Je ne sais plus combien de livre je suis en train de lire !
En fait, je me suis dit que puisque de nos jours on est capable de suivre diverses séries en même temps, jour après jour, sans perdre le fil, je devrais pouvoir faire la même chose avec les livres.
Du coup, je suis passé d'une habitude de lire un seul livre à la fois, l'un après l'autre, à une lecture tout azimut ! Et tandis que j'en lis certains en quelques jours, d'autres sont laissés un peu en plan depuis plusieurs semaines.
Pour donner une liste un peu spontanée, voici :
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J'ignore pourquoi on lit régulièrement que cet ouvrage est considéré comme la première oeuvre de science fiction, à moins de voir comme de la SF le fait de voyager entre la Terre et la Lune à bord d'une galère antique mais ça me dépasse.
Je le verrais plus comme une oeuvre proto-surréaliste, sans référence à la notion d'inconscient pour autant, et qui vise à tourner en dérision tous les récits épiques (type Homère), mythologiques, ou même parfois historique (type Hésiode) qui se prenaient un peu trop au sérieux.
Bon, pour l'instant, je me suis interrompu à ce déroutant passage orgiaque où "les petits garçons étaient toujours volontaires". Moi, je l'aurais aussi placé dans les choses un peu trop sérieuses mais ne projetons pas une telle conviction sur un système de coutumes aussi lointain dans le temps...
Lucien de Samosathe, ça reste un auteur que je recommande. Pour l'instant, j'ai envie de lire à peu près tout ce qu'il a écrit.
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Titre un peu similaire, ouvrage pas connu du tout, ... De Montesquieu !
Il s'est en fait inspiré de Lucien. Je ne l'ai pas non plus terminé mais il faudra que je m'y remette.
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La, c'est une oeuvre célèbre de Woolf,... mais qui doit beaucoup au concept de métempsycose utilisé par Montesquieu dans son Histoire Véritable, dont l'aspect improbable doit lui beaucoup à Lucien de S. Bon, vous avez pigé le truc.
https://babelio.com/couv/CVT_Orlando_6050.jpg
Un roman de Victor Hugo pas connu, mais dont un personnage a quand-même inspiré le look du Joker dans Batman ! (et quelques unes de ses revanches envers la société j'imagine). La question ambiguë étant toujours "qui est le monstre ?", finalement.
Heu, bon, je crois que je préfère nettement Victor Hugo l'homme engagé, ou encore le poète, au romancier. Parce que, franchement, passer les trois quart d'une page à décrire le mouvement de haut en bas d'une mâchoire, ou dérouler toute la liste des noms de noble d'une région pendant huit pages, ça sert A QUOI ?!!
Ma mère, qui est de formation classique, m'assure que c'était un exercice à la mode au XIXeme siècle de faire de très longues descriptions très précises. D'accord. Mais j'en ai lu des oeuvres du XIXeme siècle, des auteurs anglais notamment, et c'est pas comme ça ! C'est vraiment trop pour moi ce style gratuitement précis et long mêlé à quelques envolées gothique/romantique. C'est dommage parce le livre a des thèmes qui m'intéressent.
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Pour finir, un ouvrage de philosophie. Auteur pas célèbre du tout en France, bien qu'il me semble que le français soit une des rares langues sans lequel il est traduit. C'est de la phénoménologie, donc il faut s'accrocher. Mais j'apprends toujours quelque chose de ce philosophe tchécoslovaque. Il est décédé dans un interrogatoire musclé mené par les autorités soviétiques (chapeau la gauche révolutionnaire...).
https://i.ebayimg.com/images/g/y-wAAOSw6B5Zcc7Z/s-l640.jpg
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(
Sam 08 Avr 2017, 10:23
), hongrois nommé Budaï qui doit se rendre en avion à un congrès de linguistique à Helsinki. Il dort dans l'avion, et à son arrivée, se trouve dans une métropole inconnue où les dizaines de langues maîtrisées et ses capacités de linguiste se révèlent totalement inutiles. La langue que l'on y parle, et son écriture, sûrement alphabétique (à part les chiffres arabes), est incompréhensible pour Budaï, et personne ne comprend les langues que Budai connaît. Il lui faut donc sortir de cet univers angoissant, où plusieurs aspect de la ville sont montrés, mais cela s'avère très difficile ! La ville est très peuplée, et le protagoniste se heurte à l'indifférence générale et à la solitude (ce qui se traduit par une forme d'interminable monologue intérieur, bien qu'à la troisième personne). J'ai déjà entendu que ce roman était kafkaien, et que l'un de ses intérêts résidait dans le décalage entre la rationalité du personnage et l'absurdité de la situation.
