Un autre poème de Juliette ou d'une autre Capulet :


Au premier regard ça a été un coup de foudre bouleversant,
J'ai su que ce serait toi,
Mon âme était liée à toi comme par un délicieux enchantement,
En nous j'avais foi.

Mais pourquoi faut-il que tu sois née Montaigu ?
Depuis je ne suis que tristesse et désolation,
Et dans mon tendre coeur je ne ressens qu'une douleur aiguë,
Pour toi je n'ai que dévotion.

De la vie je n'ai plus que dégoût,
Tout à côté de toi me semble fade et sans intérêt,
Je me sens au fond du trou,
Sans y parvenir, j'essaye de t'oublier.

Tes cheveux, j'aimerais caresser,
Ton odeur j'aimerais respirer,
Ta peau j'aimerais toucher,
Ton âme j'aimerais m'accaparer.

Pourquoi ne le puis-je pas ?
Je vous hais, vous et vos guerres et animosités,
Vous n'emporterez rien dans votre trépas,
Uniquement souffrance et regrets.

Je chante au nom de l'amour et de la déesse Aphrodite,
Seul l'amour, la vérité et la justice vaillent qu'on se battent pour eux,
Détruisez tout sur votre passage et contrarié Aphrodite,
Vous en serez puni et malheureux.

Mais il sera trop tard pour moi,
Mon tourment est déjà trop grand,
Et c'est avec effroi,
Que je sombre dans le désabusement.

La vie peut être belle et cruelle,
Agréable ou douloureuse,
Et vous choisissez la querelle,
Je m'en vais, furieuse.

Je ne crois pas en Dieu, mais je me suis mise dans le personnage de Juliette (ou une autre Capulet) et dans son époque, comme peuvent aimer le faire les INFP, lorsqu'on rêve
Je conseille d'avancer la vidéo directement à 0:25.



Tybalt a rendu l'âme et gagné l'immortalité,
Blessé à mort,
Uniquement par insolence et vanité,
Il a causé aux autres et à lui-même des torts.

Je ne suis plus que tristesse et peine,
Combien de morts faudra t-il encore avant que cela cesse ?
Je ne vois plus que mépris et haine,
Mon coeur saigne et est en détresse.

Par orgueil et aveuglement,
En voulant être digne et élevé,
Ces hommes ont perdu la raison et oublient leurs serments,
Depuis le Mont de l'Olympe les Dieux sont affligés.

Craignez leurs châtiments,
Nul ne tue et détruit impunément,
Vous récolterez ce que vous avez semé,
Et dans vôtre âme et vôtre chair vous serez blessé.

Mon coeur éprouve de l'inquiétude,
A quel autre être cher devrais-je faire mes adieux ?
Je finirais par en éprouver de la lassitude,
De tourner mes yeux remplis de larmes vers les cieux.

Mon coeur est remplit de noirceur et irrité,
Je suis depuis longtemps désenchantée,
Et de ce monde je finirais par m'anesthésier,
Pour ne plus par la souffrance être touché.

Mes chers camarades, revenez à la raison,
Je vous en conjure avant qu'il ne soit trop tard,
Dans leur miséricorde les Dieux nous pardonneront peut-être cette trahison,
Nous devons respecter la parole du Christ, avant qu'il ne soit trop tard.

Je m'endors dans ce monde violent et désolant, en espérant que demain soit un autre jour, et que la lumière finisse par percer nos ténèbres. Pauvre être perdus que nous sommes que Dieu nous montre la voie et qu'il ait pitié de nous.

J'ai écris un conte en forme de poème sur les sirènes. J'adore les contes et légendes/mythes.



Méfiez-vous des sirènes qui attendent un marin riche et sans peur,
Sur les rivages elles guettent leur proie,
Leur âme est que noirceur et terreur,
Elles charment et envoûtent par leur voix.

Et au fond de l'eau, elle vous noie,
Malheureuses en amour, elles ont perdues leurs moeurs,
Elles n'ont ni Dieu ni maître, ni loi,
Par désespoir elles ont arraché leur coeur.

Elles sont mélancoliques et sensuelles,
Leur beauté et leur grâce sont enivrantes,
Mais leur baiser est mortel,
Pour une mort grisante.

Dans les profondeurs de l'océan on peut les entendre pleurer,
Le vague à l'âme elles errent,
A la recherche d'un coeur à torturer,
Sans jamais être rassasié, elles continuent de errer.

Elles aspirent à déchirer le coeur d'un homme,
L'empoigner et l'écraser,
Elles ne sont que souffrance et douleur pour l'homme,
Et cruauté.

Nuit et jour, elles chantent et pleurent leur souffrance,
L'âme meurtrie, elles espèrent un jour trouver le repos,
Elles sont pleines d'espérances,
Mais elles continuent d'anéantir des innocents et partent sans un mot.

T'es pas mal inspirée on dirait Luna ! Sympa les poèmes sur Roméo et Juliette !

Voici un autre petit rap que j'ai fait pendant les premières semaines du confinement:

Je suis toujours inspirée, sinon merci
Je manque de vocabulaire, pour faire réellement de jolis poèmes, mais ça me fait du bien d'en écrire.

Sinon super sympas ! J'aime beaucoup celui-ci aussi.

T'as de la chance de l'être constamment, moi des fois ça bloque ! Pour le vocabulaire t'inquiète pas ça viendra avec le temps et la pratique !

Sinon voici un poème que j'ai écrit en mémoire d'une relation que j'ai eu avec une fille il y a deux ans, elle a subit une opération qui l'a beaucoup affaiblit de manière chronique sur le plan physique et mental et qui ne lui faisait plus reconnaître ses sentiments à mon égard.

Il est assez intime, mais d'un côté c'est mon plus beau: 

Très joli, j'ai pratiquement versé une larme

Un nouveau poème, pas très gai...



Adieu Tybalt, dans ce cercueil je t'enterre,
Cet endroit n'est plus que désolation et douleur,
Où des âmes perdues errent,
De cette obscurité, reverrons nous un jour la couleur ?

Trop de mort et d'innocents sacrifiés,
Faudra t-il que le sang coule encore ?
Avant que la porte de l'enfer ne soit refermée,
Et que je retrouve félicité dans mon esprit et mon corps ?

Pourquoi les hommes ont-ils besoin de faire le mal et d'être cruel ?
Pourquoi ils en meurent ?
Nous vivons dans un monde froid et cruel,
J'ai si froid en mon coeur.

Je vois autour de moi la tristesse et le deuil,
Notre ville est recouverte par un voile de mélancolie,
Nos roses servent uniquement à décorer nos cercueils,
Demain je serais peut-être retrouvé sans vie dans mon lit.

Je veux qu'on m'enterre dans une robe de mariée,
La mort j'épouse,
Je l'embrasse, que nos vies soient liées,
Je serais pour l'éternité son épouse.

Si vous n'êtes que de passage, sauvez-vous de cet endroit,
Vous trouverez ici que douleur et peine,
Il n'y a plus de loi,
Seul règne en maître la haine.

Tybalt, j'espère que là-haut tu reposes en paix,
Tu n'es pas coupable d'avoir été élevé dans la haine,
Je te rejoindrais, le temps m'ait compté,
Nous ne sommes que de passage sur terre, oubliez votre haine.

Elle nous consume et nous tue,
Je tombe sous le poids de cette malédiction,
J'espère que notre histoire sera lue,
La paix doit faire partie de nos convictions.

Je pleure, jusqu'à ne plus rien ressentir et troubler ma vision pour ne plus voir la laideur de ce monde.

Une suite :


Roméo je t'écris, je ne pourrais bientôt plus le supporter,
Il faut que tu viennes me délivrer,
Ils ont découvert notre lien et m'ont enfermés,
Je suis dans une tour emprisonnée.

Ils veulent empêcher notre union,
Je ne peux m'y résigner,
A la belle étoile, filons,
Retrouver amour et gaieté.

Sans toi ma vie est vide de sens et n'a plus d'intérêt,
Je préfère encore mourir que de devoir supporter ton absence,
Je ne pourrais longtemps le supporter,
Je fuis leur sentence.

J'ai préparé le poison qui me délivra,
Si notre plan doit échoué,
J'espère que tu comprendras,
J'ai besoin de cette souffrance me libérer.

Aujourd'hui j'ai enterré Tybalt sous un arbre,
Demain ce sera toi ?
Mon coeur ne peut être de marbre,
Je perds peu à peu la foi.

La dépression est devenue mon amie,
Elle m'appelle et m'attire,
Elle n'est pas mon ennemie,
Et la porte j'ai envie de franchir.

Seul ton amour peut me sauver,
Fuyons cette ville, qui n'apporte que désespoir,
Retrouver notre liberté et nous aimer,
Je me perds devant mon miroir.

Je ne me reconnais plus, j'ai besoin de sentir ta chaleur,
Quel philtre d'amour m'a ensorcelé ?
J'aimerais que nous plongions dans la volupté avec lenteur,
Et que nous contemplions du monde sa beauté.

J'entend des pas dans les escaliers,
Ils viennent me surveiller,
A regret je vais devoir te quitter,
J'espère qu'on se reverra, je t'envois un doux baiser.

Tu aimes beaucoup Roméo et Juliette toi ! En fait, je dois dire que je trouve cette réécriture poétique assez sympathique ! 

0wlferein a écrit:

Tu aimes beaucoup Roméo et Juliette toi ! En fait, je dois dire que je trouve cette réécriture poétique assez sympathique ! 

Amour impossible, drame, passion, mélancolie, un joli petit coktail pour me plaire

Sinon merci. Et un petit hommage à l'amour, car il faut le dire, j'aime ça :



Tant de drames et de crimes écrit et commis en ton nom,
O amour, pour toi nous sommes prêt à brûler vivant,
De l'amour on n'en voit jamais le fond,
Que ce soit du bonheur ou de la souffrance, c'est exaltant.

O amour je t'idolâtre, je t'aime,
Tu es ma drogue, mon bien-aimé,
Même si la frontière est parfois mince entre l'amour et la haine,
De toi je veux être en overdose et je te voue sans faille fidélité.

Que serions-nous pauvres êtres mortels sans sentiments ?
Si ce n'est des âmes vides et qui errent,
Je veux aimer passionnément,
Jusqu'à la folie et quitter terre.

Tu dois être mon seul tourment,
Ma seule anxiété,
Mon seul désagrément,
Ma seule contrariété.

Je veux te caresser,
T'embrasser,
T'assimiler,
Te câliner.

De toi, je ne suis jamais rassasiée,
Je vis uniquement pour toi O amour,
Tu es ma flamme qui me fait avancer,
Je te protégerais et te chérirais toujours.

Pour toi mon tendre amour, je chanterais et je me battrais,
Tu es la seule chose qui vaille dans ce misérable monde,
Amour, douceur, et volupté,
Jusqu'à ce que je tombe.

[Spéchial confinement, tout frais]

Confiné dans l'espace et le temps, confiné sur terre, confiné dans une espèce, confiné dans mon corps, dans un sexe, confiné dans les limites de mes capacités intellectuelles et émotives, dans mes désirs et mes pulsions, dans mes déterminismes culturels, sociaux, économiques... Confiné dans mes lacunes humaines, mes lâchetés, ma difficulté à aimer, à pardonner, à agir, à grandir, à donner le meilleur de moi-même. Confiné dans un processus de mutation que je ne maitrise pas, que je ne comprends pas, et que je ne peux qu'accompagner de manière là aussi bien limité.

Alors, un confinement de plus...

J'aime beaucoup Flop! Je me lance.

Toutes les fleurs s'effondrent,
fauchés ou fanés.
Tout les hommes s'effondrent,
fauchés ou friqués.
Toute ma vie s'effondre,
frappé, dépassé.
Un jour vient le printemps
Un jour vient un enfant.