Salut.

Cela fait plusieurs semaines que je parcours un peu, de temps à autres, le forum, que j'ai découvert via un ami qui m'a conseillé de venir y faire un tour. Il m'a dit que j'y trouverai des perceptions intéressantes, il m'a dit qu'il y avait trouvé des personnes ayant songé à des choses auxquelles il n'avait jamais songé. Il m'a dit, aussi, que rencontrer un autre ENTP s'étant développé pourrait m'être grandement utile. Alors, intrigué, je me suis ramené ici. J'ai lu quelques conversations, quelques topics, quelques perceptions. J'étais sceptique, au début. Je songeais tomber à nouveau sur un forum où l'e-pen (E-Penis / Penis Electronique / Le fait de comparer qui a la plus grosse sur le net) était à tous les plans, comme je l'avais fait deux mois auparavant, avec un forum de "surdoués" où tout le monde parlait de soi sans faire attention à ce que dit l'autre. Les dialogues de sourd, c'est pas mon délire.
Puis, l'idée de rencontrer un autre ENTP s'étant développé m'intéressant énormément, j'ai décidé de m'inscrire. Je n'ai eu l'envie que maintenant de me présenter, avant, je n'y pensais même pas. Mais parce que la présentation est probablement l'un des meilleurs moyens de briser la glace, et que je souhaite pouvoir dialoguer facilement avec les personnes qui fréquentent cet endroit, je m'en viens à l'écrire.

Voilà pour le prologue un peu barbant pour expliquer rapidement comment je me suis retrouvé ici.

J'ai vingt ans, n'ai pas de travail et ne fais aucune étude. Si j'ai songé reprendre mes études il fut un temps, parce qu'apprendre est mon dada, j'ai rapidement mis de côté cette idée car elle me prendrait trop de temps. Du temps qui m'est grandement précieux pour mes objectifs et que je ne peux me permettre de gaspiller trop souvent, trop longtemps. Je ne travaille et ne travaillerai pas. Du moins, pas de façon fixe. Il est probable que je finisse par accomplir un petite travail ou deux, un mois ou deux, à travers mes voyages, pour expérimenter la chose et payer certains frais nécessaires à avancer vers ma prochaine étape.

Ainsi, j'ai des objectifs. De sérieux objectifs. Des objectifs qui semblent fous, impossibles, aux yeux de la plupart. Même à mes yeux, je n'y vois que peu de possibles sur la presque infinité existante où je réussi à parvenir à mes fins. Des objectifs qui me poussent à accélérer mon processus d'évolution encore et toujours, des objectifs qui me forcent à avoir une volonté inébranlable. Des objectifs qui me poussent à ne pas sombrer dans la folie, à savoir me repérer, même dans le noir, même dans l'inconnu.
Des objectifs de compréhension. Une compréhension universelle. Je veux tout comprendre, je veux tout percevoir. Et pour y parvenir, je dois commencer par me comprendre. Moi. Dans mon entièreté. Même en sachant que tout, et donc moi, est en constante évolution, je cherche à me percevoir dans mon entièreté.

Pour y parvenir, j'ai dû changer, grandement. J'ai dû me remodeler. J'ai dû me restructurer. J'ai dû m'ouvrir, aux autres, à l'univers, aux possibles, à tout. Et pour y parvenir, je continue à passer par ces étapes. Je continue à métamorphoser ce qui ne convient pas à la réalisation de mes objectifs ? Une peur me freine ? Je la supprime. Un trait de caractère m'empêche d'accéder à l'état de lucidité nécessaire ? Je l'efface. Ainsi, j'ai supprimé mes peurs, j'ai effacé plusieurs traits de mon caractère, en ai modifié d'autres, en ai conservé, aussi, un bon nombre.
J'ai changé nombre d'habitudes, et ai entamé un processus d'adaptation en toute circonstance. Supprimant le chauffage, même l'hiver, me contentant de me couvrir si j'ai froid. Faisant un survival trip, en Norvège, en été, pendant plusieurs semaines (Putain, c'était foutrement intéressant). Me mettant, doucement, à couper l'eau chaude lors de mes douches que j'ai l'habitude de prendre brulantes.
Et reniant ce que mon éducation et mon environnement m'ont appris et qui sont un frein. Par exemple, ces derniers temps, j'annihile la vision monogame que j'ai. Ainsi, d'un type ultra-possessif et ayant une vision fermée de l'amour, j'en deviens libertin pensant que l'on peut ne pas forcément mêler amour avec plaisir. Permettant d'accepter de ne pas être le seul désiré, de ne pas être le seul aimé, aussi.

Bref. Vous l'aurez compris, je suis quelqu'un tourné vers l'évolution de mon être, vers l'apprentissage, vers la compréhension. Je cherche à aller toujours plus loin sur ce chemin que je parcours depuis plusieurs années.
Ici, je cherche à rencontrer des perceptions nouvelles, ou même connues. Simplement rencontrer des gens peut être plaisant, aussi. Je cherche à parler de moi, parce que ça me plaît de partager ce que je suis, et ce que je sais, mais surtout à parler de vous. À vous connaitre, en profondeur. À savoir ce que vous êtes et ce que vous voulez devenir. Au final, à avancer un peu plus sur la connaissance du tout. Parce que vous aussi, vous en faites partie.

Bienvenue, grand courageux !

Cette présentation ne peut qu'être de bon augure pour ce forum, surtout dans son état actuel.

J'espère que tu t'y plairas ici.

Merci bien.

J'suis curieux d'avoir plus de détails sur ce que tu sous-entends par là, Reflection.

disons qu'on à régulièrement des vagues de trolls pénibles de divers style et que le contenu de ta présentation augure au contraire quelqu'un de "pas pénible du tout" et même franchement intéressant.

Citation :

Pour y parvenir, j'ai dû changer, grandement. J'ai dû me remodeler. J'ai dû me restructurer. J'ai dû m'ouvrir, aux autres, à l'univers, aux possibles, à tout. Et pour y parvenir, je continue à passer par ces étapes. Je continue à métamorphoser ce qui ne convient pas à la réalisation de mes objectifs ? Une peur me freine ? Je la supprime. Un trait de caractère m'empêche d'accéder à l'état de lucidité nécessaire ? Je l'efface. Ainsi, j'ai supprimé mes peurs, j'ai effacé plusieurs traits de mon caractère, en ai modifié d'autres, en ai conservé, aussi, un bon nombre.
J'ai changé nombre d'habitudes, et ai entamé un processus d'adaptation en toute circonstance. Supprimant le chauffage, même l'hiver, me contentant de me couvrir si j'ai froid. Faisant un survival trip, en Norvège, en été, pendant plusieurs semaines (Putain, c'était foutrement intéressant). Me mettant, doucement, à couper l'eau chaude lors de mes douches que j'ai l'habitude de prendre brulantes.
Et reniant ce que mon éducation et mon environnement m'ont appris et qui sont un frein. Par exemple, ces derniers temps, j'annihile la vision monogame que j'ai. Ainsi, d'un type ultra-possessif et ayant une vision fermée de l'amour, j'en deviens libertin pensant que l'on peut ne pas forcément mêler amour avec plaisir. Permettant d'accepter de ne pas être le seul désiré, de ne pas être le seul aimé, aussi.

bravo pour le "travail sur toi", c'est une démarche forte et belle de remise en question et d'évolution que tu entreprends la.

Bienvenue, Sephir.

Quels sont tes objectifs? (Si tu souhaites en parler, bien sûr). J'ai saisi que tu as des objectifs de compréhension, de connaissance mais je parle plutôt des réalisations vers lesquelles tu tends, quelles sont-elles?

Bienvenue ! Bizarrement, même si je respecte ton geste, j'ai l'impression que tu tends vers un autre type de folie. Je dis ça à cause de la façon très intense dont tu cherches à atteindre tes objectifs.

Evite de te perdre, garde un contact avec toi même, je me demande de quelle façon tu perçois ces changements, les opère tu par la force ou avec le calme du bienheureux ? Moi même j'ai tendance à penser que nous pouvons être n'importe quoi à condition d'abolir les limites mentales. Mais peut être que la réponse n'est qu'un abyme sans fond et désespérant.

En tout cas je me pourlèche les babines en attendant de voir ce que les plis de ta psyché bouillonnante cachent   

D'accord Lauter, et merci bien.

Ekkie Noxx, j'entreprends de voyager d'ici deux ans maximum. A commencer par l'est. Je vais aller à la rencontre des différentes cultures existant à travers le monde, m'imprégner d'elles, et en apprendre tout ce que je pourrais. J'irai sans argent, je pense, avec mon simple sac à dos et mes jambes pour me porter. D'où le fait que je me prépare physiquement et que je supprime peu à peu mes dépendances (Chauffage, confort, etc.). Sinon, le but initial est de comprendre, tout. Mais mon but à plus court terme, celui que je dois éluder avant de poursuivre vers le tout, c'est de me comprendre moi-même. Donc mes actions tendent à aller vers la réalisation de ce projet là, en premier.

Tarbuk, bah. Ça peut paraitre fou, en effet, de chercher à recréer les briques de son être, quitte à ne plus être celui qu'on était. Ça peut paraitre fou de chercher un but à l'accès si improbable, bien sûr. Mais. Si l'on part du principe que nous sommes tous en constante évolution, et que nous ne sommes donc pas celui que l'on était la seconde d'avant, bien que le changement soit infime, alors ce n'est pas si fou que ça de ne faire que pousser l'évolution à une grandeur plus ample. Bien sûr, on me demande souvent si je n'ai pas peur de me perdre. Si je n'ai pas peur de ne plus être ce que je suis. Mais parmi le tourbillon de pensées et perceptions qui circule en moi, mon moi, le subjectif, est soudé à un socle, à la base. Et si j'ai retravaillé ce moi de sorte à ce qu'il puisse convenir à de tels objectifs, ça n'en demeure pour autant que moi. Alors non, je ne me perds pas. Oui, je sais qui je suis. Et je sais aussi différencier ce que je perçois via mon processus de multi-subjectivités, et ce que je perçois par mes yeux propres. Il est hors de question que je m'oublie. Il est hors de question que je m'efface. J'ai plus ou moins créé une sorte de séparation entre ma subjectivité et ma presque-objectivité (multi-subjectivité) afin de pouvoir utiliser les deux à leur potentiel maximum. Ainsi, je reste moi, je perçois comme moi, mais pas seulement. Je perçois comme ces millions de perceptions que j'arrive à attraper d'une pensée.

Pour me changer... ça a évolué avec le temps. Autrefois, quand j'étais jeune, que je me changeais pour me protéger du monde extérieur, c'était brutal, comme bien souvent chez les jeunes gens. Puis, à mesure que mes objectifs évoluaient, changeaient, mon mode opératoire lui-même changeait, évoluait, s'adaptant à ma nouvelle façon d'être à chaque fois. Actuellement, je procède aux changements par réflexions. J'attrape une idée dans le bordel qu'est ma tête, j'la décortique sur le moment, puis j'la libère. Pourtant, je continue à l'apercevoir, elle continue de temps en temps à me pousser à la réflexion. Puis, un jour, je perçois l'idée dans sa presque-objectivité, et si elle entraine un changement, après avoir songé si elle nourrit ou non mes objectifs, je me change, progressivement.
Par exemple, pour ce qui est de changer ma façon de voir la monogamie, j'ai longtemps (jusqu'à il y a quelques mois) longtemps était grandement possessif et jaloux. Et, lorsque j'ai eu l'idée de changer ma façon de percevoir les relations amoureuses, amicales, ou même simplement plaisantes, j'ai simplement songé à la chose à chaque fois que je ressentais cette possessivité, cette jalousie. J'ai cherché pourquoi j'étais comme ça, et ai retrouvé la base du problème. Alors, j'ai simplement "médité" sur la chose, longtemps, de sorte à ce que ma nouvelle perception se place, tranquillement, à la place de la nouvelle.

J'm'excuse si c'est difficilement compréhensible, c'est toujours une action peu aisée que d'expliquer quelque chose d'aussi abstrait qu'une pensée, une perception.

Autrefois, quand j'étais jeune

mais voyons tu n'as que 20 ans :o

Ah ah. J'ai tellement changé durant ma vie que je ne le ressens pas comme ça. Je me sens réellement plus vieux, de façon incroyable, par rapport à celui que j'étais il y a deux ans. En poussant mon rythme évolutif à être toujours plus rapide, je change aussi ma perception de celui que j'étais autrefois de façon plus concrète.

Bienvenue Sephir!

Bonjour et bienvenue

oh, on aurait pu se voir à Marseille le 19, rated !

bienvenue, je n'ai pas tout tout lu mais j'y reviendrai.

Merci à vous.

Bah, j'vais jamais à Marseille. Et le 19 j'étais sur Cannes.

Merci, Kinnie.

Non, je n'ai pas besoin de travailler pour être indépendant économiquement. Ou du moins, d'avoir un travail constant. J'ai juste besoin de monter un projet pour qu'il me rapporte de l'argent. C'est ce que je fais actuellement, avec mon site internet. Je possède le site, quelqu'un s'en occupe pour moi, je me contente de gagner de l'argent.

Ça ne me coupe pas du monde ni de ses réalités. Au contraire, ça me permet d'avoir un rapport bien plus terre-à-terre avec la chose, vu que je ne suis pas directement concerné. Ainsi, je vois d'autres réalités, aussi. Je me cantonne pas à ce que tout le monde voit, je perçois d'autres choses, et elles sont fabuleuses.

Je n'essaie pas de m'en détacher. Mais je le suis, détaché. Quand on voit les choses comme je les vois, on sait accepter l'éphémère des choses. Des relations aussi.

Hmm.

Je pense que j'ai une base expérimentale suffisamment développée, désormais, sur le plan relationnel, pour ne pas avoir besoin de m'impliquer corps et âmes dans une relation pour pouvoir comprendre l'autre. Je comprends facilement les choses, et c'est pareil pour les gens. Ça ne m'empêche cependant pas de m'approcher des gens, de nouer des liens, et d'expérimenter encore. Mais, je n'ai en effet pas la même façon de procéder pour comprendre les gens.

C'est pas vraiment me détacher du confort, c'est plus m'habituer à vivre sans, car je n'en aurai pas beaucoup. Et outre ça, ça me fait penser à ce que disait Gandhi à propos de son régime alimentaire. Il expliquait que si au début c'était dur de se passer de tant de choses qu'il aimait manger, avec le temps, l'habitude, il fini par redécouvrir le goût des aliments et trouvait ça fantastique.
En abaissant mon niveau de confort, je me mets à être heureux d'avoir un rien.

Simple exemple, quand j'étais en Norvège avec un ami et que nous avions pris seulement 2Kg de riz pour survivre deux semaines alors que nous longions la côte vers le sud/ouest, jusqu'à ce que nous ayons pris le coup de main pour pêcher, nous ne mangions pas à nos faims. Et c'est lorsque nous étions perdu l'on ne sait où sur la côte norvégienne, épuisés d'une journée entière de marche vers l'inconnu, vidés d'énergie et pleins d'appréhension quant à la suite de notre aventure que nous nous sommes rendus compte du miracle que représente le frigo. On ne s'en rend pas compte, vraiment pas, à quel point un frigo dans lequel on peut piocher sa nourriture est quelque chose d'incroyablement confortable. Quand tu dois trouver ta nourriture, et que cette dernière n'est jamais aussi variée que ce que tu peux avoir via l'exportation, dans tes magasins, tu te mets à apprécier chaque chose que tu manges avec une ampleur sans nom. Les meilleures pâtes que j'ai mangé de ma vie étaient des pâtes natures, sans rien, même pas de sel, que l'on m'a offert à manger vers la fin de mon aventure. Les meilleures. Elles étaient excellentes.

j'ai connu un peu de ça dans mes quelques pérégrinations en Asie centrale. Le grand moment de solitude quand on m'a montré la "salle de bain", toute en terre crue, avec une bassine d'eau chaude, une bassine d'eau froide, un vague portant et un tabouret pour poser ses affaires... je ne sais même plus s'il y avait un miroir...
J'ai un souvenir de jambon cru absolument incroyable, comme ça, aussi...
Mais surtout, le sentiment de décalage au retour, la richesse, la propreté, l'absence de poussière qui me sautaient aux yeux... une vraie claque dans la figure et une sacré mise en perspective.

Bonne chance pour tes préparatifs et ton voyage, en tout cas. J'ai une amie qui a fait ça et ça lui a bp apporté. Mais il faut avoir le caractère pour, moi, je ne pourrais pas....

merci pour ton message !
je répondrais à ton mp tot ou tard, je préfere prendre le temps et faire une réponse constructive que d'écrire un truc à l'arrache incomplet.

en tout cas j'apprécie sincèrement ta dynamique, ta discipline qui tends vers l'appréciation de choses simples, humble et brutes, plutôt que vers un pendant d'ascétisme auto-flagellant pathologique.

une démarche d'épuration de la part d'un Ne dom (qui est théoriquement plus attiré par la complexité et la multiplicité au paroxysme), ça en jette.
surtout appliqué aussi vite et aussi jeune, chapeau.