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| Suis-je émotif, hypersensible, ou autre ...? | |
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Suis-je hyper-émotif? hyper-sensible? phobique social? non émotif? | Hyper-émotif | | 15% | [ 2 ] | Hyper-sensible | | 54% | [ 7 ] | Phobique social (timidité devenue pathologique) | | 15% | [ 2 ] | non-émotif (qui réprime ses émotions) | | 15% | [ 2 ] |
| Total des votes : 13 | | |
| Auteur | Message |
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GBat L'Anté Types
Type : I… #JeSuisPossible Age : 36 Lieu : Individunivers, France Emploi : Citoyen monade Inscription : 24/06/2014 Messages : 956
| (#) Sujet: Suis-je émotif, hypersensible, ou autre ...? Jeu 20 Nov 2014, 17:40 | |
| J'ai trouvé des corrélations entre ces définitions de différents comportements excessifs et mon propre comportement de blocage en société (je ne parle pas de mes tocs, qui semblent plus liés à la sensation en général). Pensez-vous, en corrélant avec mes témoignages sur le forum que je ne vais pas réécrire (car il faudrait un autre nom que "pavé" pour ça ), que je puisse être rapproché d'avantage de l'un de ces comportements? Ou bien au contraire de comportements plus sous-émotifs, sous- "sensibilité"? J'ai l'impression que tous peuvent conduire à une attitude de replis, pourvu qu'il y ai intériorisation. Et d'ailleurs, pour l'émotivité, on mentionne bien ces deux différences entre l'émotif qui intériorise et celui qui explose spontanément. Dans mon cas, je dirais que j'intériorise, je prends sur moi, et ça tourne dans ma tête, je suis plus "secondaire", ça je commence à en être sûr. On m'a déjà dit que je pouvais rougir un peu ou paraître agacé d'une simple question sur mon ressenti; je n'explose que très rarement mais très fortement et pas brièvement c.a.d que quand je m’énerve ma colère m'accompagne jusqu'à ce que j'obtienne gain de cause ... ou que je finisse par me désespérer que ça ne serve à rien ( lol). J'ai déjà parlé de mes comportements d'évitement, à cause de l'appréhension d'une situation sociale de groupe, du bruit ou de la crainte de ne pouvoir suivre le rythme et les mouvements de ce groupe, de ne pas paraître à ma place, ou même parfois du simple fait de croiser une personne qui me connait de loin et qui n'est ni assez proche ni assez "inconnu" dira t-on. Alors, hyperémotif? hypersensible? social phobique? Non émotif qui cache ses émotions? Pouvons nous corréler ça avec un profil MBTI ou est-ce précisément le genre de situation qui m’empêche de me typer jusqu'à maintenant? L’hyperémotivité - Spoiler:
L’hyperémotivité est une forme de sensibilité accrue aux émotions et à la façon de gérer ces émotions ce qui amène généralement les personnes à avoir des réactions disproportionnées. Une personne hyperémotive ressent avec beaucoup d’intensité chaque changement de situation. La moindre excitation provoque chez elle des réactions émotives (joie, colère, tristesse, peur) et corporelles (coliques, rougeur, transpiration abondante…). Ces réactions sont hors normes en proportion avec l’événement. Cet état paraît bel et bien lié au tempérament d’un hypersensible qui a une origine biologique. Mais l’hyperémotivité n’est pas exclusivement d’origine génétique. Il peut apparaître, lorsque le terrain le permet, suite à un choc affectif important. Génétiquement, on trouve deux formes d’hyperémotivité : la forme intériorisée et la forme extériorisée. - la forme intériorisée : ce sont les hyperémotifs introvertis qui intériorisent toutes leurs émotions. On peut croire que ce sont des gens fragiles ou très durs car ils n’expriment rien. Dans certains cas, ces personnes peuvent passer par des somatisations : mal au ventre, malaise vagal, syncope… Les émotions trop fortes sont aussitôt éteintes, « avalées ». Le contact est refusé car trop perturbant. Le sujet prend sur lui-même à s’en rendre malade. Il réagit parfois violemment, sous la pression d'un trop-plein. - la forme extériorisée : ce sont les hyperémotifs dont les émotions sortent dans tous les sens : crise de colère et violente regrettées 3 secondes après, la personne n’arrive pas à se contrôler. Pour d’autres hyperémotifs dits extravertis, les émotions s'emballent comme des chevaux qu'on ne peut retenir : le corps s'agite, le débit de parole est excité et rapide, le contact est recherché mais il crée un trouble dérangeant pour soi et pour les autres. L'excitation est souvent suivie de retrait : le sujet peut alors connaître la phase basse d'une humeur cyclothymique.
Qu’est-ce qu’une émotion ? Une émotion correspond à la façon de gérer un événement au plus profond de sa personnalité. On pense en général que ce sont les évènements qui provoquent nos émotions mais c’est une idée fausse. Un même événement peut être perçu de manière très différente en fonction de notre façon très singulière de gérer nos émotions.
Peut-on réussir à gérer son hyperémotivité ? On peut apprendre à désamorcer une émotion négative car c’est elle qui détruit la personnalité. Beaucoup d’artistes, de sportifs ont appris à gérer leur émotivité pour faire des choses géniales. C’est grâce à elle qu’ils parviennent à faire de telles performances. Pour apprendre à gérer ses émotions, ça passe déjà par l’acceptation de son tempérament instable. Quand on sait pourquoi on réagit de manière démesurée, il faut apprendre à mieux amortir les émotions négatives. Revenir dans le passé, dénouer les nœuds peut-être utile. L’événement n’est pas important, ce sont les émotions que l’on a mises autour. Il faut changer les émotions et non les événements.
Peut-on devenir hyperémotif ? On peut le devenir suite à un traumatisme. C’est le stress post-traumatique. Une porte claque, la personne fait un bond d’un mètre : c’est une forme « acquise » d’hyperémotivité.
Quel type de thérapie pour les enfants hyperémotifs de forme extériorisée? Les re-médiations cognitives. Plusieurs enfants hyperémotifs sont réunis et sont placés dans une situation qui va activer leurs émotions. Après analyse de leur comportement, on en parle et l’on essaye de les aider à trouver eux-mêmes des solutions. On leur donne des astuces pour essayer de se maîtriser, notamment par la relaxation. A la fin seulement, les mamans nous rejoignent et ensemble, nous essayons de mieux comprendre la mécanique des ces crises. On donne aussi des conseils aux parents qui sont souvent totalement épuisés et désabusés. En cas de crise émotionnelle, il ne faut surtout pas crier ou surenchérir. L’enfant pendant ce pic ne se maîtrise plus. Avec le temps, l’enfant prend conscience de son émotivité et apprend à la gérer. Bien canalisés, cela donne de petits génies car ils utilisent leur hyperémotivité pour construire. L’hypersensibilité - Spoiler:
L’hypersensibilité n'est ni une maladie, ni un trouble psychologique ; c'est un tempérament, un trait de caractère. L’hypersensibilité est innée et probablement héréditaire et se situe vraisemblablement dans une région spécifique du cerveau : les amygdales cérébrales. 15% à 20% de la population mondiale serait hypersensible (10% chez les européens). 20% moyennement sensible, 50% peu sensibles, 10% pas du tout sensible
l’hypersensibilité résulte d’une plus grande réactivité aux stimuli émotionnels provenant de l’environnement. Le cerveau d’un hypersensible ne fonctionne pas de la même manière : l'hémisphère droit est davantage utilisé ce qui fait des hypersensibles des êtres plus intuitifs et créatifs. Solicité par un stimuli, le cerveau enregistre et analyse plus d'informations que la normale. C'est une faculté du cerveau à percevoir les subtilités de notre environnement et pour cela les hypersensibles ont généralement une grande capacité d’empathie mais sont aussi souvent incompris. Les hypersensibles peuvent être ainsi particulièrement perturbés par les humeurs des autres, le bruit, la faim, les odeurs de produits chimiques, etc... Enfant, les hypersensibles sont nerveux et peureux, timides et introvertis (repliés sur eux-mêmes). Ils ont besoin de parents qui s'occupent bien d'eux pour les rassurer. Adulte, les hypersensibles souffrent davantage d’anxiété et de dépression. Ils ont plus tendance à être intellectuels et à s'intéresser aux arts, à la philosophie, aux sujets profonds. Au travail, ils sont très consciencieux, réfléchissent beaucoup, et sont des personnes très posées, mais en situation de surcharge de stress, ils deviennent pratiquement infonctionnels. Ils ont besoin de se retrouver dans le calme et la solitude. Les hypersensibles ont une plus grande capacité de concentration sur une tâche précise mais à contrario sont plus facilement sujet aux problèmes de concentration et aux troubles de l’humeur et sont donc davantage prédisposés aux dépressions.
Les qualités d’un hypersensible - sens de l’observation - intuitif, perspicace - grande capacité d’empathie (qualité liée avec les 2 qualités précédentes) - humilité - créatif - consciencieux
Les défauts d’un hypersensible - hyperémotivité (sensibilité accrue aux émotions et plus grande difficulté à gérer ces émotions) - plus grande sensibilité au stress - plus facilement sujet à être timide et introverti (plus grande sensibilité aux regards d’autrui) - plus grande susceptibilité
La timidité - Spoiler:
La timidité se caractérise par une inhibition sociale. L’anxiété suscitée par l’interaction sociale serait déterminée par 2 facteurs qui ont une action réciproque : le bagage héréditaire et l’apprentissage social. Il existe en effet des fondements fiables à l’idée que la génétique (le gène 5-HTTLPR codant pour un transporteur de la sérotonine) en interaction avec l’expérience vécue de l'individu au contact de l‘environnement constitue un déterminant significatif de certains comportements sociaux. Alors que la majorité des enfants, en grandissant, résout partiellement ou complètement ce problème, d'autres restent socialement inhibés, courant un risque majeur de développer des troubles anxieux à l'âge adulte tels que des phobies sociales généralisés ou spécifiques. Ces enfants présenteraient un profil neurochimique particulier en étant particulièrement sensibles aux situations stressantes car les structures neurologiques responsables des états émotionnels comme la peur ou l’anxiété seraient plus facilement stimulées par une altération du rétrocontrôle négatif et donc de la modération de leur amygdale cérébrale (d’où l’intérêt des antidépresseurs sérotoninergiques, régulateurs de la sérotonine, dans le traitement de l’hyperactivité amygdaliennes et donc de l’anxiété généralisée). En clair, ces enfants hypersensibles, hyperémotifs présenteraient une vulnérabilité face au stress et seraient moins aptes à réguler leurs émotions que les autres enfants qui seraient difficiles à stresser. La timidité a donc une base héréditaire. Mais de la même façon que la sociabilité est un trait de comportement appris, la timidité peut évoluer au gré des expériences.
Les peurs pathologiques et les phobies sociales - Spoiler:
La timidité, terme très général recouvrant toutes les formes d'anxiété sociale, ne provoque généralement qu'une gêne modérée, compatible avec un certain niveau d'adaptation à la nouveauté. Il s’agit alors d’un trouble bénin que beaucoup apprennent à surmonter naturellement avec l’expérience et la maturité. Mais à l’extrême, quand l’anxiété sociale devient excessive et incontrôlable c'est-à-dire lorsque les peurs deviennent irrationnelles, persistantes et paralysantes contraignant à chaque fois que cela est possible l’évitement des situations sociales, la timidité est alors pathologique. Cette timidité maladive correspond alors à de la phobie sociale.
Définition La phobie sociale est une anxiété sociale tout comme la timidité ou le trac. Mais à la différence de ces derniers, la phobie sociale est une vraie maladie psychologique appartenant au groupe des troubles anxieux. Elle se manifeste par une appréhension (anticipation anxieuse) exagérée du regard des autres, et par une peur persistante et intense d'une ou plusieurs situations sociales ou bien de situations de performance durant lesquelles le sujet est en contact avec des gens non familiers ou bien peut être exposé à l'éventuelle observation attentive d'autrui.
Origine Les peurs pathologiques et les phobies sont le fruit d’une double influence, avec d’une part des prédispositions biologiques, essentiellement innées (un héritage familiale individuel mais aussi une hérédité collective au niveau de l’espèce) et d’autres part des influences environnementales, et donc acquises (une histoire personnelle). Un enfant né hyperémotif et donc hypersensible présente un tempérament vulnérable qui le prédispose à ressentir plus facilement des émotions de peur face à des situations nouvelles. L’hypersensible a ainsi plus de chance de voir apparaître une phobie sociale spécifique ou généralisé car d’une part les structures neurologiques responsables des états comme la peur ou l’anxiété seraient plus facilement stimulées et d’autre part son environnement pourra jouer un rôle aggravant, au travers d’expériences angoissantes précoces ou d’erreurs éducatives au lieu d’avoir jouer un rôle réparateur et préparateur, au travers d’expériences de vie sécurisantes sans être surprotectrices, et d’une éducation à affronter les peurs et à pacifier ses réponses émotionnelles. Il n’y a pas besoin d’un choc important pour devenir phobique. En effet, un conditionnement à la peur peut aussi exister à la suite d’une série de traumatismes mineurs : c’est l’effet dit de sommation. L’observation des modèles, notamment parentaux, joue aussi un rôle important dans la transmission des peurs et des appréhensions. Aux réactions d’anxiété innée (peurs non conditionnées) peuvent donc se rajouter de l’anxiété anticipatoire, des peurs conditionnées par l’acquis, l’apprentissage conduisant aux comportements d'évitement, à l'hypervigilance et donc aux phobies sociales. Les phobies sociales peuvent être très variées et peuvent aller d'une détresse limitée à une situation précise à un blocage social complet, empêchant la personne de sortir de chez elle.
Conséquences Les peurs provoquent alors un handicap, lié à l’anticipation anxieuse et aux évitements des situations. Et les confrontations de ses peurs sont le plus souvent épuisantes et toxiques car loin de se calmer, les peurs pourront persister et même augmenter. Car en réalité la solution n’est pas de se confronter en force. Elle est surtout dans la réussite émotionnelle de ses confrontations : si peu à peu j’ai de moins en moins peur, c’est que mon cerveau émotionnel a compris qu’il n’y avait pas de danger. Et il ne reste plus qu’à continuer de le désensibiliser à la peur excessive. Si à l’inverse, plus je me confronte, plus j’ai peur, c’est que mon cerveau émotionnel reste persuadé que le danger est toujours là, même si mon intelligence et ma logique lui répètent, et me répètent, qu’il n’y a pas de danger. Le cerveau émotionnel et par la même occasion le phobique est donc comme un animal qu’il faut apprivoiser avec douceur et régularité, et non pas le brusquer. Le cerveau émotionnel ne change par conséquent que dans l’action ; éviter les situations et réfléchir ne modifieront guère les peurs. Tout comme les émotions, la peur échappe à notre volonté, du moins quand à son déclenchement : il n’est pas possible d’empêcher l’apparition de nos réactions de peur, mais nous pouvons les réguler. Le système de la peur serait régit, dans son activation, par l’amygdale et cette dernière est indépendante de toute conscience explicite. Le mot d’ordre donné au corps serait « faire », et non « penser ce qu’il faut faire ». L’extinction de la peur serait un système plus conscient faisant appel aux capacités de maîtrise et de compréhension du cortex préfrontal mais ce système est malheureusement plus lent ! La phobie sociale entrainant une souffrance psychologique, une baisse de l'estime de soi est couramment engendrée par ce trouble anxieux qui peut alors aboutir sur une dépression.
_______________________________________ "Scélérat! Que l'on ne juge point de ta provenance mais la direction de ton geste!"
"Deus saltem Natura; J'en suis, donc j'y pense; nous ne sommes pas tous les mêmes, nous sommes tous du même." "Que vaut-il mieux? Démarrer stupide dans une société intelligente, ou intelligent dans une société insensée?" "Quand on peut, on peut. La science ne révèle que ce qui est possible, non ce qui doit être" "Deux dangers ne cessent de menacer le monde ; l'ordre et le désordre" Paul Valéry "Notre ignorance n’est pas aussi vaste que notre incapacité à utiliser ce que nous savons" Marion K. Hubbert
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| | | Lauterwasser Aucun rang assigné
Type : XNFP, type 7 / chaotic-good Age : 41 Lieu : Montpellier Emploi : Musicothérapeute Winnicottien, gestaltste et phénoménologiste Inscription : 07/09/2013 Messages : 1798
| (#) Sujet: Re: Suis-je émotif, hypersensible, ou autre ...? Jeu 20 Nov 2014, 21:40 | |
| - Citation :
- non-émotif (qui réprime ses émotions)
quelquechose me turlupine. si on réprime nos émotions, on ne peut pas être non-émotif, ce sont deux choses différentes. en ce qui me concerne, je suis émotif, sensible mais je réprime l'expression de mes émotions. ce n'est pas du tout une volonté de ma part, mais une sorte de fonctionnement automatique. même en pleine détresse, alors que j'ai besoin de pleurer pour évacuer, rien ne sort, à mon grand désarroi. de même exprimer de la joie m'est difficile et me demande des efforts, sauf si vraiment je suis vraiment fou de joie, alors ça déborde. de fait, les gens ne savent pas quand ils me font plaisir, je ne sais pas leur montrer et ça peut vexer (surtout pour un type 2). je dis merci, mais exprimer la gratitude me demande un effort, ce n'est pas spontané. d'ailleurs j'ai du mal à vivre les émotions, soit parceque je les identifie mal, soit parceque ça me mets des états irrationnels qui me sont assez pénibles. par exemple le fait de me sentir totalement débile quand je suis sensible aux charme d'une fille. selon l'intensité de l'émotion, je peux même devenir complètement trisomique, incapable d'aligner deux mots ou de prendre une décision, de me mouvoir. je crois que c'est une histoire de seuil. en dessous du seuil je suis complètement stoique (il est très difficile de me mettre en colère, de perdre mon sang froid ou de céder à la panique) mais au dessus de ce seuil, c'est abolitions de toutes me facultés cognitives qui sont en jeux. heureusement il y a peu de choses qui transpercent ce seuil. mon centre instinctif se barre en premier, et mon centre mental en dernier (au point de m’empêcher de dormir, non pas à cause de soucis mais parceque je ne trouve pas l'interrupteur). mon centre émotionnel, lui est radicalement tourné vers l'intérieur. donc, sensibilité émotionnelle en interne, mais son expression est réprimée. je n'ai pas coché de case du coup. _______________________________________ Les oiseaux n'ayant connu que la cage pensent que voler est une maladie. Alejandro Jodorowski
Le monde appelle fous ceux qui ne sont pas fous de la folie commune (auteur inconnu)
N'oubliez pas que la terre se réjouit de sentir vos pieds nus et que les vents joueraient volontiers avec vos cheveux de Khalil Gibran
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| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: Suis-je émotif, hypersensible, ou autre ...? Jeu 20 Nov 2014, 22:30 | |
| Les peurs pathologiques et les phobies sociales et timidité - vu comment tu te livres, je dirais non, meme si c'est sur internet, un vrai timide ou phobique ne pourrait faire le dixième de ce que tu exprimes. Après tu fait une erreur (volontaire ?) en mettant non émotif un coup qui reprime ces émotions un coup qui cache ces émotions. Je pense que celui qui cache ces émotions, c'est l'hypersensible. juste une question : As tu l'impression de reprimer tes émotions ? Je vais prendre mon exemple : je ne réprime pas mes émotions, je les stocke inconsciement, s'en suit un phénomène de marée émotionelle qui surgit quand j'essaye d'acceder au souvenir qui succite l'emotion ou qu'une situation me rapelle ce souvenir. Tant que je n'ai pas résolu le pourquoi de l'émotion du souvenir, je n'ai pas accès pleinement au souvenir. Ca c'est pour les souvenirs. Pour la gestion des émotions au quotidien, ça dépends de l'émotion, et surtout ça dépends de l'impact de l'expression de l'émotion. Par exemple, il m'arrive fréquement d'avoir des émotions très fortes avec de la musique surtout quand j'y associe des images mentales positives ou négatives, dans ce cas j'essaye de dissocier le images mentales de la musique, je neutralise l'image ... Dans mon boulot, le fait d'exprimer ces émotions et vu comme une faiblesse, il faut donc encaisser et surtout ne rien laisser paraitre, sinon on se fait un plaisir de t'enfoncer (de jouer avec toi serait plus juste, comme un chat avec une pelotte de laine ). On m'a appris un truc, preparer mes interventions en imaginant comment vont réagir les interlocuteurs. hypersensible me fait penser au couple Ni-Fe. Les peurs pathologiques et les phobies sociales Si-Fe Hyperemotivité je dirais Fi-Ne En esperant que ça mt'aide |
| | | GBat L'Anté Types
Type : I… #JeSuisPossible Age : 36 Lieu : Individunivers, France Emploi : Citoyen monade Inscription : 24/06/2014 Messages : 956
| (#) Sujet: Re: Suis-je émotif, hypersensible, ou autre ...? Ven 21 Nov 2014, 15:19 | |
| Je présente des réactions qui sont tantôt celles d'une personne très réactive à son environnement, tantôt peu voir trop peu attentive à son entourage. Je pense que j'ai besoin de comparer avec une personne qui est à la norme, dans la moyenne (pour l'émotivité, la sensibilité, etc). - Henrimage-97 a écrit:
- Après tu fait une erreur (volontaire ?) en mettant non émotif un coup qui reprime ces émotions un coup qui cache ces émotions.
Je pense que celui qui cache ces émotions, c'est l'hypersensible.
Rien compris Sinon tout est sur le forum. - Henrimage_97 a écrit:
juste une question : As tu l'impression de reprimer tes émotions ?
Je pense que, paradoxalement, même si je suis plus que tout éduqué et m'applique à être poli, je peux ignorer certaines convenances ou politesses sociales ( dans les relations d'amitié par exemple, ne pas répondre tout de suite à une proposition envoyée à distance, à moins que ça soit vraiment important); ou surpasser l’appréhension de blesser quelqu'un dans une simple discussion, pour camper sur une position, et en être parfois affecté lorsque je n'arrive pas à instaurer un climat harmonieux. Ceci contraste avec un besoin d'expérimenter des choses profondes, que ce soit émotionnel, sensible. Je crois que c'est par le biais de ce genre de besoin que je peux partager plus facilement quelque chose avec des gens. Je l'ai vu plusieurs fois, les passions rassemblent (arts, ornithologie, philosophie, etc ...). Apparemment, une hypersensibilité peut déboucher sur une phobie, bien que ce soient deux choses différentes au départ. Et elle peut prendre la forme d'un trop-plein ou d'un retrait émotionnel. Je suis un peu confus quand-même, j'ai l'impression qu'on dit à peu près la même chose pour l'hyperémotivité et l'hypersensibilité. Comment les différenciez-vous? L'hyperémotivité viendrait d'avantage d'une prédisposition du corps même si elle peut survenir lors d'événements particuliers tandis que l'hypersensibilité serait plus en lien avec l'expérience qui est faite de l'environnement? _______________________________________ "Scélérat! Que l'on ne juge point de ta provenance mais la direction de ton geste!"
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| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: Suis-je émotif, hypersensible, ou autre ...? Ven 21 Nov 2014, 16:36 | |
| - greenbat85 a écrit:
rien compris.
je me suis relu, j'ai pas tout compris non plus . je vais essayer de faire attention. sinon je suis d'accord avec toi hyperémotivité --> inné hypersensibilité --> acquise Je pense être plutôt dans le deuxième cas, et je le vis bien. Il y a truc qui me fait froid dans le dos quand je regarde la vidéo c'est la médication pour résoudre l'hypersensibilité, ou alors j'ai rien compris. Je me pose une question peut-on naitre hyperémotif et devenir hypersensible ? |
| | | GBat L'Anté Types
Type : I… #JeSuisPossible Age : 36 Lieu : Individunivers, France Emploi : Citoyen monade Inscription : 24/06/2014 Messages : 956
| (#) Sujet: Re: Suis-je émotif, hypersensible, ou autre ...? Ven 21 Nov 2014, 17:55 | |
| Bien je comprends pas bien la différence entre les deux à cause du lien qui est fait entre eux, à part que l'émotivité me semble partir plus de la personne elle-même tandis que l'hypersensibilité impliquerait d'avantage l'environnement extérieur tout en étant un trait de caractère. Du coup, c'est plutôt l'hypersensibilité qui m’apparaît comme innée, bien que forcément interactive, que l'hyperémotivité, mais je ne connais pas assez le sujet. - Citation :
- Cet état (hyperémotivité) paraît bel et bien lié au tempérament d’un hypersensible qui a une origine biologique. Mais l’hyperémotivité n’est pas exclusivement d’origine génétique. Il peut apparaître, lorsque le terrain le permet, suite à un choc affectif important.
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| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: Suis-je émotif, hypersensible, ou autre ...? Lun 24 Nov 2014, 11:14 | |
| Hyperémotiovité - google a écrit:
L’hyperémotivité pourrait se définir comme une particularité d’un individu à ressentir et donc à réagir aux émotions de manière excessive (que ce soit de manière positive ou négative) par rapport à un individu dit « normal ».
symptome de l'hyperémotivité
difficultés à gérer ses émotions une peur de l’abandon des troubles légers de la personnalité comme des sautes d’humeur ou une certaine irritabilité une tendance à la victimisation des difficultés relationnelles (souvent dues à une timidité excessive)
De mon point de vue l'hyperémotivité parait etre un trait inné, qui affecte la manière d'agir de part les émotions ressentis (je sais pas pourquoi, mais je pense aux amygdales) Du coups, plus l'environnement fait jouer l'hyperémotivité, tôt, plus vite l'enfant apprends à l'utiliser (consciemment ou inconsciemment), car l'hyperémotivité est un atout lorsqu'elle est maitrisée, un peu comme le sixième sens de Spiderman, son corps réagis inconsciemment au danger et l'averti. Hypersensibilité - google a écrit:
Elaine Aron propose un moyen mnémotechnique pour retenir les caractéristiques principales des hypersensibles DOES pour :
La profondeur de traitement (Depth of processing). Plus suscité, plus mobilisé que les autres pour une même stimulation (Over aroused). Réactivité émotionnelle forte et empathie élevée (Emotional reactivity and high empathy) Sensibilité aux stimuli subtils (Sensitivity to subtle stimuli).
Cette sensibilité serait associée à un mode de traitement des données sensorielles particulier. Par exemple, certaines opérations perceptives reconnues comme étant influencées par la culture du sujet percevant semblent être perçues de la même manière par les hypersensibles d'origines diverses, ce qui indique que les facteurs sociaux qui modifient la perception ont moins d'emprise sur les hypersensibles
Selon Elaine Aron, l'hypersensibilité serait liée à un trait génétique conservé pendant l'évolution par un grand nombre d'espèces animales, laissant supposer qu'il a certains avantages ; mais elle subodore également l’existence d'« interaction » avec l'environnement durant l'enfance comme cause de ce tempérament hypersensible. Toujours d'après Elaine Aron, en règle générale, après une enfance difficile, un hypersensible s'est construit un ensemble de protections psychologiques lui permettant de se blinder ou d'éviter un monde perçu comme excessivement violent. Ces mécanismes d'adaptation, à leur tour, peuvent générer une mauvaise adaptation sociale, des difficultés relationnelles, de la souffrance et de la frustration.
Je reviens sur ce que j'ai dis, l'hypersensibilité parait etre inné. Ce mon point de vue hypersensibilité est la manière de recueillir les données par les émotions, ou la lecture des émotions (là, je pense à l'hippocampe). Pour rester dans les superheros je dirais que c'est un peu comme Daredevil. Pareil que l'hyperémotivité, plus tu apprends tot à t'en servir, plus l'hypersensibilité deviens un atout. mon point de vueLes 2 sont dictincts, la sur-utilisation ou la sous utilisation peut entrainer phobie, timidité, exagération, .... - greenbat85 a écrit:
Pour le coup, j'ai sûrement dû apprendre la patience lors de ces nuits éprouvantes où il fallait respirer calmement et pleinement. La recherche de plénitude et du calme sera régulière dans ma vie, je ne sais pas si c'est lié
Du fait de ton oedeme, n'as tu pas appris que maitriser tes émotions étaient une question de survie pour toi (ne pas bouger, être calme, ne penser qu'à respirer) - greenbat85 a écrit:
Je pense que, paradoxalement, même si je suis plus que tout éduqué et m'applique à être poli, je peux ignorer certaines convenances ou politesses sociales ( dans les relations d'amitié par exemple, ne pas répondre tout de suite à une proposition envoyée à distance, à moins que ça soit vraiment important); ou surpasser l’appréhension de blesser quelqu'un dans une simple discussion, pour camper sur une position, et en être parfois affecté lorsque je n'arrive pas à instaurer un climat harmonieux.
Quand je lit cette phrase voilà ce qu'il me vient en tête "tout mon respect", perso j'ai beaucoup de mal à me temporiser face au stimuli, c'est mieux depuis quelques mois. Tes émotions paraissent très adaptées aux circonstances Aussi bien tu es un hyperémotif assumé, et un hypersensible en découverte. En espérant que ça t'aide, moi ça m'a aidé en tout cas
Dernière édition par Henri Mage le Ven 20 Nov 2015, 09:24, édité 2 fois |
| | | GBat L'Anté Types
Type : I… #JeSuisPossible Age : 36 Lieu : Individunivers, France Emploi : Citoyen monade Inscription : 24/06/2014 Messages : 956
| (#) Sujet: Re: Suis-je émotif, hypersensible, ou autre ...? Mar 02 Déc 2014, 14:06 | |
| Bon ... il semblerait que émotivité et sensibilité vont de paire dans mon cas, ... et dans les autres aussi d'ailleurs; on parle généralement d'hypersensibilité émotionnelle, car la sensation intense débouche sur des formes d'émotions d'une ampleur importante, suffisamment perturbantes pour être soit: -ravalées directement, voir étouffée sous la rationalisation (version introvertie qui explique mes doutes récents avec des profils dits "Rationnels" tels que INTP puis INTJ) -spontanément et brièvement exprimées, voir violemment (version extravertie) Dans les deux cas ce sont les émotions tristes qui persistent: colère dans mon cas, je pense, crainte peut-être. Je crois que mon attrait pour la philosophie de Spinoza n'est pas anodin et s'avère plutôt positif ... Tout ceci met encore plus en valeur deux périodes de ma vie que j'arrive à percevoir grâce à mes occupations et mes passions; elles sont toutes éprouvées de manière intense ou comme je le dis comme des "passions": -période émotionnelle certaine, éveil de la créativité et de l'imagination, des sens, une exaltation éprouvée à travers le dessin puis activités créatrices musicales (enfance et début d'adolescence), attrait pour le monde extérieur via l'ornithologie avec toujours une touche émotionnelle qui consiste à vivre l'observation non pas seulement comme un moment de connaissance mais encore plus comme une rencontre avec "l'élégance" (je ne vois pas d'autre mot). -période de rationalisation très forte durant l'adolescence et la vie d'adulte) avec intellectualisation accrue après la vingtaine. La rationalisation était déjà présente en certaines proportions durant mon adolescence à travers l'approche des situations sociales du fait de l'introversion (je me suis toujours senti un peu voir trop "raisonnable" avec ça) mais elle semble prendre une proportion beaucoup plus élevée avec le moment d'intellectualisation. Je comprends donc facilement pourquoi je me suis intéressé tout autant au profil INFJ, qui a pour fonction tertiaire Ti la pensée abstraite correspondant à peu près à l'âge adulte, ou bien encore ISFP avec Ni en tertiaire, et pourquoi certains d'entre vous m'ont placé dans les INFPs avec une forte tendance au Te alors que c'est censé être la fonction inférieure du type. A la seconde où je parle je ne tranche pas encore dans ces hypothèses, mais elles retrouvent un intérêt pour moi, après cette petite exploration dans le monde des rationnels qu'il vaut mieux pour moi de ne pas trop approfondir si je ne souhaite pas devenir psychotique . Je devrais peut-être faire un autre sondage avec comme choix: -ISFP -INFP -ISFJ -INFJ _______________________________________ "Scélérat! Que l'on ne juge point de ta provenance mais la direction de ton geste!"
"Deus saltem Natura; J'en suis, donc j'y pense; nous ne sommes pas tous les mêmes, nous sommes tous du même." "Que vaut-il mieux? Démarrer stupide dans une société intelligente, ou intelligent dans une société insensée?" "Quand on peut, on peut. La science ne révèle que ce qui est possible, non ce qui doit être" "Deux dangers ne cessent de menacer le monde ; l'ordre et le désordre" Paul Valéry "Notre ignorance n’est pas aussi vaste que notre incapacité à utiliser ce que nous savons" Marion K. Hubbert
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| | | GBat L'Anté Types
Type : I… #JeSuisPossible Age : 36 Lieu : Individunivers, France Emploi : Citoyen monade Inscription : 24/06/2014 Messages : 956
| (#) Sujet: Re: Suis-je émotif, hypersensible, ou autre ...? Jeu 22 Oct 2015, 18:28 | |
| OUla que c'est vieux tout ça. En fait, je repasse par ici simplement pour partager le lien de cette très bonne émission radio sur l'hypersensibilité. Elle fait, de plus, la distinction entre hyper- émotivité et sensibilité. L'hyper-émotivité serait plus une partie de l'hypersensibilité sans être forcément liée, tout comme l'anxiété peut en être. Vous pouvez être hypersensible et pas hyper-émotif ni anxieux. Il y a toute une variété de manières d'être hypersensible! Désolé pour le double poste, je n'ai pas édité le précédent car je pense que ce ne concerne pas directement les points que j'y évoquais (qui sont plus personnels), mais si la modération veut l'intégrer à ce précédent post pour des raisons pratiques je comprendrais aussi. _______________________________________ "Scélérat! Que l'on ne juge point de ta provenance mais la direction de ton geste!"
"Deus saltem Natura; J'en suis, donc j'y pense; nous ne sommes pas tous les mêmes, nous sommes tous du même." "Que vaut-il mieux? Démarrer stupide dans une société intelligente, ou intelligent dans une société insensée?" "Quand on peut, on peut. La science ne révèle que ce qui est possible, non ce qui doit être" "Deux dangers ne cessent de menacer le monde ; l'ordre et le désordre" Paul Valéry "Notre ignorance n’est pas aussi vaste que notre incapacité à utiliser ce que nous savons" Marion K. Hubbert
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| | | Goleador Aucun rang assigné
Type : ESTP 3w4 Sx/So Age : 27 Lieu : On the top of the world Inscription : 21/03/2015 Messages : 358
| (#) Sujet: Re: Suis-je émotif, hypersensible, ou autre ...? Jeu 29 Oct 2015, 23:41 | |
| - Lauterwasser a écrit:
-
- Citation :
- non-émotif (qui réprime ses émotions)
quelquechose me turlupine.
si on réprime nos émotions, on ne peut pas être non-émotif, ce sont deux choses différentes.
en ce qui me concerne, je suis émotif, sensible mais je réprime l'expression de mes émotions. ce n'est pas du tout une volonté de ma part, mais une sorte de fonctionnement automatique.
même en pleine détresse, alors que j'ai besoin de pleurer pour évacuer, rien ne sort, à mon grand désarroi. de même exprimer de la joie m'est difficile et me demande des efforts, sauf si vraiment je suis vraiment fou de joie, alors ça déborde. de fait, les gens ne savent pas quand ils me font plaisir, je ne sais pas leur montrer et ça peut vexer (surtout pour un type 2). je dis merci, mais exprimer la gratitude me demande un effort, ce n'est pas spontané.
d'ailleurs j'ai du mal à vivre les émotions, soit parceque je les identifie mal, soit parceque ça me mets des états irrationnels qui me sont assez pénibles. par exemple le fait de me sentir totalement débile quand je suis sensible aux charme d'une fille. selon l'intensité de l'émotion, je peux même devenir complètement trisomique, incapable d'aligner deux mots ou de prendre une décision, de me mouvoir.
je crois que c'est une histoire de seuil. en dessous du seuil je suis complètement stoique (il est très difficile de me mettre en colère, de perdre mon sang froid ou de céder à la panique) mais au dessus de ce seuil, c'est abolitions de toutes me facultés cognitives qui sont en jeux. heureusement il y a peu de choses qui transpercent ce seuil.
mon centre instinctif se barre en premier, et mon centre mental en dernier (au point de m’empêcher de dormir, non pas à cause de soucis mais parceque je ne trouve pas l'interrupteur).
mon centre émotionnel, lui est radicalement tourné vers l'intérieur.
donc, sensibilité émotionnelle en interne, mais son expression est réprimée.
je n'ai pas coché de case du coup. C'est exactement mon cas également, d'ailleurs je pense que le fait de réprimer ses émotions conduit d'ailleurs souvent à être plus émotif que ceux qui les expriment en permanence, c'est comme un "poids" qu'on a en nous tandis que ceux qui les expriment souvent sont moins "surchargés" émotionnellement, si je me suis bien fais comprendre. |
| | | Luna Pionnier
Type : INFP 4w5 sp/sx (ou Sx/Sp) Age : 30 Lieu : Entre la terre et le ciel Emploi : Amoureuse de l'amour Inscription : 19/02/2015 Messages : 2565
| (#) Sujet: Re: Suis-je émotif, hypersensible, ou autre ...? Ven 30 Oct 2015, 08:07 | |
| - Goleador a écrit:
C'est exactement mon cas également, d'ailleurs je pense que le fait de réprimer ses émotions conduit d'ailleurs souvent à être plus émotif que ceux qui les expriment en permanence, c'est comme un "poids" qu'on a en nous tandis que ceux qui les expriment souvent sont moins "surchargés" émotionnellement, si je me suis bien fais comprendre. Je suis d'accord avec toi. D'ailleurs, pour cette raison, comme je suis de nature timide et que j'avais tendance avant à essayer de le cacher ou de l'intérioriser. Je le montre ouvertement mtn, ça me relaxe beaucoup plus. _______________________________________ "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme"
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| | | Rockman Aucun rang assigné
Type : INTJ Age : 36 Lieu : Ici Emploi : Healer psychique Inscription : 27/08/2015 Messages : 230
| (#) Sujet: Re: Suis-je émotif, hypersensible, ou autre ...? Ven 30 Oct 2015, 15:45 | |
| . _______________________________________ - Le Chat a écrit:
- Une fille mérite 3 claques ou s'ignore, une femme se respecte.
- Corneille a écrit:
- Je suis jeune il est vrai; Mais aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années
Dernière édition par Rockman le Mar 08 Aoû 2017, 09:27, édité 1 fois |
| | | GBat L'Anté Types
Type : I… #JeSuisPossible Age : 36 Lieu : Individunivers, France Emploi : Citoyen monade Inscription : 24/06/2014 Messages : 956
| (#) Sujet: Re: Suis-je émotif, hypersensible, ou autre ...? Ven 30 Oct 2015, 22:42 | |
| @RockmanPour ta suggestion du TPD: - Spoiler:
- Citation :
- - le sujet a du mal à prendre des décisions dans la vie courante sans être rassuré ou conseillé de manière excessive par autrui ;
Pour les décisions générales, importantes, le conseil et le fait d'être rassuré, du moins d'avoir une visibilité sur une possibilité, est important oui. - Citation :
- -a besoin que d'autres assument les responsabilités dans la plupart des domaines importants de sa vie ;
-a du mal à exprimer un désaccord avec autrui de peur de perdre son soutien ou son approbation. NB : ne pas tenir compte d'une crainte réaliste de sanctions ; Non je suis trop fréquemment en opposition ou bien je donne une impression d'indifférence vis à vis de nombreux conseils que l'on me donne. Il faut qu'il y est une sorte de compatibilité spontanée entre le point de vue extérieur et mes prédispositions. Ce point là va d'ailleurs un peu à contresens de la notion de surmoi. - Citation :
- -a du mal à initier des projets ou à faire des choses seul (par manque de confiance en son propre jugement ou en ses propres capacités plutôt que par manque de motivation ou d'énergie) ;
ça oui, d'ailleurs j'ai horreur des jugements à l'emporte pièce supposant un prétendu manque ou une absence de volonté (souvent de la part de gens qui s'adaptent à tout et n'importe quoi, qui ne comprennent pas que l'on puisse être aussi sélectif que je le suis). Mais occasionnellement lorsque je m'attèle à un truc auquel j'ai décidé de m'atteler, qui n'est pas juste un choix par défaut, je peux être sacrément persistent. - Citation :
- -cherche à outrance à obtenir le soutien et l'appui d'autrui, au point de faire volontairement des choses désagréables ;
waargh, excessif ça. Sans moi.^^ - Citation :
- -se sent mal à l'aise ou impuissant quand il est seul par crainte exagérée d'être incapable de se débrouiller ;
lorsqu'une relation proche se termine, cherche de manière urgente une autre relation qui puisse assurer les soins et le soutien dont il a besoin ; Je n'ai pas la réputation d'aller vers les gens pour demander de l'aide, ceci me gênant au plus haut point. Je reconnais en avoir besoin dans des domaines où je n'ai pas une visibilité sur les choses. La "solitude" est quelque chose à quoi je m'habitue presque par préférence. Je cultive une sorte de "fatalité calme" à ce sujet qui marche un temps généralement, à moins d'avoir des délais qui instaurent une trop forte pression. Pour ce qui est de chercher de manière urgente une relation assurant soins et soutien, je n'ai jamais eu cette expérience; probablement que je n'ai jamais été confronté à une situation où j'en aurais eu le besoin objectif. Toutefois, je remarque que je m'exprime assez facilement (de plus en plus facilement) sur mon propre vécu et cela montre un besoin de soutien hors milieu familial ou amis (ces derniers sont peut-être peu qualifiés pour ce que je cherche). - Citation :
- -est préoccupé de manière irréaliste par la crainte d'être laissé à se débrouiller seul.
Je préférerais ne pas dire de bêtises, et m'observer encore un peu mieux pour voir si cela est pertinent. Tout au plus, je remarque que malgré mon apparente indépendance momentanée, l'opposition fréquente que je peux manifester devant des conseils extérieurs, il m'arrive plus d'une fois de revenir sur mon jugement et avoir besoin à un moment donné de ces dits conseils vis à vis desquels j'avais initialement montré de l'indifférence. Cela montre comme un décalage avec les rythmes des autres. Je ne sais pas comment interpréter ce décalage, parce que, comme mentionné plus haut, l'autonomie d'esprit et l'idée d'un surmoi particulièrement développé me semblent entrer en contradiction sur ce point.
- Rockman a écrit:
je ne te trouves ni hyperemotif, ni hypersensible, sinon pas mal de F pourraient se targuer de l'être également. (d'ou le fait que tu sembles INFP pour pas mal de gens) J'hésite pour l'hyperémotivité, je me sens plus proche de l'hypersensibilité sur plusieurs points. Tu fais une corrélation entre une sensibilité accrue et le F, je pense moi aussi que le fait de consulter souvent les autres avant de prendre des décisions est un trait rapprochable du F. Mais ne peut-on pas rapprocher ça tout autant d'un comportement particulier chez les timides, ou simplement du surmoi comme tu le proposes? "d'où le fait que tu sembles INFP pour pas mal de gens", cela signifie t-il que tu a des doutes sur ce "typage"? Zogarok, qui m'avait un moment rapproché de ce type, a parlé il y a longtemps d'un possible INFP 6, encore un peu attaché au regard des autres. L'énnéatype 6, qui je crois est pertinent (mais sans plus; je ne verse pas trop trop dans l'énnéa) est aussi très souvent rapproché des types MBTI à perception introvertie et jugement extraverti (ISJ, INJ, ..., sinon éventuellement certains ISFP) mais je ne sais pas ce que ça vaut mis à part de souligner la concentration de ce type de personne sur les règles qui l'entourent, de s'y confronter ou de les intégrer; la complexité (intérieur+extérieure) que ça implique me semblait correspondre pas mal à mon dilemme. C'est en partie à partir de ça, de la part sécuritaire de mon existence, que j'ai considéré comme hypothèse INxP avec une tertaire "Si" en fait bien présente depuis longtemps, qui me fait ressembler à un SJ à certains égards (de plus l'auxiliaire est souvent décrite comme un peu moins développée que la dominante, dans notre modèle). Il me reste ce flou sur la dominante: probablement du Jugement introverti, très en tension avec un comportement cordial voir convivial auquel je peux aspirer mais que je ne parviens pas à accorder avec. Mes discussions orales sont comme alternées, me laissant un coup me concentrer dans mes pensées, un coup être parfaitement dans le mouvement des autres (l'expression interpersonnelle, l'assertivité et la présence aux autres, y compris le rire et les émotions partagées); c'est à cause de cette tension (probablement d'origine anxieuse mais aussi l'introversion) que je me protège du monde extérieur, ou que je renonce à construire des parts de moi qui seraient pourtant peut-être les plus pertinentes pour moi et les plus productives dans mon rapport au monde extérieur. J'aurais presque envie de laisser dans mon profil un Ji dom plutôt que Ti ou Fi, tant c'est intériorisé et tant je semble avoir gardé ça à un niveau trop peu verbal; et mettre un Fe inf sans considérer sa fonction introvertie correspondante. Si j'avais une crainte particulière à cause de tout ça, ce serait de ne me retrouver performant nul part, ni d'un coté ni de l'autre, de lorgner au milieu de tout sans pouvoir concrètement me réaliser au meilleur de moi-même; vivre dans son esprit des idées de soi que l'on ne perçoit jamais comme étant des moi potentiel, mais de simples personnages fictifs de plus. _______________________________________ "Scélérat! Que l'on ne juge point de ta provenance mais la direction de ton geste!"
"Deus saltem Natura; J'en suis, donc j'y pense; nous ne sommes pas tous les mêmes, nous sommes tous du même." "Que vaut-il mieux? Démarrer stupide dans une société intelligente, ou intelligent dans une société insensée?" "Quand on peut, on peut. La science ne révèle que ce qui est possible, non ce qui doit être" "Deux dangers ne cessent de menacer le monde ; l'ordre et le désordre" Paul Valéry "Notre ignorance n’est pas aussi vaste que notre incapacité à utiliser ce que nous savons" Marion K. Hubbert
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| | | Nathanaël Aucun rang assigné
Type : INFJ Age : 27 Lieu : Sud-Ouest Emploi : khâgneux (A/L) Inscription : 04/04/2015 Messages : 71
| (#) Sujet: Autres Sam 31 Oct 2015, 18:23 | |
| Pour vous décrire peut-être serait-il bon d'utiliser un autre terme de mon invention (quoique à vérifier): l'akoullect (mélange de grec et de français). En préalable il me semble important de lire mon petit message ici: https://mbti.forumactif.fr/t3038p15-l-ambivertion#74547Vous vous situez dans une période ou la conscience se détache de son corps pour se retrouver le néant en elle. Cela peut amener la sensation d'angoisse probablement décrite magnifiquement par Kierkegaard et les existentialistes. Il s'agit plus de cela que d'un éventuel profil Fi dom hypersensible. |
| | | GBat L'Anté Types
Type : I… #JeSuisPossible Age : 36 Lieu : Individunivers, France Emploi : Citoyen monade Inscription : 24/06/2014 Messages : 956
| (#) Sujet: Re: Suis-je émotif, hypersensible, ou autre ...? Sam 31 Oct 2015, 20:37 | |
| - Nathanaël a écrit:
- Nous sommes à égalité des êtres de passions, de pensées, d'intuitions et de sensations (l'ordre n'indique pas une préférence). Je suppose que l'on peut en dire autant concernant l'introversion et l'extraversion. Dés la naissance on peut remarquer des différences concernant l'approche du monde extérieur. Nietzsche nous rappelle que le corps contenant ces prédispositions se jouent de nous. Elles s'affrontent en permanence sans qu'aucune ne se soucient de la vérité.
Si ces forces ne sont que temporaires pourquoi peut-on observer une stabilité dans le temps? C'est là qu'il faut s'interroger sur la conscience. Celle-ci ne semble pas exister en dehors du langage et donc de la collectivité humaine (du moins après 3-4 ans). Par conséquence la société permet à la conscience de se retourner contre elle-même. Pour reprendre une citation de Reclus: "L'homme c'est la Nature qui prend conscience d'elle-même". Sinon, pour la proposition selon laquelle il y aurait une histoire de période particulière pendant laquelle se produirait une prise de conscience de soi accrue et surgirait une angoisse résultante de la profusion d'informations à gérer, je trouve ça assez évident dans mon cas. J'en suis à m'étonner et même me désoler que je n'ai pas fait cette introspection auparavant tant je me rends compte que j'ai suivi de façon évidement trop moyennement efficace des logiques pragmatiques ("ceci fonctionne pour tant de personnes, il doit y avoir dedans quelque chose qui fonctionne pour moi aussi"), m'éloignant d'un travail aussi rigoureux sur mon "moi" véritable. J'ai pourtant constaté cette tension qui existait durant toutes ces années entre ces normes de prédispositions quant à l'attitude à adopter pour la "réussite", que j'ai plus ou moins tenté d'intégrer, et une construction de moi-même qui demeurait et refaisait surface régulièrement (construction de moi-même par la construction musicale tout d'abord mais par la constitution d'une pensée, d'une aspiration, ensuite). Et puisque vous évoquez l'importance du langage, quelle ironie de constater que, la société ne m'ayant pas enseigné ce langage là, je n'ai que des difficultés à rendre compte de moi-même avec des termes rigoureux. A cause de tout ceci, je me trouve à dix mille lieux de me reconnaître dans un type, et chose marante, en venant ici je me disais que "s'il y a autant de gens qui parviennent à s'explorer eux-même dans tel ou tel type et s'y reconnaitre dans les grandes lignes, cela doit fonctionner pour moi aussi!" _______________________________________ "Scélérat! Que l'on ne juge point de ta provenance mais la direction de ton geste!"
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| | | Moeghan Aucun rang assigné
Type : ISFP in INTJ-land Age : 38 Lieu : Loin des sottises. Emploi : Séparer le bon grain de l'ivraie et étudier les fonctionnements de chacun ;) Inscription : 07/07/2015 Messages : 268
| (#) Sujet: Re: Suis-je émotif, hypersensible, ou autre ...? Dim 01 Nov 2015, 08:12 | |
| Sur ce forum tu sembles surtout INFP avec un Ne qui part loiiiiiin, loiiiin, terriblement loiiiiiin dans ses possibilités. Pour certains d'entre nous (*tousse* moi), c'est vraiment pas évident de te suivre dans tes écrits, tu as parfois l'air d'avoir perdu tout contact avec la réalité. Mais en restant sympathique . Désolée si je n'ai pas amené quelque chose de plus constructif. _______________________________________ |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: Suis-je émotif, hypersensible, ou autre ...? Dim 01 Nov 2015, 11:33 | |
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Dernière édition par Hope le Mar 01 Déc 2015, 17:48, édité 1 fois |
| | | Spirit Aucun rang assigné
Type : . Age : 61 Lieu : . Emploi : . Inscription : 21/06/2015 Messages : 34
| (#) Sujet: Re: Suis-je émotif, hypersensible, ou autre ...? Dim 01 Nov 2015, 22:54 | |
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Dernière édition par Spirit le Sam 16 Jan 2016, 20:40, édité 1 fois |
| | | GBat L'Anté Types
Type : I… #JeSuisPossible Age : 36 Lieu : Individunivers, France Emploi : Citoyen monade Inscription : 24/06/2014 Messages : 956
| (#) Sujet: Re: Suis-je émotif, hypersensible, ou autre ...? Mar 03 Nov 2015, 17:36 | |
| - Spirit a écrit:
- Je ne pense pas qu'un phobique sociale se dévoilerai autant à la vue de tous, sur un forum. Il y a déjà eu un membre, sur ce forum, qui était phobique et qui disait qu'il osait à peine écrire des postes sur le forum. Je n'ai pas l'impression que ce soit le cas de GB au vue de ces nombreux ( et long^^ ) messages.
J'avoue. J'en suis venu à sérieusement douter de mon introversion pour cette raison, arguant que mes évitements étaient sûrement plus liés à la timidité qu'à l'orientation de mon énergie; mais les deux jouent je crois. Et même IRL j'aime bien plus que de nombreux anxieux me déplacer dans des endroits où il y a du monde. Même si ça peut me rendre anxieux, je n'ai qu'à me concentrer sur la part positive de mon imagination et ça ne devient pour moi qu'une ambiance de plus (bon, relativement hein, il reste un peu d'appréhension). Je suis plus sujet à de l'anxiété sociale, sans pour autant atteindre la phobie. C'est fonction de l'ambiance aussi et de la connaissance du lieu. Je peux éviter spontanément des situations sociales, mais si on vient me parler je ne vais pas forcément me défiler, bien au contraire. _______________________________________ "Scélérat! Que l'on ne juge point de ta provenance mais la direction de ton geste!"
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| (#) Sujet: Re: Suis-je émotif, hypersensible, ou autre ...? | |
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