salut !
Suite à quelques réflexions qui ont été générées par la lecture de topics de Hardkey et Sherk sur la fonction Ne et la concentration (pour la lecture par exemple), il m'est venu à l'esprit que l'orientation de l’énergie avait une grande influence sur les fonctions de recueil d'informations.
j'ai cru pendant un certain temps que le Ne était le responsable de ma difficulté à me concentrer pour lire et écrire.
pourquoi ?
le Ne est caractérisé par son déferlement imaginatif orienté sur le potentiel et sur l'avenir, ainsi que sa tendance à bondir d'une idée à une autre, chacune étant un tremplin vers un autre possible.
c'est ce qu'il m'arrive quand je lis : si une information retiens mon attention (un peu comme si elle avait un gout plus notable que les autres), cette dernière va expulser mon attention du livre et je serais déjà en train de tirer des plans sur la comète :
"que pourrais-je élaborer à partir de cette information" "quel est le potentiel" etc
c'est valable surtout pour les livres théoriques qui ne sont pas des romans.
concernant les romans, très rapidement ma vision se brouille, et ce qui se passe dans ma tête prends beaucoup plus de place que ce que je lis.
et même pour un bon bouquin, je suis obligé de faire de gros efforts pour poursuivre.
un peu comme si ce déploiement imaginatif était une procédure automatique, inévitable, excluant la focalisation extérieure.
c'est aussi valable quand j'écris, j'ai beaucoup de choses à exprimer, mais je ne sais pas par quoi commencer (carence d'organisation Si qui permettrait de mettre sur les rails) : après chaque mot, un carrefour de nouvelles directions possible.
résultat, soit ça me prends un temps fou, soit je m’abstiens, soit j'écris un raccourci appauvri.
itou dans les conversations, difficile de garder le fil tant les sollicitations intérieures sont plus puissantes que les sollicitations extérieures.
contrairement à moi, Hardkey n'a aucune difficulté à se concentrer sur un bon livre.
j'ai pu constater ça chez un ami ENFP qui lis extrêmement vite des données hyper complexes.
j'en déduis que leur Ne n'affecte pas leur concentration.
la ou je veut en venir : le Ne d'un extraverti est dirigé vers les stimulus extérieurs (Hardkey qui se crée un film à partir de n'importe quoi, y compris les fissures dans le trottoir).
en tant que INP, mon Ne est essentiellement dirigé vers l'intérieur monopolisant l'attention et nuisant à la concentration vers l'extérieur.
on pourrais alors parler de Ne(i) et Ne(e)
je remarque ça aussi avec les ESTP, ISTP que je connais.
les ISTP de ma connaissance ont leur Se qui est principalement tournée vers l'intérieur : ce besoin d'actions il le dirigent plutôt vers des sensations fortes (parachute, saut à l'élastique, ou plus couramment : matter des films d'action qui en mettent plein la vue)
alors que l'ESTP va de lui-même générer cette action vers l’extérieur.
Se(i) / Se(e)
d'autre part : ESTJ/ISTJ
mon pere est IsTJ, son Si est déployé essentiellement vers l’intérieur, les valeurs, la stabilité, les traditions, la mémoire, les repères fixes, etc, ma mere ISFj itou.
j'ai un oncle ESTJ qui, lui, déploie son Si de façon plus "dure" et assertive, moralisant les personnes franchement extérieures avec des reproches d'ordre et de conduites qui sortent du besoin de stabilité et de repères fixe du Si.
avec vous remarqué des corrélations de ce type :
comme si chaque fonction regroupait en fait deux tendances en fonction de l'introversion ou l’extraversion de la personne ?
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(auteur inconnu)
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