avec le droit d'emporter 3 objets... Lesquels prendriez vous ?


Moi :

- 1 couteau suisse
- des sachets contenant je ne sais quoi rendant l'eau potable (en grande quantité !)
- 1 revolver chargé, pour mettre fin à mes jours ou m'en servir en cas de danger !


Et vous ?

Je suis triste, je n'avais plus la place d'avoir mon accessoire glamour, comme mon rouge à lève ou mon miroir ou bien mon peigne ! (enfin je ne met même pas de rouge à lève dans la vrai vie, ou bien juste pour le plaisir d'en mettre, après je le retire ça ne me va pas !)

Moi :

-Un bateau
-Un GPS
-De la nourriture

Direction le continent

Exterkate a écrit:

Moi :

-Un bateau
-Un GPS
-De la nourriture

Direction le continent

Ahaha la plupart de tes réponses sur le forum me font rigoler

Heu... Pour ma part, je n'ai pas trop d'idées, je pense que comme d'hab, parce que je suis trop hésitante, je ne saurais quoi choisir qu'au tout dernier moment, si l'on m'abandonne quelque part.

Mais bon déjà de la nourriture, et quelque chose pour, soit m'échapper, soit m'en servir de toit pour habiter sur place, (un truc polyvalent), c'est pas mal

-Une photo de celle que j'aime (impossible de tenir sinon)
- euh... j'sais pas un paquet d'allumettes (et des joints tiens)
- euh...... une autre photo

Rien, c'est un comble de vouloir se subvenir de son côté matérialiste et superficiel alors que toutes les circonstances l'anesthésie.

Ca dépend des gens. Il y en a, j'imagine, qui se laisseront mourir de découragement, de déprime ou autre, plutôt de retrousser les manches et de chercher de quoi survivre, qui sait ?

C'est plutôt une question de survie ou de mort, ce n'est pas être matérialiste que de chercher à acquérir des choses qui permettent notre survie, c'est être vivant et vouloir le rester ^^

Arrête ces conneries, t'as besoin de rien pour survivre à part de l'eau douce.

Et un peu d'espoir aussi.

Je ne sais même pas ce que c'est l'espoir, et j'en ai rien a niquer.
Moi tout ce que j'ai c'est mon Ne qui me montre tout ce que je vais pouvoir faire et si je lui fais confiance ça marche toujours.

Sherkkann a écrit:

Arrête ces conneries, t'as besoin de rien pour survivre à part de l'eau douce.

Pas besoin d'être agressif, ce n'est pas parce qu'on ne pense pas pareil que toi que l'on pense des conneries. Pourquoi tu fermes le dialogue de manière si brusque ?

Ce que je veux dire c'est que la plupart des gens répondent souvent à cette question par : mon gsm, ma garde-robe,... Autant d'objets qui sont nullement légitimes à la survie comme tu l'a signifié.

Déjà ça dépend du sens de 'déserte', si c'est juste inhabitée, alors oui, pas besoin de nourriture ou d'outils, on peut tout trouver sur place. Si c'est dans le sens 'où la vie est absente', là c'est différent, le choix du bateau et d'une canne à pêche est judicieux s'il n'y a même pas de bois pour se fabriquer une pirogue...

Dans des conditions de survie, le mental est primordial. Tout le monde ne peut pas compter sur son Ne/Ti... Si certains ont besoin d'une photo de leur famille pour les aider à garder l'espoir de la revoir un jour, ou quoi que ce soit qui puisse les aider à trouver la force de continuer à vivre sans se laisser aller, ça n'est pas un si mauvais choix. Et une photo, ça n'est pas quelque chose que tu peut fabriquer avec 2 cailloux, un peu de bois, un bout de liane ou de la logique.

ma télévision, mon ordi et ma playstation.


ou juste un flingue pour me tirer une balle dans la tête.

- une machette (ou un gros couteau bien solide)
- 30 kg d'allumettes ou un briquet de survie (magnésium)
- une couverture de survie (feuille métallique dorée/argentée)

Le reste devrait pouvoir se trouver ou se fabriquer...

- Des pages à noircir
- Un(e) "quelqu'un"
- Quelques vêtements fétiches

Un équipement pas tellement moins lourd que celui d'aujourd'hui.

Et même pas une arme à feu pour te tirer une balle dans la tête ? Ne serais tu pas un peu rêveur ?

Il y a une citation (ce n'est pas mon habitude d'en reprendre) de Nietzsche qui dit : "La pensée du suicide est une puissante consolation, elle nous aide à passer bien des nuits".

Je crois qu'une île déserte ne suffit pas pour venir à bout de moi. Finalement, même quand les circonstances extérieures sont cauchemardesques, je m'en sort toujours. Pourquoi mettre fin à ça. Au pire, tout prendre comme un rêve éveillé et laisser aller ses instincts de baroudeur.

De quoi écrire...

Le reste, je saurais bien m'en accommoder.
Bon avec plus de luxe par ordre hiérarchique: ma chérie, mon ordi et une connexion.

Ah, on est très similaires !

Zogarok a écrit:

Il y a une citation (ce n'est pas mon habitude d'en reprendre) de Nietzsche qui dit : "La pensée du suicide est une puissante consolation, elle nous aide à passer bien des nuits".

Je crois qu'une île déserte ne suffit pas pour venir à bout de moi. Finalement, même quand les circonstances extérieures sont cauchemardesques, je m'en sort toujours. Pourquoi mettre fin à ça. Au pire, tout prendre comme un rêve éveillé et laisser aller ses instincts de baroudeur.

Mouaim, et admettons que tu parvienne à survivre, ne deviendrais tu pas fou psychologiquement ? L'être humain est un être social je tiens à te rappeler, malgré ce que peuvent penser certain ! A vivre seul, sans aucune compagnie humaine ne pourrait que te rendre fou ! Même si à côté tu vivais sur une île paradisiaque !
Et puis pour en revenir à mon île déserte et hostile, quel intérêt d'y vivre également ? Vivre oui mais pourquoi ?

Chasing a écrit:

Et un peu d'espoir aussi.

Dr. Sherk a écrit:

Je ne sais même pas ce que c'est l'espoir, et j'en ai rien a niquer.

Lol j'adore la conversation entre un ENTP et INFP !

Je le suis déjà. Je l'ai été davantage. Je le serais autrement. Et j'ai dit que j'emmenais "un(e) quelqu'un" !

Je ne suis pas sûr que la compagnie humaine soit indispensable. Passer des journées entières auprès de meutes endormies m'a bien fait comprendre que ce n'était pas tout. Et même, que ça pouvait rendre fou, mais une folie d'une nature bien plus dérangeante.

Le simple combat pour la vie est plus stimulant que s'acharner à trouver une place dans un environnement inadéquat. Pourquoi justifier son existence par des recours aussi impersonnels. Mes nuits ne sont faites que de combats pour la vie, de parcours de survie, d'échanges humains intenses. D'une volonté de réel (et de trouver des individus "réels", pas les corps fades et hystériques qui m'entourent si souvent). Peut-être que je devrais mieux écouter mes rêves, au lieu de m'accrocher à des peccadilles. C'est toute la vérité pour moi sur ce sujet.

Oui le combat pour la vie est assez beau en lui même, pour donner l'envie de vivre... Mais parfois, on se demande si ce n'est pas notre instinct qui nous pousse à continuer de vivre, à moins d'avoir un esprit de combattant !

Mes conditions de vie ne m'y pressent pas. Matériellement elles sont correctes : je peux m'isoler et j'ai un confort raisonnable. Mais les attachements que j'ai aujourd'hui n'ont aucun intérêt. Et muter là-dedans le besoin de "vivre" est grotesque. Je vis quand je peux voir quelqu'un dans le blanc des yeux. Quand j'honores des engagements sans conséquence, répond à des exigences alimentaires, fais mes petites études, suis ma petite vie, il n'y a rien qui transforme mon besoin, rien qui me stimule, seulement des impératifs oppressants, absurdes. Quelqu'un qui fait ses heures, s'affale devant une série télé après la séquence bières entre potes n'a pas à parler de "combat pour la vie". Et le problème c'est qu'on ne se bat pas pour la vie, ni pour transformer nos instincts en quelque chose de valable. La plupart d'entre nous réprimons nos instincts en nous languissant d'un confort protecteur, vulgaire ou discret selon les goûts. Malheureusement ces temps-ci je ne suis pas loin de ça : un pauvre type indifférencié tâchant de respecter quelques règles et engagements stériles, dans lesquels il aurait voulu croire, puis perdant son temps à se laisser envahir de tous ces impératifs misérables. Impudents même, grossiers. Je ne pense pas qu'une société fonctionne quand elle n'ait peuplée que d'individus cherchant à assouvir leurs besoins pragmatiques. Faire des études, avoir un job alimentaire, c'est assouvir un besoin pragmatique ; ce n'est rien d'autre que tronquer ses instincts. On passe tellement de temps à remplir ce qui est déjà pourri ou pire, ce qui n'a aucune espèce d'existence.

Zogarok a écrit:

Je ne pense pas qu'une société fonctionne quand elle n'ait peuplée que d'individus cherchant à assouvir leurs besoins pragmatiques.

Il faut de tout pour faire un monde : ) , sinon je suis d'accord on réprime trop nos instinct ! Souvent par fainéantise et manque de volonté, ils ressortent naturellement que lorsqu'on en a réellement besoin. Nos vies d'aujourd'hui pour la très grandes majorité sont trop confortables ! Quelque part, ça nous nuis...