D'après ce que j'ai pu lire sur le net les types MBTI utilisant les mêmes fonction mais dans des orientations opposé, match super bien si les deux partenaires y mettent du leurs.
En suivant cette théorie, dans le cas de l'INFP, c'est avec l'ENFJ qu'il a le plus de chance de réussir son couple.

Mais en faisant des recherches par-ci par là sur le net, je me suis rendu compte ou alors est-ce dans ma tête, qu'on ne parle que du couple INFP-ENFJ pour expliquer la "symbiose" des fonctions.

Mais qu'est-ce qui fait que la particularité du couple INFP-ENFJ pour qu'on en parle autant ?

Je ne crois pas avoir typé de ENFJ pour l'instant, mais de ce que je sais, les ENFPs, étaient probablement, les rencontres les plus cools que j'ai fait en tant qu'INFPs, pour la simple et bonne raison que le liberté est totalement cools.

Ils ont toujours un enthousiasme total envers la vie et me tire vers le haut, en me poussant à être plus extravertie, à assumer tout ce que j'ai peur d'assumer, soit ma sensibilité et ma bizarrerie typique de N.

Donc, quand j'ai vu que les ENFJs étaient les plus désignés pour sortir avec un INFP selon le MBTI, je l'ai expliqué comme ça: la complémentarité et la compréhension.

L'axe NF est respecté, on est compris et perçu par l'autre, on a le même fonctionnement de base, l'autre va comprendre notre émotivité et vouloir partir en live.

Ensuite, l'extraversion, qui fait énormément de bien aux introvertis, une complémentarité va s'installer, créant un certain équilibre. Le coté brut des E adouci par la retenue des I, et puis, l'intérêt aussi qu'il y a d'être face à quelqu'un qui fonctionne différemment, et n'a pas les mêmes "défauts sociaux" que nous.

Enfin, le J, qui est pas mal non plus. Personnellement, j'ai besoin qu'on me pousse ou qu'on me rappelle à l'ordre, et on a beau dire, mais les J sont les mieux désignés pour ça, en particulier les FJs qui font des bons parents quand je suis en mode idéaliste malheureuse qui comprends rien à sa vie. Dans la douceur et l'efficacité.

Après ce que je reproche souvent à mes deux amis ENFPs, après je précise qu'ils sont type 7 selon l'énneagramme, et que du coup cette particularité est pire chez eux, c'est leur faculté à être détaché de la réalité, à pas prendre leur responsabilités, à être parfois hyper maladroit et trop spontané, typique du P. Au début, quand on apprend à les connaitre, on a l'impression de ne pas avoir d'importance pour eux, tellement ils zappent, et ont le même enthousiasme avec tout le monde.

Et je pense que les ENFJs, n'ont justement pas ce défaut, et que ça en fait du coup des bons partenaires pour les INFPs qui ont besoin d'être important pour l'autre (un J est toujours présent) et d'être un peu poussé (parce qu'on est des vrais limaces).


Voila mon interprétation de la chose. A ce jour j'ai pas typé d'ENFJ mais, si j'en rencontre un, ma théorie se vérifiera, et on pourra en discuter plus concrètement.

Ce qui marche bien dans un couple de manière générale pour un NF, c'est quand y a un autre NF.
C'est pas systématique moi je sais que par exemple peu importe le type la fille sera séduite et conquise par moi.

Mamie dit toujours que dans un couple il y a souvent Un I, Un E, Un P et Un J.
Mais ça dépend la vie on choisis pas sur un catalogue La redoute.

Oui et puis de toute façon, si tu prends un couple INFP x2, y en aura forcément 1 plus J que l'autre selon les moments.
Mais je pense que les SF NF ou les NTP à la rigueur, c'est pas mal pour un INFP, après j'ai oublié de préciser que tout est possible, tu peux t'enticher d'un ESTJ. Et dans le fond, le type ne fait pas tout. Y a des INFPs très différents. Voila voila ^^

Je suis en couple avec un INFP... Et là où nous sommes complémentaires, c'est sur les domaines de préoccupation. Il est plus rigoureux sur certains trucs, et moi sur d'autres.

Là où on se frite un peu, c'est sur les décisions. Lui aime le stand by et laissons voir, moi j'aime que ce soit rapidement torché pour passer à autre chose. Il manque parfois, à mon sens, d'initiatives, quand doit très certainement penser que je prends les miennes un peu à la va vite. Il admire ma façon de me lancer dans des trucs parfois un peu tête baissée, je charge et je prends tout à bras le corps, là où moi j'apprécie sa tempérance et sa tranquillité face à certains évènements nécessitant plus de discernement.

Là où on fonctionne bien, c'est sur les attentes au quotidien : tranquillement dans notre petit monde. On n'aime pas spécialement les tensions (même si mon côté franc du collier me pousse à crever l'abcès de façon un peu rude parfois) alors on tente de les régler avant qu'elles se présentent. On aime surtout se marrer ensemble et avoir la sensation d'être dans notre "bulle". Je le sors de sa transe lorsque lui me stabilise.

J'espère que ça peut éclairer un peu de façon générale.

Merci pour vos réponses

Moi non plus je n'ai encore jamais typé de ENFJ auparavant et puis, je ne pense pas traîner dans des endroits ou je pourrais en rencontrer.
Étant étudiant en informatique il n'y a pas beaucoup de NF. En faite il n'y a que moi et un ami à moi, lui est INFJ.

Quand je l'ai rencontré, et même si je ne connaissais pas le MBTI à cette époque, je sentais bien que c'était un NF.
Je le pensais similaire à moi dans sa façon de procéder, si j'avais connu le MBTI à l'époque je l'aurai typé INFP.

Mais au fur et à mesure, en apprenant à le connaître, j'ai vu qu'il n'était pas infp. J'arrivais bien à voir son Fe mais j'ai vraiment eu du mal à reconnaître son Ni (d'ailleurs c'est la fonction que j'ai le plus de mal à cerner).

Il nous est arrivé de faire équipe pour des projets et même en cours j'ai pu remarquer qu'il était très paresseux et s'y mettait toujours au dernier moment (pour rester poli )mais il est très efficace dans son travail qui fait qu'il arrive toujours à s'en sortir.

Alors que moi, je parais moins paresseux que lui, parce que je le suis, mais je n'ai pas du tout cette efficacité dans mon travail.

J'ai remarqué aussi, enfin je pense... qu'il n'est pas aussi sensible qu'on pourrait le penser la première fois qu'on le voit, alors que moi je pense paraître plus froid que je ne le suis au premier abord.
Il est aussi moins susceptible que moi et adore troller

.

Citation :

Ce n'est pas une mauvaise chose seulement on a l'impression qu'ils ont beaucoup d'attente par rapport à nous ce qui peut être un peu stressant.

Tu n'as pas tout à fait tort. Mais j'ai l'impression que c'est propre au Je dom : "tu peux faire mieux, regarde!" et à jouer les donneurs de leçons. Et ça peut vous perturber. Mais c'est de l'amour.

Citation :

Ils idéalisent parfois nos valeurs, nous voient comme des personnes extrêmement droites sur le plan humain.

Dans mon cas... Pas vraiment. Je suis surtout admirative de cette faculté à rester "dans sa tête". Ca me le fait aussi avec des Ti-dom. J'adore les INFP pour le côté "mignon trashoss". C'est tout gentil du dehors et en-dedans c'est un peu gore.

Citation :

Là ou ça match je trouve c'est qu'ils arrivent plus facilement à tomber le masque avec des NFP, et peut-être à se recentrer plus sur leur moi intérieur.

Oui tout à fait et moi j'ai la sensation que les INFP ont plus de facilité à laisser tomber leurs défenses pour s'ouvrir un peu plus. Ca, j'adore. C'est comme résoudre un mystère, ou faire de la plongée sous-marine. On sait que les remous de l'eau ne sont que la surface extérieure et que dans le dedans, y'a plein de trucs qui se passent. Des courants froids, chauds, des mondes enfouies.
Là où on se complète bien, c'est sur la perception des situations. J'arrive à avoir des points de vues que mon compagnon n'a pas et vice versa. On s'enrichit.

Citation :

Après c'est comme tout dans une relation il faut se forcer à exprimer ses ressentis comme on parle le même langage ça devrait être un peu plus facile entre NF je pense.

Plus facile mais pas acquis. "Voilà ce qu'on devrait faire" vs "Voilà ce que j'en pense" quand l'un est contemplatif et l'autre directif ça peut créer des tensions. Quand l'un ne partage que très peu ses conclusions et que l'autre impose un rythme dépendant des dites conclusions aussi. Y'en a toujours un qui doit "jouer au T rationnel", mettre ses sentiments de côté et prendre une décision efficace et rationnelle face à une situation complexe. Et si en plus y'en a un pour faire des boudins et jouer l'agressif-passif on s'en sort pas.
Je crois que c'est ça, le plus gros écueil quand y'a pas de fonctions communes en théorie ça ne facilité pas la communication.

Citation :

Y'en a toujours un qui doit "jouer au T rationnel", mettre ses sentiments de côté et prendre une décision efficace et rationnelle face à une situation complexe.

Je vois ça de manière moins "grave" que ce que tu sembles le dire.

Le Fe utilise des critères objectifs pour juger les situations extérieur sous l'angle "qu'est-ce qui serait le mieux dans l'absolu ?". Donc il n'a pas de mal à se détacher émotionnellement d'une situation.

Le Fi contrôle son flux d'émotion interne, donc pas de mal à les mettre de côté le temps d'une crise, voir à la traiter au fur et à mesure qu'elles arrivent tout en continuant d'agir selon ce qu'il juge comme étant la meilleur option.




Il y a aussi la question de se laisser aller à sa sensibilité dans une situation délicate.. Mais ça, personne n'en a l'occasion, malheureusement, tout le monde en chie dans une situation délicate.

Mettons le couple "classique" T/F avec des rôles relativement figés et stéréotypés. L'un et l'autre peuvent finir par être fatigués de gérer la sphère de l'autre à sa place. Le T aura envie que le F se mette à prendre le relais du "mauvais rôle" qui fait tourner la baraque malgré la merde ambiante et le F aura envie que le T prenne le relais pour ce qui est d'être le garant de la stabilité mentale et émotionnelle du foyer.




De plus, pour ce couple-ci, il y aurait des chances pour qu'ils se stabilisent trop, chacun comble les limites de l'autre et finisse par être immobile.




Le mouvement repose sur une série de perte d'équilibre et reprise d'équilibre. J'utilise souvent le terme de thermodynamique "Entropie" pour illustrer ça. L'échange d’énergie a pour conséquence que l'un se réchauffe et l'autre se refroidisse, que l'un "perde" et l'autre "gagne", mais pendant ce temps, entre les deux, il y a de l’énergie qui circule - ce qui induit un mouvement - ainsi que - potentiellement - un changement d'état pour l'un ou les deux.




L'équilibre n'inclut pas tellement une notion d'embriquement façon légos, mais plus un échange de "haut" et de "bas", de "chaud" et de "froid". Comme un oscilloscope dont - au final - la courbe moyenne est plus plate et stable que celle observable.




Un couple, à la base, repose sur une compatibilité de trait - ce dont les individus sont capables et ce dont ils ont besoin - qui donne une possibilité de trouver un compromis entre les engagés.




Au final, mon point est que ce que tu dis Sylph, est à prendre en tant que "problème potentiel" et pas "problème effectif". Parce que, en soi, c'est une réalité qui peut finir par rendre l'un ou les deux des engagés exsangues d’énergies, et floués. Mais ce n'est pas une fatalité, il "suffit" de se mettre d'accord sur les lunes que l'un et l'autre veulent voir décrochées et pas de tenter l'impossible chacun dans son coin.

Auruo a écrit:

C'est pas systématique moi je sais que par exemple peu importe le type la fille sera séduite et conquise par moi.

Quel tombeur