Cette questions s'adresse surtout au Fi dominant mais tout le monde est libre de nous faire partager son expérience ou sa réflexion.

La vision que j'ai du Fi dominant est qu'il a tendance à "porter" sa personnalité sur soi. En tout cas c'est ce j'essaie de faire dans ma vie.
Du coup "la forteresse Fi" est en fait visible de tous mais encore faut-il savoir la lire.

Pour rester avec la forteresse, avez-vous déjà laissé quelqu'un entrer dans celle-ci, et utiliser les informations qu'il en a retiré pour vous trahir.
Si oui, à t-il réussi à pénétrer le cœur de la forteresse ? où n'a-t-il vu que l'envers du décors ?

Comment avez vous réagi à ça, à avancer ?

Pour ma part, j'ai déjà ressenti cette trahison (je me rends compte qu'on devrait plus parler de sentiment de trahison qu'autre chose), mais la personne n'a jamais été au cœur de la forteresse, en faite j'ai l'impression que moi-même je n'ai jamais été au cœur de la forteresse...

Je sais que ce sujet risque de conforter les stéréotypes du genre "Les infp sont niais, naïfs, et crédules, ils se font trahir et manipuler par n'importe qui" (Je ne sais pas si c'est le cas pour l'isfp aussi) mais je tiens à donner mon avis.

Je pense que l'infp est loin d'être naïf, je pense qu'il parait être naïf (nuance ). Je pense même que l'infp peut être très analytique, lorsqu'il s'agit de déceler la vraie motivation des gens. Mais le fait qu'il n'abandonne pas ces idéaux après s'être fait prendre des coup de crasse, lui donne un côté naïf, voire niais.

Pour revenir au sentiment de trahison, je me suis sentie vraiment trahi qu'une fois seulement dans ma vie, ça m'a fait mal puis je me suis relevé en me disant que je n'avais pas à avoir honte de ce que recèle ma forteresse, même si son contenu n'est pas censé être public...(j'ai du mal à l'expliquer, car le fait de l'écrire montre l'incohérence entre le début de mon texte et ce passage ).

Maintenant dans mes relations je me dévoile petit à petit, ce sont en fait des test que je fais pour voir si la personne avec qui je tisse une relation est digne de confiance.

De l'extérieur ça donne une proximité qui n'est pas aussi conséquente qu'elle laisse paraître.
En réalité je n'ai que deux vrai ami, digne de confiance mais je sais que j'ai l'air d'être le gars qui a son groupe d'ami proche sur qu il peut compter. Mais en faite je ne compte pas sur eux, ce n'est pas que je les considèrent comme des objets ou autres, c'est juste qu'il n'ont pas (encore) atteint ce stade d'ami.
Du coup un membre de mon groupe, ou n'importe qui pouvant sembler proche de moi peut me faire un coup de crasse, je ne le considérerait pas comme une trahison car je ne me serait pas investi sentimentalement.

"Chat échaudé craint l'eau froide."
On est jamais à l'abri d'une mauvaise surprise.

Si on met trop de barrières, on a des difficultés à l'ouverture et on risque de rater des choses par excès de prudence. Si on en met trop peu, ça peut faire très mal. Le juste milieu dépend de chaque personne.

Personnellement je ne laisse plus que de très rares personnes s'approcher du centre, de mes vraies opinions et de mon côté plus passionné et sensible, et cela prend beaucoup de temps. Une longue analyse intérieure de la personne, des relations engendrées, de l'intérêt de se livrer. Je me suffit facilement à moi-même. Je n'ai pas forcément le besoin ou l'envie de collectionner de nombreux contacts, quelques uns me suffisent, pour le reste, cela reste du superficiel pas forcément désagréable.
Il est difficile de trouver de vraies amitiés profondes, qui en valent la peine.

Le seul être qui a réussi le difficile parcours d'obstacles sans se décourager pour se rapprocher le plus de moi est mon mari (et meilleur ami) . Ça valait le coup.

Briser la glace !

Je crois que ce que tu racontes est assez universel. Laisser approcher quelqu'un, lui donner ta confiance puis se faire planter un poignard dans le dos fait toujours mal. Globalement, c'est une tension assez courante de "laisser entrer quelqu'un dans sa vie au risque de me prendre des mandales."

Après face au fait accompli, les enjeux sont différents "je me suis trompé sur son compte" peut accompagner la douleur, ou alors "il ou elle m'a menti" etc. Les enjeux d'égo peuvent même étouffer la vérité crue et amplifier une réaction à chaud. Déterminer ce qui est de la fierté et de la douleur est déjà un premier pas vers une vision plus juste et plus claire de la situation pour pouvoir prendre des mesures d'hygiène mentale et ensuite surmonter tout ça.

La tension interne liée à la confiance et à la douleur liée à sa trahison éventuelle peut se régler de différentes manières. Un INFP que je connais tient les gens à distance avec beaucoup d'humour et un côté un peu clown superficiel, et beaucoup de gens s'arrêtent à ça pour le définir, ce qui l'arrange bien. D'autres vont rester distants, réservés voire froids. D'autres se jettent à l'eau et vont "briser la glace", et voir à qui ils ont à faire pour voir si le jeu en vaut la chandelle.

A toi de trouver ta tienne.

Citation :

Fi dominant est qu'il a tendance à "porter" sa personnalité sur soi.

Plutôt "dans". "Sur" c'est les Fe. À mon sens.

Citation :

En tout cas c'est ce j'essaie de faire dans ma vie.

Pourquoi ? Comment ?

Citation :

en faite j'ai l'impression que moi-même je n'ai jamais été au cœur de la forteresse...

Comme un peu tout le monde, je pense. Mais bon, parfois on voit le coeur et refuse de le considérer comme tel. Ça aide pas non plus.

Citation :

Je sais que ce sujet risque de conforter les stéréotypes du genre "Les infp sont niais, naïfs, et crédules, ils se font trahir et manipuler par n'importe qui" (Je ne sais pas si c'est le cas pour l'isfp aussi) mais je tiens à donner mon avis.

Je pense que l'infp est loin d'être naïf, je pense qu'il parait être naïf (nuance ). Je pense même que l'infp peut être très analytique, lorsqu'il s'agit de déceler la vraie motivation des gens. Mais le fait qu'il n'abandonne pas ces idéaux après s'être fait prendre des coup de crasse, lui donne un côté naïf, voire niais.

Je ne vois pas l'utilité de cette précision. Pourrais-tu expliciter s'il te plait ?

Citation :

(j'ai du mal à l'expliquer, car le fait de l'écrire montre l'incohérence entre le début de mon texte et ce passage ).

C'est le principe de dire "Pour en revenir". C'est qu'on s'est égaré par rapport au but originel.
Par contre, "intime" et "public" est la dichotomie que tu cherches. Considérer que quelque chose est "intime" et ne se partage qu'avec peu, voir pas de gens n'inclues pas nécessairement en avoir honte, ni être timide. Juste avoir un jardin rien qu'à soit.

Citation :

Maintenant dans mes relations je me dévoile petit à petit, ce sont en fait des test que je fais pour voir si la personne avec qui je tisse une relation est digne de confiance.

De l'extérieur ça donne une proximité qui n'est pas aussi conséquente qu'elle laisse paraître.
En réalité je n'ai que deux vrai ami, digne de confiance mais je sais que j'ai l'air d'être le gars qui a son groupe d'ami proche sur qu il peut compter. Mais en faite je ne compte pas sur eux, ce n'est pas que je les considèrent comme des objets ou autres, c'est juste qu'il n'ont pas (encore) atteint ce stade d'ami.

Si tu cherches à te rassurer sur le mécanisme, il est normal est commun. Ça s'appelle "apprendre à connaitre". Le temps peut varier d'un couple d'individu à l'autre.

Citation :

Du coup un membre de mon groupe, ou n'importe qui pouvant sembler proche de moi peut me faire un coup de crasse, je ne le considérerait pas comme une trahison car je ne me serait pas investi sentimentalement.

C'est ce qu'on appelle de la mise à distance. Certains ont du mal à comprendre, d'autre non. La mise à distance dans le but de ne pas souffrir en cas de pépin est souvent illusoire. Soit elle ne marche pas, soit elle marche tellement bien qu'au bout d'un moment on finit par s'attacher excessivement à quelqu'un et en souffrir.

Je ne comprends pas très ce que tu cherches par ce sujet et ces questions.
Ça n'a pas l'air d'être des témoignages, ni des astuces.
Du coup j'm'intrigue un peu sur le but.

Citation :

Justement c'est pour ça que j'ai voulu parler de sentiment de trahison, mais j'avais la flemme de développer Razz. Notre ego a pu être blessé et s'être sentie trahi, alors que l'autre personne ne voyait tous simplement pas la chose du même point de vue.

Euh ok alors c'est quoi une trahison? O_o Parce que si ce n'est que l'égo, c'est juste être vexé à mon sens, pas trahi. Un sentiment de trahison, c'est fort quand même.

Il y a une différence entre une trahison réelle et imaginée. C'est l'impact que ça a pour toi.
Imaginée, on a, comme l'a dit Sylph, quelque chose de plus proche de la blessure d'ego, d'être vexé.
Réel, on prend ton esprit et tes tripes, on leur vomi dessus, on les passe à la machine à laver et on défèque dessus.
Ce n'est pas une petite anecdote qu'on raconte en soirée mondaine, c'est un traumatisme, et hautement personnel.
Comprend dès lors que de demander des témoignages à la manière dont tu le fais me chafouine un peu.

Je ne te fais pas un procès, je t'explique pourquoi tu risques d'avoir assez peu de témoignages et réponses ouvertes pour que tu cogites dessus. Ton approche n'est, à mon sens, pas la bonne.