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Je ressens quelque chose comme ça aussi. J'ai tendance à essayer de combler ce vide en commençant ou continuant plein d'autres choses, mais ça ne marche pas tellement souvent.
Je peux écrire ou lire des fanfictions dessus, aussi, parfois.  (bien que certaines de ces histoires peuvent te faire sentir un peu pareil quand tu les termine...)
En tout cas, cela me semblerait bien pratique si l'on pouvait simplement se débarrasser de cette sensation. (comme de beaucoup d'autres, en fait, j'aimerais vraiment devenir un robot)

Oui ça m'arrive! avec une complexité supplémentaire: celle du standard.

Si j'ai fini une chose, j'attends de la prochaine qu'elle soit aussi épanouissante que la dernière. Ce qui fait que bien souvent j'ai du mal à me poser sur autre chose (des séries par ex.) car j'ai en permanence la manie de comparer.

C'est moins difficile dans le domaine intellectuel puisqu'on a accès à beaucoup de savoir dans la société actuelle.

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Pareil. Chez moi ça dure rarement plus de quelques heures (une nuit de sommeil et ça repart), mais je me retrouve bien dans ce que vous décrivez. Quel dommage qu'il n'y ait pas que des productions d'une qualité remarquable, n'est-ce-pas ?
(qui a dit que j'étais élitiste ? qui ??? )

dorloth a écrit:

Suis-je le seul lorsque je termine quelque chose qui m'a passionné à me sentir monstrueusement vide, complétement perdu, ne sachant plus quoi faire.
Ca m'arrive souvent lors de l'achèvement d'un livre, d'une série, d'un jeu, ou encore d'un manga.

Ben c'est bien que t'en parles parce que je te rassure, t'es pas tout seul dans ton cas. Personnellement, quand j'achève quelque chose du type manga (Karneval ou Pandora Hearts pour ne citer que ça), je ne me sens pas vide, je me sens encore immergé dans l'aventure et j'ai envie de la poursuivre. Il y a comme une grande frustration qu'il est possible d'évacuer grâce au forum d'écriture jeu de rôle sur les univers concernés. C'est une méthode pour passer outre ce manque que tu décris et que je visualise assez bien personnellement.
Être perdu, ne pas savoir quoi faire, c'est un sentiment qui se dissipe assez vite mais qui peut se ponctuer de quelques difficultés si tu ne trouves pas une activité (comme suscitée) pour prolonger l'expérience. Je ne sais pas trop comment cela peut marcher pour un jeu, c'est vrai qu'un jeu, tu le commences et tu le finis, mais je sais qu'en discuter avec des gens qui peuvent connaître, c'est pas mal non plus.

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ça m'arrive aussi cette sensation. Après un bon film ou une bonne série tu as plus envie de regarder autres choses et ne pense plus que à ça, c'est bien ça ? ^^
En général moi ça dure une journée ou deux après ça passe.

tout à fait wolf !

Je fais le deuil et je garde les souvenirs de cette chose là à jamais, j'y repense avec nostalgie mais pas forcément avec tristesse ; en général je passe facilement à autre chose même si l'oeuvre précédente reste dans mon coffre à souvenirs.

C'est curieux, ce sentiment de manque, de vide que vous décrivez, c'est ce que j'ai par défaut. C'est quelque chose de très dur à combler, et parfois, avec un livre, un film, une série, quelqu'un, une musique, j'y arrive. Je me perds dans autre chose pour une période donnée, jusqu'à ce que le charme s'évanouisse, d'une manière ou d'une autre. Puis ce gouffre béant réapparaît. C'est comme si tenter de le combler était toujours provisoire, comme si rien n'était à même de s'y subvertir, quand bien même j'ai envie d'y croire. Et j'ai l'impression de devenir de plus en plus difficile, aussi.

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Je ne ressens pas ce manque mais j'en ai souvent entendu parler. Ceci dit, il y a une connection entre la passion achevée/terminée et le manque qui s'en suit. Je pense que c'est bien de ce shéma comportemental dont on parle.

Le manque est une dépression dans le paysage de l'âme, provoqué par la disparition de quelque chose qui avait été là, et qui n'y est plus. Et cela crée un vide qu'il est souhaitable de combler. Comme un mur vierge de décoration qui attend la nouvelle décoration qui embellira l'ensemble...

Je ne ressens pas cela.

Chase a écrit:

Je fais le deuil et je garde les souvenirs de cette chose là à jamais, j'y repense avec nostalgie mais pas forcément avec tristesse ; en général je passe facilement à autre chose même si l'oeuvre précédente reste dans mon coffre à souvenirs.

Même si cette réflexion à une quonotation négative, je mis sans plus proche que le reste des interventions. J'aime bien achever quelque chose qui me tien à coeur, cela me semble normal. Je n'ai jamais envie de reproduire un moment de ma vie parce qu'il "était" époustouflant de part sa présence et l'investissement que j'avais alors. Les moments passés sont passés et c'est "normal", demeure le souvenir.

Je n'ai pas de passion unique, j'ai plutôt des passions, qui sont en général éphémères et peu fiables. C'est rare non, d'avoir ce type de chose sur laquelle se reposer ?
A une époque j'étais plus tournée vers la création. Aujourd'hui je tends à manquer d'inspiration, ou du moins je n'arrive plus du tout à la mettre en forme. Il y a peut être de ça, ça peut faire office de catalyseur.

Pour le bouton "Merci" je n'en ai aucune idée, je ne l'avais pas remarqué moi-même.

Et encore MERCI aux rageux qui ne peuvent pas s'empêcher de moinser même quand quelqu'un est au plus mal.

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Je n'ai jamais quasi jamais de sentiments de manque. Que ça soit vis-à-vis de quelqu'un ou d'un objet.

(Je tenais à dire que je ne mets pu de moins, et que les reproches me saoulent.)

Ce n'est pas moi, Apo... Je boyquote ce système depuis le début !

Mais il est "remarquable" que cela te tienne si à coeur d'avoir été notée négativement... Cela signifie que tu tiens à une certaine image qui dépend des autres. Est-ce un trait féminin ?

Pour la création et l'inspiration... Je t'invite à nourrir ton Ne par la création des autres, et je pense que tu as déjà pu sentir se phénomène: regarder l'oeuvre de quelqu'un d'autre peut ressourcer ta propre capacité créatrice (sans pour autant crier au plagiat évidemment).

D'ailleurs, je crois que dans le domaine d'écouter de la musique, tu dois certainement avoir des périodes "j'écoute la musique qu'on me propose" et des périodes "j'écoute ma propre musique". Bon, dis ainsi, ça à l'air con con, mais je pense que tu comprends la nuance

Désolé pour le hors sujet...

@Titti Quanti: je plussoie complètement...

Lunaire a écrit:

Ce n'est pas moi, Apo...  Je boyquote ce système depuis le début !

Mais il est "remarquable" que cela te tienne si à coeur d'avoir été notée négativement...  Cela signifie que tu tiens à une certaine image qui dépend des autres.  Est-ce un trait féminin ?

Pour la création et l'inspiration...  Je t'invite à nourrir ton Ne par la création des autres, et je pense que tu as déjà pu sentir se phénomène: regarder l'oeuvre de quelqu'un d'autre peut ressourcer ta propre capacité créatrice (sans pour autant crier au plagiat évidemment).

D'ailleurs, je crois que dans le domaine d'écouter de la musique, tu dois certainement avoir des périodes "j'écoute la musique qu'on me propose" et des périodes "j'écoute ma propre musique".  Bon, dis ainsi, ça à l'air con con, mais je pense que tu comprends la nuance

Désolé pour le hors sujet...

@Titti Quanti: je plussoie complètement...

Censure

Je ne vois aucune corrélation entre le genre de Apo et le fait que les moins puissent l'affecter. A la limite, cela me paraîtrait plus pertinent avec une fonction relative à la sensibilisation de chacun, comme le Fi par exemple.

Je crois que tout processus créatif déjà est fortement perturbé par les objets connectés de notre vie : télévision, téléphones portables, tablettes numériques, et enfin ordinateurs. Ces objets peuvent agir en véritables parasites, je me rappelle avoir lu un article relatant comment des écrivains connus n'arrivent plus à se concentrer suffisamment pour justement pouvoir écrire (c'était le cas a priori de Bret Easton Ellis).

Je te rejoins dorloth sur le sentiment de manque une fois que tu as terminé, achevé quelque chose. C'est très caractéristique d'un roman qui nous prend aux tripes, nous emporte loin de la réalité pour finalement nous délaisser parce qu'il faut bien qu'il se termine un jour. Je ressens moins cette impression pour des sujets se renouvelant sans cesse, des contenus intangibles qui me permettent de "perpétuer" ce que je considère comme une passion disons, à moins effectivement d'une grande lassitude qui elle vient plutôt de nous, et non pas de l'impuissance de l'objet à pouvoir nous combler de par sa finitude.

Dorloth : J'ai du mal à retrouver des passions en fait, surtout en ce moment car comme je disais, je suis de plus en plus difficile. Mais quand je suis immergée d'une manière ou d'une autre (ça peut être très bref, l'espace de quelques heures), ça va mieux. Mais ça ne dure pas toujours, et ce n'est pas toujours constant, aussi.

pour le - : moi aussi j'ai du mal à comprendre la corrélation avec le sexe féminin, ni même vraiment avec l'image.
Pour le coup je n'ai pas aimé le fait qu'on me descende (mais ça aurait pu être quelqu'un d'autre) alors que j'exposais un malaise. Mais c'est arrivé bien d'autres fois, sans que je ne dise rien.

Je ne sais pas à quel point Internet est coupable. Il y a eu une période durant laquelle j'allais beaucoup sur le net tout en étant créative. Puis ça s'est délité au fur et à mesure (avant d'arriver ici).

Pour la création, tu peux essayer de trouver des livres ou des musiques qui t'inspirent. Personnellement, je dessine quasi-toujours avec une musique en fond sonore...

HS : Tu connais cette animation ?
http://vimeo.com/14803194

dorloth a écrit:

Suis-je le seul lorsque je termine quelque chose qui m'a passionné à me sentir monstrueusement vide, complétement perdu, ne sachant plus quoi faire.

 
Au contraire.

Mener un projet à bon terme a tendance à me booster à me donner dans le même temps plus de motivations et d'idées pour d'autres projets à venir...

Maintenant, il faut voir au cas par cas; peut-être est-ce plus difficile pour un IxxJ de s'adapter aux particularités et exigences d'une nouvelle situation ?

La peur du désœuvrement ? Le fameux vide du 5 ?

Comme vous le décrivez, je n'ai pas ce sentiment de manque après une lecture, un visionnage, etc... Parfois, il m'arrive d'être un peu amer ou déçu que l'oeuvre soit terminée "aussi vite", ou "pour toujours" (pas de suite prévue, etc.), mais comme Chase et Lunaire je la range dans ma boîte à expérience, je l'ai ingurgitée d'une certaine manière, elle fait parti de moi et m'a apporté un nouvel éclairage ou une nouvelle densité qui sont durables. J'ai aussi tendance à faire comme Pika, c'est-à-dire prolonger l'oeuvre... sans aller jusqu'au support du forum RP, je laisse vagabonder mon esprit sur l'univers qui m'a tant plu, et je vois ce que je peux en créer ; sinon, on peut toujours la partager avec d'autres personnes, pour en discuter par la suite, et la faire revivre d'une certaine façon ^^. Sinon, je cherche de manière active à m'en imprégner, à en tirer un enseignement concret, et une fois celui-ci acquis on devient redevable de l'oeuvre, d'une certaine manière elle ne nous quitte plus. 

En revanche, le sentiment de manque, je peux le ressentir avec les gens :X quand je passe d'un bouillonnement humain à une brutale solitude (genre, retour de soirée, arrivée des vacances, etc.) il m'arrive d'être complètement perdu et tristement désœuvré, avec un vide oppressant qui me pousse systématiquement dans la narcotisation >.<

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