Le forum français du MBTI MBTI, Jung, Myers Briggs, psychologie, sciences humaines, tests, individuation |
|
| |
Auteur | Message |
---|
Lauterwasser Aucun rang assigné
Type : XNFP, type 7 / chaotic-good Age : 41 Lieu : Montpellier Emploi : Musicothérapeute Winnicottien, gestaltste et phénoménologiste Inscription : 07/09/2013 Messages : 1798
| (#) Sujet: Re: INTP en perdition ? Jeu 11 Sep 2014, 18:38 | |
| - Citation :
- nous ne sommes que des amas de chaires en constante décomposition
un amas de chaires.... c'est très post baroque apocalyptique comme vision ! les chaires ça court pas les rues et c'est assez prestigieux, alors un amas de chaires en décomposition, je me dis qu'il y a du avoir une deuxième révolution française anticléricale, depuis quelques décénnies. un abandon de la hiérarchie institutionnelle et religieuse... |
| | | Rascal Nutbuster
Type : INTP 5 Sx Age : 29 Lieu : Bois de Boulogne Emploi : Bananologue Inscription : 02/05/2014 Messages : 161
| (#) Sujet: Re: INTP en perdition ? Jeu 11 Sep 2014, 19:59 | |
| Salut Matthieu, bienvenue sur le forum ! - MCHML a écrit:
- Je suis obsédé par la mort, c'est une angoisse de chaque seconde. Et l'idée de devoir y passer un jour et de ne pas pouvoir explorer tout ce que j'aurais voulu dans la vie oblige à faire des choix, mais face à ces choix la seule chose que j'arrive à faire c'est ne rien faire.
Tu voudrais faire énormément de choses, tu sais que tu n’as pas assez de temps, ce manque de temps qui vient s’opposer à la montagne de choix qui se présente devant toi te stresse, te panique et te conduit à la paralysie. Tu ne sais pas par où commencer et si tu arrives à commencer quelque chose, tu te demandes « à quoi bon, cela n’a aucun sens puisque cela ne mènera qu’à la mort », c’est bien cela ? - MCHML a écrit:
- Je consulte un psychiatre mais les séances durent 5mn, sont espacées d'environs 45 jours et à part me prescrire un médoc ça ne sert pas à grand chose.
Je te prie de m’excuser si je te froisse, mais pourquoi ne pas commencer par en changer ? Tu pourrais peut-être trouver quelqu’un de plus disponible (et compétent). - henri_97 a écrit:
- Ma propre mort ne me fait pas peur, à contrario la mort de mes proches m'angoisse, sans que je puisse l'expliquer.
Dans mon cas également, la mort des autres m’angoisse plus que la mienne. En fait, je n’ai jamais vécu de deuil et j’ai peur de ne pas pouvoir supporter mentalement la perte de quelqu’un que j’aime profondément. Sinon, ce qui me déplait particulièrement dans la mort, c’est d’abord de ne pas avoir la possibilité de voir un jour la fin de l’humanité et toutes ses évolutions. Ensuite, comme toi, je ne veux pas mourir avant d’avoir accompli un bon nombre de choses. Parfois, ça me paralyse aussi, et je me dis, merde, qu’est-ce que tu fous ? Dépêche-toi de vivre ! Le problème est de trouver quelque chose dont je sois sure qu’elle me satisfasse pleinement au jour de ma mort, autrement dit, une chose qui valle le coup. - cleeo a écrit:
- Les INTP prennent beaucoup sur eux, sont très intelligents, très vifs, mais peuvent boucler sur des idées noires longtemps, parce qu'elles ne sortent pas.
Tout ce que tu dis est super bien vu, cleeo ! J’aime aussi beaucoup ce que dit Lauterwasser, la solution est certainement de transformer les idées noires en quelque chose de concret, qui permette de les extérioriser. En plus d’écrire ou jouer un instrument ou même crier, je me dis que le yoga et la méditation, ça peut certainement aider, non ? Je termine avec une formule très à-propos de Desproges et qui est pour l’instant mon credo (et qui résume l’idée de Wrabbit, je crois) : « Vivons heureux en attendant la mort. » |
| | | dorloth Aucun rang assigné
Type : INTJ Age : 33 Lieu : . Emploi : . Inscription : 12/06/2014 Messages : 1878
| (#) Sujet: Re: INTP en perdition ? Jeu 11 Sep 2014, 20:04 | |
| Ca m'apprendra a vouloir être empathique et répondre gentiment, je vais arrêter - Citation :
- Je ne sais pas pourquoi cette réponse suscite chez moi de la frustration et de la colère
Dans ce cas, mon message n'a donc pas été perçu comme je le désirais, je ne suis que rarement d'accord avec montesquieu, mais il semble avoir raison sur ce point. - Citation :
- Je crois qu'effectivement tu comprends très mal ma vision des choses. J'en viens même à me demander si tu as réfléchi avant d'écrire ça.
Penses avant tout que les gens ici postent avant tout pour t'aider, on est pas venu te chercher, c'est toi qui demandait des avis (il faut dans ce cas accepter qu'on a pas tous le même). Je ne me permets pas de te juger, essaye de faire de même. - Citation :
- Il me semble que tu mélanges les causes et les conséquences, en te servant des conséquences pour décrédibiliser la cause en elle-même.
C'est comme si une fille te disait "je ne sors pas de chez moi car j'ai peur de me faire violer", et que tu lui répondais "pourquoi tu as peur de te faire violer vu que tu ne sors pas de chez toi ? j'ai du mal à comprendre".
Alors, Tout d'abord ton image est très bien, mais elle n'a aucun rapport avec mon idée ! - Citation :
- Pour la première question, non, je disais ça car je suis obsédé par la mort, c'est une angoisse de chaque seconde. Et l'idée de devoir y passer un jour et de ne pas pouvoir explorer tout ce que j'aurais voulu dans la vie oblige à faire des choix, mais face à ces choix la seule chose que j'arrive à faire c'est ne rien faire.
Tu insinues ici, que par peur de la mort, tu ne fais rien et restes chez toi. Cette méthode t'épargnera t'elle de mourir ? Cette méthode augmentera t'elle ton espérance de vie? (ca se discute très sérieusement sur ce point !) C'est donc pour ca que je m'étonne du comportement que tu as, qui me trouble car il n'a : en plus d'aucun fondement intellectuel, aucun intérêt pratique... (en gros tu est perdant perdant). Ton comportement est donc une fuite du fait de la peur, mais une fuite où tu fonces dans le mur. Etant très porté sur la/les peurs (en bon 6 ) J'étais juste troublé de ton comportement, qui n'est ni phobique, ni contrephobique. (je me trompe peut être la dessus, et je serais ravi que quelqu'un développe ici dans ce cas) Si on reprend ton image (qui est glauque mais claire je te l'accorde) - Citation :
- C'est comme si une fille te disait "je ne sors pas de chez moi car j'ai peur de me faire violer", et que tu lui répondais "pourquoi tu as peur de te faire violer vu que tu ne sors pas de chez toi ? j'ai du mal à comprendre".
Dans ton image,la fille fuit devant sa peur, ce qui va lui gâcher sa vie, mais les chances que la femme soit agressée diminueront beaucoup, ce qui a donc une forme d'efficacité (toute relative) puisqu'elle diminue son danger... Je ne dis pas qu'elle agit bien ici (mais c'est tout un autre débat) Je n'aurais donc pas réagi pareil, puisque ce n'est pas la même situation. (pour reprendre une nouvelle image de ce que je comprends) Tu compares ta pomme que j'ai refusé d'acheter, avec une poire en expliquant que je ne voudrais pas l'acheter non plus et que c'est con ! Effectivement, le rapport entre les deux est faible ! Désolé, mais je vois pas les choses ainsi ! Je suis tout de même étonné que du haut de ton lit, tu ne sois intéressé que par juger de ma débilité (moi pauvre humain) plutôt que des sujets qui t'intéressaient initialement que sont la mort et tes problèmes existentiels. Cependant merci de l'enseignement, je vais arrêter de tenter de répondre - montesquieu a écrit:
- C'est aussi ce que j'aurais fait. Mais ce n'est pas comme ça que Dorloth s'exprime. Je pense qu'il ne se rend pas compte que sa manière de s'exprimer peut-être blessante. J'ai parfois envie de le baffer mais je ne pense pas que ce soit un gars méchant.
Effectivement, je ne vois pas en quoi je suis blessant ici Je te retourne la politesse pour l'histoire des baffes ^^. J'en avais discuté une fois, j'en suis venu a la conclusion (totalement discutable) que les INTP et INTJ, bien que proches, ne voient et ne fonctionnent pas du tout de la même manière... et c'est vrai que ça peut accroché, mais quand les gens restent respectueux ça va toujours. Pour ma signature, qui semblent vous faire hurler, je m'excuse que cette partie "personnelle" de "mon" profil vous gêne au point d'en parler sur de nombreux messages (en fait non, je m'en fous.) Cette phrase me plait, elle n'a pas pour but de vous plaire, grand bien vous fasse d'en être outrés ! (ce n'est pas l'endroit pour en discuter, qui plus est !) Edit : @lauter, ta blague m'a fait rire, je me permets d'éditer pour le rajouter (j'ai quand même du vérifier par google j'avais un doute ^^) |
| | | Montesquieu Aucun rang assigné
Type : INTP (5w6) Age : 39 Lieu : France Emploi : A la croisée des chemins Inscription : 25/08/2014 Messages : 233
| (#) Sujet: Re: INTP en perdition ? Jeu 11 Sep 2014, 21:24 | |
| - Dorloth a écrit:
- Pour ma signature, qui semblent vous faire hurler, je m'excuse que cette partie "personnelle" de "mon" profil vous gêne au point d'en parler sur de nombreux messages (en fait non, je m'en fous.)
Cette phrase me plait, elle n'a pas pour but de vous plaire, grand bien vous fasse d'en être outrés ! Tu vois des gens outrés ici ? - Dorloth a écrit:
- Je te retourne la politesse pour l'histoire des baffes ^^. J'en avais discuté une fois, j'en suis venu a la conclusion (totalement discutable) que les INTP et INTJ, bien que proches, ne voient et ne fonctionnent pas du tout de la même manière... et c'est vrai que ça peut accroché, mais quand les gens restent respectueux ça va toujours.
Plus sérieusement, je pense que tu postes trop vite et que tu ne te demandes pas assez comment la personne qui va te lire va te comprendre. Sur beaucoup de points, INTP et INTJ se ressemblent mais l'INTP que je suis trouve l'INTJ que tu es trop rigide et manquant d'empathie. Je ne te jetterai pas la pierre, quand j'ai quelque chose à dire à quelqu'un, je sais me montrer odieux. - Dorloth a écrit:
- Penses avant tout que les gens ici postent avant tout pour t'aider, on est pas venu te chercher, c'est toi qui demandait des avis (il faut dans ce cas accepter qu'on a pas tous le même).
C'est en lisant cette phrase que je mesure à quel point tu manques d'empathie. Dorloth, Matthieu est quelqu'un qui souffre et qui cherche une solution pour arrêter de souffrir. Relis ce qu'il dit de lui, ce n'est pas seulement un introverti, c'est quelqu'un qui souffre d'un trouble du spectre autistique. Ce qu'il vient chercher, c'est une main tendue, pas un regard réprobateur. Pour Mathieu, cette démarche (expliquer à des inconnus le mal qui le ronge) doit être éminemment angoissante. C'est pour ça que je te trouve un peu trop cassant ici. |
| | | dorloth Aucun rang assigné
Type : INTJ Age : 33 Lieu : . Emploi : . Inscription : 12/06/2014 Messages : 1878
| (#) Sujet: Re: INTP en perdition ? Jeu 11 Sep 2014, 22:00 | |
| - Citation :
- C'est en lisant cette phrase que je mesure à quel point tu manques d'empathie. Dorloth, Matthieu est quelqu'un qui souffre et qui cherche une solution pour arrêter de souffrir. Relis ce qu'il dit de lui, ce n'est pas seulement un introverti, c'est quelqu'un qui souffre d'un trouble du spectre autistique. Ce qu'il vient chercher, c'est une main tendue, pas un regard réprobateur.
Je ne l'ai pas jugé justement ! (ni attaqué ou autre) je demande des explications sur un fait qui me trouble, le jugement vient ensuite dans "sa" réponse. - Citation :
- Plus sérieusement, je pense que tu postes trop vite et que tu ne te demandes pas assez comment la personne qui va te lire va te comprendre.
Je ne vois pas en quoi je poste trop vite... l'écrit provoque effectivement de nombreuses incompréhensions... Je me demande justement toujours comment cela va être interprété... mais il est difficile de tout anticiper (du moins moi j'ai du mal, puis j'avoue que régulièrement je m'en fous un peu) J'ai répondu au sujet, poliment, respectueusement, et en essayant d'aider (ce que l'auteur a demandé). Remarque: c'est la partie du message où j'ai été le plus empathique qui vous choque le plus, c'est très enrichissant pour le futur. |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: INTP en perdition ? Ven 12 Sep 2014, 07:48 | |
| Mchml : l échange entre Dorloth et Montesquieu est représentatif de la vie de tous les jours. Cet échange te gêne t il ?
La maladresse des uns peut etre interprétée comme une agression. Le silence peut blesser. Une plaisanterie peut choquer.
Et au final, est ce si important ? La vie s interrompte t elle avec la colère, la peur, la tristesse, la joie ?
Non, elle continue. Et chacun avance à son rythme.
Une phrase qui m a bien aidé à comprendre ce qui me motive dans la vie :
Dans les périodes les plus heureuses, qu est qui te donnait envie de te lever ? |
| | | Maze Aucun rang assigné
Type : INFP 4w5 Age : 37 Lieu : Montpellier Emploi : Inscription : 31/03/2014 Messages : 225
| (#) Sujet: Re: INTP en perdition ? Ven 12 Sep 2014, 15:34 | |
| Bienvenue MCHML. Ton récit m'a touché aussi. Par certains aspects ça me rappelle moi entre 16 et 19 ans. Sauf que je n'avais pas peur de la mort. Comme je me suis à peu près relevé, je vais essayer d'en dire quelque chose. Beaucoup de choses intéressantes ont été dites jusque là et globalement je suis content de l'aide que peut apporter ce forum ! Je vais essayer d'en rajouter sans trop faire de redite. Désolé pour le pavé qui va suivre. - Citation :
- Je consulte un psychiatre mais les séances durent 5mn, sont espacées d'environs 45 jours et à part me prescrire un médoc ça ne sert pas à grand chose.
Je tiens à enfoncer le clou qu'a commencé à planter Rascal sur ce point : pense sérieusement à changer de psy. 5 minutes c'est contraire à l'éthique d'un psychothérapeute (un psychiatre est censé être aussi psychothérapeute), même 15 minutes ça l'est. Même une séance de soutien pour quelqu'un d'un peu perdu et vaguement en dépression c'est au moins 20 minutes. Et je pense que tu en es plutôt au stade d'une dépression bien installée, donc il te faut des séances bien plus longues et plus fréquentes. Maintenant il te prescrit quand même un médicament, est-ce que ça t'a apporté quelque chose ? Si ce n'est pas trop indiscret, est-ce que tu peux dire quel est ce médicament ? - Citation :
- c'est un peu comme si je vivais dans le deuil en permanence, par anticipation.
Dans la dépression, il peut y avoir ce sentiment d'être en deuil sans que concrètement il y ait eu la mort d'un proche. Donc ce n'est peut-être que le produit de ta dépression. Ça n'empêche pas que ce sentiment soit authentique, mais plutôt que refléter la perte d'un proche, il peut refléter la perte d'une partie de toi, de ta motivation, de ton énergie, de ton insouciance... Du coup essaye de ne pas te focaliser sur ce sentiment. De ce que je lis globalement sur toi, il faudrait déjà que tu retrouves de la motivation, et que tu trouves des personnes qui pourront t'aider et te soutenir. Facile à dire. C'est un peu ce que tu fais déjà ici, tu es ici pour en parler et trouver des pistes pour t'en sortir, c'est très positif, ça montre que tu ne veux pas rester dans cet état. Maintenant, malgré toute l'aide que l'on peut t'apporter, ça ne suffit pas et il te faut aussi des personnes qui te connaissent et en qui tu as confiance pour en parler, au moins pour te soutenir. Il ne faut pas avoir peur de demander de l'aide, plein de gens sont prêts à le faire. Rien que nous on le fait, alors qu'on ne te connait pas, alors imagine ceux qui te connaissent et qui tiennent à toi ! - Citation :
- Depuis la pré-adolescence je suis insomniaque, je n'arrive pas à mettre le cerveau en veille pour trouver le sommeil, et depuis la fin de l'adolescence je me suis mis à boire pour m'assommer et trouver le sommeil. Pendant les cinq ans que j'ai passé à l'armée, je buvais 1L de rhum par soir, en à peine une heure. Je profitais de la désinhibition engendrée pour appeler mes proches, car en temps normal je ne trouvais pas le courage de le faire.
Ok, c'est très rare que je dise ça, mais peut-être qu'un somnifère ou un anxiolytique peut t'aider (c'est peut-être déjà ce que tu prends ?). Il y a des risques d'addiction, mais ça sera toujours mieux qu'une sorte d'auto-médication à base de fortes doses d'alcool qui te détruisent bien plus que ces médicaments. Et puis il existe un somnifère léger et sans effets secondaires, sans ordonnance, c'est le Donormyl. C'est un anti-histaminique donc il n'appartient pas à la même catégorie que les classiques Stilnox et Imovane qui sont des benzodiazépines (mince on se croirait sur doctissimo là... désolé). Par rapport à l'échange avec Dorloth. Tu t'es senti agressé et tu as répondu, c'est déjà pas mal parce que tu aurais pu te renfermer et fuir la confrontation. C'est encore le signe que tu as de l'énergie pour te défendre. Je n'ai pas tellement envie de continuer le débat parce que ça devient hors-sujet je trouve, mais tant pis : Dorloth, tu ne comprends pas sa réaction et pointes son manque de rationalité... ben oui, il est en dépression, toi tu vas bien, et vous avez des personnalités différentes. Il réagit comme ça et il se défend comme il peut face à ses angoisses, il n'y a pas grand chose de plus à comprendre. Tu n'analyses son comportement qu'en comparant avec ce que toi tu ferais à sa place. Autre exemple : tu compares ce que tu analyses comme une fuite à ce que ferait typiquement un 6 (phobique/contre-phobique), mais il est 5w6... Après tu n'es pas responsable de toutes les incompréhensions que peuvent générer la communication par écrit, mais juste après avoir avoué que tu as du mal à tout anticiper (ce qui est bien normal), tu dis qu'en fait tu t'en fous... J'ai bien compris que ton intention était d'aider et que tu voulais déjà comprendre ses réactions, mais je trouve que tu as été un peu rude, à sa place je crois que je me serais senti agressé aussi. - Citation :
- @Tonio je n'ai pas compris l'histoire de CB à la fin
La CB c'est pour ChatBox, en bas sur la page d'accueil. Encore désolé pour le pavé, j'ai essayé d'être succinct mais c'est impossible. |
| | | Montesquieu Aucun rang assigné
Type : INTP (5w6) Age : 39 Lieu : France Emploi : A la croisée des chemins Inscription : 25/08/2014 Messages : 233
| (#) Sujet: Re: INTP en perdition ? Ven 12 Sep 2014, 15:42 | |
| - Maze a écrit:
- Encore désolé pour le pavé, j'ai essayé d'être succinct mais c'est impossible.
Très lisible comme pavé, très bien écrit, je trouve. |
| | | MCHML Aucun rang assigné
Type : INTP 5w6 Age : 39 Lieu : Amiens Emploi : Aucun Inscription : 10/09/2014 Messages : 22
| (#) Sujet: Re: INTP en perdition ? Dim 14 Sep 2014, 23:40 | |
| Bonsoir
@dorloth
Citation : Pour la première question, non, je disais ça car je suis obsédé par la mort, c'est une angoisse de chaque seconde. Et l'idée de devoir y passer un jour et de ne pas pouvoir explorer tout ce que j'aurais voulu dans la vie oblige à faire des choix, mais face à ces choix la seule chose que j'arrive à faire c'est ne rien faire. Tu insinues ici, que par peur de la mort, tu ne fais rien et restes chez toi. Cette méthode t'épargnera t'elle de mourir ? Cette méthode augmentera t'elle ton espérance de vie? (ca se discute très sérieusement sur ce point !)
Encore une fois il y a une incompréhension, en effet j'écris bien noir sur blanc que c'est face au trop grand nombre de choix possibles que je n'arrive pas à prendre de décision. Et non comme tu le dis par la suite à cause de ma peur de la mort.
La mort est réelle, le temps est compté, les choix sont cruciaux. Ce n'est pas une peur qui m'empêche d'agir, mais une réalité.
J'ai pu être blessant en te répondant, j'en suis désolé, j'étais alcoolisé (je ne cherche là en rien une excuse, juste à expliquer mon comportement) et ça s'est ressenti dans mes propos.
J'ai essayé de comprendre mes réactions, je pense que le fait de ne pas réussir à me faire comprendre me frustre énormément. Tout comme les difficultés à exprimer ce que je ressens qui renvoie aux autres une image de moi totalement fausse sur ce que je peux ressentir ou éprouver sentimentalement.
Voilà, de toute façon je ne pense pas que j'arriverai à m'en sortir, merci à tous pour votre accueil et vos messages, je vais arrêter de vous importuner. De toute façon, je n'arrive jamais à m'intégrer (je sais, c'est de ma faute). |
| | | Rascal Nutbuster
Type : INTP 5 Sx Age : 29 Lieu : Bois de Boulogne Emploi : Bananologue Inscription : 02/05/2014 Messages : 161
| (#) Sujet: Re: INTP en perdition ? Dim 14 Sep 2014, 23:46 | |
| Tu n'importunes personne, Matthieu. |
| | | MCHML Aucun rang assigné
Type : INTP 5w6 Age : 39 Lieu : Amiens Emploi : Aucun Inscription : 10/09/2014 Messages : 22
| (#) Sujet: Re: INTP en perdition ? Dim 14 Sep 2014, 23:52 | |
| J'allais éditer car je n'avais pas vu la 3eme page, mais Rascal a répondu (c'est loin d'être un reproche au contraire c'est plaisant de voir qu'il y a toujours quelqu'un qui est présent, mais comme je n'aime pas laisser des possibilités d'interprétation qui iraient à l'encontre de ce que j'essaie d'exprimer, je préfère le préciser, je veux dire que je ne veux pas qu'on pense que c'est un reproche que je fais là).
@Maze, je crois que tu as raison, quelque part je me considère comme déjà mort, cela explique peut-être au moins partiellement ma sensation de deuil permanent.
Je vais reprendre vos posts et vous répondre. Désolé par avance si je fais plusieurs posts à la suite, ça me facilitera grandement la tâche pour structurer et pour les quotes. |
| | | MCHML Aucun rang assigné
Type : INTP 5w6 Age : 39 Lieu : Amiens Emploi : Aucun Inscription : 10/09/2014 Messages : 22
| (#) Sujet: Re: INTP en perdition ? Lun 15 Sep 2014, 01:04 | |
| - Lauterwasser a écrit:
- moi je pense que l'arrogance est la marque des seaux.
MCHLM : je te sens comme quelqu'un qui n'a pas la chance de percevoir des limites palpables par exemple le sol. sans sol tu ne peux pas marcher, du coup tu désespères en pleine brasse coulée. il te faut des points d'ancrages, des choses concrètes à saisir pour te projeter vers une autre chose à saisir et ainsi, être actif. mais tu ne t'en sens peut-être plus la force.
pour commencer, à défaut de pouvoir entreprendre des choses trop éprouvantes (comme travailler par exemple), tu peux extérioriser (mettre à l’extérieur de soi) l'horreur qui te hante. la création "artistique" est thérapeutique en soi. par exemple écrire, recueillir tes pensées dans un journal perso, ou dessiner, malaxer de l'argile, chanter... dans cette démarche inutile de se reprocher de ne pas être un artiste performant, on s'en fout, le fait de créer fait du bien, puisque ça va de l'intérieur vers l'éxtérieur. tu peux écouter de la musique aussi, et crier en même temps, taper des pieds, ou bien marcher dans la nature, faire fonctionner ton corps, te te sentiras un peu plus vivant.
bon courage. Salut Lauterwasser, j'ai longtemps bloqué sur la première phrase de ton post concernant les limites palpables. Quelque chose a dû m'échapper, je n'arrive pas à comprendre ce que tu veux dire. Pourrais-tu développer s'il te plait ? La notion de "limite" tout court est une chose avec laquelle j'ai beaucoup de mal, cela se ressent dans mes excès à tous les niveaux (je ne sais jamais m'arrêter, me raisonner, j'ai des comportements compulsifs). On pourrait presque faire un rapprochement avec la capacité à discerner par exemple le bien du mal, le respect de l'irrespect, l'autorisé de l'interdit, ou plutôt ma façon assez atypique de placer une limite entre les deux et le refus de me plier à certaines règles ou rites que j'estime illégitimes ou injustes. Plusieurs exemples me viennent à l'esprit, comme : - Ma façon de mener une interaction sociale qui sera la même quel que soit l'âge ou le niveau hiérarchique de la personne avec laquelle j'interagis, ce qui peut donner une impression d'irrespect dans certains cas. (problème de forme) - Mon attachement au contenu et mon indifférence envers le contenant, comme servir du champagne dans un verre à whisky, je ne vois pas en quoi la forme du verre a de l'importance mais cela semble heurter la sensibilité de la plupart des gens. (problème de forme) - L'agacement que me provoquent certaines règles comme devoir s'arrêter en voiture à un stop qui n'a pas lieu d'être et qui pourrait être (devrait même) remplacé par un céder le passage en raison de l'environnement (bonne visibilité par exemple ne nécessitant pas un arrêt total du véhicule), et surtout l'idée d'être punissable à tout moment pour quelque chose au final injustifié mais qu'on doit respecter parce que c'est comme ça on doit s'arrêter à un stop, qu'il soit justifié ou non. Ce genre de choses me fait énormément ruminer. Merci également pour ton paragraphe sur l'extériorisation et la création artistique, cela me fait pas mal réfléchir sur la période de ma vie où j'ai été le plus équilibré et pendant laquelle l'extériorisation (écriture, musique et montage vidéo) prenait une part non négligeable de mon temps. Il va falloir que je médite sérieusement là-dessus. C'est certainement une des clés. |
| | | MCHML Aucun rang assigné
Type : INTP 5w6 Age : 39 Lieu : Amiens Emploi : Aucun Inscription : 10/09/2014 Messages : 22
| (#) Sujet: Re: INTP en perdition ? Lun 15 Sep 2014, 02:14 | |
| - cleeo a écrit:
- cool ...
Mais, non! N'arrête pas de vivre en prévision de la mort, voyons ! ^^ Tu sais, c'est drôle ce que tu dis...moi, je ne voudrais surtout pas ne pas mourir. Je ne souhaite absolument pas l'éternité. Ma vie est tellement pleine, que je me fatigue toute seule. Et ma tête, mon Dieu !...trop tourmentée, trop vive, trop euphorique...je manque d'adjectifs ^^...je ne voudrais certainement pas passé l'éternité avec cette esprit là. J'adore vivre, à un point inimaginable ! Mais, je sens que j'adorerai quand tout se bordel, enfin, se taira ^^
Tu devrais être un peu plus optimiste...non pas de se dire que la mort n'arrivera pas, mais, qu'elle n'est peut-être pas l'ennemie que tu t'imagines...enfin, je dis ça... je peux comprendre que ça ne te fasse pas beaucoup d'effet.. Je vais tout de même te citer un bouquin (un truc gnangnan et trop mignon...mais moi, qui m'a aidé) : "Les ténèbres nous entourent, mais elles ne sont pas les seules" Et écoute du Mano Solo ("Il m'arrive encore"), ça va te rebooster La vie est trop exceptionnelle pour ne pas être respectée. On se doit de vivre dans ce monde de toute notre force, avec nos propres armes^^ Courage ! Je pense que le meilleur moyen de faire comprendre la façon dont je conçois l'univers et la vie est de partager l'extrait d'un texte ainsi qu'un poème que j'ai écrit il y a une dizaine d'années. Il manque beaucoup d'éléments, et ma vision des choses a quelque peu évolué, mais l'idée globale reste identique. - Spoiler:
- Citation :
- Conscience
Là où la simplicité est le maître mot, Là où paix et bonheur vivent en harmonie, Là où l'on ne connait pas le son des sanglots, L'homme a échoué et échouera à l'infini.
Océan si immense, Océan si profond, Dont on ne voit pourtant que l'infime surface S'écoule lentement sans émettre aucun son Au fur et a mesure que mes pensées s'effacent.
Un jour je ne serai plus que poussière d'étoile, Je serai la lumière qui brille dans le noir Mais jamais n'atteindrai pureté de cristal, Malgré tous mes efforts, malgré tout mon espoir.
Peu à peu le temps passe et les fleurs se meurent, L'heure de tout oublier se rapproche à grands pas. Je me dis qu'il ne faut surtout pas que j'ai peur, Pour un dernier instant une dernière joie.
Se réveiller, sachant qu'un jour il faut mourir, Réfléchir un moment avant de s'endormir, Chercher toute sa vie quel est son devenir, Et n'avoir que la mort pour dernier souvenir.
- Spoiler:
- Citation :
- Au début, je n'attendais rien. J'avais
envie de tout, mais je ne le savais pas encore. Mon contrôle était total : du temps à l'espace, aucune loi physique autre que celles définies par moi-même n'existait. Il n'y avait aucune étoile, et le vide absolu m'entourait. J'étais Dieu en personne. Mais à quoi bon, si je suis le seul à le savoir.
Cette situation dura un temps indéfinissable, étant donné que l'inexistant ne peut être défini. Mes loisirs se résumaient à tout contrôler.
--------------------------------------------
Un sentiment de puissance m'aurait bien envahi, mais qu'est-ce que la puissance si l'on ne peut la comparer ? Or, seul dans l'Univers, ou plutôt étant l'univers, je ne pouvais jouir de ce sentiment de puissance, et "Dieu" sait à quel point j'aurai aimé y goûter. Je n'y pouvais rien, c'était ainsi. J'étais seul, depuis toujours et pour toujours, depuis un instant.
Les évènements sans témoin n'existant pour personne d'autre que soi, je me permettais tout, sans me soucier des répercussions que ces faits pourraient avoir. Mon désir d'altruisme était plus fort que jamais. Je ne pouvais plus concevoir cette pseudo-existance dans laquelle je contrôlais tout, tout en n'étant rien bien qu'étant le Tout. Rien n'avait aucun sens. La colère et le désespoir m'envahirent progressivement, aussi rapidement qu'une absence de notion de temps peut le permettre, aussi profondément qu'une idée de dimension peut se construire sans personne pour la concevoir. J'osa imaginer pouvoir me diviser et discuter avec moi-même, Tout en gardant une sauvegarde d'un moi en tant qu'un tout auquel tout
--------------------------------------------
retourne, pouvoir me diviser indéfiniment et établir une relation entre les différents "moi" qui composeraient ce nouveau tout, sans qu'aucun ne puisse se résoudre à être un tout par lui-même, mais qui, en tant que partie du tout, pouvaient témoigner mutuellement de leur état et intéragir entre eux, ayant ainsi la réelle sensation d'exister dans ce rien, ce tout.
Soudain, Tout prit un sens.
Un incroyable "bang" se produisit, laissant place à une multitude de parties du tout plutôt qu'un tout unique et sans réelle existence, réduisant à néant la notion de rien et donnant tout son sens à celle de Tout. Mon expension fût immense, mais ce n'était plus Moi.
Par delà le charnel, il y a le spirituel sans lequel il n'y aurait rien. Par delà la logique, il y a l'impalpable sans lequel on saurait tout et il n'y aurait rien, mais à cause duquel on ne sait pas grand chose du tout qu'est l'Univers, finalité alliant le tout et le rien, qui fait qu'on pense à rien quand on est Tout,
--------------------------------------------
mais qu'on peut explorer une partie de ce Tout quand on est presque rien...
|
| | | MCHML Aucun rang assigné
Type : INTP 5w6 Age : 39 Lieu : Amiens Emploi : Aucun Inscription : 10/09/2014 Messages : 22
| (#) Sujet: Re: INTP en perdition ? Lun 15 Sep 2014, 02:37 | |
| - Spirit a écrit:
- Bienvenue MCHML,
Je dois avouer avoir lues des réponses qui m'ont étonné.
Personnellement je ne sais pas trop quoi dire, ton message ma touché en tous cas. Sinon je sais pas si ce que je vais dire va t'être utile mais bon... Essaye d'être patient déjà, on ne change malheureusement pas du jour au lendemain. Essaye de te lancé ou de découvrir des activités qui te plaisent. Construit toi petit à petit, occupe toi... Extériorise ce que tu as en toi, consulter un psy peut t'aider sur ce point. Mais seulement à ce niveau après c'est à toi de faire le boulot.
J'imagine que c'est pas facile...Mais les choses peuvent évoluer j'en suis sûr ! Je te souhaite bien du courage ! Salut Spirit, merci pour ton message. Je suis conscient que c'est à moi de faire le boulot, malheureusement cela n'a rien changé jusqu'à présent. J'ai mis ma vie sur pause, mais je n'ai pas réussi à faire cesser le temps de s'écouler. Le changement, à tous les niveaux, m'angoisse profondément. Evolution des relations, perte des êtres chers... Je voudrais que jamais rien ne change, voire même un certain désir de régression. Je pense commencer à cerner certaines choses, comme le fait que j'ai besoin d'un cadre hyper structuré pour ne pas être complètement perdu. Mais aussi que je suis complètement perdu dans la recherche même de ce cadre. Et là, je ne sais pas comment m'y prendre. |
| | | MCHML Aucun rang assigné
Type : INTP 5w6 Age : 39 Lieu : Amiens Emploi : Aucun Inscription : 10/09/2014 Messages : 22
| (#) Sujet: Re: INTP en perdition ? Lun 15 Sep 2014, 02:59 | |
| - Yû a écrit:
- La mort. Insoupçonnable et inévitable. Après avoir commencé ce post sur une note joyeuse n'est-ce pas, il serait temps que j'y ajoute une pincée de réponse. Je ne sais pas comment m'exprimer réellement sur ma peur de la mort, effectivement j'en ai une. Le fait est que je préfère mourir lorsque je l'aurai choisi, car les cinq premiers mots de ce post ne sont pas là pour rien, c'est effroyable de ne pas savoir quand viendra notre dernier soupir.
Je conçois que certains trouveraient cela étrange d'avoir une crainte de la mort, mais certains ont peur de l'inconnu, et n'avoir aucune puissance pour maintenir la vie entre ses mains, c'est incroyablement frustrant. Je perçois la vie comme une feuille qui volète dans le ciel, assez bas pour que l'on puisse imaginer l'attraper, mais que le vent lui souffle des baisers pour qu'elle s'échappe de notre emprise, et que nous, être si faible, nous marchons sur un sol qui ne tiendra pas éternellement non plus. Nous marchons sur la mort, car nous avançons chaque jour vers celle-ci, en pensant avancer pour justement attraper cette feuille. Alors dans ce cas là, oui la mort me fait peur.
Et vouloir y mettre un terme est bien sûr évident, qui ne voudrait pas être serein, oublier ses craintes et vivre ? J'ai vu cleeo parlait de sortir et de socialiser, c'est une bonne idée mais qui ne conviendra pas à tous, je ne veux pas détruire ton conseil car tu n'as pas réellement tort, si je me permet de le contredire un peu, ce n'est pas par méchanceté ou autres, je le contredis non pas pour tous mais uniquement pour moi. (j'accepte le terme égoïste qui va s'immiscer à vos pensées )
Je pense que vous deviez l'avoir compris, (ou si ce n'est pas le cas, cette parenthèse n'est là que pour le suspense..) j'ai moi même essayé de me lier à des personnes, je ne me suis jamais limité à un certain type de personnes, j'ai tout essayé, mais aucune n'avait réussi à m'apporter une quelconque amélioration de mon état.
Mais il y a toujours un espoir MCHML, vendredi prochain cela fera 7 mois que je suis en couple (à distance) avec une personne, une ENFP, de toutes les personnes bienveillantes que j'ai pu rencontrer, c'est la seule qui arrive à me faire oublier mes peurs, donc le conseil de cleeo n'est pas à mettre de coté, crois-moi. Internet fait parfois des miracles, car les personnes dehors ne sont pas forcément celles que l'on peut avoir besoin, mais la discussion écrite que nous permet internet, ça permet d'envisager les choses avec les personnes que l'on rencontre, donc quitte à apporter ma marque à l'édifice: (qu'est ton topic) je partage tes craintes, mais j'ai trouvé de quoi les vaincre.
Edit: J'ai oublié de préciser, que si je ne suis pas avec cette personne, mes craintes reviennent, c'est vraiment dès sa présence que je vais mieux, donc c'est plus ou moins problématique car la distance fait que l'on ne peut pas toujours être ensemble. Donc vois-tu MCHML, je vis avec ses craintes et elles ne disparaissent pas réellement, j'imagine juste que mon esprit est ailleurs quand je suis avec cette personne . Salut Yû, merci pour ton message. Je me dis souvent qu'une grande partie de la solution serait que je trouve quelqu'un avec qui partager ma vie, néanmoins je pense que je suis loin d'être prêt pour ça. En effet, comment réussir à aimer quelqu'un si l'on ne s'aime pas soi-même. Je suis désolé, j'ai du mal à développer, mes pensées sont à la fois assez confuses et personnelles, si l'on peut dire, au vu de tout ce que j'ai déjà pu écrire me concernant. Toujours est il que je me vois beaucoup dans ce que tu écris, sauf que contrairement à toi je n'ai pas encore trouvé comment faire évoluer les choses dans le bon sens. Ou du moins pas appliqué. |
| | | MCHML Aucun rang assigné
Type : INTP 5w6 Age : 39 Lieu : Amiens Emploi : Aucun Inscription : 10/09/2014 Messages : 22
| (#) Sujet: Re: INTP en perdition ? Lun 15 Sep 2014, 03:24 | |
| - WRabbit a écrit:
- Mon conseil va peut être un peu jurer avec le reste, mais bon...
Laisse tomber l'optimisme. Ça ne sert à rien. L'idée de la mort peut être effrayante et grisante à la fois. Accepte-là, c'est tout. Un jour, tu vas mourir. Un jour, je vais mourir. On est tous parti pour crever et tant pis pour nos gueules. Il ne nous reste qu'un intervalle avec la possibilité de le remplir.
Personne ne nous oblige à accomplir quelque chose. Personne ne nous oblige à devenir quelqu'un. Mais quite à exister et être là, autant en profiter.
À un moment donné, je voyais les choses sous un aspect un peu lugubre (nous ne sommes que des amas de chaires en constante décomposition. La peau, les cheveux, les ongles... Rien n'a vraiment d'importance car tout n'est que temporaire.) *chairs, merci Lauter ^^ Ma solution : je suis au courant, mais je n'en ai rien à foutre. Après, vu que je suis croyant, je ne suis pas non plus tombé dans une morosité extrême.
Si tu trouves des choses intéressantes, fonce. Il n'en restera peut-être rien, mais ça aura au moins eu le mérite de te divertir un moment.
Pour tous les optimistes furieux, allez-y défoncez-moi. Je vous conseille d'oublier ce message, je vous aime bien comme vous êtes. Salut WRabbit, merci pour ton message. Ton pseudo m'a donné faim, car bien que je suppose que le W est pour "White", au tout début quand je me suis posé la question j'ai pensé au Welsh Rarebit, un plat délicieux à base de cheddar... bref Ta vision des choses est une philosophie de vie que j'ai adopté à un moment, et j'aime lire des gens qui pensent comme toi, car c'est une facette enfouie de ma personnalité que je n'ose plus exprimer mais envers laquelle je suis totalement d'accord et solidaire. Mais c'est toujours ce problème de "limites" qui fait que je l'ai trop poussé à l'extrême pour finalement sombrer dans la léthargie, ou plutôt l'inertie. |
| | | MCHML Aucun rang assigné
Type : INTP 5w6 Age : 39 Lieu : Amiens Emploi : Aucun Inscription : 10/09/2014 Messages : 22
| (#) Sujet: Re: INTP en perdition ? Lun 15 Sep 2014, 03:47 | |
| Salut Rascal, merci pour ton message. - Rascal a écrit:
- Salut Matthieu, bienvenue sur le forum !
- MCHML a écrit:
- Je suis obsédé par la mort, c'est une angoisse de chaque seconde. Et l'idée de devoir y passer un jour et de ne pas pouvoir explorer tout ce que j'aurais voulu dans la vie oblige à faire des choix, mais face à ces choix la seule chose que j'arrive à faire c'est ne rien faire.
Tu voudrais faire énormément de choses, tu sais que tu n’as pas assez de temps, ce manque de temps qui vient s’opposer à la montagne de choix qui se présente devant toi te stresse, te panique et te conduit à la paralysie. Tu ne sais pas par où commencer et si tu arrives à commencer quelque chose, tu te demandes « à quoi bon, cela n’a aucun sens puisque cela ne mènera qu’à la mort », c’est bien cela ?
En plein dans le mille ^^
- MCHML a écrit:
- Je consulte un psychiatre mais les séances durent 5mn, sont espacées d'environs 45 jours et à part me prescrire un médoc ça ne sert pas à grand chose.
Je te prie de m’excuser si je te froisse, mais pourquoi ne pas commencer par en changer ? Tu pourrais peut-être trouver quelqu’un de plus disponible (et compétent).
Je ne sais pas, la peur de l'inconnu sans doutes. Et aussi l'angoisse de séparation. C'est difficile à concevoir, j'ai moi-même du mal à me comprendre, mais j'aime bien mon psychiatre même s'il ne m'a pas permis jusqu'à présent d'avancer. Je me dis que c'est de ma faute et pas de la sienne
- henri_97 a écrit:
- Ma propre mort ne me fait pas peur, à contrario la mort de mes proches m'angoisse, sans que je puisse l'expliquer.
Dans mon cas également, la mort des autres m’angoisse plus que la mienne. En fait, je n’ai jamais vécu de deuil et j’ai peur de ne pas pouvoir supporter mentalement la perte de quelqu’un que j’aime profondément.
La même, je n'ai pas encore eu la malchance de vivre un deuil et je l'appréhende fortement, car je sais que ça va être très difficile à digérer et j'ai peur de ne pas réussir à me relever, bien que je ne sois plus debout depuis longtemps. Par contre, contrairement à toi, j'ai également très peur de ma propre mort.
Sinon, ce qui me déplait particulièrement dans la mort, c’est d’abord de ne pas avoir la possibilité de voir un jour la fin de l’humanité et toutes ses évolutions.
C'est souvent ce à quoi je pense pour me donner la force de continuer à vivre. Certainement un des seuls trucs qui compte à mes yeux en dehors de mes proches : l'évolution, le progrès, les innovations technologiques (et l'ufologie, mais ça... :x)
Ensuite, comme toi, je ne veux pas mourir avant d’avoir accompli un bon nombre de choses. Parfois, ça me paralyse aussi, et je me dis, merde, qu’est-ce que tu fous ? Dépêche-toi de vivre ! Le problème est de trouver quelque chose dont je sois sure qu’elle me satisfasse pleinement au jour de ma mort, autrement dit, une chose qui valle le coup.
- cleeo a écrit:
- Les INTP prennent beaucoup sur eux, sont très intelligents, très vifs, mais peuvent boucler sur des idées noires longtemps, parce qu'elles ne sortent pas.
Tout ce que tu dis est super bien vu, cleeo ! J’aime aussi beaucoup ce que dit Lauterwasser, la solution est certainement de transformer les idées noires en quelque chose de concret, qui permette de les extérioriser. En plus d’écrire ou jouer un instrument ou même crier, je me dis que le yoga et la méditation, ça peut certainement aider, non ?
Incontestablement.
Je termine avec une formule très à-propos de Desproges et qui est pour l’instant mon credo (et qui résume l’idée de Wrabbit, je crois) : « Vivons heureux en attendant la mort. » |
| | | MCHML Aucun rang assigné
Type : INTP 5w6 Age : 39 Lieu : Amiens Emploi : Aucun Inscription : 10/09/2014 Messages : 22
| (#) Sujet: Re: INTP en perdition ? Lun 15 Sep 2014, 05:17 | |
| - dorloth a écrit:
- Ca m'apprendra a vouloir être empathique et répondre gentiment, je vais arrêter
- Citation :
- Je ne sais pas pourquoi cette réponse suscite chez moi de la frustration et de la colère
Dans ce cas, mon message n'a donc pas été perçu comme je le désirais, je ne suis que rarement d'accord avec montesquieu, mais il semble avoir raison sur ce point.
- Citation :
- Je crois qu'effectivement tu comprends très mal ma vision des choses. J'en viens même à me demander si tu as réfléchi avant d'écrire ça.
Penses avant tout que les gens ici postent avant tout pour t'aider, on est pas venu te chercher, c'est toi qui demandait des avis (il faut dans ce cas accepter qu'on a pas tous le même). Je ne me permets pas de te juger, essaye de faire de même.
En quoi se demander si quelqu'un a réfléchi ou pas avant d'écrire quelque chose revient à porter un jugement ? Encore une réflexion à côté de la plaque, mais venant de toi je commence à avoir l'habitude.
De plus, je dis bien que c'est une question que je me pose (oui, la phrase commence par "je me demande si", apprends à lire ), et non un avis arrêté.
Pour moi, juger quelqu'un, c'est se dire par exemple "il est con", alors que là justement j'essaie d'éviter ce raccourci absurde et en conclut que tu n'as pas réfléchi, et non pas que tu en es incapable.
- Citation :
- Il me semble que tu mélanges les causes et les conséquences, en te servant des conséquences pour décrédibiliser la cause en elle-même.
C'est comme si une fille te disait "je ne sors pas de chez moi car j'ai peur de me faire violer", et que tu lui répondais "pourquoi tu as peur de te faire violer vu que tu ne sors pas de chez toi ? j'ai du mal à comprendre".
Alors, Tout d'abord ton image est très bien, mais elle n'a aucun rapport avec mon idée !
- Citation :
- Pour la première question, non, je disais ça car je suis obsédé par la mort, c'est une angoisse de chaque seconde. Et l'idée de devoir y passer un jour et de ne pas pouvoir explorer tout ce que j'aurais voulu dans la vie oblige à faire des choix, mais face à ces choix la seule chose que j'arrive à faire c'est ne rien faire.
Tu insinues ici, que par peur de la mort, tu ne fais rien et restes chez toi. Cette méthode t'épargnera t'elle de mourir ? Cette méthode augmentera t'elle ton espérance de vie? (ca se discute très sérieusement sur ce point !)
Sais-tu lire une phrase dans laquelle deux points sont abordés sans tout confondre ? Je commence à avoir de sérieux doutes. Tu as la réponse à ta question sous les yeux : "face à ces choix la seule chose que j'arrive à faire c'est ne rien faire". C'est bien écrit face aux choix et pas face à ma peur de la mort, non ?
C'est donc pour ca que je m'étonne du comportement que tu as, qui me trouble car il n'a : en plus d'aucun fondement intellectuel, aucun intérêt pratique... (en gros tu est perdant perdant).
Forcément, quand on comprend rien, difficile de trouver un fondement intellectuel à quoi que ce soit
Ton comportement est donc une fuite du fait de la peur, mais une fuite où tu fonces dans le mur. Etant très porté sur la/les peurs (en bon 6 ) J'étais juste troublé de ton comportement, qui n'est ni phobique, ni contrephobique. (je me trompe peut être la dessus, et je serais ravi que quelqu'un développe ici dans ce cas)
Si on reprend ton image (qui est glauque mais claire je te l'accorde) - Citation :
- C'est comme si une fille te disait "je ne sors pas de chez moi car j'ai peur de me faire violer", et que tu lui répondais "pourquoi tu as peur de te faire violer vu que tu ne sors pas de chez toi ? j'ai du mal à comprendre".
Dans ton image,la fille fuit devant sa peur, ce qui va lui gâcher sa vie, mais les chances que la femme soit agressée diminueront beaucoup, ce qui a donc une forme d'efficacité (toute relative) puisqu'elle diminue son danger... Je ne dis pas qu'elle agit bien ici (mais c'est tout un autre débat) Je n'aurais donc pas réagi pareil, puisque ce n'est pas la même situation.
(pour reprendre une nouvelle image de ce que je comprends) Tu compares ta pomme que j'ai refusé d'acheter, avec une poire en expliquant que je ne voudrais pas l'acheter non plus et que c'est con ! Effectivement, le rapport entre les deux est faible !
Désolé, mais je vois pas les choses ainsi !
C'est désespérant mais je vais tenter quand même de t'expliquer encore une fois :
Tu dis "Pourquoi t'as peur de la mort puisque tu fais rien elle n'interrompra rien".
Je te réponds que c'est illogique ce que tu dis, comme si tu répondais à une fille qui ne sort pas de chez elle par peur de se faire agresser qu'elle n'a pas à avoir peur de ça puisqu'elle ne sort pas de chez elle, espérant qu'en imageant tu comprendrais quelque chose.
Et là tu me sors un je sais pas quoi en confondant tout, c'est assez impressionnant...
Je suis tout de même étonné que du haut de ton lit, tu ne sois intéressé que par juger de ma débilité (moi pauvre humain) plutôt que des sujets qui t'intéressaient initialement que sont la mort et tes problèmes existentiels. Cependant merci de l'enseignement, je vais arrêter de tenter de répondre
Encore une fois, jusqu'à présent j'étais pas occupé à juger de ta débilité, mais ça commence à venir
- montesquieu a écrit:
- C'est aussi ce que j'aurais fait. Mais ce n'est pas comme ça que Dorloth s'exprime. Je pense qu'il ne se rend pas compte que sa manière de s'exprimer peut-être blessante. J'ai parfois envie de le baffer mais je ne pense pas que ce soit un gars méchant.
Effectivement, je ne vois pas en quoi je suis blessant ici Je te retourne la politesse pour l'histoire des baffes ^^. J'en avais discuté une fois, j'en suis venu a la conclusion (totalement discutable) que les INTP et INTJ, bien que proches, ne voient et ne fonctionnent pas du tout de la même manière... et c'est vrai que ça peut accroché, mais quand les gens restent respectueux ça va toujours.
Pour ma signature, qui semblent vous faire hurler, je m'excuse que cette partie "personnelle" de "mon" profil vous gêne au point d'en parler sur de nombreux messages (en fait non, je m'en fous.)
Cette phrase me plait, elle n'a pas pour but de vous plaire, grand bien vous fasse d'en être outrés ! (ce n'est pas l'endroit pour en discuter, qui plus est !)
Edit : @lauter, ta blague m'a fait rire, je me permets d'éditer pour le rajouter (j'ai quand même du vérifier par google j'avais un doute ^^) Ah au fait Dorloth, "du haut de mon lit" comme tu dis si bien avec une connotation péjorative certaine (j'irais pas jusqu'à dire que tu sous-entends que je suis une merde, quoi que...), tu sais quoi ? En toute sobriété, du haut de mon lit je t'emmerde
Bon vent. |
| | | MCHML Aucun rang assigné
Type : INTP 5w6 Age : 39 Lieu : Amiens Emploi : Aucun Inscription : 10/09/2014 Messages : 22
| (#) Sujet: Re: INTP en perdition ? Lun 15 Sep 2014, 08:12 | |
| - henri_97 a écrit:
- Mchml : l échange entre Dorloth et Montesquieu est représentatif de la vie de tous les jours. Cet échange te gêne t il ?
Non. Quand je suis spectateur, rien ne me gêne ou presque si ce n'est la violence qui me fait monter en pression et perdre mes moyens (tremblements) si je suis à proximité.
La maladresse des uns peut etre interprétée comme une agression. Le silence peut blesser. Une plaisanterie peut choquer.
Et au final, est ce si important ? La vie s interrompte t elle avec la colère, la peur, la tristesse, la joie ?
Non, elle continue. Et chacun avance à son rythme.
Une phrase qui m a bien aidé à comprendre ce qui me motive dans la vie :
Dans les périodes les plus heureuses, qu est qui te donnait envie de te lever ?
Très bonne question, ça remonte...
|
| | | Lauterwasser Aucun rang assigné
Type : XNFP, type 7 / chaotic-good Age : 41 Lieu : Montpellier Emploi : Musicothérapeute Winnicottien, gestaltste et phénoménologiste Inscription : 07/09/2013 Messages : 1798
| (#) Sujet: Re: INTP en perdition ? Lun 15 Sep 2014, 08:13 | |
| - Citation :
- En plus d’écrire ou jouer un instrument ou même crier, je me dis que le yoga et la méditation, ça peut certainement aider, non ?
Le yoga oui, la méditation non. pour une raison toute simple : le yoga est centrifuge alors que la méditation est centripete. tu as incontestablement besoin d'une force centrifuge. - Citation :
- Salut Lauterwasser, j'ai longtemps bloqué sur la première phrase de ton post concernant les limites palpables. Quelque chose a dû m'échapper, je n'arrive pas à comprendre ce que tu veux dire. Pourrais-tu développer s'il te plait ?
c'est une métaphore. imaginons que tu veuilles aller d'un point A ou se trouve l'inaction et le mal etre, à un point B ou se trouve l'action et le bien être. tu fléchis le genoux, et te propulse en sautant vers le point B. ça marche grace au sol. sans sol, tu ne peux pas te propulser d'un point A à un point B. tu n'y arrive pas parcequ'il te faut un "sol" à partir duquel te propulser. c'est ce que j’entendais par "limites". allez, courage |
| | | MCHML Aucun rang assigné
Type : INTP 5w6 Age : 39 Lieu : Amiens Emploi : Aucun Inscription : 10/09/2014 Messages : 22
| (#) Sujet: Re: INTP en perdition ? Lun 15 Sep 2014, 08:23 | |
| - Maze a écrit:
- Bienvenue MCHML.
Ton récit m'a touché aussi. Par certains aspects ça me rappelle moi entre 16 et 19 ans. Sauf que je n'avais pas peur de la mort. Comme je me suis à peu près relevé, je vais essayer d'en dire quelque chose. Beaucoup de choses intéressantes ont été dites jusque là et globalement je suis content de l'aide que peut apporter ce forum ! Je vais essayer d'en rajouter sans trop faire de redite. Désolé pour le pavé qui va suivre.
- Citation :
- Je consulte un psychiatre mais les séances durent 5mn, sont espacées d'environs 45 jours et à part me prescrire un médoc ça ne sert pas à grand chose.
Je tiens à enfoncer le clou qu'a commencé à planter Rascal sur ce point : pense sérieusement à changer de psy. 5 minutes c'est contraire à l'éthique d'un psychothérapeute (un psychiatre est censé être aussi psychothérapeute), même 15 minutes ça l'est. Même une séance de soutien pour quelqu'un d'un peu perdu et vaguement en dépression c'est au moins 20 minutes. Et je pense que tu en es plutôt au stade d'une dépression bien installée, donc il te faut des séances bien plus longues et plus fréquentes. Maintenant il te prescrit quand même un médicament, est-ce que ça t'a apporté quelque chose ? Si ce n'est pas trop indiscret, est-ce que tu peux dire quel est ce médicament ?
J'en ai eu pas mal, les plus récents ont été seroplex, anafranil et abilify mais je ne vois strictement aucune différence.
- Citation :
- c'est un peu comme si je vivais dans le deuil en permanence, par anticipation.
Dans la dépression, il peut y avoir ce sentiment d'être en deuil sans que concrètement il y ait eu la mort d'un proche. Donc ce n'est peut-être que le produit de ta dépression. Ça n'empêche pas que ce sentiment soit authentique, mais plutôt que refléter la perte d'un proche, il peut refléter la perte d'une partie de toi, de ta motivation, de ton énergie, de ton insouciance... Du coup essaye de ne pas te focaliser sur ce sentiment. De ce que je lis globalement sur toi, il faudrait déjà que tu retrouves de la motivation, et que tu trouves des personnes qui pourront t'aider et te soutenir. Facile à dire. C'est un peu ce que tu fais déjà ici, tu es ici pour en parler et trouver des pistes pour t'en sortir, c'est très positif, ça montre que tu ne veux pas rester dans cet état. Maintenant, malgré toute l'aide que l'on peut t'apporter, ça ne suffit pas et il te faut aussi des personnes qui te connaissent et en qui tu as confiance pour en parler, au moins pour te soutenir. Il ne faut pas avoir peur de demander de l'aide, plein de gens sont prêts à le faire. Rien que nous on le fait, alors qu'on ne te connait pas, alors imagine ceux qui te connaissent et qui tiennent à toi !
- Citation :
- Depuis la pré-adolescence je suis insomniaque, je n'arrive pas à mettre le cerveau en veille pour trouver le sommeil, et depuis la fin de l'adolescence je me suis mis à boire pour m'assommer et trouver le sommeil. Pendant les cinq ans que j'ai passé à l'armée, je buvais 1L de rhum par soir, en à peine une heure. Je profitais de la désinhibition engendrée pour appeler mes proches, car en temps normal je ne trouvais pas le courage de le faire.
Ok, c'est très rare que je dise ça, mais peut-être qu'un somnifère ou un anxiolytique peut t'aider (c'est peut-être déjà ce que tu prends ?). Il y a des risques d'addiction, mais ça sera toujours mieux qu'une sorte d'auto-médication à base de fortes doses d'alcool qui te détruisent bien plus que ces médicaments. Et puis il existe un somnifère léger et sans effets secondaires, sans ordonnance, c'est le Donormyl. C'est un anti-histaminique donc il n'appartient pas à la même catégorie que les classiques Stilnox et Imovane qui sont des benzodiazépines (mince on se croirait sur doctissimo là... désolé).
Les somnifères ne fonctionnent pas chez moi, ou du moins l'accoutumance vient trop rapidement et si je n'espace pas les prises de genre 2 mois ça ne me fait aucun effet. Il n'y a que les sédatifs qui fonctionnent mais j'avais arrêté vu que j’enchaînais les pannes de réveil pour aller au travail, et quand j'arrivais à me lever je dormais debout et j'avais l'impression que mes membres pesaient 10 fois leur poids habituel. Tu soulèves un bon point, il faut absolument que je pense à demander qu'il me prescrive un sédatif lors de la prochaine consultation étant donné que je n'ai plus d'obligation horaire à respecter le matin.
Par rapport à l'échange avec Dorloth. Tu t'es senti agressé et tu as répondu, c'est déjà pas mal parce que tu aurais pu te renfermer et fuir la confrontation. C'est encore le signe que tu as de l'énergie pour te défendre.
J'ai failli pas revenir mais hier soir je me suis dit que c'était trop con, juste pour une mini prise de tête, de renoncer à une telle aide potentielle. Et en lisant son dernier post sur ce topic, je me dis que j'ai bien fait ne serait-ce que pour lui dire le fond de ma pensée, du haut de mon lit
Je n'ai pas tellement envie de continuer le débat parce que ça devient hors-sujet je trouve, mais tant pis : Dorloth, tu ne comprends pas sa réaction et pointes son manque de rationalité... ben oui, il est en dépression, toi tu vas bien, et vous avez des personnalités différentes. Il réagit comme ça et il se défend comme il peut face à ses angoisses, il n'y a pas grand chose de plus à comprendre. Tu n'analyses son comportement qu'en comparant avec ce que toi tu ferais à sa place. Autre exemple : tu compares ce que tu analyses comme une fuite à ce que ferait typiquement un 6 (phobique/contre-phobique), mais il est 5w6... Après tu n'es pas responsable de toutes les incompréhensions que peuvent générer la communication par écrit, mais juste après avoir avoué que tu as du mal à tout anticiper (ce qui est bien normal), tu dis qu'en fait tu t'en fous... J'ai bien compris que ton intention était d'aider et que tu voulais déjà comprendre ses réactions, mais je trouve que tu as été un peu rude, à sa place je crois que je me serais senti agressé aussi.
N'en parlons plus, les abrutis, une fois remis à leur place, ont vocation à être ignorés.
- Citation :
- @Tonio je n'ai pas compris l'histoire de CB à la fin
La CB c'est pour ChatBox, en bas sur la page d'accueil.
Merci pour la précision
Encore désolé pour le pavé, j'ai essayé d'être succinct mais c'est impossible. - Lauterwasser a écrit:
c'est une métaphore. Ah ok je pouvais chercher longtemps |
| | | Spi' Aucun rang assigné
Type : *_* Age : 101 Lieu : *_* Emploi : *_* Inscription : 25/04/2014 Messages : 565
| (#) Sujet: Re: INTP en perdition ? Lun 15 Sep 2014, 11:10 | |
| - Citation :
- Le yoga oui, la méditation non.
pour une raison toute simple : le yoga est centrifuge alors que la méditation est centripete. tu as incontestablement besoin d'une force centrifuge Tu veux dire que la méditation développe le centre mental ce qui serait inutile puisqu'il est 5. Mais que le yoga peut lui être bénéfique parce que ça développe le centre instinctif, ou je suis à côté de la plaque ?! |
| | | Rascal Nutbuster
Type : INTP 5 Sx Age : 29 Lieu : Bois de Boulogne Emploi : Bananologue Inscription : 02/05/2014 Messages : 161
| (#) Sujet: Re: INTP en perdition ? Lun 15 Sep 2014, 11:41 | |
|
Dernière édition par Rascal le Mer 29 Avr 2015, 18:57, édité 1 fois |
| | | Fenec_rose Aucun rang assigné
Type : INFP Age : 38 Lieu : Antibes Emploi : Ingénieur Inscription : 02/07/2014 Messages : 40
| (#) Sujet: Re: INTP en perdition ? Lun 15 Sep 2014, 17:58 | |
| Bienvenue. Pas de conseils à donner mais je te souhaite bon courage dans tout ça. |
| | | @ Green Aucun rang assigné
Type : INFP 9 FP-NF Age : 28 Lieu : Terre Emploi : Être humain Inscription : 19/03/2014 Messages : 783
| (#) Sujet: Re: INTP en perdition ? Lun 15 Sep 2014, 18:33 | |
| Non au contraire la medidation n'est pas un développement du centre mental. Elle consiste pour un individu à justement qu'il arrête de penser et n'utilise plus son mental. |
| | | Contenu sponsorisé
| (#) Sujet: Re: INTP en perdition ? | |
| |
| | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|