Bonjour à tous.
J'ai 19 ans, j'étudie les matières scientifiques en prépa, j'aime les jeux vidéo, la philosophie et les sports de combat.
Dès mon enfance, je me suis toujours senti différent des autres. Tandis que mes camarades s'ébattaient dans des préoccupations médiocres et superficielles, je me mettais à l'écart pour réfléchir au sens de la vie. Voir de tels déchets valorisés par la société me rendait fou de rage. J'ai toujours voulu être quelqu'un d'important, et j'estimais de par mon charisme mériter de les dominer. Cela peut sembler futile mais pourquoi cette injustice ? Pourquoi une société médiocre qui ne juge pas les gens selon leurs capacités mais plutôt selon leur faculté à bien se faire voir.
J'ai toujours admiré les grands dirigeants qui d'une main de fer élevaient la population vers plus de justice, à la manière de despotes éclairés. On leur reproche d'être impitoyables, mais on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs et c'est toujours préférable à une corruption morale et anthropologique. J'ai toujours rêvé de m'élever à leur niveau.
Cependant, le contexte ne me permettant pas de m'imposer pleinement, je me suis mis à ourdir une longue vengeance progressive. J'ai fait croire que j'étais rentré dans le rang, comme un mouton docile. L'humiliation que cela excitait en moi était compensée par l'importance de l'objectif. Je suis un élève brillant, grâce à mon intelligence et ma volonté. Je préfère me plonger dans une introspection pour mesurer mon niveau actuel humainement parlant que travailler, et cela m'a permis d'être encore plus doué. Les professeurs et les élèves m'admiraient, c'était agréable mais pas suffisant, ils étaient si médiocres et inutiles, je les méprisais eux et leur faux respect.
Mes matières de prédilection étaient les matières scientifiques, qui nécessitaient de l'intelligence et de l'abstraction et impliquaient une réelle ascèse de vie pour me dépasser. De plus j'ai toujours senti que les relations humaines étaient réductibles à des calculs et des mouvements atomiques. La masse est très facile à saisir et comprendre quand on sait s'y prendre. C'est une première clé pour accéder à mon idéal suprême. J'aimais la littérature, des héros comme Raskolnikov ou Julien Sorel étant mes modèles. Quant à la philosophie, elle permet la quête mystique nécessaire à une force intérieure authentique. Pour compléter cela, je n'ai cessé de pratiquer les arts martiaux, pour lesquels j'ai des facilités, qui me permettaient d'augmenter ma force physique et mentale et de toujours pousser plus loin mes limites, relâcher ma colère.
J'ai ensuite découvert le MBTI. Mon introversion de petite brebis galeuse (selon le regard d'autrui) était évidente. J'ai enfin compris via la Ni mon regard perçant et mes intuitions pénétrantes qui transcendaient le réel. De plus, j'ai toujours méprisé le sentimentalisme niais des F. Quand on a mon ambition, on méprise les émotions sauf quand elles permettent d'aller dans le sens du dépassement de soi. Je tenais à être clair sur ce point. L'ennéagramme a été encore plus révélateur : j'ai compris mon obsession du pouvoir, de la force. Il m'a semblé évident que j'étais fort, que je pouvais aller toujours plus loin, que j'avais la rage d'en découdre. Je me suis toujours senti en mesure d'imposer mes valeurs aux autres. Je conspue cette morale de faibles que Nietzsche avait très bien analysée dans La Généalogie de la morale.
Désormais que j'ai entamé mes études supérieures, d'une facilité déconcertante en dépit de leur réputation, je mûris mon plan. Je ne peux pas le révéler en totalité, mais il me semble atteignable d'ici dix ans. Il sera extrêmement simple de décrocher une brillante école d'ingénieur puis l'ENA. Je méprise les petits 3 politicards républicains, et les bourgeois bien-pensants des grandes écoles me dégoûtent. Je les côtoyerai avec une politesse feinte pour ensuite m'en venger. Je les hais, il n'ont jamais rien fait pour s'améliorer, ce sont presque des larves.
En parallèle, j'aimerais trouver des personnes de ma trempe sur Internet, des bretteurs doués, des adversaires honorables pour me stimuler, même si je dois avouer avoir de la peine à imaginer meilleur que moi.
J'ai également envie de comparer mon niveau à celui de mes ennemis potentiels, la lutte à mort me fascine et me semble nécessaire pour arriver à mes fins. Je dois aussi fructifier mes centres d'intérêt, j'apprécie les génies pluridisciplinaires et autres polymathes des temps passés.
J'attends avec hâte vos réponses.

salut à toi frère intj

Salutations ! Ta PP sibylline est assez drôle. INTJ 4, c'est unique et perché, j'aime cela. D'autant plus que j'ai toujours apprécié le côté cadre de référence interne des 4 et leur indépendance à toute épreuve, quoiqu'un peu faible par émotivité trop présentes. Les joutes verbales semblent prometteuses..

Oui, je suis un 4 sans les défauts du 4 puisque je suis un intj, une sorte de surhomme. tu peux me comparer a une sorte de batman ou n'importe quels vampires de manga connu
mais assez parler de moi, c'est ta présentation après tout, je ne souhaiterais pas gâcher ça

Héhé je t'y autorise, les INTJs étant une race saiyen dont je suis le prince, je te permets cet écart

Donc tu serais vegeta ? personnellement si je serais un sayans, je serais probablement trunks ou gohans, j'hésite encore
je trouve que trunks me corresponds mieux dans l'aspect générale, mais gohans a un petit trucs que j'ai que trunks n'a pas, mais je sais pas quoi

Je me suis toujours identifié à Vegeta, dans son obsession de puissance. Moi-même j'ai toujours comparé les degrés de puissance de mes camarades, et j'étais bien évidemment premier. L'erreur de Vegeta a été de lâcher du lest par faiblesse émotionnelle à Goku.

Je ne vénère personne excepté Napoléon, César et Nietzsche. Ce sont mes maîtres absolus, mes modèles et je ne pense qu'à les égaler voire les surpasser.
J'ai toujours été perçu bizarrement par les autres, comme un rebut mais qui fascinait par son aura froide et spirituelle. Une connaissance m'a qualifié "de cliché de l'adolescent edgy". Je lui ai lancé un rire sardonique et mystérieux dont j'ai le secret.

Mes salutations, ô seigneur des ténèbres !

J'ai lu votre présentation avec la jubilation la plus effrénée, voyez-vous. Ainsi donc, vous prétendez faire partie des plus forts, d'être l'héritier, je vous cite, de la morale de Nietzsche, celui qui fustigeait de plein fouet la moralité des faibles à travers sa philosophie. Vous prétendez même être un élève supérieurement brillant et intelligent, quand bien même vous affirmez mépriser le système dont êtes pourtant la caricature absolue. Ah ! l'ironie des hypocrites ne cessera jamais de titiller mes ardeurs les plus enfiévrées.

Vous vous identifiez donc à des figures comme Raskolnikov et Julien Sorel, deux figures éminentes de la littératures, deux INTJ au sens le plus caricatural du terme. Je salue les bons goûts de littérateur de monsieur. Il est vrai que Crime et Châtiment et Le Rouge et le Noir sont deux joyaux de la littérature, loin de moi l'idée de prétendre le contraire.

Cela dit, je suis étonnée que quelqu'un d'aussi enhardi et d'intransigeant s'identifie à des personnes pareils, eu égard à leurs échecs respectifs. Eh ! n'étiez-vous pas censés être animé d'une volonté de vaincre sans péril ? Comment vous identifier sans honte aucune à deux losers qui, malgré leur intelligence indéniable, n'ont pas réussi à accomplir leurs desseins. Raskolonikov, incapable de supporter le crime de l'usurière et de sa sœur cadette, a fini au bagne ; Julien, après ses élans insurrectionnels, a été exécuté.

Mais peut-être vous identifiez-vous à ces deux personnages, car vous faites partie justement de la race des perdants ?

Votre sarcasme affectueux me touche, ô quintessence des quintessences nitides !
Tous ces personnages ne sont que des prototypes pour un projet bouleversant le monde qui fonctionnera enfin. Seul moi peut le mettre en oeuvre. Et je n'hésiterai pas à vous sacrifier comme un pion sans importance.

Pour ma part, être puissant est le dernier de mes soucis, d'être perçu comme un faible ou un perdant m'importe peu tant que je suis en vie, je suis heureux parce que la vie est belle. pourquoi recherches-tu autant la puissance ? ça m’intrigue

Je déteste mon côté 9, qui me pousse à être un médiocre et un tire au flanc. Cependant il me permet tel Gendo Ikari de garder mon calme en attendant l'instrumentalité, la révolution. Rien à voir avec tous ces crétins complaisants et narcissiques.
D'ailleurs en tant que 3 tu t'intègres en 9 Haman, ce qui prouve que même avec des efforts tu viseras jamais bien haut.
A bon entendeur, salut !

Gorgoroth a écrit:

Votre sarcasme affectueux me touche, ô quintessence des quintessences nitides !
Tous ces personnages ne sont que des prototypes pour un projet bouleversant le monde qui fonctionnera enfin. Seul moi peut le mettre en oeuvre. Et je n'hésiterai pas à vous sacrifier comme un pion sans importance.

Tiens donc, il semblerait que j'aie touché une corde sensible de ton âme. C'est bon à savoir.

Pourquoi chercherais-je à m'intégrer en neuf quand je suis déjà une trois ? C'est illogique, mais peut-être cherches-tu à t'intégrer en deux, qui sait ?

Excellente question mais inutile gobelet. Les lois de l'univers sont celles de l'influence et du contrôle. Toute ma vie j'ai cherché à persévérer au maximum dans mon être. Le 8 me semble une évidence. Rien n'est plus innommable que la faiblesse.

Tu ne vises donc pas l'épanouissement, pas étonnant vu ton implication malsaine dans ta compulsion de 3. Personnellement j'évolue et autant aider les autres une fois le pouvoir conquis. Même si je suis un grand misanthrope, ma précocité intellectuelle (156 de QI) me pousse à vouloir élever les autres.

Je ne vois pas pourquoi je chercherais un quelconque épanouissement si ça m'empêche d'accomplir mes objectifs. Et je ne vois en quoi le fait de chercher à avoir du succès dans sa vie est plus malsain que de chercher la puissance seulement pour la puissance.

Pour ce qui est d ton QI, j'ai remarqué que pas mal de ratés utilisaient ce prétexte pour justifier leurs échecs. Je suppose que tu es l'un d'entre eux.

J'accumule les réussites à en faire jalouser un 3, si il faut être un bourreau de travail pour être puissant j'en suis capable. Mais en dernière instance, le 8 bat le 3 en combat singulier. La force écrase le rang social.

Sans rang social, on n'a aucune force. Tu ne l'as toujours pas compris ?

Je m'élève socialement comme moyen, le rang social n'est pas une fin en soi, contrairement au pouvoir.

C'est plutôt l'inverse, en fait. Le pouvoir n'est rien d'autre qu'un moyen d'acquérir un rang social digne de ce nom.

Je ne vois pas l'intérêt d'être la plus puissante si c'est pour n'être qu'une vulgaire roturière parmi tant d'autres. Une frêle princesse aura toujours plus de moyens qu'un maître du combat réduit à la misère.

Haman a écrit:

Sans rang social, on n'a aucune force. Tu ne l'as toujours pas compris ?

Les génies comme moi arrivent a vaincre une armée seule, c'est ce que différencie un entj d'un intj, l'intj n'a besoins de personne

Justement, le pouvoir permet de renverser l'ordre social. Extirpe toi de tes lorgnettes de myope pour t'élever à une compréhension globale Haman. Et n'oublie pas ce mot de Pascal : "Un roi sans divertissement est un homme de misère".
Tout à fait d'accord Gobelet.

Je préfère être une reine du divertissement qu'un roturier comme moi.

Et Pascal n'est pas ce qu'on pourrait appeler un exemple de réussite sociale. De même pour Nietzsche et sa fin pitoyable.

Oui mais ce sont des génies marquants, reconnus socialement après coup. Il ne restera rien de ta pitoyable existence.

Ça ne sert rien à d'être reconnu après sa mort.