Bon.
Je me rends compte au fur et à mesure de mes hésitations que je suis finalement trop jeune et trop immature pour pouvoir me typer tout de suite. Pas assez d'expérience de la vie, pas assez conscience du pourquoi de mes comportement, pas assez conscience des raisons qui me motivent dans la vie, ni de mes aspirations profondes. En bref, je ne me connais pas assez bien pour pouvoir me typer (ce qui est paradoxal dans la mesure où on se type pour pouvoir mieux se connaitre, mais c'est dans l'ordre inverse que ça marche pour moi
).
Je ne connais pas le modèle MBTI assez en profondeur, de plus il y a trop de choses que je ne "veux" pas être, en plus de caractéristiques que j'aimerais beaucoup partager (immaturité disais-je
). Ce sont autant de "barrières" à mon typage. Et puis finalement, il y a ce manque de confiance en soi qui fait que, que ce soit dans le cadre du MBTI ou dans toute autre description psychologique, je n'arrive pas à me reconnaitre dans les caractéristiques "positives" de la personnalité. J'analyse compulsivement et maladroitement mot par mot les descriptions de personnalité X ou Y et je décèle les points forts dans lesquels je pourrais éventuellement me reconnaitre "par vanité" et je passe outre. C'est pour ça que l'effet Barnum est inexistant chez moi : je ne me reconnais ne serait-ce qu'à 30% dans aucune description de personnalité.
Je pourrais rajouter aussi la relativisation voire négation de différences que j'ai pu constater entre moi et les autres, notamment en ce qui concerne mon "monde" de pensées et sentiments que je n'exprime à absolument personne, et que j'enfouis d'une certaine manière.
Toutes ces raisons m'amènent à abandonner provisoirement cette histoire de typage MBTI (j'essaierai de ne plus y toucher pendant... quelques temps).
Je préfère me concentrer sur des notions, définitions que j'ai glané ça et là et qui m'aident bien plus qu'un type MBTI à me définir et à détecter les failles sur lesquelles je dois travailler : hyper-susceptibilité, appréhension extrême du regard des autres, timidité, manque de confiance et d'estime, sensibilité, tendances 9 (grand besoin d'harmonie entre les personnes) et 6 (peur de tout, anxiété) de l'ennéagramme, besoin de reconnaissance et d'approbation (voire d'affection), "oral-receptive" ({#}les{/#} personnalités freudiennes), "turbulent" ({#}
test{/#} MENTI), "overthinking"... et mon introversion. Mon introversion, que j'ai découvert il y a peu de temps, que j'ai confirmée il y a encore moins de temps et que j'apprends à accepter depuis est un concept grâce auquel je comprends bien des choses sur moi. Je comprends pourquoi je passe autant de temps dans ma tête à me poser des questions, à imaginer des histoires/mondes à partir d'événements extérieurs ou d'autres histoires (séries, films, livres), pourquoi je me refais aussi souvent le film des événements dans ma tête etc... (avant, je vous aurais dit que tout ça est normal et que ce qui se passe dans ma tête est totalement anodin). Mais aussi et surtout pourquoi je déteste avoir à partager ces réflexions, sentiments, questionnements, même à mes plus proches, même avec la barrière d'internet (en plus du fait que l'instinct Sx est le moins développé chez moi : les conversations de proximité avec une ambiance pour me mettre "à l'aise", je déteste ça! Et plus généralement, le fait de me dévoiler ).
Tout cela était inconscient avant que je ne découvre vraiment ce qu'était l'introversion : je refoulais (refoule toujours) tout ça et ne l'assumais pas.
Et c'est parce qu'il y a beaucoup de ce genre de comportements "inconscients" et pour tout ce que j'ai mis plus haut que je préfère arrêter d'essayer de me typer pour l'instant.
Mais je compte néanmoins rester sur ce forum (il y a d'autres sujets que "moi" sur lesquels je peux intervenir
).
(Après vos éventuelles interventions sur ce présent message, le sujet sera momentanément fictivement clos. )