-peur du vide (au point d'avoir le vertige dans mon lit mezzanine)
-j'ai très peur du feu
-peur de l'eau (si je me baigne je fais une crise, même juste dans une baignoire^^)
-peur de la vitesse (mais moins que le reste)
-peur du sang (rien que lire des passages gores dans un livre me rend malade)
-peur des chiens
-peur des serpents (la même chose que toi Harmonium)

Je suis une vraie froussarde quoi ^^

Peur des chiens, Morgane? (j'ai un petit bichon adorable, tu en aurais peur aussi? o_o)

Oui, le berger allemand de ma tante m'a attaquée quand j'étais petite, et depuis, dès que je vois un chien surtout ceux qui aboient(même un caniche) j'applique la technique de l'autruche: je me cache ^^

J'ai été "attaqué" par un labrador quand j'avais 5 ans, il voulais juste jouer, mais il m'a renversé, piétiné... J'ai eu assez peur des gros chiens jusqu'à l'âge de 18/19 ans. Je laissais pas paraître (un homme ne peut avoir peur d'un chien ! dis donc...) mais quand un gros chiens s'approchait je restais figé et solidement ancré sur le sol au cas où il se jetterait sur moi. Et puis ça s'est arrêté. Maintenant les chiens m'agacent toujours, mais c'est un autre problème ^^

J'avais peur des insectes volants aussi. J'étais en mode contra-phobique et je les chassais sans ménagement, jusqu'au dernier. Maintenant ils m'agacent aussi mais je les laisse vivre.

Dans un autre registre, j'en ai tellement chié en amour que maintenant quand je commence à peine à avoir des sentiments pour quelqu'un je suis envahi d'angoisse (en même temps qu'être empli de bonheur, c'est une expérience assez bizarre).

Par contre le feu, le vide, le sang, la vitesse... ben ça m'attire plus qu'autre chose.  

L'orage. Ce soir je ne dors pas :/

Le système.

le systeme-ensemble ou bien un certain nombre de ses sous-systemes ?
des lois physiques/biologiques inaltérables ou bien des choses sur lesquelles on peut agir ?

Fut un moment où j'étais pris d'angoisse à l'idée qu'on était enfermé dans un système complètement biologiste et rationnel, l'idée qu'on est des robots organiques programmés à la pérennité de la Vie. Maintenant moins. Non surtout tout ce qui est société, conventions, toute espèce d'autorité administrative ou informatique, les espèces de formalités professionnelles et autres zigouigouis politique, toute cette prison administrative et culturelle géante.

chase a écrit:

Non surtout tout ce qui est société, conventions, toute espèce d'autorité administrative ou informatique, les espèces de formalités professionnelles et autres zigouigouis politique, toute cette prison administrative et culturelle géante.

oui, c'est flippant  :sweatdrop: 

La solitude.

J'ai peur de tellement de choses, ce serait bien trop long de les lister ici ....

Peur à court terme, peur à long terme... Peur insurmontable, Peur qui peut évoluer.

Peur positive, Peur négative

Le débat est sans fin pour moi




Allez je vais dire "le vertige" !

Citation :

La solitude.

Ne pas pouvoir passer du temps seul dans une journée

Ce n'était pas tant de solitude physique que je parlais, plutôt mentale.

hard a écrit:

Ce n'était pas tant de solitude physique que je parlais, plutôt mentale.

Le fait d'être incompris ?

Ou d'être en panne d'inspiration !

Moi j'ai peur de rien.    Je supporte mal l'ennui et la solitude (j'associe les deux d'ailleurs) mais c'est pas de la phobie non plus.

Oui, le fait d'être incompris. Je suis trop porté vers le Ne pour être en panne d'inspiration. J'ai plutôt les excès inverses (trop d'inspiration par rapport à ma capacité de concrétisation).

hard a écrit:

Oui, le fait d'être incompris. Je suis trop porté vers le Ne pour être en panne d'inspiration. J'ai plutôt les excès inverses (trop d'inspiration par rapport à ma capacité de concrétisation).

C'est très parlant de la prévalence Ne sur le Si, mon taux de concrétisation état très faible, (mais ya des périodes ou ça va mieux, je crois que c'est relié à la motivation et l'optimisme.)

J'ai pas de phobies au sens "pathologique".
Après, il y a encore quelques années j'avais peur du vide, ça semble s'être calmé depuis.
Sinon, parmi les choses qui me font peur ou m'angoissent, la solitude (me retrouver sans interaction, sans cocon social renouvelé, sans équilibre relationnel), et l'incapacité à communiquer (d'où mon "chauvinisme" tant moqué par hard   les cours d'Allemand où j'étais dans la plus totale incapacité d'aligner trois mots étaient une véritable affliction... sinon, quand je me retrouve dans un milieu ou une situation qui m'est totalement inaccoutumé, et que je perds tout mon entrain et toute ma fluidité lexicale et vocale, un cauchemar).

C'est aussi relié aux vertus du Si, en les intégrant (c'est à dire en acceptant sa part de Si) le Ne-dom ou Ne-aux peut révéler son potentiel de manière structuré et concrète.


Sinon Aléa, je comprends un peu, même si la situation inaccoutumée (dans une certaine mesure) ne m'effraie pas tant qu'elle m'excite un peu. Je me dis : Fuck, je peux le faire. Et le plus drôle? Je le fais.

Lauterwasser a écrit:

chase a écrit:

Non surtout tout ce qui est société, conventions, toute espèce d'autorité administrative ou informatique, les espèces de formalités professionnelles et autres zigouigouis politique, toute cette prison administrative et culturelle géante.

oui, c'est flippant

Pourtant il n'y a pas de quoi: au même titre qu'une divinité ou qu'une malédiction, le pouvoir dont dispose sur toi le système est celui que tu consens à lui accorder.

PPF je dirais que je n'ai pas de phobie, et que je trouve ça stupide: quand la foi (au sens strict) se limite à être irrationnelle, la phobie va jusqu'à être stupide - en conséquence de quoi attribuer à un dieu un pouvoir ainsi qu'une volonté répressifs revient à lui accorder bêtement du pouvoir, ça rejoint ma première idée.
En revanche, la peur (instantanée et non pas chronique, physiquement éprouvée et pas mentalement représentée) est dans mon cas bien plus qu'utile ou nécessaire, elle est précieuse: en un nombre appréciable de cas elle est une solution partielle à ma carence de Se.

Reflection a écrit:

Lauterwasser a écrit:

chase a écrit:

Non surtout tout ce qui est société, conventions, toute espèce d'autorité administrative ou informatique, les espèces de formalités professionnelles et autres zigouigouis politique, toute cette prison administrative et culturelle géante.

oui, c'est flippant

Pourtant il n'y a pas de quoi: au même titre qu'une divinité ou qu'une malédiction, le pouvoir dont dispose sur toi le système est celui que tu consens à lui accorder.

exact, et dans ce cas précis, je ne lui accorde rien, étant assez avare en énergie, je n'ai pas d'énergie à gaspiller la dedans.
note : le smiley que tu as supprimé de la citation.
mon intervention était de l'ordre de la sollicitude, je trouve que la problématique qu'il décris est réellement vertigineuse (à moins d'être aveugle ou de nier la complexité des innombrables formalités bizarres qui structurent nos rapports sociaux).

Reflection a écrit:

En revanche, la peur (instantanée et non pas chronique, physiquement éprouvée et pas mentalement représentée) est dans mon cas bien plus qu'utile ou nécessaire, elle est précieuse: en un nombre appréciable de cas elle est une solution partielle à ma carence de Se.

j'en déduis que quand tu te mets en action, que tu te mobilise physiquement, il ne s'agit en fait que d'une réaction ?

C'est un peu pareille, je ne suis pas du tout phobique mais plutôt peureux voir même facilement "trouillard" et légèrement paranoïaque, ce qui est je pense une méfiance personnelle à tout ce qui m'entour...

Principalement, j'ai comme principale peur de ne plus avoir ma tranquillité, je suis trop 9, donc tout ce qui nuit à ma tranquillité en gros: conflits, disputes, situations d'urgences ou trop dangereuses, ou on veut me commander, quand je peux pas avoir suffisamment d'espaces, quand j'ai des obligations, quand l'ambiance est morose, qu'on cherche à me sortir de mon isolation...

Ma plus grande peur : perdre mon fils.

Ensuite, et je ne sais pas les hérarchiser, mais elle couvrent me semble t il la même chose :
la perte de mon libre arbitre et mon autonomie : être en situation de dépendance de quelque sorte que se soit.
C'est déjà assez flippant de devoir "aller" travailler, ce qui est en soi déjà une aliénation.
De voir des mondes comme ceux décrits par Orwel dans 1984 ou bien par Huxley Le meilleur des mondes
ce dernier étant peut être pire que le 1984 en terme d'aliénation d'ailleurs car plus pervers dans son mode fonctionnement. Et il me semble que ce ne pas un risque négligeable à l'heure actuelle...