Bonsoir,
Un petit retour sur le forum après une bonne année d'évolution de mon côté et pour un besoin spécifique de discuter de la théorie MBTI dans son ensemble.
Particulièrement de l'idée que penser qu'un individu pourrait privilégier d'exprimer davantage une ou deux fonctions à un stade de sa vie pourrait s'entendre comme l'idée de s'occuper seulement d'une part de sa vie d'être humain.
Je m'explique un peu plus en détails: récemment je suis tombée sur des ressources parlant d'une potentielle forte dissociation psychique chez Jung dès l'enfance. La théorie MBTI depuis Jung a bien évolué et par les apports d'autres personnes de tous horizons qui se sont penchées sur le sujet de la personnalité. J'ai repensé à la théorie MBTI dans son ensemble (l'individu dès sa naissance privilégierait des fonctions plutôt que d'autres au début de sa vie et apprendrait à développer la ter et l'inf à force d'évoluer, souvent une évolution allant de pair avec l'évolution de l'âge physique)
J'ai pensé que ni plus ni moins, cela ressemblait à une réassociation psychique chez une personne ayant souffert jeune de dissociation psychique - au sens d'ayant perdu une connexion fluide avec une partie d'elle-même (et pour une cause qui varie selon la personne et son histoire, traumatique, évènement vécu comme un trauma, autre). Dans ce cas, une telle perte de connexion, se manifesterait par des dissonances cognitives régulières chez la personne et ce seraient ces dissonances constatables de l'extérieur voire quand elle n'est pas trop marquée également de l'intérieur qui attesteraient de l'existence de cette perte de connexion quand elle survient et donc de l'ampleur de cette dissociation.
On pourrait penser à une autre autre forme de développement psychique que celle évoquée ci-dessus et qui ne remettrait pas en cause forcément la théorie des fonctions: c'est à dire un développement psychique où l'individu simplement mènerait davantage - sans que pour autant l'alignement soit complet - de front le développement de toute sa personne (toutes ses capacités psychiques, peut-être sous forme des fonctions effectivement). Ce serait toute sa psyché qui grandirait par étapes et le sentiment de complétude ne serait pas réalisé par une maturité "successive" des fonctions mais par une maturité "simultanée - en même temps" des fonctions. Une maturité psychique peut-être également globalement calée sur la maturité du corps (âge biologique) et donc une cohérence globale de développement qui ne causerait que de légères dissonances (psychiques et physiques).
Je laisse également deux liens qui m'ont semblé intéressants pour lancer la réflexion sur Jung et (sa) dissociation, et plus généralement l'harmonie du développement psychique et physique:
https://www.cairn.info/revue-cahiers-jungiens-de-psychanalyse-2007-3-page-51.htm
https://www.cgjungpage.org/learn/articles/analytical-psychology/802-a-jungian-perspective-on-the-dissociability-of-the-self