Soyons honnêtes : Les INFP sont les plus adorables personnes qui soient. Avec leur personnalité marquée, leur envie de bien faire, leur candeur naturelle, leur idéalisme transporteur et leur curiosité à toute épreuve, on a là un des plus beaux spécimens du MBTI. Mais même s'ils semblent pulluler ici, ils semblent pourtant assez difficile à cerner. Ils sont Fi-Ne-Si-Te, et je puis dire que c'est l'un des alliages les plus désastreux qui soient pour vivre dans un monde pareil. Leur Fi est déçu par ce monde détruit et apparemment sans espoir, leur Ne est bridé par la plupart des pratiques scolaires, leur Si est mis à mal par la nécessité de mobilité dans un monde d'entrepreneurs et de backpackers, sans parler de la rapidité avec laquelle le monde change, et leur Te est ignoré, rabaissé au travail ainsi que dans leur vie sociale.

Comment font-ils ?


Exprimez-vous ici !

Merci, c'est toujours agréable de lire des compliments sur notre type

Sinon je laisse les autres INFP s'exprimer, parce que je n'ai pas encore trouvé

C'est assez pessimiste tout ça... Tenez bon, vous êtes les phares de l'humanité !

Songe d'Automne a écrit:

C'est assez pessimiste tout ça... Tenez bon, vous êtes les phares de l'humanité !

C'est gentil

Bonjour Songe d'Automne,

Effectivement tu as bien résumé la problématique de l'INFP, qui a tous les traits du type le + inadapté au monde occidental moderne.

Le Fi est une fonction qui ne colle en aucune façon avec notre monde du travail carré, qu'il soit bureaucratique, industriel ou commercial. Qu'on soit fonctionnaire ou salarié en CDI, cela réclame un engagement hypercadré (35h chaque semaine, chaque mois, chaque année pour des missions prédéfinies) qui fait horreur à Fi.
De plus, avec une telle fonction, si peu orientée vers la production et trop orientée vers l'acceptation de l'humain, ce sera souvent difficile de trouver un secteur compatible avec ses valeurs, mais il y en a : la psychologie, les arts, l'associatif... Niveau travail, même les Fe ont bcp + de facilités car leur humanité est tournée vers l'action.
Aussi, le Fi est fondamentalement un F, un gros affectif, pour qui le lien à des personnes proches est essentiel. Ca correspond assez mal à l'individualisme froid de nos sociétés occidentales (mais c'est sans doute moins pire que le Japon par ex). Perso je me suis souvent senti bcp mieux humainement avec des orientaux, chez qui le lien social est très important malgré les défauts qu'ont ces sociétés.

Le Ne est déjà plus soutenable : à l'école et dans un certain nombre de métiers, une certaine curiosité intellectuelle, et capacité d'analyse / de théorisation est valorisée. Mais dans la majeure partie du monde du travail, le Ne est vu comme une perte de temps : on philosophe trop, plutôt que de produire / réaliser.

Je ne suis pas sûr que le Si soit désavantagé. Il est ancré dans le concret, et dans l'organisé, ce qui convient à notre monde du travail productif et structuré. Notre monde est certes en mutation, mais une bonne partie de l'économie fonctionne d'abord de façon routinière, avec des CDI très réguliers et tout un système de normes à respecter.

Et Te, cela nous avantagerait effectivement de pouvoir nous en servir +....

De façon générale, notre rapport à la société est marquée par un déséquilibre des fonctions de décision, trop de "valeurs" et d'humain, pas assez de rationnel. Fi-dom / Te-inf n'est pas un bon dirigeant. les meilleurs dirigeants sont souvent ceux qui ont T et F en auxiliaire et tertiaire, ils trouvent un équilibre performant entre humanité et efficacité.

Citation :

Comment les INFP vivent-ils l'alliage de leurs fonctions ?

Actuellement, je suis dans le déni de mon type et j'en cherche un autre... C'est pas gagné