D'ailleurs, le fait que L'INFJ soit aussi Ni dom, permet à l'INTJ de mieux s'exprimer symboliquement (de part l'usage de son Fe) dans une discussion

Oula ! Je pense que ça serait chaotique.
L'INTJ est Ni-Te-Fi-Se, l'ISFJ est Si-Fe-Ti-Ne. Toutes les fonctions sont diamétralement opposées ! Un Si-dom élevé dans toute l'humilité à la française et bien dans sa zone de confort aura du mal à comprendre le charabia mystique d'un Ni-dom qui aime parfois trop s'écouter parler de ses prédictions. L'INTJ trouverait l'ISFJ très niais, trop candide et très peu apte à réfléchir hors du cadre. L'ISFJ trouverait l'INTJ prétentieux et futile. L'INTJ déplorerait le manque d'élégance et de prestance de l'ISFJ, et l'ISFJ trouverait l'INTJ trop coquet et superficiel. Peut-être que Fi et Ti trouveraient une connexion intellectuelle, m'enfin c'est bien maigre. L'ISFJ n'arriverait pas à formuler ses sentiments, et L'INTJ ne verrait pas l'utilité de les prouver à outrance par beaucoup d'actes (qui enrichissent notamment la coalition dans le couple ou dans la famille).

L'INFJ et l'ISTJ ça risque d'être compliqué aussi. Ni-Fe-Ti-Se et Si-Te-Fi-Ne ça ne me dit rien de bon. Le Ni-Ti ou Ni-Fe de l'INFJ va se sentir en manque de
longues discussions philosophiques/abstraites/conceptuelles face au pragmatisme aiguë de l'ISTJ. L'ISTJ va trouver L'INFJ tout désorganisé dans sa vie et manquant de sens pratique, quand l'INFJ verra l'ISTJ comme une to do list vivante sans sensibilité ou une machine à ordonner des tâches et ranger des choses.

Enfin bref, sûrement pas de bons duos, selon moi !

Ce que tu dis n'est pas faux, en pratique. Cependant théoriquement, je trouve que ça peut être bénéfique. J'ai moi-même une tante ISFJ avec qui j'ai pu passer un certain temps, elle était assez rigide concernant les nouvelles choses qu'elle n'avait pas connu durant son enfance (comme les mangas par exemple), de son passé et faisait recopier à moi et mes sœurs des lignes de textes pour nous exercer... Comme tu dis élever à la française (enfin de ce côté là de ma famille, c'est antillais plus exactement ) Je crois que tu vois le genre.Ni-Te peut trouver cela ennuyant. Cependant, elle etait aussi bienvaillante et véritablement accueillante quand on venaient . Elle s'organisait pour trouver le temps de faire un repas convivial , chose qui ne m'attire pas vraiment (sauf pour une raclette :3), mais que je considère comme un véritable plus .
Sans compter sa grande efficacité pour s'occuper des tâches ménagères en plus de réellement se préoccuper des gens de sa famille que je peux n'égliger (et que je néglige en réalité), des papiers (ce qui m'ennuie grandement).Tu l'auras compris, son Si à beau lui donner un côté chiant pour Ni, il n'en reste pas moins indéniable que sa capacité à se rendre compte de la réalité quoditienne et être en mesure  d'agir bien plus efficacement que moi qui passe surtout mon temps dans des livres ou à envisager des choses abstraites est une chose intéressante.
Pour ce qui est d'une cousine ISTJ, on pouvait bien s'entendre d'une certaine façon (Certainement dû à Te et Fi)

Hum... Il semble que c'est de la complémentarité plus que de la bonne entente, mais même pas de la complémentarité entre les deux, juste qu'il faut les deux pour mener à bien un maximum de tâches. Mais ça ne me semble pas très intéressant, autrement que pour un travail, de les mettre ensemble. C'est une sorte de tolérance mutuelle plus qu'autre chose, je trouve.

À mon sens, on ne peut tolérer qu'une chose qui si on y trouve un quelconque intérêt à ça. Je me trompe ?

Pas forcément. On tolère aussi ce qu'on a pas le choix d'avoir près de soi, mais qui est fatalement présent. La tolérance, c'est dire "on n'y peut rien, ça arrive", sans pour autant vraiment l'accepter. De fait, la tolérance est assez rarement choisie, c'est une position forcée et une des conditions du vivre-ensemble.

Ce que tu dis me fait plus penser à de la résignation "les choses sont ainsi donc acceptons les ainsi".
Être tolérant est tout sauf résigner à mon sens. Car la tolérance présume d'avoir la capacité d'accepter les différences en les prenant en compte d'une certaine manière plus tôt que d'accepter l'inacceptable (d'une certaine manière). C'est en ça que les apôtres de la tolérance d'aujourd'hui ce trompe d'une certaine manière car il lie le fait de toléré (qui est une forme d'acceptation) quelque chose et s'en résigner (qui pour le coup est un abandon).
Bon je suis sur portable, donc flemme de plus développer (mais si ça t'intéresse je le ferais). En tout cas, à mon sens la tolérance est aussi une forme d'intolérance. C'est pour ça que je considère que les INFJ ont parfois tord d'avoir peur de s'exprimer car ils mêlent tolérance et résignation pour tenter de présumer un minimum d'équilibre (là où L'INTJ se sert de ses connaissances rationnelles)

Je laisse parler le sacro-saint cnrtl : "Fait de tolérer quelque chose, d'admettre avec une certaine passivité, avec condescendance parfois, ce que l'on aurait le pouvoir d'interdire, le droit d'empêcher. Synon. compréhension, indulgence.Faire preuve de tolérance"

J'ai du mal à me reconnaître dans ce que vous dites des INFJ... Je n'ai jamais aimé manipuler les gens (même si après coup, je reconnais que ça a pu m'arriver sans en avoir conscience, ne me voyant pas faire - loin d'une action volontaire, donc). Si la franchise et le laisser-vivre font parti des principes d'un INFJ, alors il intégrera facilement que les autres sont aussi libres que lui de leurs choix et actions.

Quant à la tolérance... Je pense que c'est une attitude, un idéal qui fait sens avec l'idée d'image de soi. L'INFJ aura tendance à se montrer tolérant par souci de l'image qu'il peut renvoyer, ou à l'être réellement par détachement (mais si son Fe entre en jeu, il peut foncer tête baisser et se montrer complètement intolérant), quand il atteint le détachement ou qu'il est dans une boucle Ni-Ti (avec anesthésie de ses sentiments, ce qui peut s'avérer dangereux à terme).

Et bah c'est à cause de ce genre de définition que la notion même de tolérance n'existe plus en réalité

Meleabrys a écrit:

J'ai du mal à me reconnaître dans ce que vous dites des INFJ... Je n'ai jamais aimé manipuler les gens (même si après coup, je reconnais que ça a pu m'arriver sans en avoir conscience, ne me voyant pas faire - loin d'une action volontaire, donc). Si la franchise et le laisser-vivre font parti des principes d'un INFJ, alors il intégrera facilement que les autres sont aussi libres que lui de leurs choix et actions.

Quant à la tolérance... Je pense que c'est une attitude, un idéal qui fait sens avec l'idée d'image de soi. L'INFJ aura tendance à se montrer tolérant par souci de l'image qu'il peut renvoyer, ou à l'être réellement par détachement (mais si son Fe entre en jeu, il peut foncer tête baisser et se montrer complètement intolérant), quand il atteint le détachement ou qu'il est dans une boucle Ni-Ti (avec anesthésie de ses sentiments, ce qui peut s'avérer dangereux à terme).

Ni/Fe est un manipulateur émotionnel. Ça ne veut pas dire que L'INFJ s'amuse à le faire en mode "je suis trop doué en manipulation". J'ai envie de dire que la majeure partie des INFJ lambda peuvent vouloir même éviter autrui pour ne pas en faire usage.

Comme Ni-Te d'une INTJ planifié les choses pour parvenir à son objectif

C'est une définition universitaire retravaillée très fréquemment. Donc je pense que ça reflète la réalité, ce n'est pas qu'une histoire de définition brute. La "vraie" tolérance comme tu l'appelles à probablement un autre nom, celui d'acceptation.

Songe d'Automne a écrit:

C'est une définition universitaire retravaillée très fréquemment. Donc je pense que ça reflète la réalité, ce n'est pas qu'une histoire de définition brute. La "vraie" tolérance comme tu l'appelles à probablement un autre nom, celui d'acceptation.

C'est l'un des problèmes des définitions universitaires.  Ils définissent les choses sans parvenir à en présenter le sens dans son ensemble.Ils ne voient que l'usage quotidien qui en est fait. C'est pour ça que je m'en méfie

C'est à partir de l'interaction perpétuelle entre le sens théorique et son application qu'on peaufine un mot. La mutation de sens ne serait-ce que par l'action est chose naturelle, n'importe quel linguiste de fac te le dira. Et ce n'est pas grave; si le sens a trop changé pour être notifiable comme on l'entendait, il existe toujours des synonymes. Il n'y a pas de raison de s'en méfier : la définition la plus factuelle sera toujours la plus récente, car utilisée de la sorte. Ce n'est pas que ces gens définissent le sens des mots arbitrairement, ils en saisissent, au contraire, tout le contexte. Et puisque le contexte est mutant...

Tu n'as pas tort en disant cela. D'une certaine façon , c'est ce que mon totem philosophique insinue aussi.Etant un arbre sans sommet (le fait qu'il est pas signifie que la réelle connaissance est en réalité inatteignable) dont les racines permettent de donner les éléments nécessaires à la construction de sa propre réalité, les branches étant les fruits de sa pensée, l'homme ne peut de faire évoluer les choses continuellement pour parvenir à une réalité exact