Salut !

Pour vous, mes amis INFP, est-ce un malheur ou un plaisir d'avoir Fi comme fonction dominante ? Comment le gérez vous ? Comment ressentez-vous vos émotions ? Et quel est votre rapport au conflit ? Le vivez-vous mal ?

Je suis curieuse ^_^

Pour ce qui est du conflit, je l'évite systématiquement si il s'agit d'un ami, ou d'un membre de ma famille.
Enfin, je vois qu'une personne essaie de me priver un peu de ma liberté en m'imposant telle ou telle chose, la c'est le coté "rebelle" qui prend le dessus.

C'est un plaisir pour moi d'avoir Fi en dominante mais mon jugement est forcément biaisé par mon type.
Ce n'est pas une fonction toujours utile dans la vie de tout les jours, mais je trouve qu'elle permet d'embellir le quotidien, et ça, ça n'a pas de prix ! Tout ce qui m'entoure je le vois sous mon prisme Fi, je le transforme en quelque sorte.
Plus jeune j'essayais de refouler mes émotions, car ça me rendait vulnérable aux yeux des autres, mais plus on essaye de les refouler, et plus elles reviennent à la charge. Et au final, les gens réagissent mieux lorsque je suis expressive, que lorsque j'étais fermée comme une huître.
En ce qui concerne les conflits, si ce sont des oppositions d'idées, je ne les crains pas du tout, au contraire j'ai même tendance à être dans la contradiction, par contre, lorsque ce sont des conflits qui visent directement notre personne, je n'aime pas du tout.
Certaines personnes aiment bien s'insulter et se clasher mais ce n'est pas mon cas.

Beaucoup mieux au fur et à mesure que le temps avance, le point le plus important est qu'il faut aussi le vouloir (cette gerbe que je ressens quand je vois des Fi dom de 30 ans et plus avec une maturité sentimentale d'adolescents...).

Introspecter, saisir l'idée substantielle, et surtout agir. C'est la seule manière "douce" que je connais, pour le Fi du moins. Il n'y a rien de plus salvateur pour un IN que d'apprendre à travers l'expérience, on est trop confortables dans l'introspection pure. Et par expérience j'entends agir,

S'endurcir peut-être, mais sans perdre sa sensibilité. Tout un paradoxe à ingérer.