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 INFP ou INFJ ?

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Message(#) Sujet: Re: INFP ou INFJ ? INFP ou INFJ ? - Page 3 Icon_minitimeJeu 21 Nov 2019, 23:22

Si Ni dom , je continue toujours à te voir plus INTJ qu'INFJ.
Est-ce que tu te retrouves dans le concept du pragmatisme ?
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Yann56
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Message(#) Sujet: Re: INFP ou INFJ ? INFP ou INFJ ? - Page 3 Icon_minitimeVen 22 Nov 2019, 16:54

Bonjour,

Le pragmatisme me parle. Mais j'ai l'impression qu'il n'y a aucune logique dans mon approche pragmatique !

Par exemple sur cette photo, arriver à la partie de gauche me fait passer par un dédale cérébrale assez compliqué et une bonne partie est inconsciente. Parfois je sens qu'il se passe des choses en arrière plan (par exemple le soir, ou la nuit où je me réveille en entre-deux et je ressens que ca cogite)


INFP ou INFJ ? - Page 3 31366710

J'ai l'impression de faire du vas et viens permanent entre les deux hémisphères, si bien que généralement j'ai du mal à expliquer mon raisonnement. Je fini tout de même par y arriver mais cela me demande du temps. Et cela me fatigue aussi.

En reflechissant à la question je dirai qu'au départ j'ai une intuition qui me dit si cette idée doit être creusée ou non, après je l'analyse pour valider ou non cette intuition et aussi pour me rassurer un peu plus sur ce que je fais (car je peux l'expliquer et poser des mots et des faits sur ce que je percevais au début).

Je constat aussi que dans tout ce que j'ai fait, l'affect a été assez important : il faut que ça me plaise pour que j'envisage de faire quoi que ce soit. Par exemple, j'aurai beaucoup de mal à faire un travail alimentaire. Le pote avec qui je vais m'associer est très différent sur ce point : lui c'est un "soldat", c'est à faire alors il le fait même si cela ne lui plait pas. Il est plutôt logique (très bon en math et physique) et ordonné. A coté, j'ai un coté plus "freestyle cadré".

Par exemple, dans notre projet, il y a une bonne partie sur le terrain. L'idée est bonne, mais concrètement on fait comment ? Comment on articule notre approche marketing terrain ? Une journée type se passe comment ? .... et est-ce que passer mes journées a faire ça va me plaire ou me gaver ?

J'avais retrouvé mes cours de CE1 (pas trouvé les autres années), quand j'essayais de "me retrouver", dans 5 bilans annuels les 3 matières principales étaient équilibrées, rien ne se démarquait vraiment.

Ma façon de travailler est assez atypique, c'est pour cette raison que j'ai eu un peu de mal avec le système scolaire : car apprendre telle notion à telle moment à telle rythme et la retenir pour la "recracher" sans se demander pourquoi est-ce que l'on apprends cela, j'ai du mal.
J'ai quand même réussi à m'y faire au prix d'une certaine procrastination et une énergie dépensée pour que je me mette à travailler à un instant T. En primaire cela allait, j'avais des résultats corrects compte tenu de l'investissement dans le travail plutôt faible à modéré.

De ce que j'ai vu concernant les INTJ c'est qu'ils apprécient le débat, je n'ai pas cette impression. Généralement je ne débats pas car je n'y voit pas d’intérêt : les personnes sont plutôt là pour tenter de démontrer par A plus B que leur théorie est plus "valable" que celle de l'autre, sans essayer de comprendre le point de vu de l'autre ou le cheminement qu'il l'a amené à avoir cette idée ou opinion.
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Message(#) Sujet: Re: INFP ou INFJ ? INFP ou INFJ ? - Page 3 Icon_minitimeVen 22 Nov 2019, 18:54

En soit , que-ce qui te fait penser que tu as une préférence  pour les sentiments plutôt que raisonnements  ?
Parce que quand je  te lis , je  m’aperçois que tu as une certaine sensibilité sans pour autant me dire qu'elle marque particulièrement ta personnalité (ce qui est assez repérable chez les XNFP). Chez les XNFJ,ça le sera moins sauf si ils font part de leurs motivations personnels concernant autrui.
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Message(#) Sujet: Re: INFP ou INFJ ? INFP ou INFJ ? - Page 3 Icon_minitimeVen 22 Nov 2019, 21:13

Kers a écrit:
En soit , que-ce qui te fait penser que tu as une préférence  pour les sentiments plutôt que raisonnements  ?

C'est une bonne question. Peut être que je raisonne jusqu’à ce que le résultat me "plaise" ou alors le résultat me plait car il résulte de mon raisonnement.

Citation :
je m’aperçois que tu as une certaine sensibilité sans pour autant me dire qu'elle marque particulièrement ta personnalité
Je suis assez sensible à mon environnement par exemple le bruit, le bordel ambiant etc, je suis aussi sensible à la "vibration", le feeling que dégage les gens et à la manière dont il manifeste leur personnalité / caractère.

Citation :
ça le sera moins sauf si ils font part de leurs motivations personnels concernant autrui.
Mon rapport aux autres est en train de changer. Je suis assez détaché, et même si je peux percevoir leur pensées limitantes, ou la manière dont ils cachent une partie de leur insécurité, je parts du principe que ce n'est pas à moi de leur dire, chacun doit cheminer à son rythme, et tout le monde n'est pas près pour voir ses propres limitations (et c'est bien dommage)
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Message(#) Sujet: Re: INFP ou INFJ ? INFP ou INFJ ? - Page 3 Icon_minitimeVen 22 Nov 2019, 22:07

Parmi ces deux  listes, si on te demande d'en choisir une qui s'approche de ta façon de procéder en général,tu choisiras laquel ?

"Logique, fermeté, indépendance, priorité à la tâche, esprit critique, approche personnel"
"compassion, empathie, relations avec les personnes, priorité au pressecuse relationnel, recherche d'harmonie, approche personnelle"
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Message(#) Sujet: Re: INFP ou INFJ ? INFP ou INFJ ? - Page 3 Icon_minitimeSam 23 Nov 2019, 14:51

Salut,

Question difficile ! Car les deux me semble indissociables

Je dirais que j'utilise la première quand je en phase introvertie. Notamment le coté "indépendance" et "approche personnelle". Et que quand je vais à l’extérieur cela se matérialise par la deuxième liste, notamment "la relation avec les personnes", "la recherche d'harmonie".

De mon coté les deux semble s'équilibrer : je peux avoir des relation harmonieuse avec les personnes car j'ai mes moments d'indépendance qui me permettent de "faire le point". Si je vois trop de gens je m'épuise et je fini par être gavé et si je reste trop longtemps seul je m'ennuie et fini aussi par être épuisé.



Pour en revenir aux fonctions !
Par rapport aux sensations, je dirai que je suis de dominante Se (sensation extravertie), j'aime expérimenter de nouvelles choses, être dans la matière.

Le Si s'est développé par mon parcours introspectif en retrouvant des sensations du passé (par ex via de la musique) pour me replonger dans mon histoire et comprendre l'impact de certains événements sur sur mon présent. Avant que cela débute, je ne pensais pas spécialement à mon passé, mon histoire.
Mais au final cela ne fait pas vraiment parti de mon tempérament. Même si je me replonge dans les bons moments, je ne suis pas vraiment un nostalgique du passé ni un adepte du "c'était mieux avant".

Par rapport à l'intuition je pense être de dominante Ni :
Car j'ai souvent du mal à partager ou expliquer le processus des choses qui me viennent. Par exemple certaines idées sont pertinentes, mais elles me viennent comme cela sans explication, je ne peux pas expliquer le processus mental qui m'a amené à cette idée.
Concrètement, il faut que j'essore un sujet dans tout les sens, sans même en retenir la moitié, une fois que c'est fait, je laisse tout de coté et ensuite les choses me "viennent comme ça".
Après moulinage je perçois les liens entre tout ce que j'ai ingurgité comme infos, c'est ce qui je pense me permet de "voir" plus loin car "je vois" l'impact d'une composante sur les autres et inversement.

Par exemple lors de ma dernière expérience au sein d'un constructeur auto en pleine croissance, je m'ennuyais grave (c'était un congé maternité et celle que je remplaçais a tout bouclé avant de partir), je ne sais trop pourquoi j'ai commencé a produire un doc de 70 pages avec un concept qui permettait de fidéliser et conquérir de nouveaux prospects efficacement. Je "savais" que c'était pertinent car il permettait d'impliquer les clients dans la marque. Pour résumé c'était un plan pour faire en sorte que les clients deviennent des ambassadeurs de la marque. Je "savais" que cela marcherai car cela s'inscrit bien dans l'air du temps, j'avais détaillé sur la manière d'articuler l'idée et sur comment faire en sorte que les clients y adhèrent. L'idée était aussi de faire en sorte que ce soit les clients qui deviennent des relais marketing en quelque sorte, comme c'est le cas parfois avec certains mordu d'une marque (mais qui restent indépendant à la marque). Je ne l'ai pas montré à mes responsables, par manque de confiance :-/, c'est dommage car cette idée est intéressante et pour le moment un peu en avance. Une fois que c'est posé j'arrive a expliquer la logique du documents et expliquer pourquoi cela peut fonctionner, par contre je suis incapable de savoir pourquoi j'ai eu cette idée subitement (un peu comme un flash) une fois que j'ai eu le contexte de l'entreprise. (par exemple je ne suis pas très performant lors d'une séance de brainstorming, par contre je peux absorber les différentes idées, et au milieu de tout (parfois plusieurs jours après) trouver quelque chose d’intéressant).

Par rapport aux sentiments et pensées, je n'arrive pas encore à bien déterminer mon type.
Si je comprends bien, le Fe est plutôt à rechercher l'harmonie entre les personnes et les satisfaire. Tandis que le Fi cherche l'harmonie de ses actions avec ses valeurs personnelles et obtenir l’adhésion des autres.
J'ai l'impression d'être un peu les deux.

Le Te et Ti c'est pareil, j'ai l'impression d'être les deux et alterner selon le contexte où je me trouve.
A priori je dirai que je suis de dominante Ti, la façon dont je fonctionne en Ni me fait penser au Ti : "le monde interieur d'idées difficile à expliquer".
Et qu'une fois que j'ai suffisamment "classé" mentalement les choses, comme j'ai évoqué dans mes postes précédents, c'est le Te qui prend le relai : faire un plan, vérifie la logique, la cohérence, et valider ou non la chose.

Est-ce que cela vous semble tenir la route et cohérent par rapport à mes postes précédent ?
Ca fait dans ce cas...si j'ai tout compris :
Ni Fe Ti Se
Ni Te Fi Se


@Mamy Mougeot, il y a beaucoup de postes depuis ta dernière intervention, j'espère que ce ne sera pas trop fastidieux !

Merci par avance
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Message(#) Sujet: Re: INFP ou INFJ ? INFP ou INFJ ? - Page 3 Icon_minitimeSam 23 Nov 2019, 18:05

Ça donne INXJ. On oublie donc le Te inf (INFP) et l'ESFJ
( même en  ne prenant pas en compte les clichés, il ne rendre pas dans cadre.)
En fait, pour vraiment différencier Fe de Fi on peut considérer que Fe chercherera à agir d'une façon raisonnable, c'est à dire en conformité aux attentes et jugements d'autrui (d'où le fait que les Fe inf peuvent paraître volontairement blessant) tandis que Fi cherchera surtout à agir par rapport à lui-même et recherchera surtout des gens de confiance avec qui partager ses désirs.Pour moi qui suis Fi inf, ça se concrétise surtout par une volonté d'étouffer mes sentiments et d'en faire part qu'à peut de personnes


Pour ce qui est de Te et Ti, un utilisateur de Te réfléchie surtout à la façon dont l'environnement peut être organiser efficacement. Il se charge surtout de tout ce qui est gestion (planificateur, rôle directif etc).De ce fait, il va dire ce qu'il faut faire pour y arriver (selon son raisonnement).
Un utilisateur de Ti, lui est plutôt de genre à vouloir rechercher le "Pourquoi" des choses, il est avant tout interrogatif. Ces interrogations on pour but de nourrir sa pensée afin de construire son raisonnement. Dans un premier temps, il est peut communicatif mais une fois qu'il aura réussi à construire un raisonnement cohérent, il le fera savoir.
Il est aussi dit qu'un utilisateur de Te est en règle général plus objectif qu'un utilisateur de Ti. Ce qui ne veut pas dire qu'ils ont des avis forcément erronés (si on donne toutes les infosn, ils auront de quoi penser juste.)

Voilà.
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Message(#) Sujet: Re: INFP ou INFJ ? INFP ou INFJ ? - Page 3 Icon_minitimeDim 24 Nov 2019, 08:29

Yann a écrit:
Pour l'aspect "collectionneur", je transposerai cela en "quête d'expériences", je souhaitais expérimenter le plus possible

En effet collectionneur au sens large : matériel concret (figurines), immatériel (collection de cours de philo en PDF sur un cloud) et expériences (escalader toutes les nouvelles montagnes croisées à chaque vacances).
(tjs à confirmer, ou pas, par les Ni-dom...)

Yann a écrit:
Avant que cela débute, je ne pensais pas spécialement à mon passé, mon histoire.
Mais au final cela ne fait pas vraiment parti de mon tempérament. Même si je me replonge dans les bons moments, je ne suis pas vraiment un nostalgique du passé ni un adepte du "c'était mieux avant".

Alors un Si bien placé, ex un Si-dom, ne pense pas constamment à son passé ou à son histoire, mais il fait le lien entre la sensation qu’il perçoit à T0 et la sensation qu’il connaît depuis T0-x (+- inconsciemment) comme pour voir où se situe la sensation qui se présente par rapport à son référentiel qu’il s’est construit tout au long de sa vie.

Et je voudrais tordre le coup à ce cliché du Si-dom = écervelé fanatique endoctriné Very Happy Si-dom ça consiste plutôt à tirer des leçons de ses mauvaises expériences et conserver/faire durer les bonnes. En ce sens, c’est moins conservateur que Fi-dom Smile

Par contre le côté parfois nostalgique et mélancolique, à regarder un album photo, c’est vrai.

Yann a écrit:
j'ai souvent du mal à partager ou expliquer le processus des choses qui me viennent.

Oui pour Ni

Yann a écrit:
Le Te et Ti c'est pareil,

D’accord avec Kers pour les déf.

La phrase « j’ai ma façon de faire » t’inspire quoi ?


Pour les sentiments, c'est pas facile de se trouver avec les définitions de base, car un Fi recherche aussi souvent l’harmonie dans le monde extérieur. Alors :
Fi : mue par l’envie de (faire) qqch => "désir" (cf Kers) => discours fréquent :"j'ai envie" "j'ai pas envie"
Fe : mue par le devoir de (faire) qqch => "raisonnable" (cf Kers) => discours fréquent "il faut bien" "je peux pas le laisser comme ça" ...
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Message(#) Sujet: Re: INFP ou INFJ ? INFP ou INFJ ? - Page 3 Icon_minitimeLun 25 Nov 2019, 18:10

Salut

Citation :
En fait, pour vraiment différencier Fe de Fi on peut considérer que Fe chercherera à agir d'une façon raisonnable, c'est à dire en conformité aux attentes et jugements d'autrui (d'où le fait que les Fe inf peuvent paraître volontairement blessant) tandis que Fi cherchera surtout à agir par rapport à lui-même et recherchera surtout des gens de confiance avec qui partager ses désirs.Pour moi qui suis Fi inf, ça se concrétise surtout par une volonté d'étouffer mes sentiments et d'en faire part qu'à peut de personnes

Pour le moment, j'ai encore du mal à discocier les deux car j'ai étouffée mes sentiments, ressentis. Je parle très peu de ces choses là en raison de mon histoire (j'ai étouffer l'élan de vie que j'avais enfant).
Mes très bons amis me connaissent peu dans le fond, même si c'est en train de changer tout doucement (c'est Fi du coup).

Je remarque aussi que je me mets en conformité par rapport aux attentes et jugement d'autrui avec une conduite raisonnable. (Fe donc)

Je m'orienterai vers un Fe naturel, et un Fi qui s'est développé dans mon histoire.

Citation :
Un utilisateur de Ti, lui est plutôt de genre à vouloir rechercher le "Pourquoi" des choses, il est avant tout interrogatif. Ces interrogations on pour but de nourrir sa pensée afin de construire son raisonnement. Dans un premier temps, il est peut communicatif mais une fois qu'il aura réussi à construire un raisonnement cohérent, il le fera savoir.

Cela me correspond, notamment le "pourquoi" qui m'habite depuis très tot dans mon histoire. Je m'interroge sur mon environnement avant de construire mon raisonnement et effectivement je suis peu communicatif dans cette phase là car comme évoqué précédemment c'est pas structuré. Une fois que c'est fait, c'est bon je peux le partager. Ti du coup.

Citation :
En effet collectionneur au sens large : matériel concret (figurines), immatériel (collection de cours de philo en PDF sur un cloud) et expériences (escalader toutes les nouvelles montagnes croisées à chaque vacances).
(tjs à confirmer, ou pas, par les Ni-dom...)

Salut,

De prime abord, je me pensais pas tellement collectionneur. En effet je ne collectionne pour ainsi dire rien...sauf quand j'étais plus jeune des photos de voitures sur mon PC car cela me passionnait (maintenant, je ne rajoute quasiment pas de photos). Au final, je ne pense pas collectionner quoique ce soit de particulier sur un sujet donné (en tout cas rien ne me vient à l'esprit).

Citation :
Alors un Si bien placé, ex un Si-dom, ne pense pas constamment à son passé ou à son histoire, mais il fait le lien entre la sensation qu’il perçoit à T0 et la sensation qu’il connaît depuis T0-x (+- inconsciemment) comme pour voir où se situe la sensation qui se présente par rapport à son référentiel qu’il s’est construit tout au long de sa vie.

Et je voudrais tordre le coup à ce cliché du Si-dom = écervelé fanatique endoctriné Very Happy Si-dom ça consiste plutôt à tirer des leçons de ses mauvaises expériences et conserver/faire durer les bonnes. En ce sens, c’est moins conservateur que Fi-dom Smile

Par contre le côté parfois nostalgique et mélancolique, à regarder un album photo, c’est vrai.

Oui cela peut m'arriver (comme tout le monde je pense) de faire le lien avec une sensation à l'instant T avec une autre du passé.
Mais généralement je suis dans le présent et je m'adapte à celui-ci "en direct" et non en faisant appel à une sensation ou une décision du passé. Pas de nostalgie, ni de mélancolie. Par contre, oui je peux garder certaines sensations ou situation lorsqu'elles sont négatives.

Si je devais choisir, je préférai expérimenter quelque chose de nouveau, là maintenant, plutôt que de retourner à un endroit que j'ai apprécié par le passé pour me souvenir des bons moments (même si cela m'arrive aussi, mais si je devais choisir je prendrai la nouveauté).
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Message(#) Sujet: Re: INFP ou INFJ ? INFP ou INFJ ? - Page 3 Icon_minitimeLun 25 Nov 2019, 21:21

En partant du principe que tu es bien d'enneatype 5, il est normal que tu te retrouves dans Ti (vue que son mécanisme y ressemble.) Rien chez toi te semble pouvoir être du Te ?
Par exemple , comment gères-tu ton temps ?


Dernière édition par Kers le Mar 26 Nov 2019, 16:20, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: INFP ou INFJ ? INFP ou INFJ ? - Page 3 Icon_minitimeMar 26 Nov 2019, 09:27

S'lut Yann,

Pas trop le temps de passer par ici pour le moment, et de ce que j'ai lu de tes intervention, rien ne me permet de trancher définitivement d'un côté ou de l'autre. Je sens effectivement une tendance naturelle à l'axe Fe-Ti, mais tu fais preuve de Te-Fi, notamment dans ton projet. Peut-être un héritage familial ? (Perso, je viens d'une famille en grande partie utilisatrice de Te, Te m'est donc assez familier, bien que pas naturel).
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Message(#) Sujet: Re: INFP ou INFJ ? INFP ou INFJ ? - Page 3 Icon_minitimeMar 26 Nov 2019, 17:12

Kers a écrit:
En partant du principe que tu es bien d'enneatype 5, il est normal que tu te retrouves dans Ti (vue que son mécanisme y ressemble.) Rien chez toi te semble pouvoir être du Te ?
Par exemple , comment genres-tu ton temps ?

Salut

Je pense que le Te, c'est une notion que j'ai apprise au fur et a mesure pour gagner en organisation (ce qui me fait assez défaut).

Par rapport à la gestion du temps, actuellement je suis sans activité, du coup j'ai beaucoup de liberté.

Je remarque que je me laisse une certaine liberté dans un cadre défini.

Par exemple le soir, afin de ne pas trop me décaler dans le rythme et horaire, je me laisse une plage pour me coucher entre 0h00 et 2h00. Si je suis dans cette plage c'est ok par contre, si je me couche plus tard, je suis "hors cadre". Idem le matin pour le levé.
Libre, mais pas trop. C'est très rare que je prévois à l'avance ce que je vais faire.

De ce que j'ai lu les Te son plutôt "organisé", "efficace" (je fais ça maintenant à l'instant T car c'est le meilleur moment"), structuré. Dans mon cas je n'ai pas cette impression de prime abord, par contre c'est une compétence que j'ai développée par la suite.

Je fais les choses selon le feeling du moment.

Citation :
La phrase « j’ai ma façon de faire » t’inspire quoi ?


Pour les sentiments, c'est pas facile de se trouver avec les définitions de base, car un Fi recherche aussi souvent l’harmonie dans le monde extérieur. Alors :
Fi : mue par l’envie de (faire) qqch => "désir" (cf Kers) => discours fréquent :"j'ai envie" "j'ai pas envie"
Fe : mue par le devoir de (faire) qqch => "raisonnable" (cf Kers) => discours fréquent "il faut bien" "je peux pas le laisser comme ça" ...

Plus jeune, je fonctionnais naturellement "à l'envi".
Dans ma scolarité, j'avais du mal avec cela : apprendre telle leçon, à telle moment, sans se poser de question. Cela me demandait beaucoup d'énergie pour "m'obliger" moi même à le faire, en résultait souvent pas mal de procrastination.

Mais au final, j'ai l'impression de ne pas avoir beaucoup d'envi et avoir beaucoup de "je dois". Je fais pas mal de choses qui me semblent "à faire", mais qui me gavent. (bricoler par ex, apprendre certains cours, les taches administratives etc).


Par rapport à La phrase « j’ai ma façon de faire », je dirai que je tente de trouver moi même la solution dans mon coin avec "ma" méthode, et si je n'y arrive pas j'essai d'élargir et de faire appel à d'autres compétences. En gros j'ai "ma logique" pour arriver au résultat.

Citation :
Pour ce qui est de Te et Ti, un utilisateur de Te réfléchie surtout à la façon dont l'environnement peut être organiser efficacement. Il se charge surtout de tout ce qui est gestion (planificateur, rôle directif etc).De ce fait, il va dire ce qu'il faut faire pour y arriver (selon son raisonnement).
Un utilisateur de Ti, lui est plutôt de genre à vouloir rechercher le "Pourquoi" des choses, il est avant tout interrogatif. Ces interrogations on pour but de nourrir sa pensée afin de construire son raisonnement. Dans un premier temps, il est peut communicatif mais une fois qu'il aura réussi à construire un raisonnement cohérent, il le fera savoir.
Il est aussi dit qu'un utilisateur de Te est en règle général plus objectif qu'un utilisateur de Ti. Ce qui ne veut pas dire qu'ils ont des avis forcément erronés (si on donne toutes les infosn, ils auront de quoi penser juste.)

Je pense que le Ti & Te sont assez proche chez moi : au début je m'interroge beaucoup sur "le pourquoi" (pourquoi c'est comme cela ? et aussi beaucoup sur pourquoi je me lance ? qu'est-ce que cela m'apporte ? le Ratio effort / résultat est-il intéressant ?) et une fois que c'est validé, l'organisation du plan se fait en suite.

Citation :

S'lut Yann,

Pas trop le temps de passer par ici pour le moment, et de ce que j'ai lu de tes intervention, rien ne me permet de trancher définitivement d'un côté ou de l'autre. Je sens effectivement une tendance naturelle à l'axe Fe-Ti, mais tu fais preuve de Te-Fi, notamment dans ton projet. Peut-être un héritage familial ? (Perso, je viens d'une famille en grande partie utilisatrice de Te, Te m'est donc assez familier, bien que pas naturel).

Salut

Pour l’héritage familiale Te, bonne question, je n'ai pas cette impression, non (ma grand mère oui par contre, très Te, ma mère pas vraiment). Pour le projet, j'ai une approche Te car il y a un peu d'enjeu et que c'est une compétence que j'ai développé il n'y a que quelques années.
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Message(#) Sujet: Re: INFP ou INFJ ? INFP ou INFJ ? - Page 3 Icon_minitimeMar 26 Nov 2019, 17:31

Yann a écrit:
En gros j'ai "ma logique" pour arriver au résultat.
Ca, ça fait Ti
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Message(#) Sujet: Re: INFP ou INFJ ? INFP ou INFJ ? - Page 3 Icon_minitimeMar 26 Nov 2019, 19:30

homo sapiens a écrit:
Yann a écrit:
En gros j'ai "ma logique" pour arriver au résultat.
Ca, ça fait Ti

En creusant un peu, je remarque que je fais les choses à ma manière, dans mon coin.

J'apprends de plus en plus à utiliser les connaissances / compétences acquises au fur et à mesure.

Citation :
Pour les sentiments, c'est pas facile de se trouver avec les définitions de base, car un Fi recherche aussi souvent l’harmonie dans le monde extérieur. Alors :
Fi : mue par l’envie de (faire) qqch => "désir" (cf Kers) => discours fréquent :"j'ai envie" "j'ai pas envie"
Fe : mue par le devoir de (faire) qqch => "raisonnable" (cf Kers) => discours fréquent "il faut bien" "je peux pas le laisser comme ça" ...

Je précise un peu plus ce que j'ai noté dans mon poste précédent sur cette question.

Je dirai que j'ai plutôt une approche initiale Fe, la notion de devoir, d'obligation qui me pousse à agir. Mais, le Fi fait que je réalise ces obligations quand j'en ai l'envi.

En gros je sais que je dois faire ceci ou cela, mais si j'ai un temps imparti suffisant, je le fait quand j'en ai envie ou quand j'ai l'inspiration pour le faire.

Par exemple le projet, je dois m'occuper de la partie administrative, je dois calculer la rentabilité, je dois suivre ce que fais mon pote sur sa partie etc cependant je fais ces taches dans l'ordre que je souhaite au moment où je le souhaite.

Idem dans le travail, je dois faire plusieurs choses pour atteindre l'objectif, mais je me laisse le choix de faire telle ou telle tache selon l'envi ?

Je ne sais pas si c'est très claire !
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Message(#) Sujet: Re: INFP ou INFJ ? INFP ou INFJ ? - Page 3 Icon_minitimeSam 30 Nov 2019, 16:15

Bonjour,

J'ai essayé de préciser ma façon de travailler car c’est un aspect où j'ai remarqué que je n'ai pas de logique dans ma façon de construire un final logique

Quand je débute dans quelques chose (nouveau travail, nouvelle matière, toute nouveauté) j'explore le sujet un peu dans tous les sens.
C'est la phase "gavage" d'informations. Il n'y a pas de trie, tout est bon à lire. Dans cette phase j'ai l'impression de ne pas vraiment retenir les infos car il y en a trop.

A partir d’un certain moment, j’ai une sorte de feeling et « je sens », « perçois » le contexte général du sujet dont il est question.
Ensuite, c'est à partir de là que je peux entrevoir doucement les différents liens entre les différentes informations, cette phase est au début assez inconsciente : ces liens se font sans que je puisse vraiment les poser pour le moment.

Au fur et à mesure que je perçois de mieux en mieux le contexte général et les liens entre les information je peux commencer à poser une sorte de plan. Cela commence par quelques lignes ci et là puis ma pensée se structure au fur et à mesure pour devenir plus cohérente, plus lisible et compréhensible. Tout ce qui est fait en amont se fait « un peu tout seul en quelque sorte ».
Ensuite je développe les différents points qui sont posés « à l’inspiration du moment » et les mets en liens avec le contexte général du sujet.

Pour le projet par ex si je développe une idée, je peux la mettre en perspective avec les différentes composantes sectorielles (tendances des clients, A quoi ces derniers vont-ils etre sensible ? Comment nous nous positionnons par rapport à nos concurrents ? Risques etc ) et nuancer certains points grâce notamment aux informations collectées lors de la phase de gavage. Ces infos peuvent ressortir « comme un flash » en quelque sorte.

Au fur et à mesure j’arrive à en quelque sorte déterminer les infos dont j’ai besoin de quantifier pour avoir des données tangibles.

Voilà en quelque sorte la manière dont j’aborde la nouveauté. Souvent j’ai la finalité, mais le chemin pour y arriver est parfois compliqué à mettre en œuvre. Par exemple, je sais que j’ai besoin d’un fichier excell qui me permettra de comparer plusieurs choses entre elles. J’ai l’idée finale en tête, mais pour y arriver j’ai besoin de temps pour imaginer les étapes (telle informations croisée avec une autre, faire en sorte que si je modifie une donnée ici elle se répercute là sans qu’il y ai d’incohérence dans la feuille excell etc). Si je m'oblige à le faire à un instant T alors que je ne suis pas prêt, je vais tâtonner sans forcement y arriver. Tandis que si je laisse l'idée de coté je sens que je vais y penser un peu inconsciemment et qu'a partir d'un certain temps je vais pouvoir m'y mettre et dérouler en quelque sorte ce que j'avais plus ou moins en tête.

Pour résumer je fonctionne plutot en globalité en prenant en compte le plus d’informations possibles, ensuite je perçois peu à peu le contexte général.

Quand le contexte est suffisamment défini j’ai des idées qui me viennent ci et là. Ces idées correspondent au final que je me fais quand tout est fini. Le chemin pour y arriver me demande des efforts car je dois structurer une approche cohérente. Cela me prend parfois du temps, car ce chemin se construit morceaux par morceaux ci et là. La phase de gavage réalisée en amont me permet à ce moment-là de nuancer certains points et d’avoir toutes les composantes pour créer le chemin qui me permettra d’atteindre l’objectif (c’est un peu comme construire un puzzle du chemin qui permet d’arriver au final).

Au travail, je remarque que je n’ai aucune logique dans ma façon d’appréhender les choses et que j’arrive au final par des chemins assez biscornus. Tout cela se fait par à coup en quelque sorte, d'ailleurs j'ai souvent du mal à expliquer à l'oral ce que je fais : tout me viens d'un coup, les idées les liens entre eux, et je n'arrive parfois pas très bien verbaliser les choses de manière fluide et parfois je me perds un peu dans ce que je dis !

Pendant mes études et ma scolarité, je n'étais pas du genre studieux : juste un peu de lecture de ce que l'on étudiait et cela m'allait. J'étais aussi plutôt du genre à faire les choses un peu au dernier moment. J'ai beaucoup de mal à me bouger si la finalité n'est pas utilisable par la suite. Apprendre pour apprendre, c'est à dire accumuler du savoir, comme l'on fait pendant la scolarité, sans application concrète derrière, n'est pas vraiment pour moi.

Par contre, je sais me mettre rapidement au travail quand il le faut et être efficace dans ces moments là.

Dans mon cas, c'est beaucoup l'inconscient qui travail, avant de pouvoir rendre les choses conscientes et de les rendre cohérentes et structurées.

Pour résumer je dirai que l'inconscient "sais a peu près" ce qu'il fait, mais que la partie consciente à du mal à suivre.

Cette manière de fonctionner est je pense une dominante Ti & Ni.

Le Te, je l'ai vraiment développé assez tardivement pour gagner du temps et pouvoir expliquer de manière plus claire les choses aux autres.

Qu'en pensez-vous ?
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Message(#) Sujet: Re: INFP ou INFJ ? INFP ou INFJ ? - Page 3 Icon_minitimeMer 04 Déc 2019, 15:37

Bonjour à tous,

Je continue mes investigations ci et là.

Je n'en suis pas un, mais cette vidéo, notamment la première moitié résume assez bien ce que j'ai essayé de retranscrire dans mon poste précédent :
https://www.youtube.com/watch?v=ZxXzQOxteyY

C'est au fur et a mesure de mes expériences professionnelles que j'ai remarqué de plus en plus le décalage sur ma manière d'aborder le choses. Et en repensant à mon histoire, je me suis rendu compte que cela à toujours été le cas, ce coté "bordel organisé" difficile à saisir.

Pour m'amuser, et me divertir un peu, j'ai fait le test du bus ci dessous :
https://www.youtube.com/watch?v=e0QHXcxHqis&feature=youtu.be

Voilà les résultats, je les ai mis dans le désordre pour ne pas vous biaiser si vous souhaitez le faire :

INFJ : Oui, c'est ce qui m'a vraiment mis en lien avec mon introversion et ce qu'elle m'a fait découvrir concernant mes rapports avec les autres et ma manière de fonctionner dans des groupes que je ne connais pas. Et aussi la façon dont j'aborde les rapports humains.

ISTP : Oui, pour le coté expérimentation dans la matière (par ex j'adorai les lego, tester des systèmes et leur fonctionnement, demonter des trucs etc)

INTJ : Non / Oui,
(Oui Pour le coté optimisation du temps quand je suis sur un projet qui m’intéresse, comme par ex mon projet de création si j'ai une idée à développer, je peux la faire "n'importe où" et optimiserai mon temps jusqu'à ce qu'elle soit étudiée), Non car généralement je ne suis pas organisé et me laisse plutôt porté par le feeling et l'humeur du jour.

INFP : Non / Oui (Oui pour le coté valeurs et échanges avec quelques personnes) ; (Non pour le coté trop idéaliste et déconnecté de la réalité du monde et de ce qu'il est)

ENTJ : Non / Oui (Oui pour le coté terrain et analyse de ce qui se passe pour comprendre le contexte et concevoir un nouveau concept et visualiser comment il peut s'inserer dans le concret)

ISTJ : Non / Oui (Oui pour le coté prise de responsabilité dans le travail pour bien faire et ne pas décevoir ou avoir des problèmes avec ma hiérarchie. En gros être fiable quand j'ai des comptes à rendre à quelqu'un dans le travail.) (Non pour le coté faire respecter le règlement par les autres, le coté "inflexible")

Les autres types, je ne m'y reconnais pas vraiment.

J'ai l'impression que l'on peu distinguer ma façon d'être vis à vis des autres (plutot INFJ) et ma façon d'aborder un travail (plus dans le concret) ?
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Message(#) Sujet: Re: INFP ou INFJ ? INFP ou INFJ ? - Page 3 Icon_minitimeLun 30 Mar 2020, 15:16

Bonjour à tous.

Après avoir laissé décanter les choses de mon côté, il y a deux aspects qui me posent quelques difficultés concernant les fonctions cognitives.

Ça risque d’être un peu long, mais j’ai besoin de poser les choses pour tenter d’y voir plus claire

Avant toute chose je souhaite préciser par rapport à mon dernier poste sur le fait que je n’aime pas apprendre quelque chose qui n’a pas d’utilité.

J’aime apprendre de nouvelles choses, mais pour que cela ne devienne pas une « corvée » j’ai besoin d’y voir une utilisation concrète ou une utilité ; apprendre pour apprendre ou accumuler du savoir pour accumuler du savoir j’ai du mal.

Exemple concret : je n’ai pas de sensibilité pour la peinture, ainsi je ne m’y intéresse pas naturellement, découvrir l’histoire de tel ou tel peintre ne m’intéressera pas nécessairement. Toutefois, cela me plairait d’aller par exemple à un stage de découverte de la peinture pour comprendre la construction d’un tableau (la perspective, les techniques du peintre pour donner tel ou tel effet de perspective ou de lumière, la façon dont il peint, impressionniste ou réaliste, les différents styles des peintres connus etc).

Je pense que certains domaines ne m’intéressent pas par manque de connaissance pour les interpréter. Ainsi, si je n’ai pas de connaissances cela ne m’intéresse pas et comme je ne m’y intéresse pas je n’ai pas de connaissance dans le domaine etc.  

Par exemple, la peinture, je vais voir comme tout le monde si elle me plait ou pas, mais cela s’arrête là car je ne sais pas la « lire » (le peintre à fait cet effet là pour donner cette impression, il a mis ce détail en avant pour cet effet, il a centré la perspective de telle manière etc).

Idem la poésie (que je ne lis jamais), je vais identifier les différentes figures de styles (que j’ai oubliées !) qui vont me faire comprendre ce que l’artiste à souhaiter souligner

Je dirai que je suis assez sensible à la technique : je peux ne pas apprécier une œuvre mais être impressionné par sa mise en œuvre.
J’essaie de voir le « comment il a fait pour produire quel effet » et « où il a voulu en venir dans son œuvre».

C’est pour cette raison, aussi que j’ai eu du mal à me formater au système scolaire : accumuler du savoir sans saisir ou comprendre son utilité finale est compliquée pour moi (depuis très tôt).

Par exemple les maths, je ne suis pas matheux et apprendre à faire des dérivées et intégrales alors que je ne saisis pas la logique qui amène au résultat et que je savais que jamais je n’en aurai besoin par la suite fut pour moi assez difficile. La plupart des autres élèves se contentaient d’apprendre la méthode à la lettre sans la comprendre et ils avaient de bonnes notes, moi je n’y arrive pas.

Par contre j’aime beaucoup apprendre quand quelqu’un me fait découvrir et m’explique son univers quel qu’il soit, si la personne est ouverte, s’adapte à mon niveau et que l’on peut échanger. je suis très curieux et ouvert.

Voilà grosso modo comment je fonctionne concernant l’apprentissage.

__________________________________________________________________________________



Après avoir laissé un peu décanter mes recherches, je me demande quel est l’impact des Evènements survenus au cours d’une vie sur la modification des priorisations des fonctions cognitives et donc du typage « final ».

Il y a les fonctions principales, puis fonctions secondaires que l'on développent (généralement en sortant de sa zone de confort ou en quittant le nid familiale), ce qui m'amène à avoir l’impression que déterminer de manière à peu près claire ses fonctions n’est possible que lorsque l’on a passé la première partie de sa vie – c'est-à-dire de l’enfance à la vie de jeune adulte – de façon  plus ou moins similaire sans trop d'événements ponctuels trop marquants, impactant, déstabilisant sur la période de construction d’une personne.

Dites-moi si je me trompe ?

Après nos derniers échanges j’ai mis de côté mes recherches et je me suis rendu compte que deux points étaient à creuser : le coté sentiment/émotions et mes contradictions.

Le premier point est l’un des plus délicats à appréhender pour moi car j’ai beaucoup de mal avec ceux-ci, que ce soit dans leur gestion ou leur expression.

Ma difficulté viens du fait que je suis incapable de déterminer s’il s’agit d’un trait de caractère qui fait partie de moi ou si cela est la résultante de mes expériences passées.

J’ai l’impression de constater plusieurs étapes dans mon histoire :

Enfance :
- Jusqu’à mes 8 ans
- de 8 ans à 10 ans

Adolescence
- de 10 ans à 13-14ans
- de 14 ans à 16 ans

Jeune adulte
- de 16 ans à 23 ans

Adulte
De 23 ans à maintenant

Pour faire une analogie qui illustre la manière dont j’ai vécu la chose, c’est comme reprendre un puzzle qui correspond à toutes ces périodes et faire le tri entre ce qui fait partie de ma personnalité et ce qui a été conditionné par certains évènements.

Ici on reconnait les différents motifs, mais il n’y a pas de cohérence dans son ensemble.

INFP ou INFJ ? - Page 3 Puzzle11

J’avais évoqué 2010-2011, avec le recul, j’ai vécu cela comme si j’avais complètement mis en pièce le puzzle et qu’ensuite je reprenais toutes les pièces pour retrouver le modèle original et continuer le motif.

C'est-à-dire de passer d’une vision assez floue de moi-même pour ensuite essayer de mieux en définir les contours.

Tenter de passer de ça :
INFP ou INFJ ? - Page 3 63675210

à ça (c'est à dire de mieux définie) :
INFP ou INFJ ? - Page 3 63675211



Même si cela a déjà été détaillé précédemment, Je vais essayer de détailler certains points de mon parcours pour essayer de mieux comprendre.

Comme évoqué précédemment, aussi loin que je me souvienne j’ai toujours été de nature plutôt réservée. Timide, mais au final j’allais dans l’arène après avoir observé un certain temps. J’étais surtout timide avec les enfants très sûr d’eux car ils m’impressionnaient. Au final je dirai que j’étais plutôt indépendant, cela me plaisait de jouer dans mon coin sans me préoccuper des autres et que j’aimais de manière assez égal de jouer avec les autres, si ceux-ci n’étaient pas trop bourrin ou trop« bêtes ». Je jouais le plus souvent seul en raison du fait que je suis enfant unique et que ma mère travaillait beaucoup.

Jusqu'à mes 8 ans, j’ai eu une scolarité normale, réservé mais pas trop, j’avais autant de plaisir à rester seul que d’aller jouer avec certains de mes camarades. Améliorant peu à peu ma confiance en moi et devenant de plus en plus à l’aise socialement, à mon rythme. (Je me gérais finalement assez bien par moi-même).

C’est à cet âge-là que j’ai rencontré mon père (la 1ere fois c’était à l’âge de 2 ans, mais pas de souvenir) et comme tout bon PN, il a détruit subtilement ce que j’avais réussi à construire niveau image de moi-même, sans réellement que je ne m’en rende compte – facile avec un enfant (il a fallu creuser loin dans l’inconscient car très ancien).
À cette même période, lorsque j’étais rentré en cours de manière un peu joviale, l’instit me demande de revenir et me colle une belle baffe devant tout le monde et me demande de faire 3 fois le tour de la cours en courant. Je n’ai jamais été fouteur de trouble, je n’ai pas compris et je l’ai pris comme une humiliation incroyable et pas du tout mérité. Ca marque, mais on oublie.

A 10 ans décès de mon grand-père, c’était le seul de la famille qui prenait un peu de temps pour jouer avec moi. Ce fut un choc pour moi. Il avait un cancer du poumon, il est décédé non pas à cause du cancer mais à cause de la chimio. J’ai eu du mal à encaisser à cet âge que ce fut le remède pour le soigner qui l’a au final tué.

Bref époque collège de merde : je m’en foutais de tout, rien n’avais d’importance, accumulation de lacunes scolaires, surpoids etc.
Déménagement à 13 ans, c’est pire : la population n’est pas bienveillante, mes lacunes sont encore plus mises en avant.

En mode survis, il me restait malgré tout encore un peu d’estime pour moi… Jusqu'à ce qu’une prof de math m’en foute plein la tronche gratos devant la classe alors que j’étais dans mon coin avec mon mal être. Idem certains profs avec leur réflexion.

A 14 ans, j’étais allé voir mon père dans son pays : destruction en règle sur les points qui font mal (scolarité, surpoids, honte etc).

Ensuite, après le collège, le BEP qui m’a libéré et m’a permis de reprendre confiance en moi, puis BTS, et Master. Comme j’ai toujours fait les choses par moi-même, je m’en suis toujours sorti.

Je n’ai pas repensé à ces évènements et cela ne me faisais rien s’y j’y repensais, mais vers mes 23 ans, grosse crise existentielle en quelque sorte, un profond mal être. C’est à ce moment-là qu’une partie de moi à pris conscience que j’étais construit sur des bases qui n’étaient sans doute pas solide.

Avec le recul, je me dis qu’en essayant d’avancer coute que coute j’ai « mis la poussière sous le tapis » jusqu'à ce que cela me revienne d’un coup. Lors de cette période je me demandais pourquoi avoir des sentiments si c’était pour souffrir et pourquoi je ressens tout cela alors qu’avant j’allais bien.

Il s'agit de fait marquants, mais pas traumatisants, j’ai conscience que je suis sans doute mal construit, et qu’il a fallu que je me déleste de certains poids qui étaient inconscients.


Là où je veux en venir c’est par rapport aux sentiments, les émotions et à l’extériorisation de ceux-ci, avec moi c’est du top secret, je n’y arrive pas. Je ne partage jamais mes sentiments profonds avec qui que ce soit, du moins je ne le verbalise jamais, y compris avec mes proches. Pareil si l’on s’approche trop de moi, il y a un moment où je bloque. Je ne me laisse pas facilement approcher.

J’ai du mal à déterminer si c’est mon histoire qui a engendré ce trait ou si cela fait partie de mon tempérament, de moi.  

J’ai refait le test récemment : cela donne INFJ

INFP ou INFJ ? - Page 3 Screen12




__________________________________________________________________________________

Par rapport à certaines contradictions !

C'est surtout mon positionnement par rapport aux autres, fondamentalement, j’aime les gens, je suis né comme cela. J’aime bien passer du temps avec tout type de personne. Je ne juge pas et souvent les gens apprécie ma compagnie pour cela : ils peuvent être eux même.

Cependant, une autre partie de moi est exaspéré par les gens, dans leur façon d’être ou dans leurs décisions.

En creusant un peu sur ma manière de fonctionner, j’ai l’impression de pouvoir sonder une personne sur ses capacités et ses points d’améliorations. Je ne me focalise pas sur ses défauts, mais sur le potentiel non exploité et les éventuels points qui empêchent d’exploiter ce potentiel. C’est voir derrière l’ego en quelque sorte.
Je vois les autres tels qu’ils sont, ni réellement bon, ni réellement mauvais, ni vraiment fort, ni vraiment faible/vulnérable

C’est cette « capacité » qui m’amène à être exaspéré par l’humain, en effet la plupart des gens se contentent de ce qu’ils sont alors qu’ils pourraient faire et apporter tellement plus. Se rendre compte que la plupart n’essaie pas de se développer pour être une meilleur personne, que ce soit pour eu même ou pour les autres c’est dommage.

J’aime l’individualité de chaque personne (je suis tolérant et ouvert), mais l’humain dans son ensemble j’ai du mal à ne pas être exaspéré.
Je dirais que chaque goutte d’eau que représente chaque humain sont dans leur individualité intéressante et pleine de potentiel, mais que l’océan représenté par l’humanité dans son ensemble n’est pas très glorieuse. Si chaque personne essayait de se dépasser pour apporter une meilleure version d’elle-même, l’humanité ferait un pas en avant énorme avec des relations à l’autre et à soi plus saine.

Dès l’enfance, j’étais assez étonné de voir comment une personne pouvait être différente selon si elle seule avec moi (et souvent plutôt cool) ou en groupe (pour parfois devenir un(e) gros con). C’était une énigme pour moi, comment faire confiance après ça ?

Par rapport au sentimental, je ne suis pas très expansif et si une femme me montre des signes d’intérêts je me ferme tout de suite, même si elle me plait. Je ne fais pas vraiment confiance à l’autre car les gens cachent ce qu’ils sont derrière leur sourire et leur personnage égotique.

Malheureusement je ne vois pas en l’autre une source d’épanouissement, mais plutôt une source de problème en raison notamment du fait que la plupart des gens ne règle pas leur compte avec eux même et leur histoire au cours de leur vie.

Niveau social, je suis plutôt bien adapté et intégré et pourtant il y aura toujours ce truc que je ressens depuis aussi loin que je me souvienne (mes 3 – 4 ans) que malgré tous mes efforts, je me sentirai toujours différent dans le fond sans réellement savoir pourquoi. Un de mes amis proches ainsi que sa famille m’a déjà dit que je dégageais une aura ou énergie particulière.

J’ai une certaine sensibilité ou légèreté, mais je ne tombe jamais dans la sensiblerie quel que soit les circonstances. Je ne suis pas froid, mais je garde une certaine distance et retenu.

Je me demande si c’est parce que j’ai du mal avec les sentiments et leur gestion (un peu comme les INTP de ce que j’ai cru comprendre en lisant ci et là), ou si c’est en raison de mon histoire et de mes expériences passées.

Je pense que ces contradictions viennent du fait que je suis de nature plutôt positive, mais que l’expérience m’a fait douter et que je me suis peut être sur-adapté selon les expériences négatives, si bien que je peux être un peu tout et rien à la fois. J’ai l’impression d’avoir changé « l’ordre » d’utilisation des différentes fonctions selon les circonstances de mon histoire.


Je sais que les connaissances ont souvent bien du mal à me cerner au début : un coup je peux être assez en avant, un autre jour très en retrait. Ceux qui me pensaient timide et un peu coincé se rendent compte que ce n’est pas du tout le cas et inversement. Je peux sortir tous les soirs et la semaine suivante être un parfait hermite.

Je  me demande si cela ne vient pas du fait que je prends les choses dans leur ensemble et que rien n’est tout noir ou tout blanc, mais « marbré gris » et que chaque événement peut être interprété d’une manière et d’une autre et que l’on est aussi responsable de la manière dont on les interprètes (essayer de voir du positif dans le négatif).

J’ai l’impression d’être un peu tout à la fois et déterminer ce qui vient des conditionnements ou expériences par rapport à ce qui fait partie de moi est assez ardu.

Merci de m’avoir lu et pour vos éclairements / pistes.
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Message(#) Sujet: Re: INFP ou INFJ ? INFP ou INFJ ? - Page 3 Icon_minitimeLun 30 Mar 2020, 17:03

Grosses questions existentialistes. Pas de jugement de ma part, j'en ai tout autant. Comme toi, je "vois" le potentiel des gens en quelques secondes, je me fais une idée en quelques mots et je me trompe rarement en prédisant le devenir de la relation (et comme je ne me suis pas écoutée pendant longtemps, j'ai eu l'occasion de vérifier plus d'une fois mes intuitions) ou pressentant certaines failles.
Pas de PN chez moi mais un tiraillement constant entre d'un côté ma mère, de l'autre ma grand-mère et au milieu mon père qui était comme moi tiré entre les deux. Une différence de traitement évidente entre mon petit frère et moi (inversé selon le point de vue de ma mère ou de ma grand-mère). Tout ce qui rend les sentiments des autres prédominants sur les nôtres qui sont considérés comme moindre importance.
Il m'a fallu longtemps pour voir mes sentiments, les entendre et cesser de prendre les sentiments des autres comme m'appartenant (et aujourd'hui encore, cette empathie me surprend par son naturel qui s'infiltre sans que je m'en rende compte, et je dois vraiment rester vigilante pour ne pas me laisser avoir avec des décisions qui ne sont finalement pas les miennes).

Au final, ce qui m'a vraiment aidée à me définir en tant qu'INFJ, c'est le système de boucle Dom-Ter.

La boucle Ni-Ti de l’INFJ : a écrit:


L’INFJ a tendance à supprimer son côté émotionnel, se coupant des autres et devenant incapable de partager ses sentiments avec les autres. Il devient alors très réservé, essayant de devenir analytique et logique sans faire appelle à son côté émotionnel. Il essaiera de tout voir à la lumière de la logique tout en éteignant complètement celle des sentiments et des valeurs de ceux qui l’entourent. De plus, il réprimera ses sentiments.

En analysant la plus grosse décision de ma vie personnelle et sentimentale, c'est exactement ce qu'il s'est passé et je n'ai pu résoudre ce souci qu'en suivant (sans le savoir) le conseil donné pour rompre la boucle.

Comment sortir de la boucle ? a écrit:


Comme tu l’auras compris, il y a trois composantes prendre en compte lorsqu’on s’intéresse à une boucle : les 2 fonctions qui la composent (la dominante et la tertiaire) et la fonction auxiliaire, qui se retrouve être celle qui est juste occultée lorsque nous créons une boucle. Donc, assez logiquement, pour sortir de cette boucle, il faut trouver le moyen de réactiver l’utilisation de cette fonction oubliée. Par exemple pour un ISFJ, Si-Fe-Ti-Ne, il faut essayer de réactiver la fonction Fe. De manière globale, les introvertis doivent cesser de s’enfermer dans leur tête et aller à la rencontre du monde extérieur, voir des gens. Pour les extravertis, ils doivent cesser l’action ininterrompue et se recentrer sur eux-mêmes, au calme (j’ai l’impression de rédiger des conseils de méditations ou de philosophie bouddhiste ^^). Voilà, de manière un peu plus détaillée, ce qu’il est bon de faire pour réactiver chaque fonction auxiliaire :

Si : se concentrer sur les détails et apprendre des erreurs passées
Ni : se focaliser sur une nouvelle stratégie ou un nouvel objectif
Ti : analyser une chose en pensant à son efficacité, sa logique
Fi : faire appel à la moral ou prendre du recul et analyser son propre ressenti
Se : aller quelque part où l’on pourra pratiquer une expérience excitante ou une activité physique (inédite)
Ne : se plonger dans une activité qui générera de nouvelles idées
Te : s’appliquer à réaliser une stratégie, un plan et organiser son environnement
Fe : partager ses sentiments avec les autres et parler de ce qui nous préoccupe

Par ailleurs, je note également que j'ai tendance à entrer en mode "grip" en version Se (par exemple, je peux passer des heures absorbée par une tâche sans le moindre intérêt comme trier des perles, tâche que je ne vois pas comment qualifier autrement que Se).

Bref, je ne sais pas si ça peut t'aider, j'ai aussi eu beaucoup de mal à faire mon typage (et encore, je reste sur une possible erreur/mauvaise interprétation de ma part des fonctions que je découvre encore) mais je suis désormais à peu près sûre de moi.
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Message(#) Sujet: Re: INFP ou INFJ ? INFP ou INFJ ? - Page 3 Icon_minitimeMer 01 Avr 2020, 18:59

Salut,

Je me rends compte que mon poste va se transformer en parpaing de texte  Very Happy

Citation :
Tout ce qui rend les sentiments des autres prédominants sur les nôtres qui sont considérés comme moindre importance.
Il m'a fallu longtemps pour voir mes sentiments, les entendre et cesser de prendre les sentiments des autres comme m'appartenant (et aujourd'hui encore, cette empathie me surprend par son naturel qui s'infiltre sans que je m'en rende compte, et je dois vraiment rester vigilante pour ne pas me laisser avoir avec des décisions qui ne sont finalement pas les miennes).

Je me rends compte que je deviens nettement plus détaché vis à vis des autres. Ce n'est pas que je m'en fiche des autres, je peux être touché mais je ne suis plus impacté par ce qu'ils vivent. Un peu comme dans le domaine hospitalier ou les forces de l'ordre, ils sont touchés par ce qu'ils voient, mais cela ne les impact pas dans leur travail.

Citation :
L’INFJ a tendance à supprimer son côté émotionnel, se coupant des autres et devenant incapable de partager ses sentiments avec les autres. Il devient alors très réservé, essayant de devenir analytique et logique sans faire appelle à son côté émotionnel. Il essaiera de tout voir à la lumière de la logique tout en éteignant complètement celle des sentiments et des valeurs de ceux qui l’entourent. De plus, il réprimera ses sentiments.

Citation :
C'est en effet cela, faut dire aussi qu'en revisitant mon histoire, c'est que souvent (à chaque fois ?) que j'ai eu envie de faire quelque chose dans les groupes, l'on ne m'a jamais écouté voir invité à la fermer. A force je ne me suis plus écouté.

Voilà, de manière un peu plus détaillée, ce qu’il est bon de faire pour réactiver chaque fonction auxiliaire :

Si : se concentrer sur les détails et apprendre des erreurs passées
Ni : se focaliser sur une nouvelle stratégie ou un nouvel objectif
Ti : analyser une chose en pensant à son efficacité, sa logique
Fi : faire appel à la moral ou prendre du recul et analyser son propre ressenti
Se : aller quelque part où l’on pourra pratiquer une expérience excitante ou une activité physique (inédite)
Ne : se plonger dans une activité qui générera de nouvelles idées
Te : s’appliquer à réaliser une stratégie, un plan et organiser son environnement
Fe : partager ses sentiments avec les autres et parler de ce qui nous préoccupe

La fonction auxiliaire de l'INFJ c'est Fe, et en effet, partager mes sentiments avec les autres ou de ce qui me préoccupe est extrêmement difficile. Dans la liste ce dessus c'est vraiment le point qui me parait quasi insurmontable. Je peux parler un peu de ce que je peux ressentir, une fois que je maîtrise le sentiment et que je le comprends.

Si cela concerne mes "préoccupations", interrogations et doutes c'est vraiment impossible. C'est à dire que je peux parler de l'expérience vécue, une fois que celle-ci est comprise, intégrée/acceptée/digérée. C'est sans doute ce qui fait que je peux donner une impression d'une certaine "sagesse" car je ne parle uniquement de ce qui est compris, conscientisé. Et aussi parce que j'ai plutôt une approche qui consiste à essayer de voir le positif dans chaque expérience, même négative. Je ne m’apitoie jamais, ni ne me considère comme une victime de ce qui m'arrive.

Par contre quand je suis dans ce processus d'acceptation ou de doute ou de tentative de compréhension d'une situation ou sentiment, je ne demande jamais de conseil et je n'en parle jamais à qui que ce soit.

Je pense que c'est pour ne pas être pollué par l’interprétation d'une autre personne sur ma propre expérience au moment où je suis en train de l’interpréter ou conscientiser. Par contre une fois que c'est fait, je peux échanger librement dessus et chacun peu poser un avis dessus (même contraire, si les formes et le respect sont là).

Pour le partage des sentiments, pareil c'est compliqué, je pense que cela vient aussi du fait de mon histoire avec sentiment=rejet ou sentiment=humiliation.
C'est peut être pour cela que tout m'est venu si brutalement en 2010-2011 car ils étaient "éteins".

Cette liste est intéressante, car il n'y a que le Fe qui se détache très massivement dans mon cas. Je remarque aussi que la fonction Ni semble avoir été mise de coté : la recherche de nouveaux objectifs a été mis en stand by au moment où j'avais "réussi" à faire ce que j'avais envie de faire (travailler chez un constructeur, réussir mes études, avoir plusieurs compétences dans l'auto etc).
Ce fut assez brutal comme arrêt avec d'assez longues périodes de chômage qui m'on permises de me reconnecter à moi même en utilisant je crois la fonction Fi "analyser son propre ressenti" chose que je ne faisais pas vraiment.  

Si tu es INFJ, comment vis tu la fonction Fe et le partage de sentiments ?

__________________________________________________________________________________________________________________

En cherchant un peu je suis tombé sur ce site : https://lecoinlecturedesinfj.wordpress.com/2013/09/01/le-profil-de-personnalite-infj/

Quelques points me parlent, notamment le 2e paragraphe et je pense que cela provient du fait que j'ai pris le temps de me poser (ce que j'évoque au dessus), avec le recul, j'ai l'impression que j'avais mis de coté toute une partie de moi et qu'il a fallut que je la redécouvre. C'est en me comprenant moi même et en acceptant toutes les facettes que je comprends aussi les autres

Citation :
C’est souvent lorsqu’ils aident les autres à se comprendre et à cerner leurs problèmes que les INFJ se sentent les plus heureux et accomplis.

La mise en Stand By que j'ai vécu par rapport à mes objectifs ou au fait d'aller de l'avant m'a permis de prendre énormément de recul sur mon positionnement vis à vis des autres et des motivations de chacun. Et faire un bon en avant considérable concernant le compréhension de celles-ci.

Citation :
Les INFJ voient deux personnes en chacun. Ils voient la personnalité publique, la coquille extérieure que tout le monde voit. Mais, plus important, leur Ni leur fournit une impression plus profonde des gens, pénètre les apparences et devine les motifs et intentions cachés. A tort ou à raison, les INFJ ont souvent l’impression de voir les gens plus clairement que ceux-ci ne se voient eux-mêmes.

C'est ce que j'évoque dans mon poste précédent et les contradictions : constater la différence entre la personne publique (ou en groupe) et celle qu'elle est quand elle est avec moi par exemple. Idem la dernière phrase : le potentiel inexploité chez les gens que je peux percevoir.

Citation :
Par dessus tout, probablement, les INFJ aiment les discussions profondes. En raison de leur loquacité et de leur nature avenante, ils sont souvent pris pour des Extravertis.

C'est en effet le cas, j’apprécie ce genre de discussion une fois que j'ai bien conscientisé et intellectualisé les choses de manière claire... et uniquement s'il ne s'agit pas de discussion d'égo à égo ou de débat qui consiste à avoir le dernier mot coûte que coûte.

Citation :
Phase I (Enfance – vingtaine d’année)

Très tôt, les INFJ sont caractérisés par le développement et la domination de leur Intuition Introvertie (Ni). En tant qu’introvertis, ils peuvent également montrer un développement significatif de leur seconde fonction, Sentiment extraverti (Fe), qui peut constituer un outil extraverti utile pour évoluer dans le monde extérieur. La paire de fonctions Ni-Fe permet aux INFJ de former et exprimer des jugements. Les INFJ sont particulièrement bien équipés pour lire et évaluer les gens, y compris leurs motivations cachées.

Cela me fait penser à ce que j'évoquais à propos de mon enfance : phase observation (pour jauger) => phase action pour expérimenter

Citation :
Phase III (trentaine, quarantaine et plus)

La troisième phase, que de nombreux individus n’atteignent pas ou ne réalisent pas pleinement, est caractérisée par la tentative de comprendre et intégrer les fonctions tertiaires et inférieures. Prendre conscience de ces fonctions peu connues permet de mieux visualiser notre chemin vers la complétude. Le faire implique de comprendre comment ces fonctions se manifestent au sein de notre type et de devenir plus conscient des tendances personnelles de notre comportement inconscient. Lorsque ces tendances apparaissent clairement, elles peuvent être remplacées par des pensées et des comportements plus sains. Décisions et comportements deviennent de plus en plus sages et conscients, ce qui provoque un sentiment croissant de satisfaction et de complétude. Pour les INFJ, la phase III de développement personnel implique une exploration plus profonde de la nature et des challenges associés à leurs fonction tertiaire Ti et à leur fonction inférieure Se.

Je me demande si ce n'est pas ce que j'ai expérimenté en revistant et mettant toute mon histoire à plat et comprendre mes comportements (faire le trie entre ce qui fait partie de ma personnalité et ce qui provient de mes conditionnements ou expériences vécues) ?

Citation :
Dans la mesure où Ni offre aux INFJ une relation plus intime avec le fonctionnement de ce que la plupart des gens appellent le subconscient,
D'où cette capacité à pouvoir lire le potentiel inexploité et inconscient des autres ?

Citation :

Il est d’abord nécessaire de comprendre que leur fonction inférieure, Sensation extravertie (Se) accumule en permanence de grandes quantités d’information sensorielle relative à leur environnement. Leur Ni travaille sans cesse à analyser et synthétiser ces informations entrantes, comme s’il assemblait les pièces d’un puzzle. Il finit par construire une impression ou une vision de ce qui est en train de se produire.

Deja évoqué précédemment, lorsque je suis dans un nouvelle environnement par ex, je suis très observateur pour "sentir", jauger en quelque sorte mon environnement pour ensuite en faire une représentation global de celui-ci.

Cela me fait aussi penser à une sorte d'hypersensibilité (c'est à dire capter beaucoup d'information sans filtre).


Citation :
En réalité, les INFJ ne peuvent prévoir l’avenir, mais ils tendent à être mieux doués que d’autres types pour comprendre ce qui se produit dans une situation donnée, ce qui leur permet de mieux visualiser ce qui peut se produire si les choses continuent à évoluer dans la même direction. Leur capacité à « voir » avec justesse est la raison pour laquelle les INFJ sont communément surnommés les « prophètes » ou « voyants » de la typologie Myers-Brigg.

Oui, mais en prenant beaucoup d'informations j'ai plutôt l'impression d'y voir une multitude de possibles, plutôt qu'une seul possibilité la plus probable. C'est compliqué pour prendre certaines décisions car elles peuvent me paraître cohérentes même si elles sont opposées car elles peuvent être justifiées f actuellement si l'on change simplement de point de vu. D'où la mauvaise fois environnante dans les conflits ou le fait d'avoir deux avis différents sur un même fait factuel.

Citation :
La propension des INFJ à analyser l’information visuellement contribue sans doute aussi à l’un de leurs atouts majeurs : la réconciliation des contraires. L’un des avantages du traitement visuel de l’information est qu’il ne relève pas les mêmes règles et limitations que le traitement verbal. Dans certains cas, les problèmes sont mieux résolus par l’emploi d’images ou de symboles que par tout autre moyen.

En effet, je fonctionne assez avec le visuel, j'ai une assez bonne memoire visuelle en général (et aussi auditive). D'où le fait que j'aime assez illustrer par des images ou schema ma pensée (un peu comme avec les puzzles au dessus).

Citation :
De ce fait, lorsque les INFJ se trouvent dans des circonstances émotionnellement éprouvantes, ils se tournent souvent vers les autres pour trouver de l’aide et un soutien.
Ce n'est pas du tout mon cas, comme évoqué précédemment je ne demande jamais de soutien.

Citation :
Le Fe des INFJ peut apparaître différemment avec des étrangers qu’avec leurs intimes. Dans de grands groupes, les INFJ peuvent sembler toujours positifs, ce qui coïncide avec leurs efforts pour développer des sentiments positifs. Beaucoup d’INFJ ont un bon sens de l’humour et peuvent être drôles et charmants. Grâce à leur imagination débordante et à leur goût de la métaphore, ils peuvent aussi raconter de bonnes histoires. En compagnie de leurs proches confidents, cependant, les INFJ utilisent Fe pour aborder plus ouvertement leurs problèmes. Dans la mesure où certains INFJ se sentent comme des âmes torturées, leurs commentaires peuvent prendre un ton typiquement négatif. Ils peuvent apparaître de mauvaise humeur, pessimistes, mécontents ou inquiets.

D'où ce que j'évoque, le coté introvertie/extravertie et inversement. Ou ce coté plutot positif et souriant et en même temps tellement réaliste voir cynique parfois.

Citation :
Les INFJ sont également susceptibles d’auto-apitoiement et d’auto-dépréciation, se percevant comme des victimes. Ils peuvent se plaindre que la vie est injuste et qu’ils n’en voient que les mauvais côtés.

Ce n'est pas mon cas.

Citation :
Bien qu’ils ne cherchent pas nécessairement à ce que les autres résolvent leurs problèmes, les INFJ accordent une grande importance au soutien émotionnel, à l’empathie et au fait d’être rassurés. Sans cela, les INFJ peuvent se sentir isolés et déprimés, et s’enfuir en réponse dans leur monde intérieur.

Ce n'est pas mon cas non plus, je fais les chose par moi même sans me sentir isolé ou déprimé.

Citation :
Bien que cela ne soit pas au même degré que les EFJ, les INFJ peuvent être chaleureux, accueillants, loyaux, généreux et avoir une tendance à se sacrifier. Pourtant, en tant qu’introvertis, ils ont également besoin de temps pour eux, de manière recharger leur célèbres batteries. Cela crée un constant, et souvent permanent, conflit chez les INFJ, qui cherchent à équilibrer leurs propres besoins et désirs avec ceux des autres.

Deja évoqué précedemment intro/extra assez équilibré.

J'ai un peu de mal à assimiler concrètement la boucle Ni Fe dans ma manière de fonctionner.
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Message(#) Sujet: Re: INFP ou INFJ ? INFP ou INFJ ? - Page 3 Icon_minitimeMer 01 Avr 2020, 19:57

Yann56 a écrit:
Citation :
De ce fait, lorsque les INFJ se trouvent dans des circonstances émotionnellement éprouvantes, ils se tournent souvent vers les autres pour trouver de l’aide et un soutien.
Ce n'est pas du tout mon cas, comme évoqué précédemment je ne demande jamais de soutien.

Citation a écrit:

Le Fe des INFJ peut apparaître différemment avec des étrangers qu’avec leurs intimes. Dans de grands groupes, les INFJ peuvent sembler toujours positifs, ce qui coïncide avec leurs efforts pour développer des sentiments positifs. Beaucoup d’INFJ ont un bon sens de l’humour et peuvent être drôles et charmants. Grâce à leur imagination débordante et à leur goût de la métaphore, ils peuvent aussi raconter de bonnes histoires. En compagnie de leurs proches confidents, cependant, les INFJ utilisent Fe pour aborder plus ouvertement leurs problèmes. Dans la mesure où certains INFJ se sentent comme des âmes torturées, leurs commentaires peuvent prendre un ton typiquement négatif. Ils peuvent apparaître de mauvaise humeur, pessimistes, mécontents ou inquiets.

D'où ce que j'évoque, le coté introvertie/extravertie et inversement. Ou ce coté plutot positif et souriant et en même temps tellement réaliste voir cynique parfois.

Citation a écrit:

Les INFJ sont également susceptibles d’auto-apitoiement et d’auto-dépréciation, se percevant comme des victimes. Ils peuvent se plaindre que la vie est injuste et qu’ils n’en voient que les mauvais côtés.

Ce n'est pas mon cas.

Citation a écrit:

Bien qu’ils ne cherchent pas nécessairement à ce que les autres résolvent leurs problèmes, les INFJ accordent une grande importance au soutien émotionnel, à l’empathie et au fait d’être rassurés. Sans cela, les INFJ peuvent se sentir isolés et déprimés, et s’enfuir en réponse dans leur monde intérieur.

Ce n'est pas mon cas non plus, je fais les chose par moi même sans me sentir isolé ou déprimé.

Contrairement à toi, me tourner vers les autres et avoir une propension à la victimisation (le monde est injuste ! pourquoi toujours moi ?!) quand ça ne va pas a longtemps été un de mes gros travers et ce qui a malheureusement détourné beaucoup de monde de moi, je suppose à cause du décalage par rapport à "quand tout va bien", où je suis comme tu le dis quelqu'un de très positif, capable d'aller de l'avant malgré un énorme manque de confiance en moi et un auto-discours particulièrement négatif (mais bon, un INFJ non contradictoire, est-ce que ça serait un INFJ ? je prends seulement maintenant conscience de toutes ces contradictions que je relie à mon hypersensibilité, la découverte récente...)

Yann56 a écrit:
Si tu es INFJ, comment vis tu la fonction Fe et le partage de sentiments ?
Fe, pour moi, ce sont les sentiments des autres qui m'ont toujours envahie sans que je m'en aperçoive (vu que ça dure depuis ma naissance, c'était "normal", sauf que dans une famille "normale" (saine), on laisse l'enfant s'individualiser peu à peu). Couplé à Ni, je savais avant même de parler comment gérer mon comportement pour ne pas être une gêne pour qui que ce soit et comment me faire discrète pour ne pas être non plus en ligne de mire. Mais je ne pouvais pas échapper à l'envahissement. C'est assez difficile à concevoir et encore plus à expliquer.

Le soutien émotionnel a toujours compté pour moi, c'est un véritable besoin, encore faut-il en avoir conscience, mais je n'ai pu le formuler que récemment, ce qui explique que ne sachant pas ce que je recherchais, je l'ai toujours mal recherché, et donc chez les "mauvaises" personnes (mauvaises parce que pas câblées pour y répondre, pas parce qu'elles refusaient d'y répondre par méchanceté). C'est une prise de conscience très récente mais j'ai l'impression que ça va me permettre un vrai bon en avant dans mon côté relationnel.

Essaie de regarder si une autre boucle Dom-Ter te parle davantage que celle de l'INFJ : https://le-mbti-change-ma-vie.com/les-boucles-dominantetertiaire-et-comment-en-sortir/ (merci à Luna de m'avoir refilé ce lien ^^).
J'ai relu tout le topic depuis le début entre temps et j'ai l'impression qu'il y a beaucoup de Te dans ton fonctionnement, bien plus que du Fe. Comprendre les gens ne vient pas forcément du côté sentiment, un penseur peut aussi bien le faire. Je connais quelqu'un (dont je suis quasi certaine qu'il est INTP) qui me cerne parfaitement bien sur beaucoup de tableaux, mais parfois, je vais lui paraître totalement irrationnelle, et ce sont justement les moments où je suis dans un besoin de soutien émotionnel.

Bref, je ne suis pas du tout spécialiste, mais je me passionne à fond pour comprendre les fonctions et les types mbti en ce moment, donc j'essaie juste de te proposer un nouvel éclairage, ou en tout cas quelques pistes.
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Message(#) Sujet: Re: INFP ou INFJ ? INFP ou INFJ ? - Page 3 Icon_minitimeVen 03 Avr 2020, 16:40

salut,

Citation :
Fe, pour moi, ce sont les sentiments des autres qui m'ont toujours envahie sans que je m'en aperçoive (vu que ça dure depuis ma naissance, c'était "normal", sauf que dans une famille "normale" (saine), on laisse l'enfant s'individualiser peu à peu). Couplé à Ni, je savais avant même de parler comment gérer mon comportement pour ne pas être une gêne pour qui que ce soit et comment me faire discrète pour ne pas être non plus en ligne de mire. Mais je ne pouvais pas échapper à l'envahissement. C'est assez difficile à concevoir et encore plus à expliquer.

Cela me parle le fait de m'adapter pour ne pas être une  gène ou m'insérer sans heurt dans un groupe ou dans un nouvel environnement (observation=>adaptation=> ajustement au fur et a mesure). Pareil pour le coté "envahissant" des autres, surtout enfant. Desormais j'ai beaucoup de détachement vis à vis des autres.

Citation :
Le soutien émotionnel a toujours compté pour moi, c'est un véritable besoin, encore faut-il en avoir conscience, mais je n'ai pu le formuler que récemment, ce qui explique que ne sachant pas ce que je recherchais, je l'ai toujours mal recherché,

Émotionnellement, je n'ai pas eu ce besoin de soutien. Au final, en revisitant mon parcours, je me suis surtout rendu compte que j'étais bien plus solide/fort, constant et déterminé que ce que l'on m'a inculqué comme idée de moi même dans l'enfance et adolescence.

J'ai lu les autres boucles de ton lien. Celle qui me parle le plus c'est bien celle de l'INFJ.

Il y a aussi un point qui me parle et qui concerne l'ESTP :
Citation :
L’ESTP a tendance à être très impulsif et téméraire, cherchant à réaliser des choses aventureuses dans le simple but d’obtenir la validation de son entourage. Il se sent très concerné par ce que les autres pensent de lui et utilisera toute ses forces pour les impressionner. Il en arrivera pratiquement au point où il répond aux attentes des autres sans plus être capable de penser par lui-même et de manière indépendante et logique.

Avec le recul, je me suis aussi rendu compte que j'ai essayé de me dépasser pour impressionner mon père et pour que celui-ci "valide" la personne que je suis. Ce fut un choque quand j'ai compris cela car j'ai pris conscience que je ne faisais pas nécessairement les choses pcq'elles me plaisaient mais pour essayer d’être "acceptable", grosse illusion.

Citation :
J'ai relu tout le topic depuis le début entre temps et j'ai l'impression qu'il y a beaucoup de Te dans ton fonctionnement, bien plus que du Fe. Comprendre les gens ne vient pas forcément du côté sentiment, un penseur peut aussi bien le faire. Je connais quelqu'un (dont je suis quasi certaine qu'il est INTP) qui me cerne parfaitement bien sur beaucoup de tableaux, mais parfois, je vais lui paraître totalement irrationnelle, et ce sont justement les moments où je suis dans un besoin de soutien émotionnel.

La fonction Te n'est pas une fonction "naturelle" pour moi, je me rends compte que j'ai toujours eu une façon un peu particulière d'assimiler les choses : comme évoqué, j'ai besoin d’emmagasiner le max d'info et c'est l'inconscient qui travail en arrière plan pour ensuite construire une idée, celle-ci est plutôt cohérente mais n'est pas très structurée dans son articulation, le processus est assez difficile à saisir pour moi.
La scolarité met l'accent sur la logique, la cohérence, l'organisation et la méthode, c'est très Te, de ce fait j'ai développé cette fonction très tôt.

C'est surtout dans le monde du travail que j'ai vraiment remarqué ma singularité dans ma façon d'aborder le travail : il n'y a pas vraiment de méthode ou de fil conducteur, je vois en globalité les choses, ma fonction Te me permet d'apporter une méthodologie ou un plan pour poser mes idées de manière plus claire, c'est à dire d'organiser ma façon de penser, cela me demande des efforts car j'ai souvent du mal à expliquer clairement les choses et notamment pourquoi certaines de mes idées sont les bonnes.

Exemple concret :
Dans mon ancien travail, je m'ennuyais assez, c’était un remplacement de congé mater' et la personne avant moi avait deja quasi tout bouclé, du coup c'était calme pour moi. Au bout d'un moment une idée de concept qui pourrait s'insérer dans l'entreprise m'est venu. J'ai mit des bouts d'idées ci et là selon comment elles me venaient. Au fur et à mesure du temps selon l'inspiration cela s'est transformé en un dossier de 60 pages.

Je ne l'ai pas proposé à mes responsables car j'avais peur que ceux-ci soient pas très réceptif et que je doivent les convaincre que mon idée était la bonne. J'ai du mal à me mettre dans une position où je dois convaincre par manque de confiance en moi et aussi pcq sur certains points même si je sais que c'est la bonne solution j'ai du mal à saisir pourquoi c'est la bonne.

Intrigué, j'ai essayé de me plonger dans l'inconscient et je me suis rendu compte que cet inconscient est une sorte de base de données assez impressionnante dont je n'ai pas accès consciemment mais les infos y sont. Mon idée était bonne car elle s'insert pile poile sur l'aspect sociétal et qu'elle était donnant / donnant pour l'entreprise et les clients.

Ma mémoire n'est pas très bonne, je ne l’entraîne pas suffisamment, parfois je lis des choses et j'ai l'impression de ne rien mémoriser....et pourtant ces infos nourrissent mon inconscient et certaines infos peuvent m’être utile par la suite pour nuancer/appuyer certaines idées ou concepts.

Il m'arrive parfois de voir que certaines des idées que je peux avoir sont reprises plusieurs années plus tard.

Je ne sais pas si c'est très claire ce que j'écris.

En parallèle de la scolarité/monde du travail, c'est bien possible que la fonction Te s'est nettement développée en raison du fait que j'ai du bien poser et organiser les étapes et moments dans mon parcours pour comprendre les choses.
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Message(#) Sujet: Re: INFP ou INFJ ? INFP ou INFJ ? - Page 3 Icon_minitimeVen 03 Avr 2020, 21:16

Du coup, ce que je ressens, dans le désordre, c'est un Ni, un Te et par conclusion, Fi et Se. Après, je ne saurais t'en dire plus en l'état.
En tout cas, ce que tu décris de tes rapports avec les gens me font plus penser que ce n'est pas du Fe.
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Message(#) Sujet: Re: INFP ou INFJ ? INFP ou INFJ ? - Page 3 Icon_minitimeVen 03 Avr 2020, 23:45

Concrètement, qu'est-ce qui te semble plus Ni/Fe que Ni/Te chez toi ?
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Message(#) Sujet: Re: INFP ou INFJ ? INFP ou INFJ ? - Page 3 Icon_minitimeSam 04 Avr 2020, 11:12

Meleabrys a écrit:
Du coup, ce que je ressens, dans le désordre, c'est un Ni, un Te et par conclusion, Fi et Se. Après, je ne saurais t'en dire plus en l'état.
En tout cas, ce que tu décris de tes rapports avec les gens me font plus penser que ce n'est pas du Fe.

En effet ma description fait penser à cela

Mais je dirai que ce qui se rapproche le plus c'est :
- Ni => équilibré par un Te pour rendre cela cohérent pour la suite (c'est à dire pour les autres)
- Fe => Car je recherche plutot a faire en sorte que mes idées ou actions se fasse sans heurt, je recherche plutot l'adhesion des autres (d'où mon approche donnant/donnant décrite dans mon exemple plus haut pour que tout le monde soit content et que personne ne soit lesé ou pour faciliter les choses si je dois convaincre et obtenir l’adhésion)
- Ti
- Se

Citation :
Concrètement, qu'est-ce qui te semble plus Ni/Fe que Ni/Te chez toi ?

Salut

Je dirais que je suis trop désordonné ou manquant naturellement de structure pour avoir du Te.

La fonction Te me permet je pense d'ordonner ma pensée/mes idées pour ensuite étudier de manière plus claire comment elles s’insèrent dans un contexte donné. Elle m'a permis de gagner en efficience et en cohérence pour expliquer les choses, mais cela me demande un effort (parfois important) car je n'ai jamais eu réellement de méthodologie dans ce que je faisais.

Avec le recul, je me rends compte que je n'ai pas de dominante Fi : je ne prends pas les choses pour une attaque personnelle si mes "valeurs" sont heurtées (jusqu’à une certaine limite bien sur),

Je dirai qu'il m'importe plus que l'harmonie soit maintenu dans les rapports avec les autres plutôt que mes valeurs soient maintenues et défendues coûte que coûte.

Par exemple une connaissance INFP a des idéaux assez élevés et en échangeant un peu avec elle, j'ai remarqué qu'elle a un idéalisme trop élevé et se retrouve déçu. Sa vision du monde est très manichéenne. Les gens sont bon ou méchant, rien au milieu. Elle se sent souvent heurtée si quelqu'un ne partage pas sa manière de voir les choses. Je suis très nuancé pour ma part (d'où certaines difficultés pour trancher clairement)

Je perçois le Fi comme "Les actions des autres correspondent-elles à mes valeurs, idéaux ?" Tandis que moi ce serait plutôt "Mes actions perturbent-elles les autres ou sont-elles acceptables pour les autres" (du coup plutôt Fe)
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Message(#) Sujet: Re: INFP ou INFJ ? INFP ou INFJ ? - Page 3 Icon_minitimeSam 04 Avr 2020, 13:34

Quel type attribues-tu à ta mère ?
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Message(#) Sujet: Re: INFP ou INFJ ? INFP ou INFJ ? - Page 3 Icon_minitime

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