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| L'inconscient = "une délicate nounou" | |
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Auteur | Message |
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Ambre Aucun rang assigné
Type : 5w6 alpha Sx/Sp Age : 47 Lieu : - Emploi : - Inscription : 24/03/2013 Messages : 79
| (#) Sujet: L'inconscient = "une délicate nounou" Mer 01 Mai 2013, 13:06 | |
| Extraits de cette page: - Citation :
- Un projet d’équilibre toujours préservé
.......Malgré les désordres apparents qui suivent un choc, tout ce qui se passe est toujours l’expression d'un élan inconscient visant à préserver une possibilité ultérieure de retour à l’équilibre.
Même si ce retour ne se produit que dans de nombreuses années, même si le contenu de ce qui a fait le choc est devenu tout à fait inconscient, voir amnésié, il y a toujours deux pulsions antagonistes à l’œuvre qui veillent et préservent un possible retour à l’équilibre.
Ces deux pulsions sont, d’une part la pulsion de survie qui permet de garder à distance ce qui gêne, afin ne pas trop souffrir (cela coûte de l’énergie), et d’autre part la pulsion de vie qui préserve, dans l’inconscient, l’existence de tout ce qui devra un jour être réhabilité (cela s’exprimera de toute façon plus tard, sans qu'aucune énergie ne soit nécessaire).
D’un côté les informations sont mises entre parenthèse, d’un autre elles sont préservées de tout effacement intempestif afin que celui que nous étions dans cet instant douloureux ne soit pas définitivement perdu. Il reste ainsi toujours possible d’accéder à cet équilibre, même longtemps après.
Mécanisme de mise en attente
Quand l’intégration immédiate n’est pas possible, un mécanisme de mise en attente prend le relais. C’est l’œuvre de la pulsion de survie qui assure ainsi une mise à distance, une sorte d'anesthésie partielle.
Le phénomène est analogue lors d’une blessure corporelle. La blessure est souvent aussitôt suivie d’une auto anesthésie physique. Quand dans un accident une victime est blessée, même gravement, il arrive souvent que la douleur immédiate ne soit pas ressentie. Cela lui permet de trouver la ressource nécessaire pour "sauver ce qui reste" et demeurer en vie! La douleur n’apparaîtra que plus tard.
De même, dans un choc psychique, il y a aussi fréquemment auto anesthésie. C’est ainsi par exemple qu’au moment d’un deuil une personne peut donner l’impression que cela ne la touche pas. En réalité elle s’est auto anesthésiée pour ne pas souffrir et surmonter ce moment inconcevable. Là aussi, la douleur n’apparaîtra que plus tard.
Quand l’état apparent est stable, il convient donc de ne pas oublier la différence entre l’intégration (stabilité réelle) et la compensation (stabilité apparente) qui n'est qu'une forme d'anesthésie.
La stabilité apparente est possible grâce à cette mise à l'écart de ce qui, en nous, vient de souffrir. Les parts de soi, ainsi isolées, sont stockées dans l’inconscient. Ce dernier, pareil à une «nounou bienveillante», va en assurer la garde jusqu’à ce que nous soyons en moyen des les récupérer et de leur apporter le soin nécessaire.
Nous sommes inconsciemment "habités" par une multitude de parts de soi en attente.
Il est intéressant de considérer notre inconscient comme "une délicate nounou" prenant soin de ces précieuses parts de soi, plutôt que comme un lieu sournois rempli de choses malsaines.
Cet inconscient est notre allié et non notre ennemi.
Quand les points ressources sont insuffisants pour intégrer, mais néanmoins suffisants pour compenser, il permettent d’une part la mise en attente de la zone douloureuse et d’autre part la capacité d’actions compensatrices pour faire «comme si de rien n’était».
Cette première étape (anesthésie, déni, rejet protecteur), s’accompagne d’un effet de stupeur dans lequel «on n’y croit pas». Entre cette anesthésie protectrice et le moment de l'intégration, il s’écoule un temps plus ou moins long (de quelques heures à quelques décennies). Nous trouverons généralement ici des étapes similaires à celles qui ont été souvent évoquées dans la fin de vie : Déni, Révolte, Négociations/compensations (Marchandage), Déprime, Acceptation.
Nous tendons tous vers l’équilibre dans un processus de durée extrêmement variable.
Mécanisme de rappel automatique
L’inconscient, pareil à une «nounou», assure donc la garde des parts de soi blessées, que notre immaturité du moment ne nous a pas permis d’emmener avec nous.
Cette «nounou», personnifiant notre pulsion de Vie, nous invite régulièrement à récupérer nos «petits». Ainsi, nous ressentirons souvent une réminiscence surgir en nous pour nous proposer d'accomplir l’intégration attendue. Une sorte de rappel automatique, régulier, auquel nous répondons ou auquel nous ne répondons pas.
Naturellement à chacun de ces rappels nous ressentons un certain inconfort. C’est ainsi que nous éprouvons la douleur ancienne sans que le présent ne la justifie (pulsions, phobies, mal-être, troubles du comportement, angoisses…). A ce moment, libre à nous de compenser ou d’écouter (en fait, nous faisons ce que nous pouvons, avec toutefois une petite part de liberté).
Dans ces moments de réminiscence, il est bon de comprendre que ce n’est pas notre passé qui nous pollue, nous harcèle ou nous hante (le fameux «murmure des fantômes» de Boris Cyrulnik !). C’est juste notre présent qui nous invite. Il nous invite à offrir, à ces parts de soi blessées, l’attention et le soin qui leur a manqué autrefois. Il nous invite à restaurer notre intégrité et notre stabilité authentique. Il nous offre une opportunité.
Comprenant cela, quand une personne est en souffrance psychologique, le psychothérapeute aura soin d’être l’allié de ce mécanisme de vie. Le psychothérapeute ne considérera pas le symptôme comme une pathologie à guérir, mais comme un moyen pour le patient d’accéder à lui-même.
Lorsque la réhabilitation est réalisée, le symptôme devient inutile et disparaît. Il ne disparaît pas parce qu'il est guéri, mais parce qu'il n'y en a plus besoin! Il était plus un nécessaire outil de contact qu'une psychopathologie.
Il cesse un peu comme une sonnerie de téléphone cesse lorsqu’on a bien voulu répondre.....
Cependant, quand il n’y a plus d’énergie, si la maturité n’est pas au rendez vous, si ces réminiscences sont trop douloureuses, en l’absence d’aide, la personne peut parfois aller jusqu’à souhaiter ne plus vivre… et même envisager le suicide pour échapper à tout ça… Beaucoup de vigilance s’impose alors à l’entourage! Chez le suicidaire, la pulsion de survie l’emporte sur la pulsion de vie. L’évitement va ici jusqu’à éviter la vie… au point de la supprimer. Dans de tels cas, une aide extérieure est incontournable. Source: http://www.maieusthesie.com/index.htm Le téléphone a vigoureusement sonné chez moi, il y a un peu plus d'un an de ça, via l'envie furieuse d'assommer une relation de travail avec une grosse poêle.... ! Une chance que j'ai décroché ! Depuis, effectivement, j'ai beaucoup appris sur moi, entre autres choses. En même temps, il y a pas de mérite: ça aide beaucoup d'avoir comme compulsion maladive, celle de vouloir tout comprendre .
Dernière édition par Ambre le Mer 01 Mai 2013, 13:42, édité 1 fois |
| | | antihero Aucun rang assigné
Type : INFP 15w50 300V miscibilité optimale Age : 44 Lieu : Nihilie Emploi : consulte, accompagne................. et beaucoup+si aff^^ Inscription : 04/02/2013 Messages : 108
| (#) Sujet: Re: L'inconscient = "une délicate nounou" Mer 01 Mai 2013, 13:42 | |
| Si c'est une publicité pour suicidaire, ce n'est pas drôle....et tous les psychiatres savent que l'aide ne change rien au résultat : quand faut faire cesser la souffrance, on la fait cesser (on pourra toujours arguer que ceux qui ne comprennent pas cela ne souffrent pas assez ou ne sont pas accessible à cette conception de la souffrance...).
Pour le reste du laïus sur l'inconscient, pourquoi pas.
Cordialement
_______________________________________ Redevenons chevaux...
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| | | Ambre Aucun rang assigné
Type : 5w6 alpha Sx/Sp Age : 47 Lieu : - Emploi : - Inscription : 24/03/2013 Messages : 79
| (#) Sujet: Re: L'inconscient = "une délicate nounou" Mer 01 Mai 2013, 13:59 | |
| - Citation :
- Pour le reste du laïus sur l'inconscient, pourquoi pas.
N'est-ce pas ? C'est une comparaison aussi osée que parlante, même si Jung avec la conciliation des contraires donnait déjà une vision plus positive de l'inconscient . |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: L'inconscient = "une délicate nounou" Jeu 02 Mai 2013, 11:57 | |
| C'est vrai qu'on considère trop souvent l'inconscient comme une boîte de Pandore à ouvrir avec précaution alors qu'il contient aussi des ressources pour s'améliorer. |
| | | Ambre Aucun rang assigné
Type : 5w6 alpha Sx/Sp Age : 47 Lieu : - Emploi : - Inscription : 24/03/2013 Messages : 79
| (#) Sujet: Re: L'inconscient = "une délicate nounou" Jeu 02 Mai 2013, 23:27 | |
| Le fait de considérer l’inconscient comme une boite de Pandore, la peur, les sensations désagréables que ses manifestations engendrent, pourraient, en fait, empêcher de progresser. Ce serait cette perception négative qui s'avérerait être le nœud du problème.
En filant la métaphore de la garde d'enfants, ces manifestations de l'inconscient seraient comme des appels à l'aide, des sanglots d'une petite fille ou d'un petit garçon triste et angoissé qui attendent désespérément qu'on s'occupe d'eux.
Dans la vraie vie, fort probablement qu'on s'en détournerait pas, du simple fait que cela nous dérangerait ou que cela nous ferait peur. Au contraire, il y aurait des fortes chances, à moins d'être sans cœur, qu'on prenne soin de ces enfants, qu'on les rassure et les console.
C'est un peu comme si on s'infligeait à nouveau les négligences dont on a pu être victimes et qui ont conduit à refouler nos souffrances. On ne les écoute pas en nous, tout comme on n'a pas été écouté. On les néglige, tout comme on a été négligé, comme une sorte de malédiction qu'on perpétuerait sans même en avoir conscience.
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| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: L'inconscient = "une délicate nounou" Ven 03 Mai 2013, 05:01 | |
| La peur et le pessimisme mécanismes auto-induits et auto-entretenus conduisant au "destructivisme" ? Oh ben, ça fait du bien de lire un peu de bon sens ! Même si c'est une révélation tardive, et uniquement pour une minorité, ça fait du bien de lire ça... [troll, merci de ne pas le nourrir]A l'aide de ces nouvelles lumières, on reparle un peu de l'élection de Sarkozy en 2007 ? [/troll] Plus sérieusement : Maintenant que l'on a établi que la peur de son inconscient fait plus de mal que de bien, aura-t-on le courage d'affronter qui on est et non qui on veut/croit être ? La chute va être lourde. Mais c'est le début de l'introspection ! |
| | | Lylortantyk Aucun rang assigné
Type : NF Lieu : Ici et là Emploi : Services à la Personne Inscription : 21/02/2013 Messages : 174
| (#) Sujet: Re: L'inconscient = "une délicate nounou" Ven 03 Mai 2013, 08:12 | |
| (Petit passage pour éditer mon message, je le supprime car je ne pense pas qu'il soit pertinent et j'ai dis une bêtise )
Dernière édition par Lylortantyk le Sam 04 Mai 2013, 13:16, édité 1 fois |
| | | Ambre Aucun rang assigné
Type : 5w6 alpha Sx/Sp Age : 47 Lieu : - Emploi : - Inscription : 24/03/2013 Messages : 79
| (#) Sujet: Re: L'inconscient = "une délicate nounou" Ven 03 Mai 2013, 21:48 | |
| - LeConnardDuFond a écrit:
- La peur et le pessimisme mécanismes auto-induits et auto-entretenus conduisant au "destructivisme" ?
Même si c'est une révélation tardive, et uniquement pour une minorité, ça fait du bien de lire ça... Je ne serai pas aussi optimiste que toi, par contre, quant au fait de penser que la majorité de nos concitoyens considère aujourd'hui leur inconscient comme "une délicate nounou" et qu'ils chassent aussitôt de leurs esprits la peur qu'ils en ont quand il se manifeste. A vrai dire, au vu des interventions précédant la tienne, cela ne semble pas aussi évident que cela . - LeConnardDuFond a écrit:
- aura-t-on le courage d'affronter qui on est et non qui on veut/croit être ?
C'est une bonne question, surtout provenant de quelqu'un qui a pour pseudo LeConnardDuFond . Alors, as-tu écouté le petit garçon triste et angoissé en toi ? Et si oui, ce qui serait intéressant de savoir surtout, c'est comment tu as fait très concrètement ? - Lylortantyk a écrit:
- il y a aussi pas mal de moyens d'accéder à l'indicible parfois, à travers l'art par exemple.
Sans aller jusqu'au symptôme plus ou moins sévère, je pensais plutôt à une gestion très quotidienne de son inconscient, si on peut parler ainsi. Dès que je ressens une sensation désagréable plus ou moins indéfinie en moi, je m'efforce de m'y attarder alors qu'auparavant, le but du jeu était de passer à autre chose le plus rapidement possible , aussi lancinante que cette sensation pouvait être. Ce qui était bien dommage car en se concentrant bien, c'est comme tirer le fil d'une pelote de laine ....: on peut aller très très loin comme ça . |
| | | Sherkkann Intervenant polémique
Type : ENTP Age : 30 Lieu : Belgique Emploi : / Inscription : 29/02/2012 Messages : 1454
| (#) Sujet: Re: L'inconscient = "une délicate nounou" Ven 03 Mai 2013, 22:10 | |
| Ecouter son inconscient, selon moi, c'est enfantin et courageux en même temps. Je pars du principe qu'on sait tous nos peurs, nos faiblesses, nos réelles aspirations,... Simplement se l'admettre à sois-même peut faire peur car on peut avoir vécu trop longtemps en essayant de se convaincre de ci et de ça, alors qu'en réalité il n'en était rien. Ecouter son inconscient c'est simplement mettre tout notre "fake" à la poubelle et ne plus se mentir à sois-même.
Moi c'est comme ça que je fais. et j'essaye d'être honnête avec moi-même. |
| | | Ambre Aucun rang assigné
Type : 5w6 alpha Sx/Sp Age : 47 Lieu : - Emploi : - Inscription : 24/03/2013 Messages : 79
| (#) Sujet: Re: L'inconscient = "une délicate nounou" Ven 03 Mai 2013, 22:45 | |
| Je pense que l'article dont il est question ici, parle de choses tellement refoulées qu'on n'en a pas du tout conscience . Pour découvrir ces choses-là, une des premières étapes serait d'être à l'écoute de toutes les émotions que l'on ressent au fil de la journée en étant dans "l'ici et maintenant" comme on dit, donc ni dans ses rêves éveillés, ni dans ses pensées plus ou moins profondes . Et pour moi, crois-moi, rien que cela, c'est déjà..... une véritable gageure lolilol ! Ensuite, c'est s'efforcer de comprendre les raisons pour lesquelles ces émotions "réelles" ont émergé à ce moment précis, dans cette situation précise. |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: L'inconscient = "une délicate nounou" Sam 04 Mai 2013, 00:55 | |
| - Ambre a écrit:
- LeConnardDuFond a écrit:
- aura-t-on le courage d'affronter qui on est et non qui on veut/croit être ?
C'est une bonne question, surtout provenant de quelqu'un qui a pour pseudo LeConnardDuFond .
Alors, as-tu écouté le petit garçon triste et angoissé en toi ? Et si oui, ce qui serait intéressant de savoir surtout, c'est comment tu as fait très concrètement ? Le boulot avait commencé avant, mais beaucoup de réponses sont arrivées... avec le MBTI. On peut se servir du modèle pour des choses futiles (par exemple typer les fruits rouges, ce qui fait tantôt preuve d'une absence totale de pertinence, ce qui est tantôt un pur loisir vidant le MBTI de son intérêt, voire les 2 à la fois...), pour se gargariser de sa supériorité ( mon type est mieux parce que blah blah, ton type est naze parce que blah blah), pour se rassurer et se lover dans l'immobilisme ( ah ben c'est normal que je soies comme ça, y a pas de raison que je change alors, c'est aux autres et uniquement aux autres de faire des efforts), mais il peut aussi servir à apprendre à connaître les individus humains : soi-même et les autres. Tu as vu juste dans le rôle de l'archétype que je joue ici. Mon introspection, ce que j'en ai retiré et comment je veux/peux évoluer sont par contre du domaine privé : tout d'abord parce que je n'emmerde pas le monde avec mes problèmes, et surtout parce que ça ne regarde personne d'autre que moi et quelques intimes. Le modèle apporte un déclic quasiment identique à beaucoup de monde, il se prouve fonctionnel de cette façon très simple... mais c'est le début du début. Il faut transformer cette effet "Wow" en allant chercher ce qui fait mouche, pourquoi : c'est normal de s'intéresser quasi-exclusivement à son type en premier, parce qu'au travers de lui, on se découvre soi-même, et on réalise qu'on ne se connaissait pas avant de se lire décrit à 90% sur une page Web ou dans un bouquin MBTI. Pis ensuite , je pense qu'il faut dépasser le nombrilisme et s'intéresser aux autres types, essayer de comprendre les problèmes relationnel que l'on vit ou rencontre, réfléchir là encore à leur provenance, en s'aidant de l'outil. Et comprendre n'est là encore qu'une étape. Au final, ce qui compte, c'est les fruits de tout ce travail : Quelles actions, concrètes, vont survenir ? Quels changements vont apparaître dans son comportement/sa vision des autres ? Le but ultime selon moi de l'outil est justement d'apprendre à interagir pour vivre mieux ensemble. J'ai l'impression que certains s'arrêtent avant cette étape et intellectualisent l'intellect comme but en soi. Étendre le modèle comme si c'était une absolue nécessité, réexpliquer autrement, réfléchir pour réfléchir, faire le parallèle avec d'autres modèles, etc. sans jamais s'appliquer le modèle, sans jamais le rendre utile. Il y a beaucoup de philosophie dans l'utilisation qui est fait du modèle : à quoi sert notre réflexion ? à améliorer notre société, notre vie et nos interactions en transformant la réflexion en actes ou s'arrête-t-on systématiquement à la réflexion en se coupant de la réalité du monde, rendant l'exercice stérile et néfaste ? S'appliquer le modèle prend cependant une bonne dose d'humilité et fait redescendre celui qui se prend pour un grand penseur au-dessus de la masse sur Terre... si seulement il en est capable et veut le faire ! Je dis, je répète et je pense que peu de monde savent réellement prendre le risque d'affronter leur véritable nature et de ne pas détourner le regard quand elle s'exprime... Bien trop peu de gens savent faire une réelle introspection sans se gargariser de ce qu'ils voudraient tant être mais ne sont pas. Cet effort implique beaucoup de choses, mais serait bénéfique pour soi et pour les autres... Si seulement... Réponse un peu longue, mais j'espère avoir été clair sur ma démarche... C'est un processus long, et dépendamment de la taille de la batterie de cuisine que l'on se traîne au cul, ça peut être très fastidieux... |
| | | Ambre Aucun rang assigné
Type : 5w6 alpha Sx/Sp Age : 47 Lieu : - Emploi : - Inscription : 24/03/2013 Messages : 79
| (#) Sujet: Re: L'inconscient = "une délicate nounou" Sam 04 Mai 2013, 10:40 | |
| - LeConnardDuFond a écrit:
- Tu as vu juste dans le rôle de l'archétype que je joue ici. Mon introspection, ce que j'en ai retiré et comment je veux/peux évoluer sont par contre du domaine privé : tout d'abord parce que je n'emmerde pas le monde avec mes problèmes, et surtout parce que ça ne regarde personne d'autre que moi et quelques intimes.
Je verrai plutôt cela comme un partage des différentes techniques, trucs et astuces que les uns et les autres, nous avons pu tester parfois avec succès, afin d'aller mieux. Si cela a marché pour soi-même, il peut y avoir des chances que cela marche pour d'autres, toutes choses égales par ailleurs. Je ne vois pas vraiment de raisons de garder cela pour soi, quand bien même cela exige inévitablement de parler un peu de ses problèmes afin de pouvoir être compréhensible. Cette démarche peut coûter plus à des personnes à la nature pudique et réservée, il est vrai. En tout cas, c'est comme ça que je conçois, moi, l'utilité de tout ceci. Et c'est uniquement dans cette optique-là bien sûr que je t'ai posé ces questions sur les interactions avec ton propre inconscient, pas pour que tu déballes tout sur toi. - LeConnardDuFond a écrit:
- S'appliquer le modèle prend cependant une bonne dose d'humilité et fait redescendre celui qui se prend pour un grand penseur au-dessus de la masse sur Terre... si seulement il en est capable et veut le faire !
Je dis, je répète et je pense que peu de monde savent réellement prendre le risque d'affronter leur véritable nature et de ne pas détourner le regard quand elle s'exprime... Bien trop peu de gens savent faire une réelle introspection sans se gargariser de ce qu'ils voudraient tant être mais ne sont pas. Cet effort implique beaucoup de choses, mais serait bénéfique pour soi et pour les autres... Si seulement... . Je suis tout à fait d'accord avec toi. Il faut faire attention à ne pas se cacher derrière une image de soi qu'on veut projeter à l'extérieur pour des raisons plus ou moins inconscientes, raisons qu'il faut arriver à débusquer justement pour pouvoir progresser. C'est en cela que l'écoute de soi est essentielle au quotidien. Car on a beau savoir, très intellectuellement parlant, qu'il faut être honnête avec soi-même comme l'a dit Sherkkann, on se rend compte que dans les faits, c'est souvent pas le cas. Dans la vraie vie, on agit trop souvent en mode réaction immédiate et non en mode réflexion avec le recul et la distance nécessaires, autrement dit sur un autre mode que le mode défensif (qui peut se manifester sous forme d'attaques plus ou moins virulentes d'ailleurs) en projetant l'image qu'on s'est construit au fil du temps. Il faut donc pouvoir en temps réel quasiment, déconstruire son propre mode de réaction immédiate pour ne pas se laisser conduire par son inconscient ou par cette fameuse image. Je crois pas que ce soit donné à tout le monde, effectivement . |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: L'inconscient = "une délicate nounou" Sam 04 Mai 2013, 23:07 | |
| Faire un mode d'emploi ? Tu crois vraiment que c'est ça la solution ? Entre notre type et notre vécu, on a tous des trucs qui peuvent ressembler à ce que d'autres ont vécu sans réellement avoir vécu la même chose. Comment veux-tu que je donne des conseils pour tout le monde ? La tâche est tellement ardue et gigantesque que finalement il y a peut-être un problème : Pourquoi ce serait à moi de produire le manuel ? Pis : Qui suis-je pour prétendre pouvoir enfoncer au maillet les spécificités de chacun dans un modèle global ? Pis encore : Une fois que l'introspection se fait, comment juger de manière univoque ce qui est bon/mauvais de manière absolue ? Je rejette la dictature de l'absolu, puisque pour moi une même chose présentée dans un contexte ou un point de vue différent peut changer le regard du tout au tout. C'est à chacun d'aller se découvrir (et donc d'avoir l'envie d'ouvrir la boîte de Pandore de sa réelle personnalité/fonctionnement), puis d'évoluer et de grandir en corrigeant le tir de ce que chacun veut corriger. Ce que j'apprends est intrinsèquement relié à mes spécificités et à mes problèmes très certainement très uniques (au moins dans leur combinaison) qu'il faudrait que j'explicite. Donc je réitère : non, ça n'a rien à faire dans un espace public. Je laisse ça aux aficionado de l'"à-poil-sur-Internet" et aux utilisateurs de Facebook (dont c'est le but premier ? ). |
| | | Ambre Aucun rang assigné
Type : 5w6 alpha Sx/Sp Age : 47 Lieu : - Emploi : - Inscription : 24/03/2013 Messages : 79
| (#) Sujet: Re: L'inconscient = "une délicate nounou" Dim 05 Mai 2013, 12:15 | |
| Juste pour mémoire, j'ai écrit: - "techniques, trucs et astuces", non pas "un mode d'emploi" - "peut y avoir des chances que cela marche pour d'autres", non pas "la solution"- "toutes choses égales par ailleurs", non pas "pouvoir enfoncer au maillet les spécificités de chacun dans un modèle global", - "c'est comme ça que je conçois l'utilité de tout ceci", non pas "dictature de l'absolu"- "pas pour que tu déballes tout sur toi", non pas "à-poil-sur-Internet" Tout cela, à vrai dire, c'était simplement pour t'expliciter les raisons pour lesquelles je t'ai posé de telles questions. Tu disais à la fois maitriser très bien le sujet, également ne pas vouloir rester uniquement dans la théorie ainsi que vouloir rendre le modèle utile: c'était donc plus que normal de vouloir en savoir.... plus sur le plan concret. Après, bien sûr, libre à toi de ne pas répondre ! Je pensais vraiment pas projeter une image de moi aussi dictatoriale . - Citation :
- Il faut donc pouvoir en temps réel quasiment, déconstruire son propre mode de réaction immédiate pour ne pas se laisser conduire par son inconscient ou par cette fameuse image.
Juste par curiosité, hier soir, quand tu as répondu, est-ce que tu penses avoir été en mode réactif, défensif ou bien en mode réflexion ? Perso, j'essaie de ne pas répondre dans la foulée, pour ne pas tomber dans le piège du mode réactif, quand bien même les doigts me démangent fortement . D'expérience, le premier jet est rarement bon quand il est rédigé sous le coup de l'émotion, de l'impulsion. La comparaison entre le premier jet et la réponse finale est très intéressante en soi ainsi que l'étude de tout le processus ayant conduit à ce qu'on va exprimer au final, l'étude des filtres qui ont été mis en œuvre.....etc. Écouter son inconscient, c'est, pour moi, écouter cette émotion à travers laquelle "la délicate nounou" cause en quelque sorte , et bien comprendre sa signification avant de réagir. Le premier jet est ainsi assez révélateur de tous les automatismes mis en place pour défendre son image. Enfin, là, c'est encore relativement facile de déconstruire quand il s'agit d'écrire. C'est vraiment une autre paire de manches de le faire en live, face à face avec une vraie personne . |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: L'inconscient = "une délicate nounou" Dim 05 Mai 2013, 19:57 | |
| - Ambre a écrit:
- Juste pour mémoire, j'ai écrit:
- "techniques, trucs et astuces", non pas "un mode d'emploi" Mode d'emploi déguisé conviendrait-il mieux ? Sauce S : "Les 10 trucs pour..." - Ambre a écrit:
- - "peut y avoir des chances que cela marche pour d'autres", non pas "la solution"
- "toutes choses égales par ailleurs", non pas "pouvoir enfoncer au maillet les spécificités de chacun dans un modèle global", - "pas pour que tu déballes tout sur toi", non pas "à-poil-sur-Internet" Sa propre introspection est personnelle. Ses propres problèmes sont personnels et leurs combinaison/intensité uniques. J'ai essayé d'expliquer pourquoi déballer mes réflexions au grand jour est non setlement inutile mais en plus potentiellement nocif pour tout le monde, et tu viens tatillonner sur le sens des mots. AS-tu seulement compris ou cherché à comprendre ce que je t'ai dit ? - Ambre a écrit:
- - "c'est comme ça que je conçois l'utilité de tout ceci", non pas "dictature de l'absolu"
J'ai lourdement insisté que je ne crois pas à des bouts de solutions universels autres que : avoir le courage de se regarder tel que l'on est et passer au-dessus de la peur de ce qu'on va découvrir ce faisant. La suite est intrinsèquement personnel. Tu as ta vision des choses, soit. Merci d'au moins faire semblant de comprendre ou accepter la mienne... - Ambre a écrit:
- Tu disais à la fois maitriser très bien le sujet [...]
Et tu viens me reprocher de déformer tes propos ? - Ambre a écrit:
- [...], également ne pas vouloir rester uniquement dans la théorie ainsi que vouloir rendre le modèle utile: c'était donc plus que normal de vouloir en savoir.... plus sur le plan concret.
Pour le concret, j'ai donné quelques pistes dans le sujet Utilisation du MBTI dans votre vie. C'est tout ce que je peux te donner. Les réflexions sur mes problèmes, la manière dont je tente de les adresser, mes conclusions erratiques ou pertinentes, tout ce lot-là n'a pas sa place dans la sphère publique, encore une fois. C'est un processus intimiste, comportant beaucoup de choses trop fragiles et de blessures pour que quiconque qui ne soit pas de confiance me soit trop dangereux pour y avoir accès. Si tu n'as pas la compréhension intuitive de ce que je tente de décrire, alors je ne peux rien faire. Je ne sais pas étaler du fait pour convaincre en me mettant à poil. Parce que j'insiste encore une fois : le processus est imbriqué dans la matière première de ton toi. La méthode ne peut s'expliquer sans dévoiler des choses très intimes. Je ne peux donc pas te parler de la méthode, encore moins te donner de "trucs"... et certainement pas de faits ! Peut-être le puis-je ? En tous cas je ne sais pas par où commencer... Je n'ai pas de fiche méthodologique ! Après, bien sûr, libre à toi de ne pas répondre ! Je pensais vraiment pas projeter une image de moi aussi dictatoriale . - Ambre a écrit:
-
- Citation :
- Il faut donc pouvoir en temps réel quasiment, déconstruire son propre mode de réaction immédiate pour ne pas se laisser conduire par son inconscient ou par cette fameuse image.
[...]
Perso, j'essaie de ne pas répondre dans la foulée, pour ne pas tomber dans le piège du mode réactif, quand bien même les doigts me démangent fortement . D'expérience, le premier jet est rarement bon quand il est rédigé sous le coup de l'émotion, de l'impulsion. J'ai pas réagi à cette phrase de prime abord. Parce que ça sent la sur-analyse, piège du Ti à mon sens quand on veut aborder quelque chose qu'on connaît peu ou mal. Tout ce que tu décris à base de règles strictes ("il faut", "ne pas tomber dans le piège") me donne immédiatement l'impression que tu es très en contrôle. On parle d'introspection, on parle justement d'aller chercher tout ce que ton inconscient essaie de te ramener dans le conscient. Donc l'ignorer ou l'étouffer n'est-il pas contre-productif ? Pourquoi considérer les émotions, l'impulsion comme nocifs dans le cadre de ce processus ? Les émotions peuvent être un allié précieux quand on lâche prise et qu'on leur donne de l'intérêt : un sujet "banal" te met au fond de toi dans tous tes états ? Te colle une boule au ventre de manière "irrationnelle" ? Pourquoi ? D'où est-ce que ça peut bien venir ? Avec un peu de chance, en t'écoutant, tu réaliseras peut-être qu'inconsciemment une sujet a réveillé des blessures profondes qui n'avaient a priori rien à voir. Les rêves sont un excellent vecteur d'émotions inconscientes/refoulées. Les troubles du sommeil sans raison apparentes hantent des personnes plus troublées qu'elle ne paraissent. Même dans les cas "bénins". L'impulsion, c'est une manière pour ton toi profond et ton inconscient de communiquer dans le conscient. Les lapsus sont géniaux pour te dire ce que tu refuses de penser en tentant d'enfouir des idées profondément. C'est un exemple. Spontanément, tu vas peut-être avoir des réactions que tu trouves "inappropriées" voire carrément "sans queue ni tête". Mais en y réfléchissant, peut-être sont-elels le signe de malaise ? Et puis n'as-tu pas souvent eu la sensation que "la première impression est/était la bonne" ? Moi si. Et je me rends compte que de plus en plus souvent, lorsque je m'y fie, ça se passe bien, et que lorsque je la nie en me persuadant d'autre chose, je finis par me casser le bec. L'impulsion/l'intuition ont des sources obscures/inconscientes, c'est ce qui les différencie des sensations dont l'origine est consciente. Là encore l'intuition est un allié précieux. Même si les impulsions doivent parfois être réfrénées (parce que ton toi profond renferme beaucoup de violence et de blessures) au quotidien, dans tes moments de réflexion sur toi-même il est important de tolérer l'ouverture de ton coffre-fort intérieur. Parce que plus tu considèreras ça comme une boîte de Pandore à ne pas ouvrir, plus la cocotte-minute va monter en pression. - Ambre a écrit:
- Juste par curiosité, hier soir, quand tu as répondu, est-ce que tu penses avoir été en mode réactif, défensif ou bien en mode réflexion ?
Aucune idée. Et je sens même que la question et la réponse ne m'intéressent pas. Sur-analyse de la forme ? On change de sujet, non ? - Ambre a écrit:
- La comparaison entre le premier jet et la réponse finale est très intéressante en soi ainsi que l'étude de tout le processus ayant conduit à ce qu'on va exprimer au final, l'étude des filtres qui ont été mis en œuvre.....etc. Écouter son inconscient, c'est, pour moi, écouter cette émotion à travers laquelle "la délicate nounou" cause en quelque sorte , et bien comprendre sa signification avant de réagir.
Le premier jet est ainsi assez révélateur de tous les automatismes mis en place pour défendre son image. Enfin, là, c'est encore relativement facile de déconstruire quand il s'agit d'écrire. C'est vraiment une autre paire de manches de le faire en live, face à face avec une vraie personne . Oui, les biais de communication changent suivant le vecteur utilisé. Il est plus facile de poser ses idées par écrit, de corriger, revenir sur des choses exprimées plus tôt et remodeler avant de soumettre sa réponse. Il y a aussi le piège de ne jamais considérer sa réponse comme "suffisamment parfaite" et au final ne rien dire. C'est un problème de Ne/Ti tu remarqueras (Ne qui galope sans être encadré + Ti qui cherche à valider toutes les solutions envisagées pour aboutir à la meilleure avant de s'exprimer, rendant le tout incapable de s'exprimer. Cf. ma métaphore sur les N en tant que algorithmes de parcours d'arbre) On n'exprime cependant pas tout de la meilleure des manières dès le premier jet, et souvent il m'arrive de trouver des images plus appropriées ou des explications plus pertinentes en passant un peu plus de temps ou en revenant dessus plus tard. Il ne faut pas que le Ne galope trop, mais il faut aussi savoir lui laisser sa précieuse liberté sinon on se renie... Et puis, à l'écrit, il manque 90% de la communication, non-verbale, qui passerait quand même mieux à l'oral voire (mieux) en présence physique des interlocuteurs... et qui compenserait peut-être les erreurs d'expression ou le manque de précision/pertinence/perspicacité. Tout cette digression finale a pour but de dire que : lâcher prise, ça commence par cesser d'avoir peur de soi systématiquement. C'est la peur qui amène le contrôle de manière générale, d'ailleurs (et tu peux l'observer au quotidien dans notre société). D'où viennent ces peurs : Peur de qui/quoi ? Pourquoi ? Exemple : tu as peur de mal t'exprimer/de ne pas tout dire et tout bien dire. Tu as peur de toi, de ta réflexion partielle (ie celle qui ne prend pas 3 siècles à envisager toutes les solutions possibles et (in)imaginables) et de ton expression. Pour quoi ce manque de confiance en toi ? La précision absolue et l'utilité impeccable de chacun des mots est-elle nécessaire ? T'empêche-t-elle de communiquer ? Pourquoi vouloir ton dire d'une traite sans dialogue ? Pourquoi avoir peur que l'on ne te comprenne pas immédiatement (ce qui de toutes façons n'arrive jamais) ? Que se passe-t-il si on ne te comprend pas du tout, même en y passant beaucoup de temps ? Tu voulais des recettes ? Ben j'en ai pas de manière absolue, mais ton contrôle sur ta manière de t'exprimer et toutes les réflexions menant l'impossibilité de le faire (si je peux te rassurer : c'est un problème que tu partages avec tous les NTP empêtrés dans leur Ti, dont une majorité de I) donne beaucoup de grain à moudre, déjà. Plutôt que de raisonner sur ces faux-problèmes, je t'invite donc à creuser plus profond et aller en quête de la (des) source(s)... et là on revient dans le sujet initial et ça me permet de terminer mon post en refermant la digression et en faisant une ouverture sur le travail perso de l'introspection dont on parlait originellement. L'est pas belle, la vie ? |
| | | Ambre Aucun rang assigné
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| (#) Sujet: Re: L'inconscient = "une délicate nounou" Dim 05 Mai 2013, 21:36 | |
| - LeConnardDuFond a écrit:
- Sa propre introspection est personnelle. Ses propres problèmes sont personnels et leurs combinaison/intensité uniques.
J'ai essayé d'expliquer pourquoi déballer mes réflexions au grand jour est non setlement inutile mais en plus potentiellement nocif pour tout le monde. Euh, cela veut-il dire que sur ce forum, tu n'as jamais partagé ni tes réflexions, ni tes expériences personnelles ? - LeConnardDuFond a écrit:
- Ambre a écrit:
- Tu disais à la fois maitriser très bien le sujet [...]
Et tu viens me reprocher de déformer tes propos ? Alors, qu'as-tu voulu dire par cela avec cette émoticône surtout = ? - LeConnardDuFond a écrit:
- Même si c'est une révélation tardive, et uniquement pour une minorité, ça fait du bien de lire ça...
- LeConnardDuFond a écrit:
- Pour le concret, j'ai donné quelques pistes dans le sujet Utilisation du MBTI dans votre vie.
C'est tout ce que je peux te donner. Les réflexions sur mes problèmes, la manière dont je tente de les adresser, mes conclusions erratiques ou pertinentes, tout ce lot-là n'a pas sa place dans la sphère publique, encore une fois. Si ça n'a pas sa place dans la sphère publique, pourquoi tu l'as mis sur le fil sus-indiqué alors ? C'est quelque peu contradictoire. D'un côté, tu dis que jamais, ô grand jamais tu ne veux partager, ici, tes réflexions et expériences personnelles et ce de façon très virulente et puis de l'autre, tu mentionnes très tranquillement un fil où tu l'as déjà fait. Ce qui n'a pas l'air de t'avoir tué, soit dit en passant.... mais bref, passons à autre chose effectivement . - LeConnardDuFond a écrit:
- On parle d'introspection, on parle justement d'aller chercher tout ce que ton inconscient essaie de te ramener dans le conscient. Donc l'ignorer ou l'étouffer n'est-il pas contre-productif ?
Non, on ne l'ignore pas, ni ne l'étouffe.... en l'écoutant et en comprenant ce qu'il veut nous dire justement. - LeConnardDuFond a écrit:
- Les émotions peuvent être un allié précieux quand on lâche prise et qu'on leur donne de l'intérêt : un sujet "banal" te met au fond de toi dans tous tes états ? Te colle une boule au ventre de manière "irrationnelle" ? Pourquoi ? D'où est-ce que ça peut bien venir ? Avec un peu de chance, en t'écoutant, tu réaliseras peut-être qu'inconsciemment une sujet a réveillé des blessures profondes qui n'avaient a priori rien à voir.
Cela ne fait que quelques messages que je le dis haut et fort. Mais c'est bien que l'on soit d'accord au final . - LeConnardDuFond a écrit:
- Ambre a écrit:
- Juste par curiosité, hier soir, quand tu as répondu, est-ce que tu penses avoir été en mode réactif, défensif ou bien en mode réflexion ?
Aucune idée. Et je sens même que la question et la réponse ne m'intéressent pas. Pour une chose qui ne t’intéresse pas, tu as vachement développé dessus, je trouve, un peu plus haut . Tu n'appliques donc pas à toi-même ce que tu dis ? - LeConnardDuFond a écrit:
- On n'exprime cependant pas tout de la meilleure des manières dès le premier jet, et souvent il m'arrive de trouver des images plus appropriées ou des explications plus pertinentes en passant un peu plus de temps ou en revenant dessus plus tard. Il ne faut pas que le Ne galope trop, mais il faut aussi savoir lui laisser sa précieuse liberté sinon on se renie...
Il y a une différence entre le lâcher prise et laisser faire ses automatismes, ses mécanismes de défense quasi-compulsifs (sous-tendus justement par de la peur) qu'on peut prendre très facilement pour du lâcher prise. Le lâcher prise, c'est justement se défaire de ses automatismes plus ou moins inconscients et à moins d'être très très fort ou de s'être beaucoup exercé pour débrancher son pilote automatique quand on le souhaite, cela peut ne se faire sans un minimum d'analyse préalable. - LeConnardDuFond a écrit:
- Que se passe-t-il si on ne te comprend pas du tout, même en y passant beaucoup de temps ?
Ben pas grand chose, tu vois, je reste calme. J'essaie de pas trop m'énerver inutilement comme toi.... - LeConnardDuFond a écrit:
- L'est pas belle, la vie ?
Si lolilol |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: L'inconscient = "une délicate nounou" Lun 06 Mai 2013, 03:37 | |
| - Ambre a écrit:
- Euh, cela veut-il dire que sur ce forum, tu n'as jamais partagé ni tes réflexions, ni tes expériences personnelles ?
Non, tu interprètes comme tu veux le comprendre. Ta mauvaise foi commence à m'impatienter, je dois t'avouer. - Ambre a écrit:
- LeConnardDuFond a écrit:
- Ambre a écrit:
- Tu disais à la fois maitriser très bien le sujet [...]
Et tu viens me reprocher de déformer tes propos ?
Alors, qu'as-tu voulu dire par cela avec cette émoticône surtout = ? Que tu déformes mes propos au moins autant que tu me reproches de le faire. Dommage que tu ne t'en soies pas aperçu toi-même. Tu préfères les réponses toutes faites semble-t-il, sans arriver aux conclusions toi-même. Je commence à piger. - Ambre a écrit:
- Si ça n'a pas sa place dans la sphère publique, pourquoi tu l'as mis sur le fil sus-indiqué alors ? C'est quelque peu contradictoire.
D'un côté, tu dis que jamais, ô grand jamais tu ne veux partager, ici, tes réflexions et expériences personnelles et ce de façon très virulente et puis de l'autre, tu mentionnes très tranquillement un fil où tu l'as déjà fait.
Ce qui n'a pas l'air de t'avoir tué, soit dit en passant.... mais bref, passons à autre chose effectivement . Tu vois ce que tu veux voir, tu crois ce que tu veux croire, et en plus tu m'en tiens rigueur. Non seulement t'es gonflé, mais en plus tu me le reproches. Crois-tu avoir réellement eu accès aux problèmes sous-jacent que je ne veux pas exprimer ? Tu n'as vu que la surface, les problèmes que j'apporte dans la place publique sont ceux qui ne sont pas les plus sensibles, loin de là, parce que participer à une sphère publique sur un sujet c'est accepter de se prendre des coups de personnes qui te font mal (volontairement ou non). Les sujets majeurs, pour cette simple raison (et peut-être d'autres), n'y auront jamais place. Mais après, tout... Je peux te dire ce que je veux, tu as déjà tes conclusions, n'est-ce pas ? - Ambre a écrit:
- LeConnardDuFond a écrit:
- On parle d'introspection, on parle justement d'aller chercher tout ce que ton inconscient essaie de te ramener dans le conscient. Donc l'ignorer ou l'étouffer n'est-il pas contre-productif ?
Non, on ne l'ignore pas, ni ne l'étouffe.... en l'écoutant et en comprenant ce qu'il veut nous dire justement. Je persiste et je signe : ta phrase sur laquelle je m'appuyais démontrait clairement la peur que tu as de toi-même et de tes réactions, et signalait très explicitement que tu es en contrôle. - Ambre a écrit:
- Cela ne fait que quelques messages que je le dis haut et fort. Mais c'est bien que l'on soit d'accord au final .
Je croyais que tu posais des questions. Et je croyais que la bonne manière d'adresser une question était de donner une réponse. Je comprends mieux ta démarche, au travers de ton dernier message. Tu n'as pour simple but que de poser des questions rhétoriques, et moi, de bonne foi, je plonge. Tu n'es là que pour me prendre en faute, pour te conforter dans ce que tu penses et pas pour avoir un échange. T'as une cible que tu veux te farcir. - Ambre a écrit:
- LeConnardDuFond a écrit:
- Ambre a écrit:
- Juste par curiosité, hier soir, quand tu as répondu, est-ce que tu penses avoir été en mode réactif, défensif ou bien en mode réflexion ?
Aucune idée. Et je sens même que la question et la réponse ne m'intéressent pas. Pour une chose qui ne t’intéresse pas, tu as vachement développé dessus, je trouve, un peu plus haut . Beh j'ai jamais parlé de ça consciemment. Ou en tous cas je ne comprends pas ton lexique. Mais si tu as tes réponses, pourquoi tu me les brise en fait ? Tire tes conclusions. A moins que... tu ne cherches pas de réponses. Juste à me prendre en défaut. - Ambre a écrit:
- Tu n'appliques donc pas à toi-même ce que tu dis ?
Ben évidemment que non ! C'est logique comme réponse, non ? D'ailleurs mon pseudo semble t'avoir beaucoup inspiré : tu y trouveras toutes les réponses que tu veux avoir. - Ambre a écrit:
- Il y a une différence entre le lâcher prise et laisser faire ses automatismes, ses mécanismes de défense quasi-compulsifs (sous-tendus justement par de la peur) qu'on peut prendre très facilement pour du lâcher prise. Le lâcher prise, c'est justement se défaire de ses automatismes plus ou moins inconscients et à moins d'être très très fort ou de s'être beaucoup exercé pour débrancher son pilote automatique quand on le souhaite, cela peut ne se faire sans un minimum d'analyse préalable.
S'tu l'dis. En tous cas faire face à ses problèmes reste la première étape. Ce qui n'était rien d'autre que ma réaction initiale. - Ambre a écrit:
- LeConnardDuFond a écrit:
- Que se passe-t-il si on ne te comprend pas du tout, même en y passant beaucoup de temps ?
Ben pas grand chose, tu vois, je reste calme. J'essaie de pas trop m'énerver inutilement comme toi.... Nous y voilà donc. C'était donc pour te farcir un personnage que tu m'as fait perdre mon temps. Quelle tristesse de constater le vide de ta démarche. Voilà qui explique les questions rhétoriques, les conclusions pré-établies, la mauvaise foi et l'intention de ne pas chercher à comprendre ce que je dis. |
| | | Doc House Aucun rang assigné
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| (#) Sujet: Re: L'inconscient = "une délicate nounou" Lun 06 Mai 2013, 17:39 | |
| La délicate nounou, avec ses deux pôles qui tour-à-tour occultent et mettent en lumière les épisodes difficiles, voilà comment j'ai appris à la gérer: pour pouvoir retravailler en sécurité les trucs épineux, lorsque je sentais qu'ils commençaient à ressurgir contre mon gré, j'allais demander à mon doc' une petite médication de confort.
Histoire de pouvoir bosser avec le psychologue sur le mal tout en le tenant à distance, un peu comme on utilise la morphine (on n'a pas moins mal, mais comme on est déconnecté du mal, on n'angoisse plus d'avoir mal, et ça ne l'amplifie pas).
|
| | | Ambre Aucun rang assigné
Type : 5w6 alpha Sx/Sp Age : 47 Lieu : - Emploi : - Inscription : 24/03/2013 Messages : 79
| (#) Sujet: Re: L'inconscient = "une délicate nounou" Lun 06 Mai 2013, 22:28 | |
| @ LeConnardDuFond: Un conseil au passage: laisse tomber ton numéro de grand martyre devant l'éternel. Ça ne va pas prendre. Détrompe-toi, j'adore discuter mais dans un cadre serein. Je pense être à la base quelqu'un de plutôt gentil, tranquille, mais cela ne veut pas dire pour autant que j'aime être prise pour une imbécile si tu vois ce que je veux dire. C'est de bonne guerre, non ? Attention, note bien que tu t'es fourvoyé en plus de t'être excité..... tout seul comme un grand ! Ne me rends pas ainsi responsable des incohérences de ton propre discours. Pour ma part, je n'ai fait que les relever. Quand je t'ai demandé si tu n'étais pas en mode réactif, ce n'était pas, en fait, .... un hasard. Si t'as choisi de continuer de plus belle sur ta lancée, à qui la faute ? Selon toi, je serai, dans cette histoire, responsable de tout et toi, de rien: Leconnardufond, une pauvre petite victime sans défense c'est bien connu . C'est surtout bien commode, tu ne trouves pas ? Cela évite de se poser des questions gênantes sur soi-même, peut-être aussi..... Ton énervement, ta colère (?), la peur que ta propre image puisse être écornée (?) t'ont, semble-t-il, tellement aveuglé que tu ne voyais pas combien tu pouvais te contredire d'un message à un autre. "La délicate nounou" aurait-t-elle quelque chose à te dire que tu ne veux pas entendre ? Ton dernier post montre que tu persistes et signes, encore et toujours, dans la volonté de protéger cette image. A quoi cela rime ? Et surtout, qu'est-ce que la protection de cette image peut donc bien autant t'apporter ? Tu m'accuses de mauvaise foi, déformation de propos, de vouloir se faire un tel.....(j'ai échappé d'extrême justesse à la famine sur terre mais je ne sais pas trop comment ). Dans la série des mécanismes de défense, on parle souvent de projection. Il s'agirait de voir (à raison ou à tort) chez les autres quelque chose qui est (mais pas toujours consciemment) en soi-même. A méditer peut-être.... Voilà peut-être quelques pistes de réflexion intéressantes à suivre dans le cadre de ta propre introspection ? Bref, si tu as, assez mal, débuté cette discussion, seras-tu capable de redresser la barre en cours de route pour la poursuivre dans de meilleures dispositions ? C'est tout le mal que je nous souhaite en tout cas. @ Doc House: merci d'avoir partagé ton expérience, si je puis dire, tout simplement . |
| | | Doc House Aucun rang assigné
Type : INFP Age : 64 Lieu : Lausanne Emploi : formatrice d'adultes Inscription : 28/04/2013 Messages : 64
| (#) Sujet: Re: L'inconscient = "une délicate nounou" Lun 06 Mai 2013, 22:40 | |
| - Ambre a écrit:
-
@ Doc House: merci d'avoir partagé ton expérience, si je puis dire, tout simplement . Ben avec plaisir. C'est tout ce que je peux faire, me sentant à 10 000 bornes des subtiles analyses des types, avec pourcentages sur les Zi 7gT et autres formules. Mon profil m'a semblé fort juste et bien tapé quand je l'ai découvert, surtout en comparant ma trajectoire avec les points suggérés comme "à travailler". Réconfortant, quoi. A part ça, je dédramatise le passage par les médocs durant une thérapie de soutien, ainsi que le concept de thérapie en soi. Et je défends de coeur les thérapies par les psychologues: les psychanalystes, de mon avis personnel, sont bien moins outillés. |
| | | Ambre Aucun rang assigné
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| (#) Sujet: Re: L'inconscient = "une délicate nounou" Mar 07 Mai 2013, 00:21 | |
| - Doc House a écrit:
- Histoire de pouvoir bosser avec le psychologue sur le mal tout en le tenant à distance, un peu comme on utilise la morphine (on n'a pas moins mal, mais comme on est déconnecté du mal, on n'angoisse plus d'avoir mal, et ça ne l'amplifie pas).
Je rebondis sur ton premier message . Ma grande capacité de détachement équivaudrait donc à une prise de médocs, à l'auto-anesthésie dont parle l'article initial. L'avantage du détachement est que "la prise" peut se faire à tout moment mais avec l'inconvénient que c'est sans aucune maitrise de ma part, la plupart du temps. Ceci dit, j'arrive de mieux en mieux à utiliser cette défense de manière consciente, notamment quand je souhaite farfouiller dans les choses peu claires de ma vie . Cela doit donc expliquer le fait que je n'ai pas trop d'appréhension quand il s'agit de m'y confronter. Je dois me dire en quelque part que je saurai me détacher (que ce soit déclenché inconsciemment ou non) si je trouve des choses impactantes émotionnellement parlant. Du coup, j'en viens à considérer cela comme un champs d'étude, quasi comme un autre . |
| | | Doc House Aucun rang assigné
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| (#) Sujet: Re: L'inconscient = "une délicate nounou" Mar 07 Mai 2013, 07:56 | |
| Oui, je suis assez d'accord avec ce truc d'auto-anesthésie, qui vaut pour tout le monde il me semble, qu'on utilise des comportements de défense/compensation ou de confrontation directe au souci.
Ca marche pour les trucs peu clairs, jusqu'à un certain degré. Ensuite, je me méfie, justement, de cette faculté à se distancier; à quel point on est capable de se cacher la merde-au-chat sous le tapis; là, la nounou est excellente, mais le ménage, ce n'est pas forcément son domaine d'excellence. Pour protéger son "petit", elle est capable de déplacer toutes les moquettes de la maison avant de virer la caisse!
J'ai aussi cette capacité de distanciation, à un certain point. Mais quand je sens que c'est plus que des choses pas claires, des choses douloureuses à reconvoquer avec précaution sinon elles vont juste se rebarrer dans mon inconscient, alors, psy et médocs. Sachant, avec le recul, que plus le souci aura pris de chemins de traverse, plus la facture sera salée au bout du compte. J'préfère bosser avec des acomptes provisionnels... |
| | | Ambre Aucun rang assigné
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| (#) Sujet: Re: L'inconscient = "une délicate nounou" Mar 07 Mai 2013, 09:20 | |
| Je parlais aussi de choses très douloureuses. J'en ai pas peur non plus. Cela s'explique peut-être par le fait que je pense avoir fait le tour du plus gros de mes problèmes et que ce que je peux découvrir maintenant, ce sera du pipi de chat en comparaison..... . |
| | | Doc House Aucun rang assigné
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| (#) Sujet: Re: L'inconscient = "une délicate nounou" Mar 07 Mai 2013, 18:21 | |
| La machine est bien rodée, quoi. C'est vrai qu'au bout d'un moment, ça devient un réflexe.
Par les temps qui courent, je fais le constat qu'une oreille empathique (j'en ai tout plein au boulot) est un facilitateur; je réussis très vite à mettre un nom sur un mécanisme de m... qui s'est mis en place: double-message très habile visant à bloquer toute action / triangle de Karpman / états du Moi décompensés.
Une fois que la nature du malaise est compris, il est plus facile à déjouer. Et ce que j'aime de ma fréquentation des psys, c'est d'avoir mis un nom sur ces choses, en leur compagnie. |
| | | Ambre Aucun rang assigné
Type : 5w6 alpha Sx/Sp Age : 47 Lieu : - Emploi : - Inscription : 24/03/2013 Messages : 79
| (#) Sujet: Re: L'inconscient = "une délicate nounou" Mar 07 Mai 2013, 21:31 | |
| - Doc House a écrit:
- La machine est bien rodée, quoi.
J'aimerai bien mais cela ne fait que quelques mois que je m'intéresse sérieusement à la chose et que je m'exerce à mieux m'écouter de façon consciente. Comme pas mal de personnes, je suppose, les choses les plus douloureuses de mon passé se sont rappelées à mon bon souvenir et imposées à moi sans que je le veuille d'aucune façon..... il y a déjà pas mal de temps de cela. Cela m'est tombée dessus un beau jour et j'ai rien compris, alors, à ce qui m'arrivait. Aujourd'hui, je comprends mieux le processus qui a conduit à tout cela. - Doc House a écrit:
- Et ce que j'aime de ma fréquentation des psys, c'est d'avoir mis un nom sur ces choses, en leur compagnie.
Ce qui est assez étrange, c'est que le thérapeute dans l'article ne semble pas tant que cela faire de la retape pour sa profession et qu'il donne pas mal d'infos par ailleurs. C'est cela qui m'a interpellé, on peut déjà faire pas mal de choses seul, bien sûr pas tout quand cela devient vraiment trop chaud à gérer notamment. Cela me plait parce que si on le veut et peut, il y a des moyens d'agir par soi-même, d'essayer de prévenir les choses par une écoute attentive de soi, et parce qu'également j'ai beaucoup de mal, en général, à faire confiance à d'autres personnes que moi-même pour m'en sortir. |
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| (#) Sujet: Re: L'inconscient = "une délicate nounou" | |
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