Bonjour
Après pas mal d'investigations sur l'ennéagramme et les fonctions cognitives, je reste encore quelque peu dans le flou, car mes motivations/peurs/compulsions/passions chevauchent plusieurs ennéatypes :
type 1 :
-grand idéalisme, le monde réel me paraît stupide et médiocre, le manque d'efficience et de logique m'horripile continuellement, ce qui me pousse à la rêverie et à la creation de mondes intérieurs (aile 9?)
-perfectionniste, surtout dans les idées et pour soumettre mes intuitions à la dure épreuve de la realité
-colère quotidienne (surtout due à la première raison), mais habituellement refoulée, mais telle un volcan, quand ça éclate, je deviens irascible et irréfléchi, l'impression de "ne plus être moi" (suivie bien sûr de regrets)...ou alors est-ce un trait du 8w9 ?
-par contre, les règles tendent à m'indifférer, et un monde prévisible, procédural et routinier m'étouffe
type 2 :
-ce type ne résonne absolument pas en moi, étant un individualiste (mais pas égoïste) notoire, et mes démonstrations d'affection sont pour ainsi dire inexistantes (404)
type 3 :
-bien qu'occultés par mon introversion, le narcissisme et la mégalomanie sont surdéveloppés chez moi : m'imaginer empereur et/ou génie est un sport quotidien, depuis ma tendre enfance
-syndrome de l'imposteur prégnant, heureusement moins qu'à l'adolescence, je dois régulièrement me prouver que je vaux quelque chose : dit de façon plus imagée, mon estime de soi consiste en une fonction sinusoïdale
-peur de l'échec constante, pour tout (études, réflexions, tâches pratiques), d'où une tendance automatique à gonfler mes succès auprès d'étrangers, non pas sans auto-degoût
-par contre, je me vends piètrement, mais il est vrai que j'y éprouve un bloquage éthique, cette impression de se prostituer, de s'abaisser à la faiblesse de la doxa, ça me met en rage d'y penser
type 4 :
-personnalité trop complexe (assez rageant)
-attirance pour les ambiances (visuelles, sonores) glauques et sombres, voire violentes
-en revanche, mes émotions ne sont pas fort nuancées et ne me guident pas, la logique et le pragmatisme avant tout pour mes choix de vie, les émotions se comportent comme des parasites chez moi (ce qui évoque le type 5, je vous l'accorde)
type 5 :
-réflexion perpétuelle : l'illustre adage de descartes me convient à 200%, m'injoncter de cesser de penser revient à m'ordnner de bloquer ma respiration
-curiosité également sans relâche, "pourquoi" et "comment" sont en fait des interjections chez moi, au même rang que "merde" ou "oui/non" :PP
-quasi-misanthropie, la bêtise de beaucoup de mes congénères m'effare et me font perdre le peu de foi me restant en l'espèce (je sais, ça sonne ado en crise ne connaissant rien à la vraie vie, mais je n'en pense pourtant pas moins, même à plus de 20 piges)
-maladresse sociale depuis toujours, les codes sociaux me passent souvent par-dessus la tête
-avarice d'infos, mais cela est plutôt dû à mon syndrome de l'imposteur, cette peur d'être démasqué et de tomber sur plus compétent que soi qui démonte tout mon raisonnement, pas toujours justifiable, surtout lorsqu'il decoule d'intuitions
type 6 :
-légère anxiété, surtout envers mes capacités : "et si j'étais plus bête que je ne le pensais ?", mais surtout face aux aléas de la santé, toujours l'impression de vivre sous une énorme épée de damoclès (avc, tique qui m'offre lyme, maladie auto-immune, prions, etc) : bref la condition charnelle m'effraie, d'où des fantasmes de transhumance, pour m'affranchir de ces risques et préserver mon esprit
-en dehors de cette anxiété envers la vie, je me sens assez opposé à ce type, ne me reconnaissant dans aucun de ses autres traits (je me fiche éperdument d'être "déviant", bien au contraire, faire partie du cheptel, non merci, encore moins attendre l'approbation de superieur, ça contrevient complètement à l'un de mes buts principaux : l'
autarcie, la liberté et l'indépendancetype 7 :
-le plaisir sensuel ne m'est pas nécessaire, je l'apprécie, quoique de moins en moins (indifférence), mais ne le recherche pas, je peux tout à fait m'en passer
-la souffrance ne m'effraie pas plus que les autres types, s'il faut s'y confronter, aucun problème, car j'estime en ressortir grandi, endurci et fier
-je tends par contre à rationaliser perpétuellement, quoi que ce soit, cela me permet de prendre du recul et d'avoir une vue holistique du problème, d'en déceler les racines en vue de la résoudre efficacement et d'en prévenir les facteurs favorables, pour éviter sa réitération
-je suis gourmet, je l'admets
, la cuisine est l'un de mes rares intérêts pratiques, manuels. Il m'arrive souvent de me rendre à un événement uniquement pour la bouffe
type 8 :
-la faiblesse me rébute, voire me tétanise : en particulier les vieux, m'imaginer devenir comme eux me terrifie (d'où mon rêve de transhumance), tomber malade (ce qui m'arrive une fois tous les 2 ans maximum) me mets en rage, ce qui a pour avantage de me remettre rapidement sur pieds (placebo), la faiblesse d'esprit m'agace tout autant, et m'inspire un mépris énorme
-en revanche, je ne ressens pas vraiment de besoin de contrôler mon monde, les personnes autour de moi, je suis bien plus défenseur qu'attaquant : "tu ne m'attaques pas, je ne t'attaque pas", donc plus un ours qu'un fauve (ce qui est dû à l'aile 9 parait-il, assez logique finalement)
type 9 :
-en dehors du caractère d'apparence tranquille, et malgré tout relativement tolérant, voire flexible (ce n'était pas le cas étant plus jeune), je me retrouve peu dans ce type
voilà, celui/celle ayant tout lu gagnera mon estime quantique
PS : sinon, il me semble que les INTJs sont le plus souvent 5 et 1, suivis de loin par les 6, 8 et 4