Le forum français du MBTI MBTI, Jung, Myers Briggs, psychologie, sciences humaines, tests, individuation |
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dorloth Aucun rang assigné
Type : INTJ Age : 33 Lieu : . Emploi : . Inscription : 12/06/2014 Messages : 1878
| (#) Sujet: Re: La galère du typage... Jeu 30 Avr 2015, 14:08 | |
| - Citation :
- ma question : comment se manifeste votre monde intérieur ?
Des mini films que je me fais sur a peu près n'importe quel sujet, de nombreuses projections. - Citation :
- Etait-il présent en vous depuis l’enfance ?
Oui, depuis tout petit, - Citation :
- Appréciez-vous vous réfugier dans les livres, le dessin et autres activités artistiques ?
Les livres seulement, l'art quand j'y suis ouvert, mais cest assez rare. - Citation :
- Avez-vous développé très tôt un goût pour la solitude, l'introspection ?
Oui, mais au niveau de l'introspection, je la fait personnellement, sans chercher à justifier ce que je ressens par tel auteur/écrit/théorie. J'essaye déjà de faire le point sur ce que je pense réellement, une fois que cest clair, ca me suffit, pas besoin de branlette intellectuelle pour l'accoler à tel auteur de psycho. - Citation :
- Les descriptions présentes sur le Net m'ont l'air assez romancées/caricaturales,
Elles sont aussi très larges et sujettes à interprêtation, heureusement, comment pourraient elles être valides pour tous sinon. Toute ta vie n'y colle pas forcément, mais des moments importants peuvent s'y voir liés. Du moins, je vois les choses ainsi. - Citation :
- mais en même temps, beaucoup de ceux dont j'ai lu la présentation correspondaient à ce que je viens de décrire. Je me demande donc si ma théorie n'est pas complètement farfelue et n'est pas uniquement motivée par le fait de correspondre à un type introverti scratch
L'homme vit en société, il ne peut pas, ou difficilement, vivre sans intéraction sociale. Selon nos préférences personnelles, certains peuvent agir de façon extravertie, de temps en temps, voir même régulièrement, sans pour autant l'être. Les hommes travaillent, c'est un effort pour bouffer, s'extravertir est un effort (pour certains) dans le but de s'intégrer. Cela n'empêche, qu'après un acte d'extraversion, il s'enfuit (plus ou moins vite) dans sa grotte se régénérer Du moins, c'est le cas pour moi. Je suis sur d'être introverti, et pourtant, j'agis plus que régulièrement en extraverti : -Tu fais plaisir aux gens -Tu obtiens des avantages -Ca détend, fait rire, - Les gens sont sources d'inspiration Pour finir, bien qu'introverti, être seul est un besoin régulier pour moi, ne voir personne me rend triste, je me force donc, pour faciliter la satisfaction de mon besoin social quand il se ressent. En espérant pouvoir t'aider |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: La galère du typage... Jeu 30 Avr 2015, 14:34 | |
| - Nathanaël a écrit:
- Vous commencez votre analyse par votre rapport au monde extérieur. Vous semblez éprouver une dualité entre vous et le monde. A mon humble c'est justement la caractéristique de l'introversion.
Oui je confirme. A la réflexion, dans mes messages, je me place souvent en "adversaire" du monde ("le monde présente telles caractéristiques, m'est hostile d'une certaine manière, et j'agis de telle et telle manière pour y survivre. Mais est-ce que j'agis bien? Est-ce que j'agis vraiment comme je le crois?" xD). Ça fait un peu "seule contre tous", je l'avoue - Nathanaël a écrit:
- Imaginez-vous un utilisateur du Ti en dom (donc INTP) dire à 6 ans: "votre opinion est fausse elle tombe sous le coup de la contradiction performative"?
Effectivement, ça parait peu probable. - Nathanaël a écrit:
- Pour ma part j'ai toujours rêvé (depuis le primaire) d'être enseigné ce qui peut démontrer un certain goût pour le savoir. A partir de là j'ai constamment peint une image idéale de moi entant qu'enseignant: apparence physique, nombre d'élèves, méthode d'enseignement ect. On peut parler d'une certaine déconnexion entre le monde extérieur et intérieur, le premier nourissant le dernier. D'ou mon amour des livres qui permettent de voyager mentalement.
- BriandLR a écrit:
- Sinon, sur ton dernier paragraphe, je me reconnais carrément ! Depuis mon enfance, je construit pierre par pierre un monde intérieur très vaste, j'ordonne et je rationalise mon vécu, mes émotions, j'analyse les idées et les concepts nouveaux, les personnes et les lieux... C'est, je pense ma façon de me construire un repli intérieur, mon petit monde dans lequel je me sens bien. Seulement, contrairement à toi j'adore ça, et le fait d'en avoir pris conscience me le fait aimer encore plus.
Je vois... Intéressant vos témoignages, je vous en remercie. Donc comme je m'y attendais, votre enfance a été caractérisé par l'élaboration d'un monde intérieur d'idées, des rêves, d'émotions et événements décortiqués, analysés... Ça semble très passionnant d'être dans votre tête en tout cas ^^ . Pour ce qui est de moi, même si ça m'arrivait de temps en temps, je pense avoir plus fait partie de ce genre d'enfants qui profitent de la joie et des distractions de l'instant présent avec le groupe d'amis. Un peu comme si j'étais une Se dom ^_^' - BriandLR a écrit:
- Après, je comprends pas bien ta dernière phrase : tu penses que les tests te classent Introverti parce que tu as répondu aux questions de manière à l'être c'est ça ?
Briand, je pense répondre sincèrement aux tests en ce qui concerne l'axe I/E . Cependant, certains énoncés évoquent selon moi plus la timidité que l'introversion, ce qui me fait douter (encore ) Mais je parlais surtout du fait que j'essaye de distinguer parmi les 4 fonctions introverties celle qui pourrait être ma dominante, alors que j'ai du mal à m'y reconnaitre vraiment (cependant mon introversion semble évidente) - Julliah a écrit:
- Rien que ta manière d'exposer la chose, beaucoup d'interrogations, de questions, la recherche de possibilités, on pourrait remplacer ton paragraphe par un énorme N. En gras. Et en rouge. Avec un "dun Dun DUUUN !"
C'est marrant, je me rends compte que pour le N, je m'attends à des capacités assez spectaculaires et surhumaines. J'ai une vision mystifiée du N. C'est pour ça que, comme le disait Gullivère plus haut, "je ne me sens pas à la hauteur". Pourtant, il est vrai que rattacher des constats à des possibilités comme je le fais, ça fait plutôt Ne... - Julliah a écrit:
- Le fait de le réprimer est un autre sujet. Quand à l'axe I/E, la question que tu dois te poser c'est d'où vient ton énergie, tout simplement. Tu peux tout à fait avoir besoin de te ressourcer et être E, tu peux apprécier la compagnie et être I. Le fait d'être écarté d'une activité sociale est, je crois, quelque chose qui peut déplaire autant à l'introverti qu'à l'extraverti. Demande-toi si la présence des autres, même d'inconnus, te galvanise ou t'épuise. Si tu trouves ton énergie dans le groupe, ou dans la solitude.
Vu comme ça, c'est très simple! Je me sens très mal à l'aise face à des gens dont je n'ai as bien cerné la personnalité, avec qui je n'ai pas encore eu beaucoup de contacts. Pour ce qui est des inconnus, c'est une catastrophe ! . Cependant, j'apprécie la compagnie (de personnes que je connais bien et/ou qui savent me mettre à l'aise) et je déteste le sentiment que procure le fait d'être écartée d'événements sociaux. - Julliah a écrit:
- Pour te donner un repère, moi c'était plutôt l'inverse, je recherchai le groupe. Ce qui ne m'empêchait pas d'adorer les livres. Il y a tout un tas de nuances pour ces deux axes. Pareil pour le fait de développer des facultés artistiques, ça n'aide pas à distinguer l'introverti de l'extraverti.
Effectivement, il y a confusion de ma part... Un ENxx peut très bien être absorbé par l'art et les livres dès son enfance, ce qui répond à son besoin de profondeur/de découvrir d'autres mondes (=N) En tout cas je te remercie Julliah! Ton message m'a fait très plaisir. |
| | | Julliah Aucun rang assigné
Type : Licornisme congénital 7w8 Sx/So Age : 29 Lieu : L'Antre du Mulet Emploi : Éleveuse de Chats de Guerre Inscription : 09/02/2015 Messages : 141
| (#) Sujet: Re: La galère du typage... Ven 01 Mai 2015, 23:49 | |
| - Oscar a écrit:
- C'est marrant, je me rends compte que pour le N, je m'attends à des capacités assez spectaculaires et surhumaines. J'ai une vision mystifiée du N. C'est pour ça que, comme le disait Gullivère plus haut, "je ne me sens pas à la hauteur". Pourtant, il est vrai que rattacher des constats à des possibilités comme je le fais, ça fait plutôt Ne...
En effet ! ... En NE ffet ! HAHAHAHAHAhahaha....grljazpepjfdv...Hum. - Oscar a écrit:
- Vu comme ça, c'est très simple! Je me sens très mal à l'aise face à des gens dont je n'ai as bien cerné la personnalité, avec qui je n'ai pas encore eu beaucoup de contacts. Pour ce qui est des inconnus, c'est une catastrophe ! pale . Cependant, j'apprécie la compagnie (de personnes que je connais bien et/ou qui savent me mettre à l'aise)
Patiente Oscar, le diagnostic est sans appel. Syndrome du I. M'enfin je dis ça, tu es peut-être un E anxieux/timide ! L'autre jour, j'ai lu un post sur le fofo à propos de ça. Il faudrait que je le retrouve...un jour...si tu ne le trouve pas et si ça t'intéresse vraiment, je tacherai de fouiller les topics et de t'envoyer le lien par MP. - Oscar a écrit:
- Effectivement, il y a confusion de ma part... Un ENxx peut très bien être absorbé par l'art et les livres dès son enfance, ce qui répond à son besoin de profondeur/de découvrir d'autres mondes (=N
Ce genre de chose m'arrive aussi de temps en temps. Paraît que c'est un truc de N ça aussi, la confusion. Je t'en prie. Y'a pas de soucis ^^ ! |
| | | StuffedBeer Mauricette, aile anale de l'ère post-Humaine épurée
Type : ENTP 8w9 Age : 30 Lieu : Dans une plaine de frustration à cause de l'impossibilité de changer son profil quand on a plus de 99 ans. Emploi : Âne Prêtre. Inscription : 01/05/2015 Messages : 675
| (#) Sujet: Re: La galère du typage... Sam 02 Mai 2015, 23:12 | |
| C'est vrai que ce genre de doutes peuvent faire penser à du Ne. Mais on peut y voir une volonté d'obtenir toutes les informations sur le sujet pour pouvoir créer une synthèse de qualité peut aussi faire penser à du Ni. Mais, de ce que j'ai pu observer, le Ni dom est assez peu à l'aise avec le doute(corrigez moi si je me trompe). C'est une étape nécessaire à la réflexion, mais il a besoin d'arriver à une conclusion, ou du moins d'avoir l'impression d'avancer vers celle-ci. Là ou un Ne dom aura plus tendance à aimer cette phase de doute, où il joue à la balle avec l'idée en la tournant et retournant dans tout les sens jusqu'à ce qu'il puisse être sûr et oublier l'idée dans un coin de tête. Pis un jour il va foutre un bras mécanique sur l'idée parce que c'est fun. Mon point dans tout ça c'est : comment te sens tu par rapport à ce doute ?
Après, j'ai jamais vraiment vu un SJ touiller ses idées. J'ai toujours eut cette impression qu'ils empilent leurs connaissances sans les traiter plus que ça. Bon, tu m'diras ils sont tellement nombreux que c'est facile de tomber que sur les trous de balles de l'espèce maaaiis bon....
Y'a aussi un point assez intéressant, à un moment tu parles d'une claque au niveau social dans l'enfance. De ce que j'ai pu voir, La dominante ne va jamais vraiment sans son inférieur qui attend juste d'être traumatisé. Et de très mauvaises expériences peuvent pousser un Si à parasiter le Ne bien comme il faut. Malgré le fait que les présentations orales me mettent en transe, j'ai toujours du mal (euphémisme..) à aborder un pégu pour lui taxer une clope par exemple. D'un autre côté, un Ni pourrait avoir une idée très précise de ce qu'est un jolie petit enfant qui fait pas de vague à force qu'on lui défonce le crâne avec ça. Et a ça on ajoute un Se qui se stresse à la moindre éventualité que tes actes puissent dévier de cette image, et on se retrouve avec le même genre de personnes qui semblent timides.
Gnhh, ça doit pas bien aider tout ça heh ?
Je pense qu'une des questions qui pourrait t'aider serait "comment est-ce que tu crées ?" J'ai vraiment dans l'idée que le Ne agence les idées au coup par coup. J'ai souvent 4 ou 5 idées en tête pour un sujet d'écriture, et je fini par en en utiliser que 3 et en ajouter une de plus par exemple. Là où le Ni aurait plus tendance à voir une image globale de ce qu'il cherche à créer, et ensuite tout faire pour la réaliser (encore une fois, corrigez si je gourer). Et de ce que j'ai pu voir sur un Fi, il a l'idée de ce qui est mieux pour atteindre son but, mais ça peut changer. Et souvent son but et son idée proviennent d'une situation émotionnelle dans laquelle il est engagé (ça peut juste être s'amuser hein) (encore une fois, correction pour plus de précision)
Gneeh, j'espère avoir pu aider en tout cas. |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: La galère du typage... Dim 03 Mai 2015, 12:30 | |
| - Julliah a écrit:
- En NE ffet ! HAHAHAHAHAhahaha....grljazpepjfdv...Hum.
hihi - Julliah a écrit:
- Patiente Oscar, le diagnostic est sans appel. Syndrome du I. M'enfin je dis ça, tu es peut-être un E anxieux/timide ! L'autre jour, j'ai lu un post sur le fofo à propos de ça. Il faudrait que je le retrouve...un jour...si tu ne le trouve pas et si ça t'intéresse vraiment, je tacherai de fouiller les topics et de t'envoyer le lien par MP.
Mais euh... je suis pas un garçon moi (en même temps, je l'ai bien cherché ^^) Sinon, tu fais référence au sujet de Greenbat? En tout cas, évidemment ce serait intéressant de lire ce sujet parce que je suis sans aucun doute une anxieuse/timide, et c'est vrai que je pourrais bien me tromper en me pensant introvertie. Mais je dirais que finalement, après avoir ressassé et ressassé mes hésitations et après bien des lectures, je suis de plus en plus sûre d'être et introvertie et timide. @Stuffedbeer, Je me reconnais extrêmement bien dans tout ce que tu dis sur le Ni. Effectivement, des choses aussi variées que mon introspection ou mes choix d'orientations par exemple (enfin à chaque fois qu'il y a à décider), le doute m'envahit parce que je vois les opportunités et les avantages que chaque option revêt ("et si j'allais en ES? J'aimerais bien faire des études en sciences humaines plus tard, les SES pourraient m'initier à l'économie et la sociologie . Et puis pourquoi pas aller à Sciences-Po... Oui, mais le bac S, c'est la garantie que toutes les options d'études supérieures restent ouvertes, et puis t'as toujours voulu être médecin, et t'imagines si l'éco ne te plait pas finalement? Toi qui n'en a jamais fait... Le truc, c'est que si tu veux faire des sciences humaines, tu ne sauras pas avant la première année de licence à quoi ça ressemble avec un bac S... Rhooo et puis je sais pas ce que je faire!! Ça m'souule !" ). Mais le doute, ça me stresse et ça m'épuise. Le fait de dresser un tableau interne sur tous les avantages et inconvénients de telle option, et de voir qu'il y a autant d'avantage à suivre l'option X que Y me donne l'impression d'être encombrée par un choix impossible, d'autant plus si l'enjeu est important. Au final, je vais faire un choix par défaut, à défaut de tendre vers un choix optimal, mais je suis soulagée d'avoir enfin fait ce choix. Je déteste la période d'hésitation. Et je déteste le fait d'encore tergiverser après avoir fait ce choix (j'aimerais bien ne pas le faire, mé cé mon cervo ki say mi en route san ke j'lui en donne la pairmicion !! ) Et puis il y a aussi le fait que, comme me l'a fait remarqué ma COP, je tende vers "la perfection". Je pense que sans m'en rendre compte, je me construis dès le début un idéal que je n'arrive pas à exprimer avec des mots car comme je viens de le dire, je ne m'en rends pas compte. J'ai une sorte de "cahier des charges" bien précis qui se dresse dans ma tête, une sorte de "prototype" de ce que seront mes études, mon emploi, ou ma création. Comme tu le dis (si bien), j'ai une image globale de ce que je veux, et je fais tout (quand je m'y mets ^^ ) pour essayer d'y parvenir. D'où une certaine tendance au perfectionnisme. Par exemple, si je me mets à écrire une histoire, je peux très bien rester 3 heures devant mon cahier sans avoir écrit aucun mot parce que je n'aurai pas trouvé de formulation capable de retranscrire le résultat que je voulais obtenir. Et cette tendance à l'inaction (aussi engendrée par la peur de mal faire, d'échouer), en plus d'être contre-productive et assez démoralisante, est bien chiante ... Merci pour ton message, j'y vois beaucoup plus clair |
| | | Julliah Aucun rang assigné
Type : Licornisme congénital 7w8 Sx/So Age : 29 Lieu : L'Antre du Mulet Emploi : Éleveuse de Chats de Guerre Inscription : 09/02/2015 Messages : 141
| (#) Sujet: Re: La galère du typage... Dim 03 Mai 2015, 21:51 | |
| - Oscar a écrit:
- Mais euh... je suis pas un garçon moi Sad (en même temps, je l'ai bien cherché ^^)
Oups ! Pourtant je le sais, mais la phrase sonnait féminin dans ma tête x). Sorry ! - Oscar a écrit:
- Sinon, tu fais référence au sujet de Greenbat? En tout cas, évidemment ce serait intéressant de lire ce sujet parce que je suis sans aucun doute une anxieuse/timide, et c'est vrai que je pourrais bien me tromper en me pensant introvertie. Mais je dirais que finalement, après avoir ressassé et ressassé mes hésitations et après bien des lectures, je suis de plus en plus sûre d'être et introvertie et timide.
Je ne sais plus du tout qui l'avait écrit, désolée. Sinon, super que tu ais trouvé ton type ! Au plaisir ! |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: La galère du typage... Lun 04 Mai 2015, 12:55 | |
| - Julliah a écrit:
- Je ne sais plus du tout qui l'avait écrit, désolée. Sinon, super que tu ais trouvé ton type !
Oui ! Enfin, il y a encore quelques petites hésitations qui persistent (notamment concernant l'hésitation sur l'axe S/N, d'où le I nFJ sur mon profil) mais je préfère mettre fin aux questionnements pour l'instant. Et puis je suis en train de découvrir la section INFJ, dans laquelle pas mal de sujets correspondent à mes problèmes/interrogations |
| | | dorloth Aucun rang assigné
Type : INTJ Age : 33 Lieu : . Emploi : . Inscription : 12/06/2014 Messages : 1878
| (#) Sujet: Re: La galère du typage... Lun 04 Mai 2015, 13:44 | |
| Si tu te mets à écrire comme henrimage, je te tappe dessus ! |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: La galère du typage... Lun 04 Mai 2015, 15:41 | |
| - dorloth a écrit:
- Si tu te mets à écrire comme henrimage, je te tappe dessus !
Hihi ^_^ J'ai dit que j'étais InFJ, pas une prêtresse mystico-perchée ! (2nd degré bien sûr!) |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: La galère du typage... Lun 04 Mai 2015, 16:39 | |
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| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: La galère du typage... Jeu 07 Mai 2015, 17:59 | |
| Bon. Je me rends compte au fur et à mesure de mes hésitations que je suis finalement trop jeune et trop immature pour pouvoir me typer tout de suite. Pas assez d'expérience de la vie, pas assez conscience du pourquoi de mes comportement, pas assez conscience des raisons qui me motivent dans la vie, ni de mes aspirations profondes. En bref, je ne me connais pas assez bien pour pouvoir me typer (ce qui est paradoxal dans la mesure où on se type pour pouvoir mieux se connaitre, mais c'est dans l'ordre inverse que ça marche pour moi ). Je ne connais pas le modèle MBTI assez en profondeur, de plus il y a trop de choses que je ne "veux" pas être, en plus de caractéristiques que j'aimerais beaucoup partager (immaturité disais-je ). Ce sont autant de "barrières" à mon typage. Et puis finalement, il y a ce manque de confiance en soi qui fait que, que ce soit dans le cadre du MBTI ou dans toute autre description psychologique, je n'arrive pas à me reconnaitre dans les caractéristiques "positives" de la personnalité. J'analyse compulsivement et maladroitement mot par mot les descriptions de personnalité X ou Y et je décèle les points forts dans lesquels je pourrais éventuellement me reconnaitre "par vanité" et je passe outre. C'est pour ça que l'effet Barnum est inexistant chez moi : je ne me reconnais ne serait-ce qu'à 30% dans aucune description de personnalité. Je pourrais rajouter aussi la relativisation voire négation de différences que j'ai pu constater entre moi et les autres, notamment en ce qui concerne mon "monde" de pensées et sentiments que je n'exprime à absolument personne, et que j'enfouis d'une certaine manière. Toutes ces raisons m'amènent à abandonner provisoirement cette histoire de typage MBTI (j'essaierai de ne plus y toucher pendant... quelques temps). Je préfère me concentrer sur des notions, définitions que j'ai glané ça et là et qui m'aident bien plus qu'un type MBTI à me définir et à détecter les failles sur lesquelles je dois travailler : hyper-susceptibilité, appréhension extrême du regard des autres, timidité, manque de confiance et d'estime, sensibilité, tendances 9 (grand besoin d'harmonie entre les personnes) et 6 (peur de tout, anxiété) de l'ennéagramme, besoin de reconnaissance et d'approbation (voire d'affection), "oral-receptive" ( #les personnalités freudiennes), "turbulent" ( #test MENTI), "overthinking"... et mon introversion. Mon introversion, que j'ai découvert il y a peu de temps, que j'ai confirmée il y a encore moins de temps et que j'apprends à accepter depuis est un concept grâce auquel je comprends bien des choses sur moi. Je comprends pourquoi je passe autant de temps dans ma tête à me poser des questions, à imaginer des histoires/mondes à partir d'événements extérieurs ou d'autres histoires (séries, films, livres), pourquoi je me refais aussi souvent le film des événements dans ma tête etc... (avant, je vous aurais dit que tout ça est normal et que ce qui se passe dans ma tête est totalement anodin). Mais aussi et surtout pourquoi je déteste avoir à partager ces réflexions, sentiments, questionnements, même à mes plus proches, même avec la barrière d'internet (en plus du fait que l'instinct Sx est le moins développé chez moi : les conversations de proximité avec une ambiance pour me mettre "à l'aise", je déteste ça! Et plus généralement, le fait de me dévoiler ). Tout cela était inconscient avant que je ne découvre vraiment ce qu'était l'introversion : je refoulais (refoule toujours) tout ça et ne l'assumais pas. Et c'est parce qu'il y a beaucoup de ce genre de comportements "inconscients" et pour tout ce que j'ai mis plus haut que je préfère arrêter d'essayer de me typer pour l'instant. Mais je compte néanmoins rester sur ce forum (il y a d'autres sujets que "moi" sur lesquels je peux intervenir ). (Après vos éventuelles interventions sur ce présent message, le sujet sera momentanément fictivement clos. ) |
| | | Sylphira Mère de Cthulhu
Type : ENT Age : 38 Lieu : Ma grotte Emploi : Barbouilleuse et débarbouilleuse Inscription : 21/03/2015 Messages : 1802
| (#) Sujet: Re: La galère du typage... Jeu 07 Mai 2015, 18:18 | |
| Je trouve cette attitude très sage de ta part Tu as effectivement tout le temps pour t'y consacrer et d'autres sujets à explorer pour te concentrer à 100% sur le MBTI. Notamment ta confiance en toi. Je suis contente que tu restes sur le forum, tu apportes une petite touche de douceur et tes posts sont souvent très pertinents et intéressants. Pour les histoires et ces pensées qui se passent dans ta tête, as-tu déjà essayé de les coucher par écrit? Sans parler de les faire lire, mais au moins de les avoir sorties, de les avoir sous les yeux et de voir ce que ça donne? Ca pourrait te faire du bien et te montrer à toi-même que ce n'est pas "sans intérêt" Il faut oser parfois! : |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: La galère du typage... Jeu 07 Mai 2015, 18:23 | |
| Oui, j'ai déjà essayé de les écrire, et même assez souvent, mais je n'aime pas avoir à les relire : j'ai une certaine "honte" qui m'envahit quand je me mets à les relire . Je n'arrive pas à me l'expliquer, j'imagine que c'est encore l’œuvre de ce satané manque de confiance. De confiance et de conviction dans ce que j'écris. Enfin, c'est systématiquement le cas quand j'ai à exprimer mon "intériorité" en général... |
| | | Sylphira Mère de Cthulhu
Type : ENT Age : 38 Lieu : Ma grotte Emploi : Barbouilleuse et débarbouilleuse Inscription : 21/03/2015 Messages : 1802
| (#) Sujet: Re: La galère du typage... Jeu 07 Mai 2015, 18:29 | |
| Comme si c'était "idiot" un peu, et que ça n'avait pas de légitimité non? Je pense que, au-delà d'une question de confiance en toi, il y a aussi une part d'acceptation de ce que tu es. C'est comme si tu te refusais le droit d'exister par toi-même, seule dans ta tête. Que tu ne trouvais pas cette part de toi "à la hauteur". Mais à la hauteur de quoi, d'ailleurs, selon quels critères? De ce que tu jugerais comme étant convenable, bien, parfait, ou à la hauteur des attentes de quelqu'un d'autre? |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: La galère du typage... Jeu 07 Mai 2015, 18:41 | |
| - Sylphira a écrit:
- Comme si c'était "idiot" un peu, et que ça n'avait pas de légitimité non? Je pense que, au-delà d'une question de confiance en toi, il y a aussi une part d'acceptation de ce que tu es.
C'est comme si tu te refusais le droit d'exister par toi-même, seule dans ta tête. Que tu ne trouvais pas cette part de toi "à la hauteur" Oui tu as raison, je suis en train de confondre deux notions. Je pense qu'on parle de quelque chose de plus "essentiel" que la confiance en soi. - Sylphira a écrit:
- Mais à la hauteur de quoi, d'ailleurs, selon quels critères? De ce que tu jugerais comme étant convenable, bien, parfait, ou à la hauteur des attentes de quelqu'un d'autre?
Je ne sais pas trop à vrai dire... Je dirais que c'est en fonction que ce que les gens attendent de moi (ou plutôt de ce que je pense qu'ils attendent de moi) que je vais m'autoriser ou m'interdire tel comportement, manière de faire etc... Mais ce qui est rageant, c'est que je ne sais pas d'où tout cela vient. Je n'accepte pas qui je suis, je ne m'autorise pas cette part d'intériorité, ok ça on a compris. Mais pourquoi? D’où cela vient-il? De mon éducation? Ou est-ce une cause plus inhérente à moi-même? Un tempérament (sans faire référence au MBTI) particulier? |
| | | Sylphira Mère de Cthulhu
Type : ENT Age : 38 Lieu : Ma grotte Emploi : Barbouilleuse et débarbouilleuse Inscription : 21/03/2015 Messages : 1802
| (#) Sujet: Re: La galère du typage... Jeu 07 Mai 2015, 18:47 | |
| Peut-être une peur de ne pas être ce que tu voudrais être alors tu prends des référents externes, tu te façonnes une image, et tu t'y conformes tout en refusant une vision intérieure.
Ca peut venir d'un parent ou d'un milieu qui aurait, ou aurait eu, des attentes très élevées à ton égard.
Comme d'une mauvaise expérience sociale générale, par exemple tu aurais constaté qu'on ne t'acceptait pas bien lorsque tu affirmais tes opinions et qu'on acceptait toujours lorsque tu étais d'accord avec ton interlocuteur.
Ou alors d'une déception personnelle liée à quelque chose que tu aurais voulu faire et que tu n'as pas pu/su concrétiser, quelque chose que tu aurais raté. Cette déception aurait entrainé une sorte de colère contre toi-même et tu aurais muré ton intériorité pour te punir.
Essaie de voir, de comprendre... Je te lance des pistes ma belle en espérant t'aider à approfondir cette réflexion. |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: La galère du typage... Jeu 07 Mai 2015, 18:58 | |
| Je vais creuser toutes ces hypothèses ( ) parce que te répondre maintenant, ce serait impossible tellement je ne suis pas fixée sur ce point . En tout cas, merci pour toutes ces pistes de réflexion ! |
| | | Sylphira Mère de Cthulhu
Type : ENT Age : 38 Lieu : Ma grotte Emploi : Barbouilleuse et débarbouilleuse Inscription : 21/03/2015 Messages : 1802
| (#) Sujet: Re: La galère du typage... Jeu 07 Mai 2015, 18:59 | |
| Je t'en prie N'hésite pas si tu as besoin d'en parler Puis peut-être que d'autres membres auraient des hypothèses à présenter? Ou des lectures à recommander? |
| | | GBat L'Anté Types
Type : I… #JeSuisPossible Age : 36 Lieu : Individunivers, France Emploi : Citoyen monade Inscription : 24/06/2014 Messages : 956
| (#) Sujet: Re: La galère du typage... Jeu 07 Mai 2015, 19:45 | |
| - Oscar a écrit:
En bref, je ne me connais pas assez bien pour pouvoir me typer (ce qui est paradoxal dans la mesure où on se type pour pouvoir mieux se connaitre, mais c'est dans l'ordre inverse que ça marche pour moi Wink ). Je ne connais pas le modèle MBTI assez en profondeur, de plus il y a trop de choses que je ne "veux" pas être, en plus de caractéristiques que j'aimerais beaucoup partager (immaturité disais-je Blasé ). ça me paraît plus un comportement raisonnable, que immature, pour le coup. Bien des gens pourraient se typer parce qu'ils tiennent à "être" tel qu'une description le leur propose, ... avant de changer encore et encore. Je trouve que tu as fait beaucoup de recherches sans forcément tomber dans ce petit piège. - Oscar a écrit:
- Je préfère me concentrer sur des notions, définitions que j'ai glané ça et là et qui m'aident bien plus qu'un type MBTI à me définir et à détecter les failles sur lesquelles je dois travailler : hyper-susceptibilité, appréhension extrême du regard des autres, timidité, manque de confiance et d'estime, sensibilité, (...) (grand besoin d'harmonie entre les personnes) et (..) (peur de tout, anxiété) (...), besoin de reconnaissance et d'approbation (voire d'affection), "oral-receptive" (#les personnalités freudiennes), "turbulent" (#test MENTI), "overthinking"... et mon introversion.
Je trouve aussi qu'il est beaucoup plus clair de s'analyser sans ces angles là, ceux de notre rapport à la société ou à la perception que l'on a ou que les gens ont dans notre vie, les événements qui ont pu provoquer nos réactions, etc, - ce que paradoxalement la recherche du type MBTI peut encourager à faire (et j'en témoigne) en apportant de se questionner - plutôt que de risquer de tomber dans le schéma biaisé d'une explication du comportement par un type, par une essence, une substance sans Substance et sans contexte structurant, comme si la personnalité déterminait plus qu'elle ne se forgeait. Le MBTI devrait être clairement considéré comme un instrument (langage) théorique pour illustrer le résultat momentané de la personnalité et non pas pour l'expliquer en prétendant donner des liens de causalité entre les "fonctions cognitives", pures représentations abstraites, et le comportement de la personne. On a tendance à utiliser ce langage (moi même ça m'est arrivé) qui consiste à dire "Ji me fait faire ceci ou cela", parce que ça a l'air plus pratique dans la discussion, mais ça induit en erreur dans le sens où il n'y a pas ici une poule qui fait l’œuf ou l'inverse. Je crois que l'individuation est une œuvre de mutualité entre la "personne" (celle-ci étant déjà une représentation abstraite pratique; le tout est d'en être conscient) et son milieu ainsi que les milieux qui l'on précédé (rôle des gènes). - Oscar a écrit:
- je compte néanmoins rester sur ce forum (il y a d'autres sujets que "moi" sur lesquels je peux intervenir Wink ).
A très bientôt alors. |
| | | BriandLR Aucun rang assigné
Type : INFJ 6w5 Age : 29 Lieu : Rohan Emploi : Rohirrim Inscription : 13/03/2015 Messages : 111
| (#) Sujet: Re: La galère du typage... Jeu 07 Mai 2015, 20:26 | |
| Tout connement Oscar, as tu visité le blog de Tia ? Parce qu'ayant eu un bref moment où tu te typais INFJ, tu pourrais peut être trouver des réponses... Après, le coup de l'écriture, pour l'avoir tenté, je connais bien le fait de trouver débile tout ce qu'on a écrit une fois qu'on le relit, mais (et là ça demande un effort énorme mais ça peut vachement faire avancer les choses) le faire ensuite lire par tes proches peut être profondément éclairant. En plus c'est une très belle preuve de la confiance que tu accorde à ces personnes, et elles te le rendront bien. Sinon, je reconnais que le typage hâtif, ce n'est pas forcément une bonne chose, mais mine de rien la spontanéité peut avoir du bon : du coup, tes premières tentatives de typage ne sont peut être pas si loin de la réalité. |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: La galère du typage... Jeu 07 Mai 2015, 23:14 | |
| - Greenbat a écrit:
- Je trouve que tu as fait beaucoup de recherches sans forcément tomber dans ce petit piège.
Oui, enfin disons qu'avec les tests qui me typaient quasi-systématiquement INFP, je tendais à penser que je correspondais à une personnalité qui n'était pas la mienne, mais parce qu'elle était attrayante, il était facile de s'identifier sans se questionner sur la validité des résultats... - BriandLR a écrit:
- Tout connement Oscar, as tu visité le blog de Tia ? Parce qu'ayant eu un bref moment où tu te typais INFJ, tu pourrais peut être trouver des réponses...
J'ai parcouru le blog de Tia mais pas assez pour que je puisse trouver des réponses à mes questions... Peut-être en dirais-je plus quand j'aurai approfondi la lecture du site - BriandLR a écrit:
- Après, le coup de l'écriture, pour l'avoir tenté, je connais bien le fait de trouver débile tout ce qu'on a écrit une fois qu'on le relit, mais (et là ça demande un effort énorme mais ça peut vachement faire avancer les choses) le faire ensuite lire par tes proches peut être profondément éclairant. En plus c'est une très belle preuve de la confiance que tu accorde à ces personnes, et elles te le rendront bien
Il me faudrait un sacré culot pour faire lire à mes proches mes écritures . Même s'il s'agit de mes proches, il me faudrait une bonne dose d'inhibition... Je préfère encore les faire lire à un étranger (en fait, non ). Bien sûr, sur le coup je me dis que c'est impossible, but maybe... |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: La galère du typage... Ven 08 Mai 2015, 12:48 | |
| Oscar, je m'incline devant tant de sagesse Effectivement, ma grande expérience (mamy et Ne inside ) sait qu'il est souvent très bénéfique de laisser momentanément de côté les chemins qui sont des culs-de-sac. Il n'y a d'ailleurs pas qu'un chemin pour aller là où on veut, alors, euh... bonne route Et j'ai bien noté que tu restais dans le coin, ouf... |
| | | Gullivère Reine Petrus
Type : INFP 5w4 Age : 32 Lieu : Complexe limbique Emploi : Scaphandrier Inscription : 31/03/2015 Messages : 167
| (#) Sujet: Re: La galère du typage... Dim 31 Mai 2015, 16:27 | |
| Hello Oscar. Je fais resurgir ton topic pour éviter de digresser sur celui de Mo' à propos de Ti-inf, auquel tu as répondu tout à l'heure. Je sais que tu as temporairement mis de côté ta quête de typage - ce qui, je trouve, est une décision très sage et mature de ta part, que je ne manque pas d'approuver. Mais en lisant ton post dans le topic mentionné ci-dessus, ça m'a fait repenser que j'avais sérieusement envisagé l'hypothèse ENFJ pour toi - et, en ayant relu en détail tes messages, ça me paraît toujours très plausible. Je ne l'avais pas mentionné avant car ça tombait au moment où tu avais décidé de "laisser tomber" ponctuellement ; mais du coup, je saisis maintenant l'occasion pour te le dire. L'éventualité d'être d'un type extraverti peut peut-être te sembler étrange, mais à la réflexion (et en t'ayant relue attentivement), nombre des traits que tu attribues à l'introversion me semblent davantage provenir, chez toi, d'une très grande timidité et d'un indéniable manque de confiance en toi. Certes, Fe-aux donne une grande importance au contact avec les autres ; mais quand tu dis que tu ne supportes clairement pas la solitude, que ton monde intérieur ne te paraît pas suffisamment "riche", ça me fait plutôt penser à de l'extraversion refoulée... plutôt qu'à une véritable introversion. Ce qui expliquerait pourquoi tu te reconnais tellement dans le Fe (qui est tout de même la fonction la plus évidente chez toi) ; et qu'à l'inverse, tu galères tellement à te reconnaître dans une fonction introvertie en particulier... évidemment, puisqu'il ne s'agirait alors que de ta fonction auxiliaire. (Attention, j'utilise ici le conditionnel, hein ; je ne fais bien sûr état d'aucune certitude, simplement des hypothèses qui me viennent à l'esprit ; à ne pas prendre au pied de la lettre, donc.) Un passage en particulier me renforce dans cette hypothèse : - Citation :
- Mais mon enfance me fait douter : quand j'étais petite, ce qui me donnait largement plus d'énergie étaient les contacts/jeux/rigolades avec mes amis. Le monde extérieur était source de stimulation et d'énergie (même si je n'aimais pas m'aventurer en terrain inconnu). C'est au début de l'adolescence que je me suis mise à me renfermer, non seulement parce que mes parents étaient (sont) stricts et ne toléraient pas que j'aie des amis en dehors du cadre scolaire, mais aussi parce que j'étais timide (depuis mon enfance et encore aujourd'hui) et que je n'osais pas tisser de lien (même si je ne suis pas sûre que même avec une liberté totale et sans timidité, il y en aurait eu beaucoup de tissés). Et enfin je suis tombée sur des élèves qui m'ont fait perdre confiance en moi, d'où un repli sur moi-même encore plus marqué.
Avec tout ça, je me demandais si je n'étais pas une extravertie qui s'était introvertie au cours du temps... Je pense que l'enfance n'est pas à négliger, en effet - puisqu'il s'agit théoriquement de la période durant laquelle se développe notre fonction dominante. Et le récit que tu en fais m'évoque beaucoup plus clairement Fe que n'importe quelle fonction introvertie, qu'il s'agisse de Ni, Si ou (éventuellement, mais cette piste me paraît de moins en moins probable) Fi. D'autre part, l'idée d'être "devenue introvertie au fil du temps" n'est absolument pas incohérente compte tenu de ton âge, effectivement... Comme le soulignait Nathanaël plus haut, chez un grand nombre d'extravertis l'adolescence correspond à une période d'introversion "inhabituelle", durant laquelle ils développent notamment leur fonction auxiliaire. Ceci, combiné à ta timidité et ton hypersensibilité (et sans doute ton éducation et environnement familial, également), t'aurait potentiellement conduite à te croire introvertie. Dernière étape de ma "démonstration", concernant la fonction auxiliaire justement... J'avoue avoir du mal à te voir S. Au regard du peu que je connais de toi, tu me parais tout de même un peu trop intellectuelle et portée sur l'abstraction pour être Si - qui plus est en fonction dominante (au cas où tu serais restée sur l'éventualité ISFJ). Bien sûr, ça reste faible comme argumentaire, mais la façon dont tu parles de tes études (volonté de se distinguer, de sortir un peu du lot...), le recul "cérébral" avec lequel tu t'analyses, ta curiosité d'une façon générale, et ta façon même d'aborder le MBTI et la psychologie (sous la forme d'une quête identitaire) me font davantage penser à un profil NF. Mais avec un Ni effectivement moins développé que Fe, auquel il est soumis - ce qui explique que tu aies davantage de mal à le cerner (et que tu aies des réticences à l'identifier comme ta potentielle fonction dominante). D'autre part, il est vrai que cette fonction donne généralement aux Ni-dom une certaine indépendance d'esprit - qui vient tempérer (et dirige, même) le besoin viscéral d'harmonie et de reconnaissance du Fe. Or ce dernier me paraît chez toi plus difficilement tempéré, justement... Et ta soumission au regard et aux opinions des autres, ta difficulté à t'écarter de ce que l'on attend de toi, me semblent provenir beaucoup plus de ce Fe que d'une éventuelle Sensation Introvertie en aux- ou dom-. D'où la confusion, à mon sens. Je peux bien évidemment me gourer totalement - et d'ailleurs je ne sais pas si c'est nécessairement une bonne chose de remettre ton typage au goût du jour alors que t'en étais peut-être détachée pour te concentrer sur autre chose - mais j'ai estimé important de te faire part de mes réflexions. Fais-en ce que voudras |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: La galère du typage... Dim 31 Mai 2015, 17:08 | |
| Waaw Gullivère ! Je te remercie beaucoup pour ce travail que tu as bien voulu réaliser Pour ce qui est de l'abandon provisoire de mon typage, peu importe : j'apprécie tout de même ton analyse à sa juste valeur ^^ Effectivement, le Fe est résolument la fonction dans laquelle je me reconnais le plus, et celle qui est la plus évidente à voir chez moi quand on me lit. A propos, je me souviens, alors que je me croyais INFP à la suite des tests, que je m'étais étrangement reconnue dans le Fe après avoir lu les 8 fonctions sur le site des 16 types. A l'inverse, je ne me reconnaissais peu ou pas du tout dans aucune des fonctions introverties (peut-être Fi, mais en forçant beaucoup : je trouvais les sentiments trop intériorisés, et le concept de "système de valeurs personnelles" ne faisait pas du tout écho en moi). Cependant je me suis trop raccrochée au cliché du type ENFJ (=le leader charismatique), et j'ai vite abandonné. J'ai également abandonné parce que je me pensais introvertie. Beaucoup de choses collent avec cette affirmation : de la réserve par rapport aux autres, une sensation de "paix" quand je suis seule, des pensées envahissantes. Mais, comme tu le dis, ma timidité et mon indéniable manque de confiance font que je peux me croire à tort introvertie... et puis il y a une certaine "fascination" pour l'introversion, je dois bien l'avouer ^^ . L'indépendance, la subjectivité, un monde intérieur riche, la créativité et l'ingéniosité qu'on lui prête parfois... J'ai très certainement rêvé d'être introvertie moi aussi. Bien sûr, je ne fais pas de conclusion hâtive, mais tout ceci colle très bien, je l'avoue ^_^ Pour ce qui est du Ni, c'est vrai qu'il est beaucoup plus facile d'en voir chez moi en tant que fonction auxiliaire! Définitivement, l'enfance d'un Ni-dom ne correspond vraiment pas à ce que j'ai vécu, en plus de l'indépendance d'esprit qui lui est conféré (d'ailleurs, va bien falloir que je travaille sur ça un jour!). Le Ni qui sert d'auxiliaire au Fe, dans le sens où il est utilisé pour mieux comprendre les envies et besoins des autres, me convient bien! Ceci dit (pour apporter de la matière au débat tout de même!), si le Ni s'est effectivement développé durant mon adolescence, il me parait bizarre de ne pas avoir acquis cette fameuse indépendance d'esprit. Pour ce qui est de l'introversion, pas de soucis (mes propres dispositions ainsi que mon environnement y ont beaucoup contribué), mais pour le Ni dans sa globalité... Faudrait que je recherche sur le net des articles qui traitent du développement du Ni chez un ENxJ En résumé : le Fe est la fonction dans laquelle je me reconnais le plus, et on peut facilement conclure que ma conformité aux attentes et regards des autres en découle (d'autant que le 9 et le 6 phobique viennent amplifier le phénomène). De plus, j'utilise Ni, mais en auxiliaire, ce qui fait que j'ai du mal à m'y identifier, en plus d'une surestimation du N. Cependant, ma timidité et mon manque de confiance m'ont fait croire introvertie, ce qui explique mes problèmes de typage. Selon cette analyse, je serais donc une ENFJ timide! Ça me parait tout à fait cohérent. Encore une fois, je te remercie Gullivère! |
| | | Gullivère Reine Petrus
Type : INFP 5w4 Age : 32 Lieu : Complexe limbique Emploi : Scaphandrier Inscription : 31/03/2015 Messages : 167
| (#) Sujet: Re: La galère du typage... Dim 31 Mai 2015, 17:56 | |
| - Citation :
- Cependant je me suis trop raccrochée au cliché du type ENFJ (=le leader charismatique), et j'ai vite abandonné.
Oui, c'est le gros problème des descriptions... Tout comme l'INFJ=mentor mystique et mystérieux, INFP=l'artiste idéaliste et bisounours, etc. Après, tous les ENFJ que je connais personnellement (dont une de mes plus proches amies) sont effectivement assez charismatiques... Mais quand je le leur fais remarquer, ils me rigolent invariablement au nez ! Je ne suis vraiment pas sûre qu'ils en aient conscience - du fait, justement, de ce Fe-dom qui les rend perpétuellement anxieux de l'image qu'ils renvoient, laquelle n'est jamais "assez" à leurs yeux (assez altruiste, assez brillante, assez responsable, assez originale... bref.). Quant à "l'indépendance d'esprit", c'est tout de même à nuancer je pense... Pour prendre l'exemple de l'ENFJ que je connais le mieux (on est amies depuis le collège), à 23 ans elle commence tout juste à se détacher du regard des autres et à suivre davantage ses propres besoins et opinions, sans se laisser noyer dans les valeurs dominantes de son environnement... Il ne faut pas oublier que Fe reste la fonction principale, et que Ni est par conséquent toujours soumise à lui. D'autre part, à te lire, je ne trouve d'ailleurs pas que tu en sois aussi dénuée que tu sembles le penser... Ça paraît anodin, mais le fait même de réaliser que beaucoup de tes décisions sont prises en fonction des autres est déjà un premier (grand) pas ! (petit pas pour l'Homme, grand pas pour l'ENFJ...)Mais ça mérite d'être fouillé, évidemment ! Et tu trouveras certainement beaucoup d'infos là-dessus, plus pertinentes que ces remarques personnelles issues de mon expérience limitée de ce type. Et tant mieux si ça te paraît cohérent, en tout cas (même si, je le répète, il n'agit que d'une supposition ; mais je te fais confiance pour la prendre avec le recul nécessaire !). |
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| (#) Sujet: Re: La galère du typage... | |
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