Type : INTJ 5w4 Age : 26 Lieu : Paris Emploi : Etudiante Inscription : 12/01/2019 Messages : 7
(#) Sujet: MBTI et détermiants familiaux Lun 14 Jan 2019, 17:43
Bonjour à tous,
je me demandais quels liens on pouvait faire entre les types des membres d'une même famille. Finalement cela revient à se demander d'où vient notre type, "Pourquoi mon cerveau fonctionne comme ça?"
Personnellement, je suis INTJ, ma mère INFP, mon père ISxP. Ce qui m'amène à penser que l'introversion/extraversion provient de notre famille, après il reste à savoir si ce trait est inné où s'il est déterminé par la conduite de ceux qui nous ont élevé. Par contre je suis J alors que mes deux parents sont P. Mes parents étaient tellement imprévisibles (horaires complètement irréguliers, partir en vacances à la dernière minute, le bazar dans la maison...) que j'ai dû me prendre en charge toute seule assez tôt, notamment pour me plier aux contraintes du cadre scolaire. Mais j'ai l'impression que plus je grandis et plus mon trait J s'efface, je deviens plus spontanée et finalement je ressemble plus à mes parents. Par contre ma soeur (plus jeune) est xNTP. Qu'en est-il pour vous et votre famille ?
Après peut-être qu'il faudrait plus étudier les fonctions dominantes/secondaires/... ?
Xayling Aucun rang assigné
Type : 9w1-4w5-6w7 Sx/So INFP CS/B(P) FF Age : 26 Lieu : Bruxelles Emploi : Etudiant Inscription : 03/12/2018 Messages : 584
(#) Sujet: Re: MBTI et détermiants familiaux Lun 14 Jan 2019, 20:41
De mon coté, je suis ISFP. Ma mère est ESFJ et mon père INFP. Au niveau des fonctions, je possède du coup les mêmes que ma mère mais orienté à l'opposé et pour mon père, je paratage son Fi-dom et son Te en 4e position. J'ai aussi une soeur qui est, je crois, ENFJ. On peut y trouver certaines corrélation mais personnellement, je ne pense pas que les parent ont un réel impact sur le MBTI de leur enfant. C'est une idée qui semble toujours alléchante malgré tout ^^
Dernière édition par Xayling le Mar 15 Jan 2019, 12:49, édité 1 fois
Luna Pionnier
Type : INFP 4w5 sp/sx (ou Sx/Sp) Age : 30 Lieu : Entre la terre et le ciel Emploi : Amoureuse de l'amour Inscription : 19/02/2015 Messages : 2565
(#) Sujet: Re: MBTI et détermiants familiaux Lun 14 Jan 2019, 22:32
Bonjour, tiens ça répond en partie à la question que je t'ai posé sur ton fil de présentation.
Sinon, j'ai lu que l'introversion et l'extraversion était inné, on peut d'ailleurs apparemment déjà le décelé chez un bébé encore dans le ventre de sa mère. Voir cet article pour les différences biologiques : https://cplusclair.wordpress.com/2012/04/26/extraversion-introversion-pression-sociale/
Sinon je pense que notre type mbti résulte un peu des deux, de l'inné et de l'acquis. Mais c'est beaucoup d'inné, les frères et soeurs auraient sinon tous le même type mbti, et ils seraient parfaitement intégrés à leur environnement familiale ce qui est loin d'être toujours le cas. Ca a par contre beaucoup d'influence sur notre manière de développer nos fonctions.
J'ai une mère ESTJ et un père probablement INTP. Je ne me suis jamais bien adaptée à ma mère, et mon père a toujours été distant émotionnellement. Je ne vois pas en quoi ça m'aurait influencé à devenir IxFP. Par contre j'aurais été une tout autre IxFP dans un autre environnement, c'est certain, et ainsi de suite...
Anabiel Aucun rang assigné
Type : INTP 5w4 (6) Age : 24 Lieu : Fr Emploi : étudiante Inscription : 08/01/2019 Messages : 11
(#) Sujet: Re: MBTI et détermiants familiaux Mar 15 Jan 2019, 12:56
Beaucoup d'inné je pense.
personnellement : mère : ESFJ, soeur : ESFJ d'après son test (mais si vous voulez mon avis c'est plus du coping mechanism sur ma mère à mon avis elle est pas tout à fait ESFJ) et je vois pas vraiment mon père donc pas d'intérêt pour ce topic, mais je pense qu'il est INTP en fait.
Flop Aucun rang assigné
Type : INFJ-A 5w4 So/Sx Age : 29 Lieu : Toulouse - Jean Jaurès Emploi : Philo - épistémologie Inscription : 14/08/2018 Messages : 1147
(#) Sujet: Re: MBTI et détermiants familiaux Mar 15 Jan 2019, 13:02
Personnellement, père INFJ, mère ENFJ, grand frère INTP, petite cousine INTP, petite soeur INFP. Que des N. ^^
GBat L'Anté Types
Type : I… #JeSuisPossible Age : 36 Lieu : Individunivers, France Emploi : Citoyen monade Inscription : 24/06/2014 Messages : 956
(#) Sujet: Re: MBTI et détermiants familiaux Sam 09 Mar 2019, 22:17
Sujet déjà abordé sur le forum mais toujours d'actualité.
Pour ouvrir une piste, d'après la théorie des 8 fonctions élaborée par le psychologue jungien John Beebe, la fonction auxiliaire d'un type est le véhicule des contenus associés à la fonction parentale : soutien, aide, enseignement, interaction avec les autres. Ou bien être soutenu, aidé, se voir enseigné quelque chose. On n'en sait pas plus pour ce qui est de distinguer si l'influence parentale contribue à déterminer ce que sera le type de leur(s) enfant(s), mais cela suggère que ça peut déterminer en partie comment ils vont se représenter leur éducation et comment ils vont eux même chercher à éduquer les autres. Pour ma part je suis persuadé que ce schéma fonctionne surtout pour les familles où la culture du groupe est marquée par la fonction Si. Pour avoir une personnalité qui reflète simplement cette culture dominante il faudrait que les fonctions de l'enfant restent assez indifférenciées, que ce soit l'inconscient collectif qui l'emporte la plupart du temps, donc la culture. Autrement, je doute que l'on puisse inculquer un type au point qu'il remplace le type éventuellement préexistant de l'enfant (damn, je viens de me positionner sur le débat inné/acquis là..). Parce que, sinon, La façon dont ça se passe, n'est pas un décalque pur et simple de la fonction auxiliaire du parent préféré ou parent de tel sexe par l'enfant. Mais ce serait plutôt ce que l'enfant retire lui même de son éducation. Il y a un biais subjectif entre l'instruction et le modèle pris par l'enfant, un peu à la manière des "blessures de l'enfance" qui sont elles même subjectives : un abandon peut produire une "blessure de trahison" du point de vue de l'enfant par exemple. Et donc, de la même manière, une instruction peut-être comprise sous l'angle d'une fonction auxiliaire différente de celle du parent). Un point intéressant aussi, c'est que si un enfant cherche à compenser le manque de présence d'un parent, il peut chercher chez les autres sa propre fonction auxiliaire, chercher des conseils ou un soutien dans une personne qui a avec sa fonction aux les contenus du domaine d'activité de cette fonction.
Note : "nurturing" et "caring" ne doivent pas être confondus avec ce que l'on dit de la fonction Fe. On le fait souvent parce que le soucis des autres et le soutien nous font en priorité penser à ce que bien des descriptions mbti disent des types FJ, eux même souvent associés à l'archétype de "la Mère" (la mère nourricière, tout ça..). Mais en réalité, il y a autant de manière d'aider ou de transmettre quelque chose à des gens qu'il y a de fonctions cognitives, et il vaut mieux se méfier des représentations culturelles comme les archétypes car elles seront souvent avant tout relatives à une époque et à une mentalité. Par exemple, la fonction Si en auxiliaire, peut servir à renseigner des aspects pratiques pour plus de confort. La fonction Se peut interagir spontanément avec des personnes pour les amener à s'insérer tout aussi spontanément dans une ambiance (et un peu à leur dépend, pour le coup). Te peut prendre soin des autres (si si, ne rigolez pas !) mais c'est généralement de façon bien distante et sans considération immédiatement perceptible de comment ça va être reçu par la personne dont il est pris soin. Beebe ou un de ses collègues cite la façon qu'a eu le cinéaste Alfred Hitchcock de diriger une actrice dans un certain film. Afin de l'aider à faire son travail au mieux il aurait fait usage de Te en la mettant plutôt mal à l'aise à la longue à force de lui donner l'impression de ne pas la féliciter, mais avec cette idée en tête que ça allait rendre son jeu plus réel. Beebe raconte comment le Japon renseigne ses visiteurs et habitants avec des instructions automatiques. Ce sont des aides, à chaque fois de façon peu affective mais envisagées comme très fonctionnel. Dans la fiction, vous avez peut-être vu la série The Umbrella Academy (SPOIL !).
Spoiler:
Le père des 8 enfants super-prodigieux a une façon bien Te de les organiser (à très long terme) dans leur intérêt, pense t-il, mais aussi dans celui du monde entier. Bon dans ce cas là ce n'est pas un modèle recommandable ceci dit ! Mais en définitive l'intention est bien comprise par le spectateur. Il veut aider.
homo sapiens Aucun rang assigné
Type : team ISTJ cool ... or maybe ISFJ ... Age : 36 Lieu : Quelque part dans le Monde de Sophie, à moins que ce ne soit en haut d'un acacia, ou bien dans un intron Emploi : à revoir Inscription : 20/04/2019 Messages : 137
(#) Sujet: Re: MBTI et détermiants familiaux Dim 21 Avr 2019, 20:19
Amy5, je partage ton expérience du J qui semble devenir P ... et pour la même raison que toi !
Soit le J était inné et le P s'est développé avec l'âge et la maturité, Soit le P était inné et masqué par la volonté de ne plus "subir" un mode de vie décousu ?
Je pense que notre type résulte d'une combinaison d'inné et d'acquis.
A bientôt
Mamy Mougeot Aucun rang assigné
Type : INTP d'obédience crustacée Age : 42 Lieu : Dans l'aspirine Emploi : Créatrice de vide par le vide Inscription : 29/04/2016 Messages : 1139
Amy5, je partage ton expérience du J qui semble devenir P ... et pour la même raison que toi !
Soit le J était inné et le P s'est développé avec l'âge et la maturité, Soit le P était inné et masqué par la volonté de ne plus "subir" un mode de vie décousu ?
Je pense que notre type résulte d'une combinaison d'inné et d'acquis.
A bientôt
La démarche dichotomique (par paire de lettres I-E, S-N, etc.) est bien pour une première approche, mais on arrive vite à ses limites, surtout quand il s'agit des préférences J-P, très souvent réduites à être bordélique et procrastinateur vs grammar-nazi et fonctionnaire.
Si on regarde l'approche des fonctions, P veut simplement dire qu'on a une fonction de perception de préférence extravertie + une fonction de jugement de préférence introvertie et J qu'on a une fonction de perception de préférence introvertie + une fonction de jugement de préférence extravertie. En début de vie, on maitrise surtout les 2 premières fonctions, on finit par développer au cours de la vie les 2 fonctions suivantes (celles qui correspondent à "son ombre", comme l'ENTP pour l'ISFJ par exemple). D'où peut-être cette impression de devenir J si on était P, ou l'inverse.