Friedrich a écrit:

Enfant j'étais hanté par la peur d'un conflit thermonucléaire global. Il m'arrivait de ne pas m'endormir le soir, écoutant chaque son à la recherche de ce qui aurait pu s'apparenter au sifflement d'un missile s'abattant sur Paris.

Énorme   


- En ce qui me concerne, depuis enfant j'ai toujours eu une certain rapport irrationnel pour les trains en tunnel, ou dehors en nocturne.Non je ne troll pas.
Enfant, je faisais souvent des cauchemars où je me retrouvais dans un tunnel sous-terrain, sur des rails, dans lequel un train/métro m'arrivait dessus ou "m'aspirait". Parfois je l'évitais en me déplaçant sur l'autre voie, parfois non. C'était assez récurrent.
Et aujourd'hui quand je prend le métro ou le train, je ne me sens pas toujours bien. La lumière lointaine, le bruit, la perception d'une machine imposante qui arrive et se rapprochant, ont tendance à me mettre dans un certain état de tension :lol:Je n'ai jamais compris pourquoi puisque je n'ai pas vécu d'événements traumatisant en relation avec ça. La seule explication que j'ai est que les cauchemars de l'enfant que j'étais ont impacté mon esprit au point de faire une sorte d'ancrage par rapport à ça, peut être...Ça peut être éventuellement une peur symbolique concernant des environnements hostiles dont je pourrais être dans l'incapacité d'apprivoiser ou de surmonter.

Pour dériver sur le MBTI, j'ai le sentiment que parfois mon Si réagit de manière irrationnelle et disproportionné par rapport aux éléments extérieurs, comme si je me sentais "oppressé" par les lieux et je peux être une véritable éponge face aux atmosphères des endroits dans lesquels je me trouve, et d'autre fois il me parait totalement inexistant et défaillant car je peux aussi être tellement perdu dans mes pensées et dans mon imagination mentale que j'en oublie parfois où je suis (au milieu de la route par exemple )...
Je ne sais pas si c'est le fait d'être I de manière bien marqué d'où ce rapport à l'extériorité, ou d'une fonction tertiaire mal gérée ou canalisée du fait de son expression relativement récente. Exemple, les salles d'attente chez le médecin, où je suis dans un état de stress et de léger malaise totalement illogique, comme si l'environnement immédiat me provoquait cela parce que mon cerveau fait éventuellement un rapprochement automatique et flou avec des éléments considérés inconsciemment comme négatifs (d'autres personne autours , un médecin, peur qu'il me fasse un reproche :lol:l'attente, les couleurs clairs du mur, peut être d'autres choses...) qui se seraient ancrés dans mon esprit par répétition.

- Je n'aime pas DU TOUT voir les gens se rapprocher d'un vide (balcon, fenêtre, pont, falaise, etc), j'ai toujours peur que la personne que je vois ne tombe, même lorsqu’à première vue il n'y a pas de risque.

- J'ai facilement le vertige. Rien que regarder le ciel en étant allongé sans rien voir d'autres me donne la tête qui tourne. je ne me sens pas du tout à l'aise près du vide, ou simplement la vision même du vide. Je ne sais pas si je pourrais faire un jour du parachutisme, ça me terrifierais. En même temps, l'idée me fascine, le fait d'être seul  en l'air ou dans le ciel doit procurer un sentiment de liberté. Sinon, si j'avais beaucoup d'argent, je prendrais des cours de pilotage puis je m’achèterais un petit avion que je piloterais moi-même. C'est du fantasme
En réfléchissant bien je me dis que ce n'est pas tellement le vide dont j'ai peur mais le fait de ne pas avoir d'emprise sur celui-ci. C'est symboliquement intéressant.

Les insectes ou animaux, je n'ai pas de problèmes. Je n'aime pas les guêpes/abeilles/frelons par contre...