C'était bête de ma part, en effet.

D'ailleurs, vous me conseillerez de me refaire les Throne de Fer en livre ou bien ça ne vaut pas le coup ? (Par rapport á la série).

Belle surprise aussi pour moi le Frankenstein, je ne m'attendais pas à ce style d'écriture !

Pour le trône de fer jamais lu,à ce qui paraît difficile à lire au premier abord. Mais ça vaut vraiment le coup apparemment, y'a pas mal de scènes et d'infos que tu ne trouveras pas dans la série

Vingh ans pour comprendre que le monstre de Frankenstein ne s'appelait pas Frankenstein..

OK d'acc, je prend note. Merci ^^
(Quelles genres de scènes ? :v)

Je suis entrain de lire "Les amoureux de Sylvia" d'Elizabeth Gaskell. J'aime bien, mais j'ai préféré Nord et Sud du même auteur.

Je remarque chez moi que quand j'énonce ce que je vais lire, je ne le fais jamais , du coup
"ce sont ceux qui en parlent le plus qui en font le moins "

Met l'eau a écrit:

Vingh ans pour comprendre que le monstre de Frankenstein ne s'appelait pas Frankenstein..

OK d'acc, je prend note. Merci ^^
(Quelles genres de scènes ? :v)

Haha c'est trop ça !
Je t'en prie, hélas je ne sais pas grand chose, juste un ami qui s'exclame furieusement lorsqu'il voit que la série ne respecte pas ou bâcle certains passages des bouquins :>

Kyslegion a écrit:

Je remarque chez moi que quand j'énonce ce que je vais lire, je ne le fais jamais , du coup
"ce sont ceux qui en parlent le plus qui en font le moins "

je ne me reconnais pas du tout dans cette description

Jud a écrit:

[quote="Met l'eau"]Vingh ans pour comprendre que le monstre de Frankenstein ne s'appelait pas Frankenstein..

OK d'acc, je prend note. Merci ^^
(Quelles genres de scènes ? :v)

Haha c'est trop ça !
Je t'en prie, hélas je ne sais pas grand chose, juste un ami qui s'exclame furieusement lorsqu'il voit que la série ne respecte pas ou bâcle certains passages des bouquins :> [/quote]

Mince, il fallut que tu me cites au moment où je faisais le pitre

Ok, d'acc. Je me lancerai à la lecture des bouquins quand je me sentirai près, si je suis prêt un jour (je suis aussi atteint du syndrome de Kys).

Mélos a écrit:

C'était bête de ma part, en effet.

D'ailleurs, vous me conseillerez de me refaire les Throne de Fer en livre ou bien ça ne vaut pas le coup ? (Par rapport á la série).

Je trouve que ça vaut le coup, il y a des divergences réelles.  Et certaines scènes injustement éludées notamment !

Je vais entamer ce livre. Purulence d'Amoreena Winkler. Son enfance dans une secte. Violée et battue à partir de ses 4 ans. Sais pas quoi en penser, déjà. Peut-être est-ce racoleur (dans un sens malsain), ou est-ce sincère ? Sais pas trop, je verrai. En tout cas, c'pas Harry Potter ou Star Wars !

Extrait : " - Moi j'aime bien... Le revers puissant que m'a destiné "papa" m'envoie tournoyer et brise la claire euphorie qui animait mes paroles. - Que je ne te reprenne pas à dire "moi je" ! Ça ne doit plus sortir de ta bouche. On te l'a déjà dit, non ? - Le "moi je", c'est l'ego, et c'est mal. Ton corps et ton esprit appartiennent à Jésus et à la Famille. Le "moi je", tu le fais disparaître. C'est le Seigneur à travers toi qui doit briller, explique ma mère. J'ai quatre ans et je m'oublie beaucoup. J'ai quatre ans, et "moi je" ne doit plus exister ".

Moi je lis Un nouveau livre de Martin Gray (ecrivain de au nom de tout les miens ) C'est un livre très interressent chaque jour nous trouvons une reflexion philosophique sur un mot : naissance , vengeance, enfance ect il y a 365 pages donc 1 mot pour chaque jour aussi ils sont inscrit par ordre alphabethique a la fin du livre pour ceux qui veulent une réfléxion sur un mot bien précis . C'est un livre inspirant , nous sommes comme en communion avec l'ecrivain . Ce livre me fait vraiment du bien , je le conseil a tout le monde , vraiment !!

Bientôt terminé, il doit me manquer une trentaine de pages sur les quatre-cents que comporte le premier tome.



Le second m'intéressera au moins tout autant, parce qu'il discute en majorité si j'ai bien compris des stratégies d'adaptation (des écueils, en réalité) des femmes dans la société. Il est plus sociologique, là où le premier tome discute essentiellement de mythologie, de philosophie, et de biologie. La large partie consacrée aux mythes manque de rigueur à certains niveaux, on voit que ce n'est pas sa discipline, ou sa passion initiale. En revanche, Beauvoir est pas mal documentée, et Jung est cité à plusieurs reprises dans cette partie, jamais négativement par ailleurs. Ce sont les parties philosophiques où elle est clairement la plus douée, notamment en ce qui concerne la psychanalyse, le marxisme social, dont elle accepte pas mal d'acquis tout en dénonçant certains vices de forme (ici Adler et Freud sont abondamment cités).

La toute dernière partie est consacrée à des écrivains dont l'idée de la femme se veut très précise, dans une perspective cloisonnée, ou non. Montherlant en prend pour son grade, c'est assez marrant à lire.

Comme je te l'avais déjà dit la "partie" biologie dans la partie 1 à biaisé mon avis sur le livre de façon négatif, notamment au niveau scientifique.
Sinon en terme de description, d'explication ou encore symbolique du deuxième sexe c'est intéressant.
Je suis tenté de dire que c'est un juste moyen de justifier le progressisme actuel, mais je chipote et c'est...sans doute le cas

Pour ma part
(pratiquement fini)
J'ai des avis mitigés sur le livre, la tendance à considérer la colère comme quelque chose de négatif, de quelque chose qu'il faut éviter me dérange assez.Je suis plutôt partisan de la catharsis et de la sublimation.
Bien que l'alternative de la colère contrôlé et "juste" soit abordée


Le stoïcisme de Marc aurèle par la forme adopté dans le livre peut se lire de façon hebdomadaire, cela se révèle pratique pour l'entretenir durablement dans l'esprit.
Cependant l'on y retrouve aussi le même aspect négatif de la colère ici.

Alors, une nouvelle année commençant avec quelques regrets de ne pas avoir lu bon nombre d’œuvres durant mes années lycée-fac, et n'ayant que peu participé à ce topic, je me sens inspiré pour apporter ma contribution avec quelques aspirations à la lecture qui me titillent le nez ces jours-ci. On dirait que ça m'arrive particulièrement au beau milieu de l'hiver, à chaque fois, je ne sais pas s'il faut en faire une théorie. (oui non évitons)
Voici donc un petit ensemble d’œuvres dont les thèmes tournent souvent (pas toujours) autour de la spéculation sociétale. En ce moment je m’intéresse pas mal à comment les hommes ont imaginé ou critiqué des conceptions absolues/parfaites de la société (l'utopie au sens premier du terme), comment et dans quelles proportions aussi ont-ils inspiré une époque avec leur œuvre. De l'air frais pour ne pas se contenter des visions complètement pessimistes ou, à l'inverse, de celles complètement naïves dans leur enthousiasme.



(bon sang c'est introuvable à prix raisonnable hors version numérisée !). Il n'en reste pas moins que ça fait un moment que je voudrais lire intégralement cette œuvre quasiment inconnue de la célèbre auteure. C'est en effet comme un essai et un conte politique à la fois. Tenant place dans une Italie du XVIIIème siècle ayant ouïe dire des idées qui accompagnent les changements de régime en France. Comme souvent chez Sand, on est dans une campagne isolée où la religiosité s'est déformé dans des proportions où elle n'est plus que peu épanouissante. Pour autant, ce serait une œuvre parsemée de beaucoup de références chrétiennes, notamment les premières heures du christianisme dont est envisagé la continuité à travers les siècles et différentes branches de pensées hétérodoxes (à la manière d'idéalistes d'un XVIIIème siècle déclinant qui cherchent à renouveler la pensée à l'aide des traditions).
Il y a notamment une triade récurrente, suggérant par exemple que si la Liberté est antique, la Fraternité d'origine chrétienne est antérieure à l’Égalité, révolutionnaire. Ou encore, dans une sorte de lecture idéaliste de l'Histoire (bien peu rationnel pour moi m'enfin bon) il y aurait eu l'ère du Père (l'ancien testament), celle du Fils (le christianisme), tandis que celle de l'Esprit (la Raison) marquerait l'âge de l'intellect dont le XIXème siècle est l'aube, un tout nouveau testament en somme (...:xd oui bon, comme je disais, ça cherchait des trucs dans les traditions).
Mais surtout, déjà près de 80 ans avant Carl Jung, George Sand se réfère à un penseur de son temps, aussi moniste, pour qui "l'Humanité psychologique" est tout à la fois "sensation-sentiment-connaissance, tandis qu'une qualité prédomine toujours sur les autres", car l'homme est loin d’être divisible en une âme et un corps mais indivisiblement "matière, amour, intelligence" ! J'ai halluciné d'un tel coté précurseur dans une œuvre isolée et pas forcément en lien avec les théories de la personnalité jungienne comme nous les connaissons. Peut-être que Jung aurait pu analyser cette œuvre selon l'inconscient collectif et les archétypes comme il le fait pour les productions de divers personnes dans sa propre œuvre.


Bon celle-ci est assez connu. Une nouvelle sur une île fictive dirigée par des savants, qui aurait inspiré la création de la Royal Society of London (for the improvment of Natural Knowledge)



Un OVNI poétique et philosophique italien inspiré par les descriptions de cinquante-cinq villes faites par Marco Polo à l'empereur de Chine. Cet auteur a une façon toute particulière d'organiser ses œuvres. Rien que le résumé farfelu m'a donné envie de le lire.



Du même auteur (j'avais lu les premières pages que je trouvais provocantes, mais ce conte philosophique au résumé parfaitement fantaisiste qui raconte l'histoire d'un bonhomme décidant du jour au lendemain de vivre en haut d'un arbre d'où l'on peut étudier la société m'a paru non moins attirant)



Utopolis, par Werner Illing (pour le fun) Un roman satirique de la République de Weimar (1930) qui devait être publié dans un journal du SPD allemand, et contenait une anticipation de plusieurs inventions techniques désormais communes (comme le train à sustentation magnétique, la télévision, les drones!)
http://i.ebayimg.com/images/g/ErYAAOSwk5FUv5Wc/s-l300.jpg


Un roman de Jack teinté d'un peu d'autobiographique. En lisant le sujet, l'auteur semble inspiré par sa deuxième femme, moins mondaine que sa précédente compagne.
Il y décrit un ménage à trois dans l'Amérique des années 1910. Rien d'ahurissant (en théorie) pour nous, mais à l'époque où il a été écrit cela fit un véritable scandale.

Kys a écrit:

Comme je te l'avais déjà dit la "partie" biologie dans la partie 1 à biaisé mon avis sur le livre de façon négatif, notamment au niveau scientifique.
Sinon en terme de description, d'explication ou encore symbolique du deuxième sexe c'est intéressant.
Je suis tenté de dire que c'est un juste moyen de justifier le progressisme actuel, mais je chipote et c'est...sans doute le cas

Et je le redis (on se répète beaucoup, non ?), ça ne change en rien que le dilemme qui est constaté est toujours criant d'actualité. Pour reprendre les termes d'un économiste français que j'aime beaucoup, "on en voit pas encore le bout".

Je ne comprends pas pourquoi tu affirmes que les "descriptions symboliques" justifient le progressisme actuel ? Le livre ne fait que parler du passé, il esquisse à peine des hypothèses sur l'avenir, mais il ne justifie rien. C'est pas plutôt la proposition inverse, que le "progressisme actuel" se base sur le livre ?

Je ne vais pas plus insister, parce qu'à chacun de nos échanges, même succinct, je me crois dans La cantatrice chauve, c'est une impression assez désagréable.

Dorian, une imitation de Will Self.

Citation :

Henry Wotton est un dandy qui use et abuse de tous les plaisirs illicites : sexe, drogue, alcool et bons mots. Dans le studio de son ami (et ex-amant) Basil Hallward, vidéaste très en vogue, il rencontre Dorian Gray, un jeune homme d'une grande beauté. Il se propose de l'initier à toute une vie de débauche. Dorian se laisse tenter, tout en faisant voeu de garder la fraîcheur et l'innocence de la jeunesse. Mais il y a le sida et ses ravages...
Dorian est Le Portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde transposé un siècle plus tard. Wilde racontait la déchéance du XIXe siècle finissant, Will Self, lui, raconte la lente dérive du Londres décadent des années 80 et 90. Dans ces variations sur un mythe, il dépeint, avec le cynisme qu'on lui connaît, une fin de siècle désormais révolue.

petite pépite de début d'année.

En ce moment je lis une oeuvre très originale sur le plan de la sémantique humaine et de la concupiscence des bourgeois en rapport à leur manque de limites quant à la topique freudienne.

Spoiler:

petite lecture hebdomadaire

Quant à moi, je lis ce petit bijou :3




(martine, les années passent mais je hais toujours autant cette collection )

Dans les transports en commun, je l'ai bientôt terminé. Personnage principal qui a un souci avec le Se, lequel finit par devenir envahissant. Essaie de se persuader que son attrait est lié à celui de l'artiste pour le beau. C'est à la fois risible, touchant, intéressant, mais aussi pompeux par moment, avec toutes ces références helléniques.



Virgina Woolf est un excellent exemple d'écriture Fi Ne. Telle une funambule, elle part dans tous les sens, avec une prose parfois difficile à suivre, drôle, et repasse de temps à autre à son point de départ. L'inventivité est toute entière dans la forme stylistique, plus que le fond, qui reste très anglais, proche d'auteures comme Jane Austen.

(Personne ne poste depuis février ?!)

Je continue avec Thomas Mann, et "La Montagne magique".



Je n'ai lu qu'une soixantaine de pages sur les 700 et quelques qui m'attendent. C'est un roman qui globalement parle de décadence, comme "La mort à Venise", en un certain sens, qui lui se focalisait sur la décadence de l'artiste. C'est plus diffus dans "La Montagne magique", puisque les premières pages se concentrent essentiellement sur une époque (l'avant première guerre mondiale) en détaillant au possible ses symboles, son faste et l’apparat qui entourait les familles de la grande bourgeoisie. J'attends l'élément déclencheur du récit, pour le moment.

Pour le trajet, un ouvrage plus petit.



L'ouvrage est cité dans une exposition sur le paysage mystique, en ce moment au musée d'Orsay. Il y a Van Gogh, Monet, et Kandinsky, bien sûr. C'est dans ce petit livre où il y discute de sa théorie des couleurs, et des différentes émotions qu'elles procurent. Là aussi, j'ai peu avancé encore, mais ce que je crois avoir saisi, c'est que sa recherche de spiritualité se conjugue dans son approche artistique vers plus d'abstraction, en consolidant un processus du voilé dévoilé : le spectateur doit soulever les multiples voiles que l’œuvre lui offre, avant de parvenir au message dans toute son authenticité.

Le début parle surtout de psychologie, on très, très proche des passages sur le type INFJ dans les Types Psychologiques de Jung.

J'ai commencé à lire Proust. Jamais lu auparavant. J'aime beaucoup en fait. Du mal à lire certains classiques à cause du langage, mais là ça va. Faut que je lise Nouvelles de Salinger aussi.