Bonjour à tout le monde, mais la question est pour les ENFP.


Je suis quelqu'un d'hyper sensible et d'hyper émotif. De par mon profil et comme Maji disait, je vis des cycles de cyclothymie et j'aimerais savoir comment ça se passe pour vous quand vous êtes dans une pente descendante.

Je suis quelqu'un qui veut tout goûter, tout sentir, tout toucher, tout sentir, tout entendre, tout vivre. Je dis souvent à la blague que je suis un obsédé sensoriel. Quand je tombe dans une période très noire je me permets de toucher le fond. Je réalise que je suis au fond et que rien ne fonctionne et que la vie même parfois ne semble pas utile d'être vécue.. Est-ce que vous vous laissez tout de même envahir par ce sentiment ou si au contraire ovous essayer rapidement de remonter en surface...

J'essaye d'apprivoiser même cette noirceur qui est moi. Je ne peux admettre de rejeter une partie de moi. Donc aussi bien de la vivre de façon vraie sans jouer à l'autruche, mais je compatie avec ceux qui sont autour de moi par contre. Car pour ne pas blesser souvent je me ferme complètement et je tombe dans un mutisme profond.

mais n'ayez crainte quand je suis en feu, même le soleil est jaloux

hello

il faut savoir que la profondeur de la vague descendante est équivalente à celle la vague ascendante, donc plus tu montes, plus tu descends.... et vice versa.

Qd je suis en bas, je lutte pas, ou plutôt je ne lutte plus. Il faut que ça passe. et ce que je ressens fait partie de la gamme des sentiments humains, des émotions à connaitre. c'est parce que j'ai ressenti tout ça que je suis aussi capable d'empathie avec les autres, que mon intuition est aiguisée sur les gens et sur le monde. faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain.

ce que j'essaie de faire qd je suis en bas malgré tout c'est de laisser un peu de côté les "devoirs" les moins prioritaires, et je mets un peu plus de détente, de loisirs, de sport, des ptits plaisirs. Et surtout pas prendre de décisions importantes pendant ces phases négatives, ne pas remettre en question des projets, mais juste les laisser en stand by si nécessaire. Pas tout casser.

t'as un talent artistique ou créatif ?

Je suis nettement plus créatif est-ce que ça de l'importance ?!?!

ce qu'on m'a conseillé c'est dans les périodes down d'intensifier les activités sportives et artistiques. c'est pour ça que je te demandais si tu avais un truc artistique : musique, dessin, sculpture, écriture, peinture, danse, cuisine, etc. qqchose que tu aimes et où tu donnes vie

C'est drôle, car je me souviens qu'un de mes plus gros down se passait justement sur mon vélo. Je roulais vers le bureau et je savais pertinemment que plusieurs personnes m'aiment vraiment beaucoup, mais dans un instant précis y'avait plus aucun amour qui pouvait me rejoindre.

J'étais seul dans un instant sans mouvement. C'est justement ça, pendant un instant tous les mouvements se sont arrêtés, même si j'étais en vélo. Un instant de silence et de profonde noirceur...

Je ne bouge pas assez, mais tout de même je crois que je suis beaucoup plus actif que la moyenne des sédentaires moyens.. Vélo, marche, badminton, rire et beaucoup de bonds quand je rencontre quelqu'un

Personnellement je ne me bats jamais vraiment contre mes ressentis, positifs ou négatifs, je les vis, je sais que c'est toujours une affaire de cycle, parfois j'apprécie même de me complaire dans la mélancolie pour changer un peu et déclencher le cycle suivant

Je ne me bats pas non plus, je laisse les choses aller, mais j'observe, je ne reste pas passif quand les choses bougent dans ma tête... Je sais aussi très bien que quand on est bat on va finir par remonter. Je demandais simplement comment ça se passe dans ta tête. Qu'est-ce que tu démolis comme structure mentale, qu'est-ce que tu gardes et qu'est-ce qui fait que tu remontes..

Globo ne me dit pas que tu clignes des yeux et tout redevient beau il y a nécessairement un effort, une sieste, tu manges, tu écris un courriel. Il y a sûrement quelque chose que tu fais qui fait que tu changes la position de ton état émotif???

chez moi ça passe tout seul. ça doit être biologique, hormonal ou que sais-je.
la seule que je fais c'est de ramener à a conscience que c'est uen phase passagère, et que je vais remonter.

Pareil. En général, une bonne nuit de sommeil change beaucoup de chose.

J'écoute de la musique triste en buvant, je regarde un film ou un documentaire apaisant et puis j'essaie tant bien que mal de dormir

Quoi que je fasse ce n'est jamais un truc en particulier qui change tout, je me rends juste compte au bout d'un moment que je n'y pense plus, plus autant en tout cas et que du coup bah ça va mieux. Par exemple je prends la guitare, j'ai du mal à jouer de manière soutenue, le rythme est très saccadé parce que j'ai une idée fixe désagréable. Puis d'un coup je joue un truc qui me fait oublier, ne serait-ce que pour quelques instants, je m'en rends compte qu'après mais une fois que t'as pu faire abstraction de ce qui pouvait te préoccuper, tu sais que tu peux le refaire

Au final j'ai l'impression que c'est un état qui vient par vagues, de moins en moins fortes, fréquentes et paralysantes. Ce sont les premières les plus dures Et je n'ai pas de secret pour les endurer, je me sers un verre, j'allume une clope et je fixe le vide, puis je mets de la musique etc.

De ce que je comprends tes moments de fond dur un laps de temps très court. Dans mon cas le fond peut durer plusieurs jours voire quelques semaines.

Je ne suis pas totalement dans un fond en ce moment, mais je peux t'assurer que la pente est descendante en ce moment.

Avec le temps des fêtes qui arrive et les amis qui ne retournent pas leur appel, je me retrouve un peu tout seul dans mon bête appartement à regarder le temps qui passe.

Je suis en cruel manque de stimulation et toutes les différentes choses que j'ai tentées se sont soldées par un échec!!!.

Si t'es dans le coin de Montréal et bien fait moi signe, car justement j'ai une paire de billets pour mercredi soir pour aller voir un super bon show et l'ami qui devait m'accompagné a juste annulé.. Chouette le gars moi j'ai déjà pris le billet ?!?!?!.

Sont fous les Romains hehehe

Non non, je peux aussi ruminer longtemps, dépend du sujet, c'est juste que j'ai des éclaircies de temps à autre

Et désolé, je suis dans la métropole jusqu'à nouvel ordre, aurait été avec plaisir sinon

Il n'y a pas plus de québecois ici? J'ai vu qu'il y avait une rencontre organisée sur Paris, ça pourrait se faire sur Montréal aussi. Mais sinon tu sais très bien qu'en règle générale ce sont plutôt les autres qui s’accrochent à nous et pas l'inverse hein. On peut être un peu étouffants avec notre affection mais sinon en tant qu'ENFP nous sommes assez appréciés par les gens Je pense vraiment que c'est juste une question de timing.

Là je dis ça et justement il y a quelques jours j'ai eu des nouvelles de quelqu'un que je ne pensais plus jamais croiser, peut-être que je ne suis pas objectif du coup mais mon optimisme maladif je ne peux pas m'en débarrasser

ENFP comme vous, et comme depuis que je suis dans ce forum, je me retrouve exactement ce que vous dite ... J'suis quelqu'un de très sociable et très optimiste, très marrant et très vivant ( d'après mes amis ), mais il y a des période ou, je n'ai envie de rien, je reste là dans mon état lymphatique, me sentant attaqué par quasi tout .. J'ai comme une haine et une tristesse, ce n'est pas horrible à vivre, mais bon ca ressemble à une petite mélancolie, et je reste là à réfléchir ... Jusqu'a ce que la machine reparte

Personnelement ces moment de "fond", j'attend qu'il passe, et puis au final ces moment j'ai l'impression qu'il me font grandir et progresser Comme Si je prenais un peu de recul face à vie que je digérais tout ce que je vis dans ma vie active

Content de voir que le sujet intéresse et rejoint des gens.

J'étais justement dans une période de noirceur. Après le temps des fêtes et le début de l'année. J'avais besoin justement de prendre du recul.

Zackouche quand tu parles de haine, j'éprouve la même chose. Je me mets à détester tout. Mais quand j'y regarde de plus près est-ce que vraiment je déteste tout ou tout simplement je n'ai plus la force de prendre sur moi quoi que ce soit. Et c'est pourquoi je rejette violemment ( dans ma tête ) tout ce qui m'entoure.

La sieste Zizania est une façon pour moi aussi pour me reposer, mais tant que les pensées noires ne sont pas passées je peux juste attendre dans un endroit paisible que ça passe!!!

Même si on est des Extravertis on a tout de même besoin d'avoir des moments de solitude pour non pas remplir nos batteries, mais un moment pour laisser retomber la poussière : )

Tiens, un nouveau sujet à "troller", miam !
Je vais essaie de coller au sujet.

J'ai l'impression que ces moments de noirceurs ne sont pas spécifiques aux ENFP. En tous cas je m'y reconnais très bien.
Et dans ces moments de stress, tout vole et 'faut pas me parler.

L'humeur lunatique est la version courte de la cyclothymie, et c'est un état dépressif, ça veut juste dire que votre quotidien a un peu trop appuyé là où ça fait pas et pas assez caressé là où ça fait du bien.
Effectivement des moments comme ça se tassent plutôt pas mal dans l'intimité et ont tendance à apparaître avec la fatigue, je ne sais pas vraiment si ça c'est pas de la biologie commune.
L'explication pour la "poussière qui retombe" me plaît bien, ça expliquerait l'isolement pas naturel pour un E.

Pour contre :

globo a écrit:

Mais sinon tu sais très bien qu'en règle générale ce sont plutôt les autres qui s’accrochent à nous et pas l'inverse hein. On peut être un peu étouffants avec notre affection mais sinon en tant qu'ENFP nous sommes assez appréciés par les gens Je pense vraiment que c'est juste une question de timing.

J'aurais quelques objections.
L'ENFP ne fait pas que distribuer son affection. S'il en manque, il distribue aussi son manque affectif.
Effectivement comme à côté sa compétence est utilisée par ses "amis" (?), je comprends qu'il puisse avoir le sentiment d'être exploité. Cependant, dans ce cas, il peut être terriblement casse-couilles pour d'autres types (au hasard un INTP ?), rendant sa victimisation encore plus insupportable.

C'est une exagération qui me fait presque penser à un INTP qui se prend pour le Maître du monde :P

Je reste persuadé que globalement, il y a plus d'attentes vis à vis d'un ENFP que d'un INTP au niveau relationnel, à proximité égale, on préférera la chaleur, cordialité et bonne humeur de l'ENFP

Après c'est sûr que dans les mauvaises passes ça marche moins bien mais c'est le lot de tous si je ne me trompe pas

globo a écrit:

Je reste persuadé que globalement, il y a plus d'attentes vis à vis d'un ENFP que d'un INTP au niveau relationnel, à proximité égale, on préférera la chaleur, cordialité et bonne humeur de l'ENFP

Probablement des gens qui t'entoure (donc de ceux dont tu t'entoures), mais faut pas généraliser les besoins relationnels des gens. Certain vont préférer la chaleur etc. comme tu le disais alors que d'autres vont préférer une oreille attentive ou encore d'autre choses auxquelles je ne pense pas en ce moment.

Mais tu vois, c'est une bonne différence: Dans une mauvaise passe, les ENFP, selon ce que glogo dit, devient moins chaleureux alors qu'un INTP qui lui, sert plus souvent d'oreille, même dans une mauvaise passe, reste assez semblable dans sa "fonction". Ça nous tente moins, mais on le fait pareil. La "fonction sociale" du INTP est moins intense, mais plus constante. À chacun de juger pour lui même ce qui est "mieux".

... Je me dois de le mentionner: Maji, j'trouve assez comique que tu dis simplement laisser les choses et que ça se tasse ainsi alors qu'un peu avant, t'as dit que dans ces cas-là tu délaissais les besognes emmerdantes non-essencielles pour laisser place aux activitées que t'aimes faire. Tu ne t'en rends pas toujours compte, mais tu fais activement qqch pour t'aider à remonter la pente.

Et oui, en gros, je ne fais que mettre des points sur vos i.

Ah mais c'est intéressant comme point de vue ça !

C'est vrai que j'aime ça les gens constants... Ça rend le monde plus stable (moins folichon certes, mais en pesant le pour/contre je persiste dans ma voie :P ).
Serait-ce partagé par les INTP ?

Après j'ai quand même dans l'idée que put-être qu'on se fourvoie là-dessus.
Dans les périodes bien noires, on peut devenir très cynique & sarcastique, je ne pense pas que la chaleur persiste, parce que je pense que rendu là ça nous tente plus pantoute.
Peut-être que l'on fait plus d'efforts plus longtemps... mais même plus éloignée y a une limite ! C'est juste humain...

Et je confirme que la chaleur de l'ENFP est sélective dans les périodes de trouble, c'est pas un arroseur généreux, hein...
Alors oui certains vont continuer à croire que tout est beau, pis d'autres ramassent.

Mais oui, on vous apprécie aussi, ne vous en faites pas

Malgré la condescendance, le cynisme et l’entêtement, quand on a besoin d'un cerveau ordonné et objectif, on vient papoter

Bon, sérieusement, le charme de l'INTP c'est un oxymore dans mon esprit profane du MBTI, bien qu'il ait beaucoup d'autres qualités incontestables, certes

LeConnardDuFond a écrit:

Dans les périodes bien noires, on peut devenir très cynique & sarcastique, je ne pense pas que la chaleur persiste, parce que je pense que rendu là ça nous tente plus pantoute.
Peut-être que l'on fait plus d'efforts plus longtemps... mais même plus éloignée y a une limite ! C'est juste humain...

Je ne dis pas qu'on reste inchangé peu importe quoi. En effet, si on est de mauvaise humeur, on est l'est. surtout avec nos proches où là il n'y a auce retenue. Mais avec les gens un peu plus distant (e.g. connaissance de bureau) à qui on se doit de garder un certain decorum, on reste assez longtemps inchangé (en apparence). Oui, on risque d'éviter ces gens dans nos moment les plus noirs, mais lorsque ça n'est pas possible, on fait tout ce qu'on peu (jusqu'à une certaine limite, evidemment) pour ne pas partager nos malaises et douleurs... à moins que l'autre le sente et insiste. Insister c'est courir après le trouble

Et t'as raison Globo, on a la condescendance facile, mais quand tu regardes de notre point de vu c'est facile de comprendre pourquoi: Pour nous, tout est logique (oui, on oubli qu'on est humain et qu'on peut avoir tort) alors si quelqu'un nous obstine sur n'importe quel sujet, pour nous c'est exactement comme le ti-cul de 4 ans qui nous dis que 1+2=25 ou que les escargots sont des insectes. En fait, c'est pas vrai. C'est comme qq'un de 20-30 ans qui nous dis que 1+2=25 ou que les escargots sont des insectes. C'est acceptable venant d'un enfants, pas de qq'un qui devrait connaitre mieux.

Bon, c'est assez le dérapage pour moi. En tout cas, j'vais essayer

C'est drôle parce que je trouve justement que le fait de croire que tout est logique ou devrait l'être c'est une vision un peu enfantine

C'est l'enfant qui passe son temps à demander pourquoi (pourquoi le monsieur il dit ça?) et comment (comment ça se fait que la dame elle est partie?) en essayant de structurer son monde et en comblant l'inconnu, dont il a peur, par son imagination (voir le monstre sous le lit ou le placard ou la cave ou ailleurs) afin de chasser les incertitudes. Quand tu lui dis c'est comme ça, c'est la vie, des fois c'est comme-ci ou comme-ça, il est frustré

Pour cela que j'ai parfois l'impression qu'un gros S ou un T prononcé amènent à avoir un fort besoin de clôture cognitive et accepter une réponse erronée plutôt que l'absence de réponse. Je me dis que c'est typiquement ça qui amène à faire de fausses attributions, croire que les gens sont ou en tout cas devraient être rationnels et que chaque mot ou acte est cohérent et est l'expression de leur personnalité.

D'où d'ailleurs ma méfiance sur le "typage" parfois quand tu vois une personne te dire "je suis comme ça", qui n'est qu'une parcelle de leur perception de soi, et un "profiler" lui dire "ah bah c'est que tu es xxxx" comme s'ils assemblaient un puzzle dont ils ont toutes les pièces alors que pas du tout, ils ont le témoignage oculaire d'un myope

globo a écrit:

C'est drôle parce que je trouve justement que le fait de croire que tout est logique ou devrait l'être c'est une vision un peu enfantine

C'est l'enfant qui passe son temps à demander pourquoi (pourquoi le monsieur il dit ça?) et comment (comment ça se fait que la dame elle est partie?) en essayant de structurer son monde et en comblant l'inconnu, dont il a peur, par son imagination (voir le monstre sous le lit ou le placard ou la cave ou ailleurs) afin de chasser les incertitudes. Quand tu lui dis c'est comme ça, c'est la vie, des fois c'est comme-ci ou comme-ça, il est frustré

Pour cela que j'ai parfois l'impression qu'un gros S ou un T prononcé amènent à avoir un fort besoin de clôture cognitive et accepter une réponse erronée plutôt que l'absence de réponse. Je me dis que c'est typiquement ça qui amène à faire de fausses attributions, croire que les gens sont ou en tout cas devraient être rationnels et que chaque mot ou acte est cohérent et est l'expression de leur personnalité.

Ahahaha! MDR globo j'ai bien rigolé!

Yeah, le one man show est pour mars, je te ferai un prix d'ami tkt