On vous annonce que vos dernières 24 heures sont là.

Que faites-vous en priorité ?

Je mange pleins de sucreries et de gâteau, je regarde mes albums photos avec mes proches , j'appel mes grands-parents qui sont loin, et puis je tente d'accepter mon sort.
J'essaye d'acquérir suffisamment de sagesse pour ne plus craindre la mort.
Soit par ma propre réflexion, soit en achetant en toute hâte un bouquin à ce sujet, ou bien en cherchant sur internet. Je ferais surement les 3.
Voilà.

Me tuer directe,c'est pas un type qui va me dire quand je dois crever.
Par contre,en y pensant,ca a l'air un peu con ma méthode

Au moins si tu te tue directe, tu ne souffre pas de l'angoisse et l'attente de la mort.
Mais bon comment compte tu t'y prendre ?

Peut être, si j'ai l'occasion à ce moment, partir assez loin, genre en montagne (les montagnes de la Réunion sont classes) et réfléchir pour accepter.
Pas envie d'avertir les autres ça serait triste.

Pleurer dans les bras de la personne que j'aime.

Je m'efforcerai de consoler mes proches, en insistant sur le fait que je ne disparaitrai jamais de leur mémoire, et que le lien d'amour est éternel.

Sans doute que j'irais dans les rues crier au monde entier qu'ils ne sont pas assez conscients de la vie, aller embrasser une dernière fille avant d'aller m'isoler dans la nature assister au dernier coucher de soleil, en écoutant Death Is The Road to Awe de Clint Mansell.

Ce topic est déprimant

POur remettre un peu de gaité

J'appellerais mes parents pour leur dire de ne pas s'en faire, que je serais toujours avec eux.

1/Je rangerais et nettoierais mon appartement de fonds en combles, mettrais ma paperasse en ordre afin de tout laisser clean. (Occasion pour moi de réfléchir à la situation et de l'intégrer). Ce serais ainsi plus sympa pour les personnes qui débarasseraient mon ex lieu de vie et je laisserais quand même une image agréable de moi.

2/Ensuite j'écrirais une lettre à toutes les personnes qui sont les plus proches de moi afin de leur dire de façon précise et indélébile à quel point ils m'ont marqué et leur demander de vivre pleinement. Je laisserais les lettres sur ma table pour le post-décès.

3/ Puis j'irai avoir une dernière conversation banale avec mes proches, une dernière accolade (en étant la seule à en connaître la raison). Un aurevoir plein de larmes pour eux n'est pas l'image que je veux emporter.

4/ Puis faire une chose folle (voires plusieurs)...Se à fond les manettes. Petit shot d'adrénaline!

5/ Si je suis casée: Dernier moment avec la personne que j'aime.
Si je suis célibataire: Cf phase 4.

6/ Aller dans un endroit à couper le souffle (c'est le cas de le dire), dans un endroit paradisiaque en écoutant les meilleurs morceaux de musique de ma vie...à faire défiler dans ma tête les bons moments, mes meilleurs émotions...tentant de ne pas me laisser submerger par la tristesse. Puis faire le vide intérieur. Et surtout en paix rendre mon dernier souffle. Rendre mon dernier souffle dans cet endroit grandiose sur la dernière note d'une BO...un film qui s'achève.

Bien vu Millie, je jetterais tout ce que je ne veux pas que mon entourage trouve

Et toi Guinea?

Delilah a écrit:

Et toi Guinea?

J'prends certaines drogues et je bois des cocktails.
Je fais une partouze avec des putes.
J'mate quelques films que j'adore.
Et je finis par dormir un petit peu en attendant la faucheuse.

Une journée romantique quoi.

Non mais je plaisante. (Quoi que...)
Si ça devait arriver, j'improviserais sur le moment mais en me lâchant.

Je crois que je ferai pareil que Mister X en fait. Je préfèrerai avoir la maîtrise de ma mort qu'avoir une mort fixée à telle ou telle date. Si je le sais suffisamment avant, je me débrouille pour préparer ma propre mort avant la date fatidique. Sinon, j'essaie de trouver un moyen plus radical.

-j'embrasse ma femme et mes enfants...
-J'achète 10g d'héro
-Je cours déclarer et faire preuve de mon amour aux rares personnes qui auront compté pour moi...

...il doit bien me rester six ou sept heures pour apprendre l'art de l'intraveineuse en alternant Chopin et la beauté du silence parce qu'au bout de cinq grammes, j'aurai les narines bouchées !


Option2 (si je trouvais pas l'héro)
-je fais oeuvre de violence envers tous ceux qui ont fait du tort à ceux que j'aime !

Hum... on meurt de quoi? Maladie? j'serais probablement trop malade pour faire quoi que soit la veille si ce n'est qu'un trippe assez désagréable de morphine. C'est rare les gens en phase terminale qui s'promène et font l'party... Le corps ne suit plus, habituellement. De là la mort.

Sinon c'est qq'un qui va m'tuer dans 24h. Weird. J'passerais surement une bonne partie de la journer à trouver pourquoi et essayer de l'faire changer d'avis.

Ou c'est un prophète/médium qui me l'a dit? euh, j'risque de passer une journée assez ordinaire et peut-être devenir de plus en plus nerveux le temps venu. Tout en gardant en tête que c'est ridicule.

zizania a écrit:

Mais bref, jouons le jeu What a Face

C'est bon hein! j'veux surtout pas empècher le monde de jouer. J'fais juste dire pourquoi j'trouve ce jeux si difficile à jouer pour moi. Ça m'a vraiment tout pris pour troujours un contexte pour pouvoir répondre. J'ai beaucoup de difficulter à fonctionner quand je ne vois aucune logique. :/

Je serais sans doute ravagé mais j'essaierais de rassembler mon courage pour:

1/ ne surtout prévenir personne de la chose
2/ me faire haïr et détester par tout mes proches et tout ceux pour qui je peux compter
3/ simuler ma fuite vers un autre pays
4/ m'arranger pour qu'on ne retrouve jamais mon corps

Je ne change rien à mes habitudes.

J'ai de toutes façons trop de retard dans pleins de trucs que j'ai pas fait par flemme... alors je vais pas pourrir ma dernière journée à stresser sur tout ce retard qui ne change finalement plus grand chose.
Surtout que ça prendrait de l'organisation pour abattre un maximum de tâches durant cette journée. L'angoisse !

L'idée est de me faire plaisir. Je ne sens pas la nécessité de partir dans des projets exceptionnels ou dans la débandade de transgressions d'interdits.

Les réponses à cette question sont plus intéressante que la question elle-même. J'ai comme l'intuition que ceux qui font plein de choses exceptionnelles juste parce que "c'est leur dernière journée" ont un manque d'équilibre dans leur quotidien.

Vous avez fait quoi le 21 décembre (ou la veille) ? Rien, bien sûr, parce que même si vous y croyiez vous aviez peurs de l'éventualité de faire face aux conséquences de vos actes si jamais il y avait un lendemain.

Pis bon, comme de toutes façons, a priori, y a peu de chances que vous sachiez quel sera votre dernier jour en avance, pour quoi attendre la dernière minute ?
Équilibrez vos putains de quotidiens, apprenez à aller chercher le bonheur dans les trucs simples, écoutez tous ceux qui ont eu des regrets avant de mourir (et c'est pas des regrets sur la marijuana, ça concerne l'ouverture aux autres et l'expression des sentiments au proches), et mettez vos habitudes en chantier maintenant.

Eh, ça sert à quoi d'aller se mettre à l'envers le "dernier jour" ? Vous pouvez aussi bien le passer dans une bassine de merde dans votre sous-sol, ça change pas grand chose au lendemain.
Ces envies sont plutôt le miroir non-littéral de ce que vous manquez maintenant. Commencez par vous connaître.

Ouf. Un peu de mode "connard direct" de temps en temps, ça me fait du bien à défaut d'être entendu et/ou compris. Cette section du forum regorge de tentations à ce sujet.

Je commencerais par me dire "Oh putain qu'est-ce-que je suis censé faire ?!".
Je passerais une demi-heure à faire les cent pas en y réfléchissant, puis je me reprendrais en me disant "Putain tu perds ton temps !".

Ensuite je pense que je me contenterais de marcher dans la rue, et de me laisser guider par mes envies. No future !

Je préfère ne même pas y penser.

lolilol

zizania a écrit:

Une dernière journée bien chargée ! lolilol

Non, ça ne fait pas tant de monde que ça...