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Auteur | Message |
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batman algérien Aucun rang assigné
Type : intj 5 Age : 22 Lieu : . Inscription : 21/06/2018 Messages : 485
| (#) Sujet: Re: Le coin du poème INFP... Sam 12 Jan 2019, 16:29 | |
| non, le monde est parfait comme il est vous refoulez juste vos névroses et vos faiblesses aux mauvais endroits et le pire même car ce monde ne pourra jamais changer les gens comme vous ne doivent pas exister, ils sont trop faibles pour vivre en société qu'ils apporteront une éducation de faible à leurs enfants qui les troubleront évidemment psychologique et cette éducation se refoulera à toute l'humanité en quelques générations. ce que vous faites est EXTRÊMEMENT grave, reprenez vous en main et je dis ça au nom de toute l'humanité ce serait comme de pleurer à cause de la gravité, le capitaliste et la productivité nait de l'état naturelle des choses
enfin à quelques exceptions prêtes, on cherche encore trop le bonheur et c'est l'unique problème réelle le but de la vie n'est d'être heureux on nous dit sans cesse qu'on doit être heureux qu'on est obsédé par cette chose alors qu'être heureux au final c'est nul je préfère que mon individualité soit triste, mais est accès à des milliers d'information du monde que heureuse dans un monde comme le votre
il faut accepter la réalité, TOUTE CONCEPTION DU MONDE QUE VOUS AVEZ EST FAUSSE |
| | | Flop Aucun rang assigné
Type : INFJ-A 5w4 So/Sx Age : 29 Lieu : Toulouse - Jean Jaurès Emploi : Philo - épistémologie Inscription : 14/08/2018 Messages : 1147
| (#) Sujet: Re: Le coin du poème INFP... Sam 12 Jan 2019, 19:52 | |
| Mh... y aurait-il un seul individu séduit par cette vision ici ? _______________________________________ —"Il n'y a plus aujourd'hui de philosophes mais seulement des professeurs de philosophie et déjà, il est admirable d'enseigner ce qui autrefois était admirable à vivre." -Henry David Thoreau —Le Concept étend tyranniquement sa face sur les étendues de la Conscience ; au-dehors la vie s'écoule. —« C’est par le chemin que tu ne connais pas que tu vas au but que tu ne connais pas. » —Ne plus asphyxier la Vie sous la culture. —Le réel c'est ce qui se moque du discours.
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| | | batman algérien Aucun rang assigné
Type : intj 5 Age : 22 Lieu : . Inscription : 21/06/2018 Messages : 485
| (#) Sujet: Re: Le coin du poème INFP... Sam 12 Jan 2019, 23:48 | |
| javoue je me suis mal exprimé ça doit être retravaillé |
| | | Xayling Aucun rang assigné
Type : 9w1-4w5-6w7 Sx/So INFP CS/B(P) FF Age : 26 Lieu : Bruxelles Emploi : Etudiant Inscription : 03/12/2018 Messages : 584
| (#) Sujet: Re: Le coin du poème INFP... Dim 13 Jan 2019, 15:18 | |
| J'ai été élevé par un INFP et grâce à lui, je suis capable d'accepter que des gens comme toi puisse vivre. Je connais certaines personnes dont la fermeture d'esprit t'aurais déjà tué depuis longtemps. Dieu sait comment les gens te voient et te comprennent à travers ce forum et seul toi est conscient de ce que tu fais réellement à travers tes messages. Sans ce recul dont nous faisons preuve, certains pourraient te mettre au bucher. Enfin bref, après ces quelques lignes inutiles, je te souhaite une bonne journée _______________________________________ In science, if you look far and long enough, you could find an answer In philosophy, you'll just keep looking endless
Searcher of the Truth
une compassion 9 avec un esprit 5 dans un cœur 4
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| | | Flop Aucun rang assigné
Type : INFJ-A 5w4 So/Sx Age : 29 Lieu : Toulouse - Jean Jaurès Emploi : Philo - épistémologie Inscription : 14/08/2018 Messages : 1147
| (#) Sujet: Re: Le coin du poème INFP... Dim 13 Jan 2019, 18:27 | |
| Ne t'inquiète pas, Xayling. Au fond, il souffre beaucoup et c'est lui le perdant de toute façon. Le mieux est de l'ignorer et de ne plus lui répondre dorénavant. Paix et joie dans vos cœurs et vos esprits. _______________________________________ —"Il n'y a plus aujourd'hui de philosophes mais seulement des professeurs de philosophie et déjà, il est admirable d'enseigner ce qui autrefois était admirable à vivre." -Henry David Thoreau —Le Concept étend tyranniquement sa face sur les étendues de la Conscience ; au-dehors la vie s'écoule. —« C’est par le chemin que tu ne connais pas que tu vas au but que tu ne connais pas. » —Ne plus asphyxier la Vie sous la culture. —Le réel c'est ce qui se moque du discours.
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| | | Xayling Aucun rang assigné
Type : 9w1-4w5-6w7 Sx/So INFP CS/B(P) FF Age : 26 Lieu : Bruxelles Emploi : Etudiant Inscription : 03/12/2018 Messages : 584
| (#) Sujet: Re: Le coin du poème INFP... Dim 13 Jan 2019, 21:07 | |
| - Flop a écrit:
- Le mieux est de l'ignorer et de ne plus lui répondre dorénavant.
En vrai, c'est ce que je fais depuis le début mais là, j'avais une occasion de défendre les INFP, du coup je l'ai fait Surtout en sachant que c'est le type qui me fait à la fois le plus craquer et le plus chier XD (Sur base d'environ 5-6 spécimens différents) |
| | | Guinea Pig Disciple de Caligula
Type : x Age : 44 Lieu : Belgique Emploi : - Inscription : 08/06/2014 Messages : 1360
| (#) Sujet: Re: Le coin du poème INFP... Lun 11 Fév 2019, 14:09 | |
| - Luna a écrit:
- J'aime beaucoup aussi !
Merci, Luna. Je devrais écrire plus. |
| | | HanZou Aucun rang assigné
Type : INFP Age : 29 Lieu : France Inscription : 24/04/2019 Messages : 8
| (#) Sujet: Re: Le coin du poème INFP... Dim 12 Mai 2019, 19:43 | |
| Je refais un peu vivre ce sujet... Avec un 1er texte très INFP hihi
"Etayer délier les noeuds de mes pensées Assumer une sincérité qui m'empêche de m'intégrer Parfois j'me sens seule dans cette manière de fonctionner Comme si c'était bizarre de suivre son coeur Et toujours tout faire vis-à-vis de ses valeurs
Incapable de faire certains compromis, Qui m'aurait pourtant évité pleins d'ennuis Mais l'ennui moi j'le vis face aux choses qui nous nuisent
Pourquoi parfois, tes rêves sont mes cauchemards ? Comme si c'était normal de vivre de fausses victoires Se ranger gentiment dans une vie de labeur Sans écouter le sens que la nuit tu pleures
Ouvre moi tes bras, et je m'y reposerai Avant de m'envoler pour connaitre ceux des autres Ouvre moi ton coeur et je l'embrasserai Et toujours pour moi, il sera mon apotre
Je serai là, à tes côtés Pour te rappeler qu'en toi brille la beauté Pour peu que tu acceptes de lever le voile De la pudeur de tes sentiments, montre-moi ton étoile
Quand j'aime, c'est pour toujours, Je ferais mienne tes luttes. Elles m'importent peu tes faiblesses nos disputes, Car quand je pense à ceux qui m'entourent, me brulent dans la poitrine la gratitude et l'amour."
Dernière édition par HanZou le Lun 13 Mai 2019, 00:58, édité 1 fois |
| | | HanZou Aucun rang assigné
Type : INFP Age : 29 Lieu : France Inscription : 24/04/2019 Messages : 8
| (#) Sujet: Re: Le coin du poème INFP... Dim 12 Mai 2019, 19:50 | |
| "La nuit, parfois, je crie des soleils Et j'écris, par foi, que la vie peut-être belle J'm'ennuie, des fois, si j'oublie de lui être fidèle, Si j'me fie aux écueils qui m'éloignent de ma sève Même sous la tempète naissent les arcs-en-ciel Il suffit d'un rayon, dans les coeurs c'est pareil
Des fois au fond d'moi j'ai encore envie d'croire Qu'il n'y a pas de monstres, que des souffrances qu'on oublit d'voir Qu'ils ignorent seulement que l'autre est leur miroir Ils finissent par les briser sans même s'apercevoir, Que le malheur qui en suivra les poursuivra jusqu'au mouroir.
La nuit, parfois, je crie mes soleils Sans les amenuiser aux aigris du réel Qui t'amènent à penser qu'il n'y a rien sous le ciel Pas de lune exquise qui nous glisse vers l'éveil, ni d'îles mystérieuses où coule le miel Qui confondent dans l'espoir D'un peu d'honneur et de gloire L'important, le futil, la sagesse et l'savoir La dignité, et l'orgueil, être ou avoir C'est de ton être que fleurira ton vrai devoir Suivre ce qui en toi, te fait t'émouvoir Les naissances intérieures que tu pleures dans le noir.
Même dans la plus noire des nuits, Le soleil est bien là Mais il s'ennuie du monde qu'il caresse de ses doigts Même quand tu oublies à quand bon être en vie, La réponse est cachée au plus profond de toi."
(je précise que ces textes sont voués à être des chansons) |
| | | Flop Aucun rang assigné
Type : INFJ-A 5w4 So/Sx Age : 29 Lieu : Toulouse - Jean Jaurès Emploi : Philo - épistémologie Inscription : 14/08/2018 Messages : 1147
| (#) Sujet: Re: Le coin du poème INFP... Sam 08 Juin 2019, 23:52 | |
| Dans les temps nouveaux, je sentirai le froid de la nuit sur mon corps nu, accroupis comme un animal sauvage, la mousse humide chatouillant la plante de mes pieds, l'odeur de l'humus et de la résine des pins m'embaumant les narines. L'ouïe attentive, l'instinct en éveil, un frisson bestial me remontant le long de la colonne vertébrale, comme un signal de départ, un hurlement déchirant l'instant, un cri intérieur de jouissance éternellement renouvelée. Puis je courrais, comme ne touchant plus terre, sifflant comme le vent entre les troncs immense et majestueux d'une forêt féérique rendue inquiétante par des ombres incomprises. Je n'aurais pas peur, non, car la confiance me portera et je sentirai couler en moi la vie qui s'écoute être libre. J'oublierai la peur et les inquiétudes de cette époque, car j'aurais déposé tout ce qui entravais l'éveil de mon humanité. Et je courrais, je courrais comme une bête indomptable, infatigable, heureux comme celui qui se joue de l'illusion et prend la vie comme un jeu dénué de toute limitation. Et je courrais, je courrais, haut dans le ciel, rattraper la lune qui me fuit de l'autre côté du monde ; et je pleurerais de foi en la sachant vivre en mon cœur autant que je brille en son sein. _______________________________________ —"Il n'y a plus aujourd'hui de philosophes mais seulement des professeurs de philosophie et déjà, il est admirable d'enseigner ce qui autrefois était admirable à vivre." -Henry David Thoreau —Le Concept étend tyranniquement sa face sur les étendues de la Conscience ; au-dehors la vie s'écoule. —« C’est par le chemin que tu ne connais pas que tu vas au but que tu ne connais pas. » —Ne plus asphyxier la Vie sous la culture. —Le réel c'est ce qui se moque du discours.
Dernière édition par Flop le Dim 09 Juin 2019, 00:01, édité 2 fois |
| | | Flop Aucun rang assigné
Type : INFJ-A 5w4 So/Sx Age : 29 Lieu : Toulouse - Jean Jaurès Emploi : Philo - épistémologie Inscription : 14/08/2018 Messages : 1147
| (#) Sujet: Re: Le coin du poème INFP... Sam 08 Juin 2019, 23:55 | |
| Aout 2009
Et c'est ainsi que le voyage commence, que le rêve se transforme lentement mais surement en réalité. La découverte de la liberté peut parfois nous dépasser ; elle nous demande de l'apprivoiser. Fermer les yeux et lui faire entièrement confiance afin de laisser les synchronicités se produire. Et elles se produisent, la magie opère d'elle même. On se sent petit, et tellement grand à la fois. Paradoxe de la dualité. Les concepts sont flous, la réalité si intense qu'elle en devient inexprimable. Je me laisse guider, je coule dans ce flot imperturbable qu'est la vie. Je suis les signes et les chuchotements du cœur, l'intuition reprend le dessus. Ô Vie, Ô Mystères où m'emmenez vous ? Bien haut, toujours plus haut je le sens, jusqu'aux portes des étoiles. Ô Vie... |
| | | Flop Aucun rang assigné
Type : INFJ-A 5w4 So/Sx Age : 29 Lieu : Toulouse - Jean Jaurès Emploi : Philo - épistémologie Inscription : 14/08/2018 Messages : 1147
| (#) Sujet: Re: Le coin du poème INFP... Mer 12 Juin 2019, 10:09 | |
| "Ce matin, dans cet état de semi-réveil dans lequel il m'arrive parfois d'avoir des compréhensions sans acte de volonté, j'ai soudain compris l'origine de cette distance pour moi inexplicable que j'ai toujours pu ressentir entre certaines personnes à qui j'ai souhaiter offrir mon amitié, qui l'ont censément accepté et qui, je le sais, m'apprécient au fond sincèrement, cette distance qui a finalement toujours empêché la relation d'exister. Mais cette distance avait quelque chose de physique aussi, de comportemental, que je n'arrivais pas à saisir et qui faisait que ces personnes évoluaient dans un espace psychique pour moi inviolable, indiscernable, comme si elles étaient d'un autre espace-temps. J'ai toujours pensé qu'il s'agissait de personnes que je bousculais trop et qui fuyaient la relation, prenant ainsi un peu personnellement cette distance. Puis tout d'un coup, ce matin, alors que ma naïveté foncière, mon rapport toujours non-économique au réel (n'est-ce pas, d'une certaine façon le vrai nom de la naïveté, un rapport non-économique et non-historique au réel ?) m'avait sûrement toujours empêché d'en prendre conscience, offrant à mes amis un statut d'être libre non-déterminé socialement, j'ai pris conscience que tous, à peu d'exceptions, sont de gros bourges. Et que cette distance que je ressentais si physiquement n'était en réalité que ce que Bourdieu appelle l'habitus, mais qui prenait soudain une réalité très concrète et évidente. Quoi de plus exemplaire à ce propos que mes relations avec M. et C. (Deux femmes),toutes deux issues de familles très aisées, avec qui j'ai tout d'abord relationné virtuellement et avec qui la relation réelle est toujours restée plus ou moins impossible. Alors que virtuellement elles étaient capable de se confier à moi, qu'elles me déclaraient des sentiments profonds, m'avouaient la frivolité de leur vie et la superficialité de leurs autres rapports, elles n'assumaient jamais assez la relation pour la concrétiser, et continuaient à relationner avec leur groupe respectif de gourdes toutes aussi bourges. De toute évidence, à un niveau que j'imagine (peut-être encore parNaïveté) assez inconscient, ce qu'elles fuyaient était encore quelque chose comme le sentiment diffus d'une forme de déclassement, l'approche angoissante d'un milieu social inconnu, brutalisant leur conscience de privilégié par sa pesanteur, sa concrétude et son invitation implicite à remettre en cause sa perception du monde. Certes elles me fuyait et se fuyaient tel que je le pensais, mais je sous-estimais certainement la zone de confort dans laquelle elles se trouvaient et le saut émancipateur que notre relation leur demandait. Tout ça va être à creuser _______________________________________ —"Il n'y a plus aujourd'hui de philosophes mais seulement des professeurs de philosophie et déjà, il est admirable d'enseigner ce qui autrefois était admirable à vivre." -Henry David Thoreau —Le Concept étend tyranniquement sa face sur les étendues de la Conscience ; au-dehors la vie s'écoule. —« C’est par le chemin que tu ne connais pas que tu vas au but que tu ne connais pas. » —Ne plus asphyxier la Vie sous la culture. —Le réel c'est ce qui se moque du discours.
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| (#) Sujet: Re: Le coin du poème INFP... Mer 12 Juin 2019, 10:14 | |
| Peut-être souffrons-nous en proportion de ce que nous sommes appelés à grandir. Alors c'est que notre grandeur promise -ou notre actuelle petitesse, c'est pareil - dépasse notre entendement trompé par notre orgueil. Nous souffrons car nous méritons mieux que le bonheur. _______________________________________ —"Il n'y a plus aujourd'hui de philosophes mais seulement des professeurs de philosophie et déjà, il est admirable d'enseigner ce qui autrefois était admirable à vivre." -Henry David Thoreau —Le Concept étend tyranniquement sa face sur les étendues de la Conscience ; au-dehors la vie s'écoule. —« C’est par le chemin que tu ne connais pas que tu vas au but que tu ne connais pas. » —Ne plus asphyxier la Vie sous la culture. —Le réel c'est ce qui se moque du discours.
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| (#) Sujet: Re: Le coin du poème INFP... Mer 12 Juin 2019, 10:18 | |
| Si l'amour existe dans l'étant, si ce concept a une quelconque réalité substantielle, espérons, mon âme, qu'il n'a rien à voir avec les relations interpersonnelles, qu'il soit une négation de tout ce que l'humain met habituellement sous cette dénomination ; qu'il ne soit pas ce jeu de dupes, de massacres, de mensonges, de stratégies, de domination et soumission, de transfert-projections infantiles qui le caractérise tant. Si tel est le cas, mon cœur, peut-être avons-nous une minime chance de ne plus être un Barbare dans la guerre du réel, mais de devenir une anomalie effarante dans la machine broyante de l'univers manifesté. _______________________________________ —"Il n'y a plus aujourd'hui de philosophes mais seulement des professeurs de philosophie et déjà, il est admirable d'enseigner ce qui autrefois était admirable à vivre." -Henry David Thoreau —Le Concept étend tyranniquement sa face sur les étendues de la Conscience ; au-dehors la vie s'écoule. —« C’est par le chemin que tu ne connais pas que tu vas au but que tu ne connais pas. » —Ne plus asphyxier la Vie sous la culture. —Le réel c'est ce qui se moque du discours.
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| (#) Sujet: Re: Le coin du poème INFP... Mer 12 Juin 2019, 10:54 | |
| Je marche dans la rue sans plus avoir conscience d'une distinction entre mon être de souffrance et l'Être véritable ; je ne suis plus qu'un trauma pétrifié, immobile dans sa mouvance constamment angoissée ; le fond de mon être est un hurlement déchiré dénué de lyrisme et de grandiloquence. Je barbote dans la plus apocalyptique des banalités _______________________________________ —"Il n'y a plus aujourd'hui de philosophes mais seulement des professeurs de philosophie et déjà, il est admirable d'enseigner ce qui autrefois était admirable à vivre." -Henry David Thoreau —Le Concept étend tyranniquement sa face sur les étendues de la Conscience ; au-dehors la vie s'écoule. —« C’est par le chemin que tu ne connais pas que tu vas au but que tu ne connais pas. » —Ne plus asphyxier la Vie sous la culture. —Le réel c'est ce qui se moque du discours.
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| (#) Sujet: Re: Le coin du poème INFP... Mer 12 Juin 2019, 10:56 | |
| Traverser continûment mes journées avec la sensation excessivement douloureuse que le centre du lieu d'où devrait s'épancher mon être a été broyé, déchiqueté, interdit dès l'origine. Pourquoi faut-il que ma seule prétention, celle d'être et de respirer simplement, me soit si cruellement refusée ? Et toujours, toujours, sentir à deux pas, à une minuscule distance intime, la possibilité de la joie, l'attente aimante de la Présence qui est mienne et qui m'empêche même la sérénité du désespoir définitif. Ma seule aire de repos est dans le sommeil profond, là où sans doute je retrouve le lien avec ma propre source. Et les rêves, les rêves agités ou joyeux, drôles ou fatiguants comme la vie, me sont insignifiants ; seul compte le silence éternel dans lequel je baigne alors, chaud et néantique comme le liquide maternel. _______________________________________ —"Il n'y a plus aujourd'hui de philosophes mais seulement des professeurs de philosophie et déjà, il est admirable d'enseigner ce qui autrefois était admirable à vivre." -Henry David Thoreau —Le Concept étend tyranniquement sa face sur les étendues de la Conscience ; au-dehors la vie s'écoule. —« C’est par le chemin que tu ne connais pas que tu vas au but que tu ne connais pas. » —Ne plus asphyxier la Vie sous la culture. —Le réel c'est ce qui se moque du discours.
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| (#) Sujet: Re: Le coin du poème INFP... Mer 12 Juin 2019, 11:06 | |
| 2009 -
Quand j'y pense, c'est-à-dire un nombre de fois incalculable de fois par jour, c'est dire mon incapacité à vivre intensément le présent sans me soucier du futur, ce voyage est devenue une partie de ma vie que je considère maintenant comme inévitable. Toutes les forces du monde ne pourrait me résoudre à rester le cul sur une chaise à végéter. Je me rends aussi compte que je n'ai toujours pas de véritable idée de ce que je pars chercher réellement. Est ce un incroyable élan humaniste ? Une quête individuelle et universelle de vérités supérieures ? Sans aucun doute je trouverai sur le chemin une version plus accomplie de moi même. L'humanité m'a vraiment énormément déçu, mais je reste convaincu de son potentiel illimité, et de sa capacité à devenir une race évoluée. C'est en fait un choc frontal avec la réalité humaine, sa misère et sa beauté, mais un choc emplie d'espérance et de compassion. Car oui, j'aime mon espèce et toutes les merveilles qu'elle est capable de créer. Jamais je ne cesserais de m'émerveiller à la vue de toutes nos possibilités. Je ne perds pas cet espoir enfantin qui fait rire les bien pensants de faire quelque chose de ma vie. Et si possible de le faire tout en servant une juste cause. Un idéaliste plein de prétention se disent déjà certain. Que leur dire à part de faire mieux que moi, c'est tout ce que je leur souhaite, mais je serais difficile à dépasser. Thoreau lui disait que « ce qu'un homme pense de lui-même, voilà ce qui règle où plutôt indique son destin ». Je ne sais toujours pas ce que je deviendrais, et ne souhaite surtout pas le savoir à l'avance. J'avancerais avec joie et toujours avec cet foi inébranlable en la force de l'Amour. Avec comme seul bouclier, un peu d'humour contre ce monde loufoque. Où et comment finirais je ? Si je le savais je n'irais plus. J'irais là ou le vent me poussera et ou mon cœur me portera. _______________________________________ —"Il n'y a plus aujourd'hui de philosophes mais seulement des professeurs de philosophie et déjà, il est admirable d'enseigner ce qui autrefois était admirable à vivre." -Henry David Thoreau —Le Concept étend tyranniquement sa face sur les étendues de la Conscience ; au-dehors la vie s'écoule. —« C’est par le chemin que tu ne connais pas que tu vas au but que tu ne connais pas. » —Ne plus asphyxier la Vie sous la culture. —Le réel c'est ce qui se moque du discours.
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| | | Flop Aucun rang assigné
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| (#) Sujet: Re: Le coin du poème INFP... Sam 15 Juin 2019, 17:27 | |
| Octobre 2011 -
Bon sang comme il est loin le temps où les larmes coulaient sur mon visage, à l'intérieur de cette chambre haïs, effondré à l'idée de devoir retourner en cours le lendemain, avec ce que cela supposait de terreur, de vexation, de rage et de mutisme amer. Il n'y avait que la voix de Keny pour me montrer qu'il y avait des frères quelques part, et des raisons d'espérer. Et Liberté qui me narguait, lumière magnétisante du fond de mon Néant. Et tout ces regards condescendants, ambitionnant de me faire rentrer dans leurs moules ; tellement, tellement étroit pour la grandeur de mon cœur... Toutes ces paroles idiotes des briseurs de rêves, barytonnant leurs peurs et me sommant d'accepter l'inéluctabilité du monde comme il va, et la place qu'ils imaginaient être la mienne. Que tout cela me deviendrait supportable, avec le temps. Que j'y trouverais une place confortable, douillette, dans un coin de conformisme. Que j'aurais ma petite télé, mon boss et mon cleps. Et une femme aussi je suppose, quelque part dans la cuisine américaine de ma maison toute neuve où il me ferait bon être. Et ma mère, ma mère si fier de moi, si malheureuse aussi dans son confort misérable et étouffant... Mais ce n'est pas grave non, car j'aurais accepté aussi, les sourires forcés et les milles et une manifestations de l'hypocrisie générale. J'aurais grandis, je serais devenu grand, responsable, comme on dit. Et puis, il y aurait toujours eu les weekends pour m'éclater le crane avec quelques autres épaves que j'aurais appelé mes amis. Et puis, il y aurait eu de la joie aussi parfois, de la douceur aussi peut être. Et mes enfants... Aurais seulement pu imaginer les regarder dans les yeux après avoir trahit celui que j'étais ? Aurais je été capable de leur dire quelque chose de positif sur la vie, sans que mon regard éteint ne me trompe, révélant l'amertume et le dégout ? Aurais je simplement pus les aimer vraiment, eux qui m'aurais alors tendu un miroir parfais de tous ce à quoi j'avais renoncé ? Non, j'imagine que non. J'aurais pleurer sur ma tombe futur avec le regard de celui qui devras rejouer. Mais j'ai choisis ma voie en écoutant celle qui sortait de mon être, malgré la peur et les doutes. Incapable de la trahir, tellement sa pureté emplie de puissance lointaine me charmait, me disait qu'il y avait là, la seule chance d'une vie pleine de sens, intense et grandiose. Je ne cesserais jamais de l'écouter ni d'encourager autrui à faire de même avec la sienne. Car à l'instant, il n'y a plus de rage, pas même de rancœur. Mais de l'amour pour ceux qui m'ont pousser à devenir ce que je suis. Leurs magnifiques lâchetés ont forgé mon courage, leur impuissance ma force, leurs mines déconfites ma joie, et leur austérité mon désir de jouir sans entrave. Ma rébellion m'as fait découvrir ce qu'il y a de plus beau en l'homme, ce qui l'unit à chacun et à toute chose de toute éternité. La Vérité en devenant mon guide éternel m'as confié des secrets ancestrals dont les pouvoirs dépassent encore mon entendement. Alors lorsque l'on me demande si je regrette mes choix, je souris ; et ce sourire est certainement le plus sincère que je puisse donner, car il est la signature de mon âme. Une âme taillée comme une flèche filante vers la Vérité, toujours et avant tout. Il n' y a aucun regrets, et si peu de peurs pour l'avenir.
Au bout se trouvait bien la lumière. Le reste, s'est évanouis. _______________________________________ —"Il n'y a plus aujourd'hui de philosophes mais seulement des professeurs de philosophie et déjà, il est admirable d'enseigner ce qui autrefois était admirable à vivre." -Henry David Thoreau —Le Concept étend tyranniquement sa face sur les étendues de la Conscience ; au-dehors la vie s'écoule. —« C’est par le chemin que tu ne connais pas que tu vas au but que tu ne connais pas. » —Ne plus asphyxier la Vie sous la culture. —Le réel c'est ce qui se moque du discours.
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| | | Flop Aucun rang assigné
Type : INFJ-A 5w4 So/Sx Age : 29 Lieu : Toulouse - Jean Jaurès Emploi : Philo - épistémologie Inscription : 14/08/2018 Messages : 1147
| (#) Sujet: Re: Le coin du poème INFP... Jeu 27 Juin 2019, 21:18 | |
| Toujours, c'est la beauté qui me guide...
Il me suffit qu'un être, même au coeur de la foule épaisse, irradie ce parfait mélange de sensualité affirmée alliée à une douceur et une sensibilité évidente pour que mes yeux s'y accrochent et ne soient plus en mesure de s'en détacher. Combien de fois me suis-je retrouvé paralysé par une de ces apparitions séraphines, qui chaque fois me plongent dans un état contemplatif que j'offre à peine aux paysages les plus envoûteurs ? Il se peut certainement que je m'illusionne fortement dans cette confiance aveugle en l'esthétique. Trop d'exemples sont là pour infirmer la séduisante idée que la beauté serait l'émissaire de la pureté et de la grandeur d'âme. Bien que l'on ressente sans conteste quelque chose de cet acabit devant les déesse qui se promènent incognito et font des rues des temples... car trop souvent découvre-t-on derrière ce qui n'est en fait qu'un glacis, une vulgaire caricature de l'essence originelle de la féminité, toute tissée de profondeur, de subtilité et de clairvoyance, rien d'autre qu'un coeur de pierre plein de peurs et de haines, et des mains griffues prêtes à arracher le coeur du premier poète venu. Allons bon, est-ce dont de notre faute ?! Est-ce là le juste retour de notre violence passée ? Ou est-ce leur père encore, qui n'a su que jouer à la poupée sans reconnaître leur divine majesté et plaça ainsi en leur coeur un joyau d'ardente rancune envers la masculinité ?
Mystère, mes amis, mystère. Mais plus pour très longtemps... Car la Femme Eternelle garde depuis bien trop d'éons les secrets qui doivent demain apporter au monde des couleurs chatoyantes, et des rires d'enfants, des lumières thoraciques, des paroles dorées, des pensées infinies, et des regards de sages... _______________________________________ —"Il n'y a plus aujourd'hui de philosophes mais seulement des professeurs de philosophie et déjà, il est admirable d'enseigner ce qui autrefois était admirable à vivre." -Henry David Thoreau —Le Concept étend tyranniquement sa face sur les étendues de la Conscience ; au-dehors la vie s'écoule. —« C’est par le chemin que tu ne connais pas que tu vas au but que tu ne connais pas. » —Ne plus asphyxier la Vie sous la culture. —Le réel c'est ce qui se moque du discours.
Dernière édition par Flop le Jeu 27 Juin 2019, 21:37, édité 1 fois |
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Type : INFJ-A 5w4 So/Sx Age : 29 Lieu : Toulouse - Jean Jaurès Emploi : Philo - épistémologie Inscription : 14/08/2018 Messages : 1147
| (#) Sujet: Re: Le coin du poème INFP... Jeu 27 Juin 2019, 21:25 | |
| Soeurs harpies
Les femmes usent de nos coeurs, et les rejettent ensuite comme de vulgaires objets, s'énervent qu'ils montrent encore signe de vie, et tentent de faire oublier au leur l'amour qui brille encore en leur sein, si bien qu'elles les transforment en pierres tombales et qu'elles deviennent des monstres qu'elles imaginent ensuite en chaque homme qu'elles rencontrent pour ne pas voir en face leur propre brutalité. Et ce sont nous, hommes sensibles, qui subissons le plus ces foudres féminines. Où s'en ira donc l'amour si chacun d'entre nous se mettait à agir de la sorte ? Briser ainsi, faire du mal à ce que la création a de plus pur est d'une violence inouïe que seul l'amour encore sait pardonner. Le monde a besoin de femmes radieuses et sincères ayant le courage de regarder en face les démons blottis dans leur âme, et capable de s'écrier, vainqueurs éblouis de leur être renouvelé : "Voyez, mes soeurs, les harpies que nous sommes et qu'il nous est possible de devenir !", et l'amour... _______________________________________ —"Il n'y a plus aujourd'hui de philosophes mais seulement des professeurs de philosophie et déjà, il est admirable d'enseigner ce qui autrefois était admirable à vivre." -Henry David Thoreau —Le Concept étend tyranniquement sa face sur les étendues de la Conscience ; au-dehors la vie s'écoule. —« C’est par le chemin que tu ne connais pas que tu vas au but que tu ne connais pas. » —Ne plus asphyxier la Vie sous la culture. —Le réel c'est ce qui se moque du discours.
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| (#) Sujet: Re: Le coin du poème INFP... Jeu 27 Juin 2019, 22:11 | |
| Cet après-midi, baguenaudant dans une librairie d'occasion, je lus sur les étiquettes des rayons les noms des différentes disciplines des sciences humaines dont je ne ferait pas la liste, interminable : je fus soudainement envahit par une lassitude insondable, le sentiment d'une vanité absolue ; l'étroitesse d''esprit qui fait la condition humaine m'apparut toute entière dans cet acte absurde de classifications et de spécialisation des connaissances, chacune composées d'outils et de grilles de lecture propres (sensées compléter quoi ? l'incapacité d'un regard virginal à voir la complexité ?) ; la culture même me parut tout d'un coup n'être que la plus belle manifestation de l'aliénation totale de l'homme - de laquelle, pourtant, nul homme acculturé ne s'extrait non plus, et que seul semble pouvoir dépasser, mais pour mieux l'oublier et la laisser s’effondrer, celui-là seul qui l'a fait sienne sans se leurrer. Quelle fatigue tout d'un coup ! quelle envie de dormir et d'oublier !
Puis, sans crier gare, je me retrouvais en rêve dans une autre vie, sans prétention, vivant dans une humble cabane au sein d'une nature grandiose, jardinier et contemplatif, père et amoureux fidèle, sentant les odeurs d'une matinée bruineuse sur un chemin forestier, celles des feuilles mortes et de l'humus humide, écoutant les craquements, les oiseaux et ma respiration dans un même concert décloisonné, dans un univers sans horloge où seul compte le mouvement, l'instant et la présence ; et le travail quotidien de l'esprit, raréfié et condensé, finalement offert et lancé vers le monde des vivants, là-bas, qui coure toujours, le monde de l'actualité et des débats, des polémiques et des oppositions, des points de détails et des systèmes... Quel air simple ai-je là respiré dans ce monde d'évidence, loin des questions lancinantes et des défis modernes, tout proche de nous, là, juste à coté, avec seulement un peu de sagesse
Sourirons-nous un jour en repensant à toutes ces luttes absurdes d'une liberté qui se cherche ? Y verrons-nous vraiment le seul chemin qui fut possible ? Nous aimerons-nous à rebours devant tant de douloureux efforts ?
Mon cœur me dit que oui. _______________________________________ —"Il n'y a plus aujourd'hui de philosophes mais seulement des professeurs de philosophie et déjà, il est admirable d'enseigner ce qui autrefois était admirable à vivre." -Henry David Thoreau —Le Concept étend tyranniquement sa face sur les étendues de la Conscience ; au-dehors la vie s'écoule. —« C’est par le chemin que tu ne connais pas que tu vas au but que tu ne connais pas. » —Ne plus asphyxier la Vie sous la culture. —Le réel c'est ce qui se moque du discours.
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| (#) Sujet: Re: Le coin du poème INFP... Jeu 27 Juin 2019, 22:13 | |
| Des poupées de cires à qui l'on aurait octroyées des émotions; ennuyées par l'existence de leurs propres profondeurs, se mirent à préférer exister par la beauté plastique de leurs enveloppes. Et puisque la grande majorité fonctionnait sous ce joug de l'apparence, ces divins enfants passèrent inaperçues, trompèrent leur monde avec facilité et souffrirent donc en conséquence. Mais l'âme dans sa lucidité naturelle ne peut qu'être consciente de la farce qui se joue au sein de son propre cœur, et lorsque le vernis artificieux devra faire face à un regard pur et innocent, comme il en traine encore quelques uns dans les rues publicisés qui les renvoient constamment à leurs propres facticités, que feront-t-ils ces beaux enfants ? Haïront-ils secrètement cette soudaine manifestation du Vrai, proclamant l'universalité du règne du superficiel, où laisseront-t-ils l'armure qui les protègent de la brutalité du dehors se fissurer allègrement malgré le danger apparent et la peur que cela réveillera en eux, permettant ainsi, peut être, l'émergence d'un nouvel état d'être à même d'anéantir le despotisme de la simulation, unanimement encensé, en révélant la source de Vie qui s'y cache, puissante et éternelle ? _______________________________________ —"Il n'y a plus aujourd'hui de philosophes mais seulement des professeurs de philosophie et déjà, il est admirable d'enseigner ce qui autrefois était admirable à vivre." -Henry David Thoreau —Le Concept étend tyranniquement sa face sur les étendues de la Conscience ; au-dehors la vie s'écoule. —« C’est par le chemin que tu ne connais pas que tu vas au but que tu ne connais pas. » —Ne plus asphyxier la Vie sous la culture. —Le réel c'est ce qui se moque du discours.
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| (#) Sujet: Re: Le coin du poème INFP... Jeu 27 Juin 2019, 22:14 | |
| Ce que l'on appelle généralement le bonheur n'est en réalité qu'une intensité qui se déploie dans les strates les plus superficielles de notre être. A bien des égards, le monde moderne a réussit l'exploit de nous faire totalement confondre le plaisir (l’excitation) et la joie, dichotomie et opposition jusqu'alors consciente dans toute les civilisations antérieures ; c'est même, jusqu'à un certain point, à une guerre déclarée contre la profondeur par le biais de l'intensité à laquelle nous assistons. Notre servitude volontaire tient à cela que nous sommes devenus les idolâtres de l'outil même de notre asservissement, et que la sobriété, pierre fondatrice de toute vie intérieure véritable (et donc de toute joie véritable), est devenue ce qui nous effraie le plus, le lieu que nous fuyons comme la peste afin de pouvoir continuer à participer à la mascarade désespérante des gens heureux et faux. Même nos démarches spirituelles s'en trouvent aujourd'hui entachées, où la spiritualité se retrouve considérée moyen à une maximalisation de nos capacités, de notre droit à jouir ici et maintenant, plutôt qu'un véritable chemin de dépouillement d'un individualisme étriquée et étouffant, afin de retrouver les valeurs oubliées de l'âme qui, certes, est un lieu de paix et de joie, mais est aussi un lieu qui nous oblige, tôt ou tard, à l'abnégation, au service, à la responsabilité, et au sacrifice de nos préférences et prérogatives personnelles dans l'optique d'une participation à une intelligence qui nous dépasse et devient notre vraie nourriture. _______________________________________ —"Il n'y a plus aujourd'hui de philosophes mais seulement des professeurs de philosophie et déjà, il est admirable d'enseigner ce qui autrefois était admirable à vivre." -Henry David Thoreau —Le Concept étend tyranniquement sa face sur les étendues de la Conscience ; au-dehors la vie s'écoule. —« C’est par le chemin que tu ne connais pas que tu vas au but que tu ne connais pas. » —Ne plus asphyxier la Vie sous la culture. —Le réel c'est ce qui se moque du discours.
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| (#) Sujet: Re: Le coin du poème INFP... Jeu 27 Juin 2019, 22:16 | |
| La raison pour laquelle le bonheur n'existe pas, c'est que tout ce qui s'acquiert est un objet, le bonheur est un objet, or la conscience est sans objet (donc sans limites). Le bonheur est le fantasme créé en nous en réaction au refus du manque et de la souffrance, il est la minable béquille sur laquelle nous nous appuyons pour avoir l'impression d'habiter et d'avancer au sein d'une consistance. Nous croyons être victime de notre malheur, mais nous sommes bien plutôt victime de l'image que nous nous faisons du bonheur, puisqu celle-ci est toujours en contradiction avec ce qui est maintenant, avec ce présent qui seul peut être la source d'une joie. La joie : l'accord du présent que nous-sommes avec lui-même (donc avec tout), la reconnaissance et l’auto-validation sans cause de l'être par lui-même, par amour sans cesse renouvelé de l'expérience. En ce sens, la joie est ce qui devient possible lorsque nous lâchons le bonheur, qui n'est autre que la croyance racine du domaine de l'avoir au sein de la conscience. Nous n'avons pas besoin du bonheur, puisque nous sommes l'illimité. _______________________________________ —"Il n'y a plus aujourd'hui de philosophes mais seulement des professeurs de philosophie et déjà, il est admirable d'enseigner ce qui autrefois était admirable à vivre." -Henry David Thoreau —Le Concept étend tyranniquement sa face sur les étendues de la Conscience ; au-dehors la vie s'écoule. —« C’est par le chemin que tu ne connais pas que tu vas au but que tu ne connais pas. » —Ne plus asphyxier la Vie sous la culture. —Le réel c'est ce qui se moque du discours.
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| (#) Sujet: Re: Le coin du poème INFP... Jeu 27 Juin 2019, 22:18 | |
| La connaissance ne m’a rien apporté du point de vue spirituel. Au vu des centaines de livres que j’ai lu au cours des dernières années, c’est à la fois un aveu douloureux et libérateur. L’illusion fondamentale de la connaissance, même si on ne se le formule pas ainsi et avons la lucidité de le percevoir, est de croire qu’elle est une sorte de substance qui va venir s’agréger à notre être, nous aidant à élargir notre compréhension de nous-même et du monde. Mon expérience me prouve le contraire. Les connaissances s’accumulent dans la mémoire, et ne sont pas porteuse en elles-même d’un pouvoir de transformation. Parler de connaissance est déjà en soi une légère manipulation, là où il ne faudrait ne parler en réalité que d’informations. La connaissance est du domaine de l’être, elle est pour ainsi dire maturité incarnée ; l’information est du domaine de l’avoir, de l’accumulation, et nous apprends en réalité beaucoup plus sur le rapport que nous avons au pouvoir qu’avec une quelconque passion pour le mystère du monde et de la vie qui, du reste, ne se résout pas intellectuellement. J’ai commencé à former une vision du monde à l’âge de seize ans par le biais d’une lucidité vierge et d’intuitions immédiates sur la nature de la réalité, de l’homme et de sa destinée. Force m’est constater que la lecture de tout ces livres, l’écoute de centaines d’émissions culturelles ne m’a en réalité apporté qu’un état des lieux plus précis, mais n’a pas fait évoluer d’un iota ma vision de jeunesse qui, pour s’être approfondie, ne l’a été que par approfondissement du rapport avec la source de cette vision.
Cette vision ne sait rien, mais est pourtant la seule base sur laquelle se construit une pensée nourricière. Cette vision ne résout rien, mais est pourtant l’unique lieu d’une résolution non-mentale. Cette vision est une connaissance vivante dont on ne peut rien faire, avec laquelle on ne peut pas briller bien qu’elle soit étoilée, qui ne nous donne rien personnellement et et qui pourtant se donne à travers soi, toujours changeante et créatrice, elle est incompréhensible et c’est pourquoi elle est joyeuse, paisible et aimante.
On ne s’ouvre à elle que dans l’humilité, au cœur de la faille, là où n’existe que vulnérabilité, impossibilité de saisir ; là où le propriétaire a renoncé au privilège exorbitant de croire savoir, comprendre, gérer et manipuler. _______________________________________ —"Il n'y a plus aujourd'hui de philosophes mais seulement des professeurs de philosophie et déjà, il est admirable d'enseigner ce qui autrefois était admirable à vivre." -Henry David Thoreau —Le Concept étend tyranniquement sa face sur les étendues de la Conscience ; au-dehors la vie s'écoule. —« C’est par le chemin que tu ne connais pas que tu vas au but que tu ne connais pas. » —Ne plus asphyxier la Vie sous la culture. —Le réel c'est ce qui se moque du discours.
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