de mon coté et si ça dégénère ou ne s'arrête pas, je leur dit).
A part ces moments, je partage mes pensées le + souvent avec des demoiselles qui sont soit des conquêtes mentales, soit des amies proches. Étrangement, je me libère plus facilement avec une fille qu'avec un pote. Sinon, j'écris ce pensées, ces douleurs sur mon wattpad depuis maintenant 5 ans pour les faire ressortir de moi plus facilement sans pour autant toucher quelqu'un qui ne devrait pas être impliqué.
Leenox Aucun rang assigné
Type : N/A Age : 36 Lieu : N/A Inscription : 16/04/2019 Messages : 475
ce que tu décris me parle énormément. J'ai gagné à m'ouvrir à des personnes en ne jugeant pas au préalable de ce qu'elles pourraient m'apporter, ça m'a aidée à avoir des relations soutenues tout court et recevoir de l''aide, les deux. J'ai cru réaliser que pour avoir de vraies bonnes relations (pas uniquement se le dire), il faut tenir l'autre au courant régulièrement de comment on va, j'ai mis cela en place (comme un exercice de thérapie cognitivo comportementale à commencer petit au début puis de plus en plus c'est plus automatique désormais) J'ai trouvé du bien-être et ça m'a reconnectée à l'aspect pratique de la vie: les horaires, l'aspect matériel (dont tu parles), corporel santé physique
J'ai été très surprise de voir combien en fait les personnes que je jugeais avant mon travail comme ne pouvant pas m'apporter d'aide ou que je ne voulais pa 'embêter' en fait m'aidaient vraiment, j'ai commencé à trouver addictif d'ainsi s'ouvrir simplement et demander. Demander est devenu addictif, et peu importe la réponse d'ailleurs, j'ai commencé à sentir un vraiiii plaisir de pouvoir juste "demander"
Longtemps je ne parlais pas de mes difficultés avant la dernière limite (craquer) car j'avais beaucoup l'impression d'être envahie, jugée, encore plus blessée par l'autre au final, harcelée de questions parfois aussi et sans qu'on écoute mes réponses (manque d'écoute et a priori INFJ aime écouter et recherche cela aussi)
Aujourd'hui je suis entourée de deux types de personnes, des anxieux (et c'est un peu galère pour leur demander de l'aide) et des personnes calmes qui en ont beaucoup vu donc ont un bon contrôle émotionnel croient en elle en cas de problème et croient en moi et me donnent du temps aussi pour me dépêtrer de ma difficulté tout en étant présentes (ce que les anxieux eux ne savent pas faire: rester juste une présence qui ne pose pas mille questions, pousse à résoudre le problème dans la minute alors que dans l'exemple de problème physique la Nature a prévu que certaines réparations se font sur des semaines lol)
J'ai l'impression que les types EF sont souvent très anxieux, très à chercher à me faire résoudre le problème trop vite, de façon irréaliste (ne prenant pas en compte la réalité matérielle concrète sensorielle)
Voilà quelques remarques qui me viennent en te lisant et parce que vraiment je reconnais beaucoup de ce que tu décris
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Mamy Mougeot Aucun rang assigné
Type : INTP d'obédience crustacée Age : 42 Lieu : Dans l'aspirine Emploi : Créatrice de vide par le vide Inscription : 29/04/2016 Messages : 1139
Généralement, je ne parle pas de mes problèmes. Je les vis, je les absorbes, y réfléchis de mon coté avant de pouvoir en parler avec les autres de mon entourage si j'ai jugé que ceux-ci pourraient avoir un avis intéressant pour moi.
L'homme est un animal social. Même si ça ne t'apporte pas "un avis intéressant", parler à ton entourage crée du lien. C'est parce qu'on sait qu'on peut se parler, partager, résoudre ensemble des problèmes (ou ne pas les résoudre, mais être ensemble en face) qu'on est plus fort et qu'on avance. Ce qui va être intéressant pour toi ici, ce n'est pas des avis, c'est de recréer du lien.
Puisque tu prends conscience de ça, de cette déconnexion aux autres et cette impossibilité qui s'est imposée à toi petit à petit d'être pleinement toi, problèmes et emmerdes inclus, est-ce que tu peux envisager d'"aller contre" ce réflexe de t'isoler pour ne pas envahir les autres?
Nota: "faites ce que je dis, pas ce que je fais" - moi aussi je dois lutter pour refaire du lien, itou. A force de vouloir "protéger les autres" en ne leur ajoutant pas mes doutes, mes questions, mes problèmes, j'ai oublié qu'on était finalement tous dans le même panier, alors autant être ensemble dans ce panier...
Xayling Aucun rang assigné
Type : 9w1-4w5-6w7 Sx/So INFP CS/B(P) FF Age : 26 Lieu : Bruxelles Emploi : Etudiant Inscription : 03/12/2018 Messages : 584
Je sais pas... Ça fait longtemps que je retiens un petit enfant qui pleure et qui hurle au fond de moi pour ne pas déranger les autres, pour garder une bonne ambiance et faire en sorte que les gens ne me voient pas comme ces emos qui chouinent sans arrête "lA vIE c'eSt dE la mErDE". C'est chiant mais on m'a toujours dit "Mtn, concentre toi sur tes études" ou "on s'en bas les couilles" (parents, potes) pour les pires.
Leenox Aucun rang assigné
Type : N/A Age : 36 Lieu : N/A Inscription : 16/04/2019 Messages : 475
j'ai oublié qu'on était finalement tous dans le même panier, alors autant être ensemble dans ce panier...
C'est très beau ce que tu dis et j'en suis arrivée à la même conclusion quand je me suis dit en regardant le stress de tant de personnes combien on souffrait tous (je l'avais vu sous l'angle de subir tous tellement le stress en majorité et que dans ce contexte mieux valait donc se soutenir et ne pas se juger) mais ça marche aussi forcément pour les bonnes choses Régulièrement je trouve que de ce qui est bien seul est même mieux à deux
Leenox Aucun rang assigné
Type : N/A Age : 36 Lieu : N/A Inscription : 16/04/2019 Messages : 475
"Mtn, concentre toi sur tes études" ou "on s'en bas les couilles" (parents, potes) pour les pires.
Oula on dirait mon père pour les études, on dirait ma mère pour on s'en balék lol
Ben c'est certain qu'un individu psychorigide lorsqu'il devient parent a priori ne va pas apporter beaucoup d'outils et stratégies d'épanouissement relationnel et émotionnel, peut-être que les types T sont plus durs aussi dans ce cas quand ils dysfonctionnent fortement
Henri_Vargroas Mécréant II le Retour
Type : INFJ 9w8 THQI Age : 48 Lieu : Finistère Emploi : Oui Inscription : 31/10/2016 Messages : 697
ces emos qui chouinent sans arrête "lA vIE c'eSt dE la mErDE".
Peut etre que tu prends le problème dans le mauvais sens ... si tu penses que la vie est belle que ton entourage n'arrete pas de te dire que c'est de la merde, qu'il faut etre conforme, qu'il faut, qu'il faut, qu'il faut ........................................................ qu'il faut ............................................ qu'il faut.
Ben au bout d'un moment t'essayes meme plus, t'as juste plus la force d'aller vers l'autre et de l'entendre dire une fois de plus "la vie c'est de la merde".
Donc du coup peut-etre que tu ne les déranges pas parce que tu n'as plus la force de leur dire "la vie est belle".
Bon ok, je projete à mort, mais si ça te touche, c'est quelque chose à creuser.
Flop Aucun rang assigné
Type : INFJ-A 5w4 So/Sx Age : 29 Lieu : Toulouse - Jean Jaurès Emploi : Philo - épistémologie Inscription : 14/08/2018 Messages : 1147
Les émotions qui s'expriment ( le personnage de la victime ), étaient déjà là avant. Tant que l'on continue de croire que ces émotions sont le produit de notre expérience de vie et non notre expérience le produit de ces émotions, nous revivons en boucle les mêmes échecs.
Mamy Mougeot Aucun rang assigné
Type : INTP d'obédience crustacée Age : 42 Lieu : Dans l'aspirine Emploi : Créatrice de vide par le vide Inscription : 29/04/2016 Messages : 1139
Flop, j'ai l'impression que tu dis que c'est l'oeuf alors que Vargroas dit que c'est la poule
Ceci dit, Xayling, "lA vIE c'eSt dE la mErDE" pour du vrai, selon toi? Et c'est à propos de quoi qu'on te dit "balek"? Des choses qui t'importent, toi?
Flop Aucun rang assigné
Type : INFJ-A 5w4 So/Sx Age : 29 Lieu : Toulouse - Jean Jaurès Emploi : Philo - épistémologie Inscription : 14/08/2018 Messages : 1147
Ah ! Je suis passé en coup de vent tout-à-l'heure et j'ai mal lu.
De toute façon, le coeur du problème ici, c'est que si tes émotions te disent "la vie c'est de la merde, et c'est pourrit" et etc..., elles risquent de produire effectivement une vie de merde. Et ça ne sert pas à grand-chose de chercher à agir pour améliorer son sort, parce que les émotions seront toujours là, et elles ne cesseront probablement de créer la réalité correspondante.
Dans ce cas de figure, je préconise une sortie de l'épreuve par une guérison/transmutation des émotions. Mais c'est que mon avis.
Xayling Aucun rang assigné
Type : 9w1-4w5-6w7 Sx/So INFP CS/B(P) FF Age : 26 Lieu : Bruxelles Emploi : Etudiant Inscription : 03/12/2018 Messages : 584
Ceci dit, Xayling, "lA vIE c'eSt dE la mErDE" pour du vrai, selon toi? Et c'est à propos de quoi qu'on te dit "balek"? Des choses qui t'importent, toi?
"lA vIE c'eSt dE la mErDE", je ne sais pas si je me suis mal exprimé, si je comprends mal vos réponses ou si vous êtes passé à côté de ce que je voulais dire ^^ Ce détail était là pour signaler que je ne veux pas offrir une image plaintive de moi-même comme on peut voir le cliché de l'emo. Je n'aime pas me plaindre pour attirer la pitié, je rejette ça par dessus tout. Si je me plains, c'est soit pour trouver une solution, soit je le fais en colère parce qu'il faut que ça sorte, soit je le fais calmement pour attirer de la sympathie et que les gens comprennent mes raisons d'être triste/en colère.
Alors pour tenter d'être équitable et un minimum objectif, je dirais que c'est d'une part parce que mes créations artistiques n'ont jamais été que aidée par mon père et incomprises par ma mère. J'ai eu plusieurs fois l'occasion de présenter un textes de rap, l'enneagramme, mes jeux, mes tentatives créatives et d'un côté mon père m'aidait financièrement sans que j'arrive à sentir un réel soutiens (c'est sans doute moi qui interprète mal mais j'aime me sentir encouragé, soutenu dans mes idées et je ne ressentais pas cette sensation) et ma mère n'a jamais trop su quoi répondre ou comment réagir, sans doute parce que ça ne la touche pas comme moi.
J'ai moins envie de parler de mes potes parce que leur appréciation de ce que je fais est assez aléatoire mais je ne connais personne qui partage la majorité de mes passions. D'autre part, ça doit être parce que j'ai beaucoup de mal à me forcer à m'intéresser à certains sujets. J'ai cru comprendre que c'etait une faiblesse des Fi-dom et je le vois clairement. Si je peux aider, j'aime m'impliquer dans un sujet pour trouver une solution mais si un sujet ne me touche pas, mon esprit partira dès qu'il le peut pour réfléchir à un sujet plus stimulant personnellement. Je tente petit à petit de m'intéresser aux passions des autres mais c'est TRES compliqué, jsuis une vraie tête de mule parfois ^^
Mamy Mougeot Aucun rang assigné
Type : INTP d'obédience crustacée Age : 42 Lieu : Dans l'aspirine Emploi : Créatrice de vide par le vide Inscription : 29/04/2016 Messages : 1139
"lA vIE c'eSt dE la mErDE", je ne sais pas si je me suis mal exprimé, si je comprends mal vos réponses ou si vous êtes passé à côté de ce que je voulais dire ^^ Ce détail était là pour signaler que je ne veux pas offrir une image plaintive de moi-même comme on peut voir le cliché de l'emo. Je n'aime pas me plaindre pour attirer la pitié, je rejette ça par dessus tout. Si je me plains, c'est soit pour trouver une solution, soit je le fais en colère parce qu'il faut que ça sorte, soit je le fais calmement pour attirer de la sympathie et que les gens comprennent mes raisons d'être triste/en colère.
Si tu essaies de mettre des lunettes d'objectivité: - est-ce que tu penses que les plaintes que tu tais sont justifiées? Si ce n'était pas toi qui les émettais, mais disons ta soeur, comment tu les considèrerais? - est-ce que dire ce qu'on ressent, c'est obligatoirement se plaindre? - qu'est-ce que tu risques à dire ce que tu ressens, petit à petit, de temps en temps? Sur un point qui te tient vraiment à coeur, par exemple (tes créations, avec ton père d'abord, pour définir ensemble quel type de soutien ça pourrait être, comment il pourrait être exprimé).
Xayling a écrit:
ma mère n'a jamais trop su quoi répondre ou comment réagir, sans doute parce que ça ne la touche pas comme moi. (...) Je tente petit à petit de m'intéresser aux passions des autres mais c'est TRES compliqué, jsuis une vraie tête de mule parfois ^^
Je ne sais pas de quel type est ta mère, ni même si ça a un impact ici. Mais est-ce que tu vois le point de convergence ici? Si tu ressens toi-même cette difficulté de t'intéresser à quelque chose "hors de ton cadre", tu peux comprendre que ta mère puisse avoir cette difficulté aussi. (et là je me dis "fuck, comprendre ne fait pas forcément mieux accepter, my bad).
Ça te parle "vouloir un amour inconditionnel"?
Xayling Aucun rang assigné
Type : 9w1-4w5-6w7 Sx/So INFP CS/B(P) FF Age : 26 Lieu : Bruxelles Emploi : Etudiant Inscription : 03/12/2018 Messages : 584
Si tu essaies de mettre des lunettes d'objectivité: - est-ce que tu penses que les plaintes que tu tais sont justifiées? Si ce n'était pas toi qui les émettais, mais disons ta soeur, comment tu les considèrerais? - est-ce que dire ce qu'on ressent, c'est obligatoirement se plaindre? - qu'est-ce que tu risques à dire ce que tu ressens, petit à petit, de temps en temps? Sur un point qui te tient vraiment à coeur, par exemple (tes créations, avec ton père d'abord, pour définir ensemble quel type de soutien ça pourrait être, comment il pourrait être exprimé).
-Les plaintes que je tais me semblent être un effort nécessaire pour être une bonne personne et que chacun devrait faire de même en rangeant plus souvent son ego de côté. Si ma sœur se plaint pour moi, je trouverais ça justifié mais je ne suis pas certain que ce soit la question. Si ma sœur se plaignait des mêmes choses que moi, je ne pourrait que l'accompagner (sauf à certains moments car je ne suis pas parfait)
-Non mais je tiens a garder une ambiance relativement bonne et si je devais me plaindre sur tous les sujets, qu'ils soient justifié, pseudo-justifié ou pas justifié, j'en aurais jamais fini.
-En général, je crève de mal à savoir quoi dire. Je suis plutôt du genre réactif qu'actif. Je peux continuer à discuter d'un sujet, a condition que mon avis ne soit pas trop loin de ceux des autres car je les laisse parler dans ce cas, mais j'ai énormément de difficultés à trouver un sujet à partir de rien. "Oui mais il y a bien des trucs que t'aimes ou tu peux même parler des situations anecdotique qui te sont arrivées", va dire ça à mon cerveau quand je me retrouve face à un groupe dans lequel je me sens pas tout à fait à ma place (ce n'est pas une figure de style), il a tendance à oublier tout ce que j'ai fait ou appris à moins d'être replongé dans le contexte. Genre "Tu te rappelles de mon ancienne copine? -Non? -Mais si, celle qui m'a largué chez moi! -ah oui, celle là! ^^" Basique ment.
Sinon, si on me donne une mission et que j'ai tous les éléments, je la guiderait d'une main de maître mais s'il y a de la liberté et que je ne suis pas responsable, je vais avoir tendance à me taire.
Mallollo a écrit:
Je ne sais pas de quel type est ta mère, ni même si ça a un impact ici. Mais est-ce que tu vois le point de convergence ici? Si tu ressens toi-même cette difficulté de t'intéresser à quelque chose "hors de ton cadre", tu peux comprendre que ta mère puisse avoir cette difficulté aussi. (et là je me dis "fuck, comprendre ne fait pas forcément mieux accepter, my bad).
Ça te parle "vouloir un amour inconditionnel"?
J'en suis tout a fait conscient et je ne leur repprocherai jamais mais ça n'empêche pas le fait que c'est comme ça depuis tout petit et que j'ai fini par me renfermer sur moi-même et que je ne partage presque plus rien avec eux si ce n'est la maison. C'est le détail qui, par écho, m'empêche aussi de m'ouvrir aux autres, je suppose.
Dans le sens que j'entends, vouloir un amour inconditionnel est mon rêve mais précise un peu ta définition s'il te plait
Mamy Mougeot Aucun rang assigné
Type : INTP d'obédience crustacée Age : 42 Lieu : Dans l'aspirine Emploi : Créatrice de vide par le vide Inscription : 29/04/2016 Messages : 1139
-Les plaintes que je tais me semblent être un effort nécessaire pour être une bonne personne et que chacun devrait faire de même en rangeant plus souvent son ego de côté.
... partant du postulat qu'émettre une plainte = mettre son ego trop en avant? Et si ton postulat était simplement faux? S'il était plus "sain" pour tout le monde de communiquer un peu plus sur soi, depuis son monde intérieur?
Xayling a écrit:
-Non mais je tiens a garder une ambiance relativement bonne et si je devais me plaindre sur tous les sujets, qu'ils soient justifié, pseudo-justifié ou pas justifié, j'en aurais jamais fini.
Avec un peu de ménage de printemps, on garde uniquement les plaintes justifiées, et ça peut faire un bon compromis, non?
Xayling a écrit:
-En général, je crève de mal à savoir quoi dire. Je suis plutôt du genre réactif qu'actif. Je peux continuer à discuter d'un sujet, a condition que mon avis ne soit pas trop loin de ceux des autres car je les laisse parler dans ce cas, mais j'ai énormément de difficultés à trouver un sujet à partir de rien. "Oui mais il y a bien des trucs que t'aimes ou tu peux même parler des situations anecdotique qui te sont arrivées", va dire ça à mon cerveau quand je me retrouve face à un groupe dans lequel je me sens pas tout à fait à ma place (ce n'est pas une figure de style), il a tendance à oublier tout ce que j'ai fait ou appris à moins d'être replongé dans le contexte. Genre "Tu te rappelles de mon ancienne copine? -Non? -Mais si, celle qui m'a largué chez moi! -ah oui, celle là! ^^" Basique ment.
Je n'ai pas compris
Xayling a écrit:
Dans le sens que j'entends, vouloir un amour inconditionnel est mon rêve mais précise un peu ta définition s'il te plait
Je ne parle pas forcément d'amour romantique, je pensais plus basiquement à tes parents, par exemple. Se sentir aimé inconditionnellement. Littéralement sans condition. Quand tu merdes dans la vie, quand tu fais un choix bancal, quand tu choisis une voie qui ne leur plait/convient pas, quand tu es à côté de la plaque, quand tu crois que tu es à côté de la plaque, quand tu crois que tu déranges.
Flop Aucun rang assigné
Type : INFJ-A 5w4 So/Sx Age : 29 Lieu : Toulouse - Jean Jaurès Emploi : Philo - épistémologie Inscription : 14/08/2018 Messages : 1147
Je ne parle pas forcément d'amour romantique, je pensais plus basiquement à tes parents, par exemple. Se sentir aimé inconditionnellement. Littéralement sans condition. Quand tu merdes dans la vie, quand tu fais un choix bancal, quand tu choisis une voie qui ne leur plait/convient pas, quand tu es à côté de la plaque, quand tu crois que tu es à côté de la plaque, quand tu crois que tu déranges.
Je suis dubitatif par rapport à cette question. J'ai entendu beaucoup de monde en parler, et à chaque cela me donne l'impression qu'il y a un mensonge à cet endroit... Que cette idée vient nourrir la recherche de quelque chose venant de l'extérieur susceptible de nous rendre heureux ou de nous faire sentir aimé. Il y a quelque chose de fuit dans cette recherche, j'ai l'impression... il y a quelque chose d'éternellement frustré en nous, qui voudrait se plaindre de ne jamais trouver l'objet de sa quête ou de sa demande, parce qu'il cherche partout où l'amour ne se trouve pas. Je ne crois pas du tout en l'existence d'un tel amour... du moins, j'ai l'impression qu'il ne se trouve jamais au sein d'une relation, et qu'il n'a absolument rien à voir avec l'aventure humaine, et qu'il ne concerne aucune personne.
A chaque fois que quelqu'un me parle de cet amour inconditionnel, je vois des yeux briller d'espoirs, et je l'entendrais presque penser : " Oui, ça existe ! Ca existe !". Ca nous briserait presque le coeur de dissoudre cette illusion... Et on est effectivement tenté d'y croire. Mais non. Je ne pense pas que cela existe. Et c'est encore le chercheur, le personnage frustré en nous qui se dit cela, pour pouvoir continuer à exister, et pour pouvoir continuer éternellement à avoir de bonnes raisons d'être frustré. Nous ne pouvons jamais être aimé inconditionnellement par un autre, c'est ça que je pense.