Type : INFP Age : 36 Lieu : 78 Emploi : gestionnaire administration Inscription : 29/08/2014 Messages : 8
(#) Sujet: Re: INFP et addictions Ven 29 Aoû 2014, 14:37
C'est pour allé ailleurs... en tout cas c'était mon cas.
Lauterwasser Aucun rang assigné
Type : XNFP, type 7 / chaotic-good Age : 41 Lieu : Montpellier Emploi : Musicothérapeute Winnicottien, gestaltste et phénoménologiste Inscription : 07/09/2013 Messages : 1798
(#) Sujet: Re: INFP et addictions Ven 29 Aoû 2014, 20:53
leilouche a écrit:
Je pense que les Additions à certaines drogue ou alcool viennent probablement de notre envie d'échapper au monde réel, et non pas pour s' auto détruire.
je le vis aussi comme une fuite/exploration.
cependant certaines personnes désespérées s'en servent réellement pour se détruire. mais c'est rarement l'intention premiere ^^
_______________________________________
Les oiseaux n'ayant connu que la cage pensent que voler est une maladie. Alejandro Jodorowski
Le monde appelle fous ceux qui ne sont pas fous de la folie commune (auteur inconnu)
N'oubliez pas que la terre se réjouit de sentir vos pieds nus et que les vents joueraient volontiers avec vos cheveux de Khalil Gibran
hard Scribouillard du Ne
Type : ENTP 5w6 So/Sx (comme l'a dit Speedy) Age : 30 Lieu : Dans la serrure bien sur. Emploi : Gardien de la porte de la sagesse, écrivain quand ladite porte est ouverte. Inscription : 13/01/2013 Messages : 735
(#) Sujet: Re: INFP et addictions Ven 29 Aoû 2014, 21:38
Se détruire à coup d'addition, c'est quand même ballot...
_______________________________________ "Le cinquième cavalier [de l'apocalypse] se lança dans sa chevauchée, et une légère odeur de fromage le suivait" Terry Pratchett
"We all have a monster in us. And sometimes the monster wins." Stephen King
Lauterwasser Aucun rang assigné
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(#) Sujet: Re: INFP et addictions Ven 29 Aoû 2014, 21:53
c'est le moins qu'on puisse dire ! un vrai gachis.
c'est une problématique très complexe.
ça dénote d'une certaine volonté à se soustraire de ce monde (dsl pour la blague)
_______________________________________
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Dernière édition par Lauterwasser le Ven 29 Aoû 2014, 23:45, édité 1 fois
Spi' Aucun rang assigné
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(#) Sujet: Re: INFP et addictions Ven 29 Aoû 2014, 22:32
Moi c'étais pour fuir la réalité et expérimenter que je fumais de la marijuana, ça ma fait découvrir d'étrange perceptions et avoir des sensations intenses... Mais je me fuyais aussi, je dirais que c'est à faire occasionnellement, sauf que dans mon cas c'était une routine, et pour cette raison j'ai décider d'arrêter net ! J'avais pas envie de devenir amorphe et abrutis !
Dernière édition par Spirit le Ven 29 Aoû 2014, 23:44, édité 1 fois
dorloth Aucun rang assigné
Type : INTJ Age : 33 Lieu : . Emploi : . Inscription : 12/06/2014 Messages : 1878
(#) Sujet: Re: INFP et addictions Ven 29 Aoû 2014, 23:40
hard a écrit:
Se détruire à coup d'addition, c'est quand même ballot...
Yes, 3+3 fait particulièrement mal au foie !
_______________________________________ "Celui qui aime à apprendre est bien près du savoir."
"On peut toujours apprendre ce qu'on ne sait pas, non ce qu'on croit savoir."
"Un sot est arrogant, un savant est timide."
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(#) Sujet: Re: INFP et addictions Sam 30 Aoû 2014, 08:57
dorloth a écrit:
hard a écrit:
Se détruire à coup d'addition, c'est quand même ballot...
Yes, 3+3 fait particulièrement mal au foie !
surtout si elle est salé
Isabellle Aucun rang assigné
Type : 4 / INFP / Cancer asc Balance / Celte / Runneuse Age : 45 Lieu : Paris Emploi : Prof Inscription : 23/07/2014 Messages : 80
(#) Sujet: Re: INFP et addictions Sam 30 Aoû 2014, 19:53
Moi j'ai été lourdement boulimique pendant une quinzaine d'années. Ce n'était pas de l'autodestruction; au contraire, c'était la seule façon qu'avait trouvé mon corps pour apaiser toutes les angoisses que j'avais. La nourriture en excès a un pouvoir soporifique important. Finalement, même si c'était difficile "après" en raison de la prise de poids, c'était moins insupportable que l'angoisse presque métaphysique que cela permettait de masquer. Je ne le suis plus autant désormais mais j'ai toujours ce truc de nourriture-refuge et de compulsions en quantités effroyables en périodes de stress intense (déménagement, rupture, rentrée, conflit, nouveau taf, etc). En revanche, je n'ai pas l'impression que ce soit lié à quelque modèle que ce soit, ennéatype ou MBTI... Je suis INFP (a priori, ou ISFP ou I quelque chose en tout cas) et 4 dans l'ennéagramme mais bon, j'ai connu des boulimiques 8, des 9, des 1....Je ne suis pas sûre que la question soit pertinente.
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(#) Sujet: Re: INFP et addictions Dim 29 Mai 2016, 19:38
Pour ma part j'ai déjà été à deux doigts de toucher le fond mais j'ai cette force en moi, une certaine lucidité même quand je suis au plus bas qui me rappelle à l'ordre à chaque fois. C'est d'ailleurs de cette façon que j'ai découvert une certaine autodiscipline et force de caractère que d'autres personne moins "extrêmes" n'ont pas. Assez paradoxal.
Aujourd'hui je ne bois plus, j'ai arrêter de fumer assez facilement (autocondiscionnement et volonté meilleur que le torchon d'Allen Carr) et c'est pas si mal. Je n'ai pas l'impression de passer à côté de quelque-chose, ce qui me faisait tant peur avant. Tout ça n'est qu'une illusion, la vie n'as pas moins bonne saveur, on peut très bien vivre intensément sans substances. C'est difficile au début (surtout pour un(e) introverti(e) un peu déconnectée de son environnement) mais c'est possible.
Je sais que j'ai une prédisposition à certaines addictions, alors je fais très attention. Cette recherche d'intensité qui me manque dans mon quotidien, j'essaye de la calmer ou de trouver d'autres moyens de la mener. C'est aussi une question de connaissance et de confiance en soi qui nous permet de faire des projets qui nous ressemble, de choisir son entourage, de pouvoir être soi à terme.
Le sport est un bon moyen de s'autodiscipliner (on le répète souvent mais c'est vrai que ça peut changer un quotidien). D'ailleurs en temps de crise quitte à se faire mal un bon footing avec de la musique à fond est tellement plus efficace qu'un verre de vodka. Ça passe plus vite on patauge moins dans cette errance si caractéristique et plaisante mais c'est bien plus fructueux.
Dernière édition par Ivy le Ven 22 Juil 2016, 16:52, édité 1 fois
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(#) Sujet: Re: INFP et addictions Dim 29 Mai 2016, 20:09
J'aime bien ton post, ça peut donner quelque chose d'intéressant parfois un(e) INFP. Quand il/elle accepte son Te pour se discipliner et son Si pour maintenir cette rigueur de vie. Ça me rappelle le comportement d'un Reznor.
Invité Invité
(#) Sujet: Re: INFP et addictions Lun 30 Mai 2016, 00:35
Ivy a écrit:
Je sais que j'ai une prédisposition à certaines addictions, alors je fais très attention.
J'en profite pour rebondir : cette prédisposition est applicable à la majorité des INFPs selon moi.
Pour les mêmes raisons qui nous poussent, de base, vers des systèmes imaginaires, utopiques ; pour les mêmes raisons qui ont pu bâtir notre attrait pour certains types de littérature ou de mondes virtuels : nous sommes l'un des types les plus disposés à vivre dans la fiction. Jusqu'au jour où nous prenons un mur (le plus tôt = le mieux). Partant de là, trois possibilités.
1) L'individu enregistre la leçon, et commence à puiser dans ses ressources pour agencer ses priorités correctement. En résulte une utilisation plus intensive du Si, éventuellement du Te pour les gros problèmes. Application souvent maladroite ou excessive mais l'exercice est nécessaire pour s'en sortir sans trop de dommages. Certaines activités peuvent aider à se recentrer, le sport en fait partie (c'est probablement la plus efficace, étant donné qu'elle fait aussi prendre conscience au sujet (ou à n'importe quel INxx) qu'il a... un corps ).
2) "Faisez pas chier" : Fuite en avant. A conscience de sa situation précaire mais attendra le dernier moment pour agir, si d'aventure il n'est pas trop tard ; évasion à l'aide de substances enivrantes/mondes virtuels développés, négation du concret. Dispose pourtant souvent du minimum de lucidité pour tirer des conclusions mais préfère s'en foutre (c'est toujours meilleur). Si rien n'est fait, il prendra deux ou trois murs encore pour en arriver :
3) Au suicide. N'ayant pas réussi à se résoudre au fait que ses chimères sont mortes ; culpabilisant éventuellement de ne pas les avoir tuées lui-même tant qu'il en était encore temps, il pourra passer à l'acte, du moins à la tentative. Je ne parviens pas à trouver de statistiques sérieuses concernant le taux de tentatives (qu'elles soient loupées ou non) chez les INFPs mais il est aisé de déduire que ce dernier est probablement haut.
- Les perceptifs étant naturellement plus spontanés ou impulsifs ; - Les intuitifs étant naturellement moins connectés au monde physique que les sensitifs ; - Les sentimentaux étant potentiellement plus susceptibles de sombrer dans un romantisme bas de gamme, dernière fenêtre vers le salut ; - Les plus introvertis étant peut-être plus pessimistes en général ? (ou alors simplement en possession de la totalité des données ).
J'ai conscience que cela paraîtra radical à certain(e)s d'entre vous, mais pour moi, toucher le fond est la meilleure chose qui puisse arriver à un INFP, à condition d'être suffisamment débrouillard pour savoir remonter. Pour certains il sera peut-être préférable de rester confortablement engourdi. Mais pas d'inquiétude je suis pour la liberté Ceci dit, rien n'est acquis, La Sauterelle dit très justement en page 2 :
Citation :
On peut faire des efforts mais on est toujours la même personne. Donc si un jour on a tendance à [avoir] des comportements addictifs ça ne nous lâchera jamais, c'est toujours en nous.
Voyez-vous. D'où l'intérêt de développer une certaine vigilance si on aspire à autre chose que : rien.
Par ailleurs merci Hope de me citer, c'est flatteur mais pour autant je n'aimerai pas que ce soit pris comme une parole d'évangile ; j'essaie simplement de pratiquer ce que je prêche, cela ne signifie pas que je suis un modèle absolu en la matière.
Spoiler:
Pas encore
Sambre Aucun rang assigné
Type : INFP 4w5 Age : 34 Lieu : je suis d'ailleurs Emploi : Dresseuse de poulpes à paillettes Inscription : 27/11/2015 Messages : 233
(#) Sujet: Re: INFP et addictions Lun 30 Mai 2016, 09:41
Ca c'est juste parce que c'est très bien fait, quoi que agaçant de positivité.
Pour compléter ce qui ce dit, au delà de toute disposition psychique à la fuite dans des "paradis artificiels", procrastination et autre suicide à petit feu, il existe aussi des dispositions biologiques héréditaires. Le soucis c'est qu'on ne peut pas étudier les enfants en les coupant de l'influence sociale, de leur milieu de vie et du coup, tout un tas de facteurs s'auto influencent. (et c'est tant mieux!)
A titre personnel, j'ai constaté que je possède une forte disposition à toutes les addictions que je croise, même celles qui ne font pas sens en moi. Je crois que je suis passée par beaucoup d'entre elles, pour y entrer quelques années et en ressortir (ou pas). Mes deux parents étaient fumeurs et ont eu des passages alcooliques, pourtant j'ai aussi été élevée dans un environnement sain, par d'autres personnes. J'ai peu à peu été dépendante de manière maladive à l'alcool, le sport, la nourriture, drogue, la cigarette, les jeux videos. Je suis tout le temps en train d'exercer un contrôle sur moi-même pour ne pas céder : chiffrer, négocier, céder, accepter, tester, renoncer, soupirer, s'épuiser...
Il faut, réorganiser ses priorités, (comme le dit mon VDD), prendre soin de son environnement et de son corps, pour ensuite avoir envie de prendre soin de son esprit. Après quoi, comme dans la vidéos, se connecter aux autres permet d'éviter les addictions. S'occuper oui, mais avec les autres car, sans le vouloir, on se sent jugé par le regard d'autrui (Sartre je pense à toi), et on évite de replonger dans l'addiction.
Cependant, la finalité de ce cheminement, ce qui doit rester et résonner en nous, c'est une forme de sagesse et d'amour de soi qui nous guide, nous influence pour ne pas retourner à nos démons.
@Reznor parle de toucher le fond. Personnellement je me suis toujours vue comme un phœnix qui renaît de ses cendres. Je brûle, je m'immole, je touche le fond et puis...petit à petit, je renais avec plus de force, d'envie de vivre, de sagesse et d'indulgence envers moi même. Après avoir survécu à la tempête interne et chaotique, je retourne au calme, avec plus d'expérience et de sérénité.
C'était le témoignage d'une INFP qui essaie d'apporter son expérience et ses conclusions boiteuse de la vie. Humilité et compassion, rien n'est acquis tout reste encore à construire.
Spoiler:
Bon, j'ai l'impression que mon message fait un peu secte de l'amour de la lumière, qui veut convertir les gens au bonheur du cosmos et de l'élévation spirituelle contre les reptiliens illuminatis non pacifistes, mais je vous promets que je ne cherche pas à vendre un livre!
Guinea Pig Disciple de Caligula
Type : x Age : 44 Lieu : Belgique Emploi : - Inscription : 08/06/2014 Messages : 1360
(#) Sujet: Re: INFP et addictions Lun 30 Mai 2016, 12:17
Qu'est-ce que veut dire toucher le fond pour vous ? Et donc, si on va au-delà du fond on ne peut plus remonter ?
Il existe des addictions qui ne sont pas nocives aussi.
Sambre Aucun rang assigné
Type : INFP 4w5 Age : 34 Lieu : je suis d'ailleurs Emploi : Dresseuse de poulpes à paillettes Inscription : 27/11/2015 Messages : 233
(#) Sujet: Re: INFP et addictions Lun 30 Mai 2016, 15:31
Je suppose que la notion de toucher le fond est relative à chacun. On peut résumer ça par l'idée de dépasser ses propres limites (physiques, psychiques) et l'impression de ne pas pouvoir s'en sortir. Après...on a pas tous les mêmes limites justement, ça permet d'apprendre à mieux se connaître. Il y a un proverbe qui dit que quand tu sens que tu touche le fond, il faut donner un bon coup de pied pour remonter à la surface.
Ce qui est nocif dans l'addiction, à mon sens, c'est le sentiment d'aliénation, de dépendance. Les répercussions varient suivant ce à quoi on est accro justement, tout comme le degré de gravité (argent, temps, santé, etc).
Spoiler:
Je suis par exemple dépendante au fromage, ce qui n'est pas bien fâcheux, excepté si je fini par avoir un peu de cholestérol ^^. Mais j'aimerais avoir la volonté d'esprit de m'en passer.
k-za Aucun rang assigné
Type : INFP Age : 24 Lieu : Paris Inscription : 13/11/2019 Messages : 4
(#) Sujet: Re: INFP et addictions Mer 13 Nov 2019, 10:54
Bonjour, je suis fraîchement nouvelle sur le forum ! Pour ajouter mon grain de sel, je traverse aussi un moment d'addiction (au tabac du moins). J'en ai traversé d'autres mais le tabac est celui qui part aussi soudainement qu'il est venu. Je me demande parfois si je peux appeler ça une addiction. Parfois je l'admets, parfois je le réfute. Les gens vont penser que je suis une menteuse à force ^^' J'ai entendu de quelqu'un qu'une addiction est la source d'un manque de quelque chose de fondamental pour nous, mais dans ma situation, franchement je vois pas quoi. Je suis un peu stressée, mais rien ne manque à ma vie je pense...
_______________________________________
B'souar.
Flop Aucun rang assigné
Type : INFJ-A 5w4 So/Sx Age : 29 Lieu : Toulouse - Jean Jaurès Emploi : Philo - épistémologie Inscription : 14/08/2018 Messages : 1147
(#) Sujet: Re: INFP et addictions Mer 13 Nov 2019, 18:30
Coucou. Une addition, c'est un processus de compensation d'un manque OU un processus de refoulement.
Dans le cas de la cigarette, c'est souvent le refoulement d'une anxiété ou d'un stress ("quand je fume ça me détends", etc.)
L'émotion est refoulée par le geste.
Et donc, quand il y a arrêt de la consommation, la première chose qui revient c'est... Les émotions refoulées (surpriiise !) avec d'autant plus de virulence qu'elles ont été refoulées longtemps.
_______________________________________ —"Il n'y a plus aujourd'hui de philosophes mais seulement des professeurs de philosophie et déjà, il est admirable d'enseigner ce qui autrefois était admirable à vivre." -Henry David Thoreau —Le Concept étend tyranniquement sa face sur les étendues de la Conscience ; au-dehors la vie s'écoule. —« C’est par le chemin que tu ne connais pas que tu vas au but que tu ne connais pas. » —Ne plus asphyxier la Vie sous la culture. —Le réel c'est ce qui se moque du discours.
Flop Aucun rang assigné
Type : INFJ-A 5w4 So/Sx Age : 29 Lieu : Toulouse - Jean Jaurès Emploi : Philo - épistémologie Inscription : 14/08/2018 Messages : 1147
(#) Sujet: Re: INFP et addictions Mer 13 Nov 2019, 18:34
(je fais pas le malin parce que depuis quelques jours, je suis dépendant du sirop d'érable bio. J'en ai acheté une bouteille d'un L et tous les matins, impossible d'être bien tant que j'ai pas eu ma gorgée. Pasque.. Bhé c'est trop bon... )
_______________________________________ —"Il n'y a plus aujourd'hui de philosophes mais seulement des professeurs de philosophie et déjà, il est admirable d'enseigner ce qui autrefois était admirable à vivre." -Henry David Thoreau —Le Concept étend tyranniquement sa face sur les étendues de la Conscience ; au-dehors la vie s'écoule. —« C’est par le chemin que tu ne connais pas que tu vas au but que tu ne connais pas. » —Ne plus asphyxier la Vie sous la culture. —Le réel c'est ce qui se moque du discours.
Draklight Aucun rang assigné
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(#) Sujet: Re: INFP et addictions Mar 25 Aoû 2020, 15:58
Je réponds car le sujet est intéressant :-)
Je n'ai personnellement pas d'addiction formelle (type tabac, alcool...), mais j'ai tendance à verser parfois dans l'hyperintellectualisation pour tenter de comprendre ma vie / ma personnalité / les conditions de mon épanouissement / mes difficultés psycho. Je me demande si le process est pas aussi de nature addictive : la réflexion rationalisante pourrait devenir un réflexe, sinon un "besoin" pour tenter de contenir la peur ou la sensation de vide.
Et au vu des difficultés existentielles que semblent avoir de nombreux INFP, l'hypothèse d'un plus grand risque d'addictions est sensée. Comme l'ont déjà souligné d'autres forumeurs, l'INFP a souvent un lien aux autres qui est difficile / distendu (et crée ce sentiment de vide), et avec sa difficulté à passer à l'action, il peut être fortement tenté de s'accrocher à des addictions qui comblent son vide.