Bonjour !
Pensez vous qu'il y ait un quelconque rapport entre l'habileté et les fonctions Si/Se ? Est-ce qu'un manque d'adresse pourrait correspondre à une mauvaise utilisation d'une de ces fonctions (donc en tertiaire ou en inférieure) ?

Habilité ou habileté ?

Hopeness a écrit:

Bonjour !
Pensez vous qu'il y ait un quelconque rapport entre l'habilité et les fonctions Si/Se ? Est-ce qu'un manque d'adresse pourrait correspondre à une mauvaise utilisation d'une de ces fonctions (donc en tertiaire ou en inférieure) ?

Bien sur que oui. L'habileté manuel, la réactivité physique, l'adresse, c'est un truc de S.

Tu poses une question dont tu connais déjà la réponse!   

Awander a écrit:

Hopeness a écrit:

Bonjour !
Pensez vous qu'il y ait un quelconque rapport entre l'habilité et les fonctions Si/Se ? Est-ce qu'un manque d'adresse pourrait correspondre à une mauvaise utilisation d'une de ces fonctions (donc en tertiaire ou en inférieure) ?

Bien sur que oui. L'habileté manuel, la réactivité physique, l'adresse, c'est un truc de S.

Tu poses une question dont tu connais déjà la réponse!   

Concrètement, les N dom sont souvent les moins à même d'être dans le concret et la "réalité" (quelle soit dans la réalité objective ou selon la vision introvertie) que les S.

C'est bien connu que les ENxP sont parmi les plus tête en l'air, bordélique et mal habile. Et les INxJ sont souvent aussi à côté de la plaque complètement paumés dans leur tête donc sont capable de passer à côté de chose (et donc d'être aussi malhabile).

La différence c'est que les ENP et INJ peuvent être très habiles quand ils décident de l'être. Disons simplement que naturellement on sera plus dans notre tête (Ni) ou plus dispersés (Ne).

Maintenant les Ti et Fi dom (et notamment INTP et INFP) on tendance aussi à être peu habile mais ça se développe plus facilement dans le temps (et oui Si tertiaire ça aide).


Enfin tout ça c'est théorique. Et c'est de l'habileté concrète et physique. Après on est surement plus habile dans les théories ou l'abstraction.

Lauterwasser a écrit:

Habilité ou habileté ?

Oups Habileté oui pardon je n'ai pas fait attention. J'ai corrigé  .

Et merci Khendrin pour ta belle explication !

Awander a écrit:

Hopeness a écrit:

Bonjour !
Pensez vous qu'il y ait un quelconque rapport entre l'habilité et les fonctions Si/Se ? Est-ce qu'un manque d'adresse pourrait correspondre à une mauvaise utilisation d'une de ces fonctions (donc en tertiaire ou en inférieure) ?

Bien sur que oui. L'habileté manuel, la réactivité physique, l'adresse, c'est un truc de S. 

En théorie ouais.. Pour autant, j'ai beau être un IN carabiné, mon expérience démontre qu'en terme de réactivité, de coordination et de dextérité, je suis nettement plus doué de mon corps que la plupart des S. Dans le cadre d'un examen type service militaire, qu'il s'agisse de franchir prestement un mur de trois mètres, de marcher en équilibre le long d'une barre, de combattre au corps à corps, ou de manier les armes, mon expérience en la matière me porte à croire que j'aurais été sans aucun doute dans le haut du panier.

L'habileté physique/manuelle est sous tendue par une forte composante génétique, et son développement dépendra en grande part des sollicitations environnementales durant l'enfance. Dans mon cas, ma famille est presque exclusivement composée d'ouvriers fortement S au moprphotype athlétique, et mon père - sportif émérite - à grandement contribué à l'épanouissement de mes instincts sur le plan physique, facteurs qui à eux seuls suffisent amplement à expliquer ma relative aisance dans le domaine.

De la même façon qu'un T inférieur peut être remarquablement doué en maths, ou autres exercices purement logiques, et qu'un Ni inférieur peut s'épanouir dans le rôle d'idéologue prophétique ou un Ne inférieur dans le rôle d'enquêteur spéculatif, un S inférieur peut être capable d'une emphase bluffante  dans le registre de la Sensation. Entre autre, cela doit au fait que ces fonctions réprimées, en retour de cause,  jouissent du supplément d'âme que procure l'expression positivement canalisée de l'inconscient. Préservées de la partialité arbitraire et stérilisante du misérable îlot qu'est notre Moi conscient, ces fonctions sont pénétrées de la créativité et de l'intelligence instinctive qui caractérise l'inconscient, véritable force de la nature. La seule entrave à l'expression de ce puissant potentiel, c'est justement les propriétés conservatrices et sclérosantes du bloc égotique. Par exemple, le fait qu'un N en vienne à s'identifier démesurément à la figure unilatérale du cérébral, et à dédaigner ce qui relève de la dimension manuelle, corporelle, encouragé en cela par la complaisance narcissique avec laquelle les "intellectuels" occidentaux, dans la continuité du spiritualisme chrétien, ont propagé tout au long du 20ème siècle des préjugés dépréciatifs à l'égard du corps, répercutant ainsi à l'extérieur leur propre état de dissociation névrotique.

     
C'est une grossière erreur que d'interpréter les processus cognitifs en terme d’efficience et d'habilité, dans une optique bassement utilitariste, comme c'est hélas souvent le cas dans la littérature MBTI.

La prédominance d'une fonction n'est pas garante d'une meilleure efficience, elle est juste garante d'un plus haut degré de différenciation, c'est à dire, d'un usage conscient plus autonome/individué relativement à ses propriétés fonctionnelles. Par exemple, dans les faits, un T dominant peut s'avérer remarquablement médiocre dans sa capacité à résoudre des problèmes logiques de haute volée, là où un F-dom peut péter le score. La différence, c'est qu'en dépit de sa faible efficience, le premier n'en est pas moins caractérisé par la prédominance du facteur T lorsqu'il s'agit de prendre des décisions au quotidien, là où le second, en dépit de ses hautes facultés, demeure quand même caractérisé par sa suggestibilité apriorique en faveur de critères F au moment d'initier un raisonnement judicateur.
Après, statistiquement, à échelle générale, il est fort probable que ces préférences influent dans une mesure significative, mais pas au point d'en faire une règle générale applicable aux individus.

+1 avec Exil !
De mon point de vue, l'"effet inférieure" influe surtout par rapport à la composante stress : je peux avoir des activités de type Se pour me relaxer, parce que j'ai du temps et dans ce cas-là je m'y débrouille bien. Là où ça se gâte sérieusement, c'est si je suis sous pression... c'est particulièrement notable dans les processus d'apprentissage de type sport ou autre. Alors que je suis très efficace pour faire de la production intellectuelle sous pression. Je dirais même presque que ça m'est nécessaire.

pareil, je suis clairement plus N que S et pourtant je suis fréquemment un des plus réactif, spécialement dans les situations d'urgences...

j'aurait tendance à preferer l'enneagramme et l'usage du centre instinctif pour modeliser ce type de parametres...