Chase a écrit:

Considérez vous que la vie est un combat ? Qu'il faut l'affronter ou alors on s'auto détruit ? Et si oui, c'est un sentiment que vous avez développé ou alors c'est plutôt dans votre trait de caractère ?

Pour moi, la vie est plutôt un grand courant de sentiments et de pensées, un fleuve comme dit Alex. Il a ses humeurs, ses méandres, ses bras morts, ses cascades, sa paresse et sa force. J'essaie toujours de m'améliorer mais sans m'affronter. Si je me crispe sur ce qui ne va pas, alors je risque d'oublier le reste. C'est dur d'être indulgent envers soi et de ne pas se juger.

zizania a écrit:

Rien que pour se lever le matin déjà!

lol, sinon je suis d'accord avec tout ce que tu viens de dire, mais lorsque se battre n'est pas dans notre nature, la vie n'est pas agréable du tout.

J'ai l'impression que ce n'est pas dans ma nature non plus à l'origine, mais ça donne du sens à la vie...

Vivre, c'est oser

Alors ose venir samedi,

Blague à part; oui je sais que si je ne botte pas immédiatement les fesses du monde je vais à l'autodestruction, et oui cette façon de penser n'est là que depuis le collège. Je vois ça comme de l'égocentrisme, mais ça me permet souvent de me relever après de grosses phases de dépression.

Chase a écrit:

Considérez vous que la vie est un combat ? Qu'il faut l'affronter ou alors on s'auto détruit ? Et si oui, c'est un sentiment que vous avez développé ou alors c'est plutôt dans votre trait de caractère ?

 
Hey Chase  

Top, la deuxième phrase !... Cet humanoïde s'auto-détruira dans 5... 4...   

Sujet intéressant que tu as lancé, et auquel on pourrait répondre de plein de manières différentes.

Pour nuancer le propos, je crois que je vois la vie comme un mélange de combat et de jeu (pour reprendre un terme cité plus haut). Voire totalement comme un jeu, mais en ayant alors à l'esprit un jeu exigeant de la préparation, des efforts en proportion du résultat voulu, et une certaine finesse tactique.

Je ne me vois ni conformiste (alignant par principe ses choix sur ceux des autres) ni anticonformiste (prenant par principe le contre-pied des choix des autres), juste non conformiste : je mène ma vie comme je l'entends, sur base de mes principes et de mes valeurs; parfois, ça coïncide avec les autres, parfois, pas.

Peut-être est-ce plus personnel comme point-de-vue, mais j'ai toujours été convaincu qu'être heureux consistait en grande partie à faire ce que l'on aime, et non ce que d'autres personnes "bienveillantes" ont décidé que nous devrions faire/être. C'est ma "recette du bonheur" et je la prête bien volontiers.

M'enfin bon, le débat est ouvert !

Si c'était aussi simple... Faire ce que l'on aime, n'est-ce pas déjà pointer du doigt ce qui nous est passé devant les yeux en premier?

Pour moi, la vie c'est avant tout un combat contre moi-même (mon apathie légendaire plus précisement    ).

Je "me bat" que quand je suis dans la merde ou que j'en approche, sinon je me laisse vivre. Par contre, j'essaye de pas me laisser écraser par les événements, de rester positif, d'être tourné vers l'avenir. Et puis quand je veux vraiment quelque chose, je suis cappable de volonté, et ça, c'est bien de le savoir: qu'on peut si on veut.

Haō-Yami a écrit:

Si c'était aussi simple... Faire ce que l'on aime, n'est-ce pas déjà pointer du doigt ce qui nous est passé devant les yeux en premier?

 
En fait, je pense que c'est vraiment un sujet où chacun y va de son approche et où il est bien illusoire d'espérer establir une seule, "bonne" façon d'aborder les choses.

Personnellement, je t'avoue que je ne fonctionne pas comme ça.

Certes, je ne regrette jamais une expérience passée : au pire, si elle s'est avérée désastreuse, cela m'aurait au moins appris qu'il ne faut pas procéder de la sorte. Et puis, la même bêtise aurait pu être commise plus tard avec des conséquences bien pires, alors quelque part, tant mieux !

Je ne pourrais mieux résumer mon point-de-vue qu'en citant Donald Trump à ce sujet. À savoir : "I try to learn from the past, but I plan for the future by focusing exclusively on the present. That's where the fun is."

Citation à lire avec concentration car chaque mot compte : c'est exactement comme cela que je fonctionne - et ce, depuis toujours.

Par contre, je me refuse tant que possible à me (re)jouer la liste mentale de ce qui m'est passé sous le nez. Cela ne m'amènerait rien de mieux que des pensées négatives et un état dépressif. Je n'ai jamais rencontré personne qui connaisse la réussite dans ses projets en vivant dans la rancœur ou le regret (à ce sujet, j'adore - et recommande vivement - la chanson "Victoire" de Shy'm)

Quand j'ai mal agi, certes, je râle - et souvent bruyamment  - mais tout ce qu'il en ressort est : apprendre ce cette erreur, et ne plus me relancer dans les mêmes actions qui m'ont mené à cet échec.

Avec tout ça, je ne sais pas si je suis très clair...  

Je pense que oui, la vie est un combat, au moins dans le sens où l'on doit renouveler sans cesse des efforts pour répondre à nos besoins : manger, avoir chaud, être en bonne santé..
Donc, remuer la terre, encore et encore, entretenir ce qui a été édifié...
Pour plus de personnes maintenant: trouver un moyen de soutirer de l'argent à d'autres pour pouvoir essentielement se remplir l'estomac de substances aux origines confuses...

Il faut cultiver ce bien être quand on l'a atteint, ou conserver la volonté de l'atteindre. La définition d'un individu pleinement en bonne santé pour moi, "complet", serait quelqu'un qui a cet élan spontané de faire des efforts pour vivre, et qui peut être heureux une fois ses besoins de bases satisfaits, sans grand-chose d'autre (sauf peut-être un peu de vie sociale, musique, danse...)
Hum, enfin je sais pas, c'est un peu un fantasme quand même :/

Mais plus sérieusement, il faut se battre pour et contre les hommes.
Beaucoup de personnes ont laissé tomber, et ne vivent plus que pour eux et leurs semblables (=cercles de privilégiés=amis, familles, personnes d'intérêts), s'en fichant totalement de ce qui peut arriver d'horrible à d'autres être humains. Donc, logiquement, ils n'ont aucun respect pour l'humanité, et on pourrait supposer qu'ils en ont peu pour eux-même aussi.
Mais je peux comprendre qu'on ait peu de considération pour l'homme, qui après tout n'est qu'un animal sur cette planète, pas si intéligent que ca.
Cependant, je pense ces gens là ont baissé les bras, et qu'il est beaucoup plus courageux de continuer à essayer d'arranger ce qui ne va pas, aider les autres, tout en combattant ceux qui se mettent en travers. C'est moralement, juste, c'est ce qui a de plus logique...(hum, oui, je suis une puta*n d'intp qui utilise des arguments rationels froids...)

Ce qui est malheureux, c'est que divers organismes/personnes utilisent cette bonne volonté naturelle chez certains individus et la redirige vers des sujets complétement...hors sujets comme l'homosexualité, ou... Là je suis HS!

La vie est à mes yeux un ensemble de nombreux facteur plus ou moins importent qui nous arrive toujours et encore , que nous les avons choisie ou non, le but et de prendre en conte tout nos connaissances et nos expériences pour les utilisées au mieux, et vivre au mieux , et de mettre tout nos compétence en adéquation avec ces facteurs.

Voila pourquoi le seul but de la vie pour moi, c'est de la comprendre, de comprendre tout les merveilleuses chose qui nous entoure, pour combler tout ces questions qui personnellement, m'interpelle et me qui sont je le croit , ma force de vie, celui de ce demander pourquoi les choses sont comme ça et de réponde, à toujours plus de chose.

la vie n'est pas un combat, la vie c'est un jeux ou le but et d'accumuler le plus de connaissance et de les jouer pour réussir.

qui combattre? le malheur? il est dans les autres, dans tout les gens renfermer et intolèrent, si on s'en échappe, on peut crée sa propre utopie ou s’échapper quand la vie devient dure, pour ce consolidée et repartir apprendre et comprendre le monde et de faire naître, toujours plus de question.

Après c'est mon point de vu, j'ai toujours vécu comme ça, à méditer et à me cacher quand sa chauffe, le combat c'est souvent une perte de temps, à quoi cela sert d'affronter un problème quand on peut le fuir, après, il est sur qu'il faut relever la tête face à des choses comme la mort, ou la maladie, ou la pauvretés, mais encore une fois, la connaissance peut nous en sauver(partiellement).

(point de vu de INTJ on ne peut plus classique, si vous aimez pas, je m'en fout, c'est mon avis)

De même, je n'aime pas trop le mot "combat", trop agressif et destructeur... 
Disons que pour moi, la vie c'est un mouvement. C'est quand on marche en avant, vers quelque chose, qu'on trouve un sens et une énergie. L'ennemi, c'est l'immobilité, qui condamne à se vautrer dans une nécessaire auto-satisfaction, à stagner puis pourrir. D'où l'intérêt d'une certaine forme d'ambition, voire d'utopie, pour conserver un horizon vers lequel marcher sans fin : cet horizon ne pourra par définition jamais être atteint (cela reviendrait à s'arrêter), mais on peut s'en approcher le plus possible, le plus assidûment, chaque pas nous améliorant par rapport au précédent. Evidemment, cela revêt des aspects intenables, ça l'est d'ailleurs, et on ne s'épargnera pas quelques accidents sur la route, quelques pauses - qui devront être brèves. Il y a beauuuucoup de phrases qui reprennent l'idée de ne jamais abandonner, apprendre de ses erreurs, etc, au point qu'elles finissent par nous gonfler et nous semblent bien niaises, mais si on nous les rabâche c'est pas pour rien finalement ; je retiens celle-ci, proverbe russe qui fleure bon la sévérité et la fermeté du pays : "Tomber est permis ; se relever est ordonné". 
Donc du mouvement, il faut se voir en mouvement, comme un flux en évolution, et en aucun cas comme un point statique, une donnée figée flottant au gré d'un extérieur agaçant, car après c'est le culte stérile de soi-même et la complaisance (je préfère infiniment qu'on me dise "ce que tu viens de faire était bon/drôle/intelligent" plutôt que "tu es bon/drôle/intelligent", car dans ce dernier cas on est décrit comme ayant atteint un seuil de fait, plus grand chose à faire si ce n'est s'en réjouir, s'en féliciter, puis s'en enorgueillir, alors que dans le premier c'est une invitation a continuer sur une voie demandant une certaine exigence, presque une intimation à conserver et améliorer ses qualités). 

Donc si je me "bats" dans la vie, c'est contre l'immobilité et la présomption, synonymes à mes yeux  (je conviens que c'est assez E et 9 méfiant de ses faiblesses).

Oui, j'ai souvent l'impression de me battre, mais un peu moins depuis peu (ouf, après toutes ces années aussi, ça suffit !).

Mais faudra encore et encore se battre... c'est la vie quoi ! Je voudrais continuer à me battre avec plus de sérénité, voilà tout. Je pense que vers 30 ans on commence à être déjà mieux en soi, plusieurs personnes me l'ont dit et je le ressens aussi (mais pas ce soir...).

Comme ça a été dit, la question de si on se "bat" est très personnel. Certains s'y reconnaitront mais emploierait un autre terme, et puis je pense surtout que ça dépend de ce que l'on vit sur le moment, voire sur les dernières années.

Pour être concrète, depuis que je suis mère de famille, j'ai bcp plus l'impression de me battre ou plutôt de devoir lutter, pas contre les autres, mais pour ma famille et pr moi-même, pour m'intégrer en fait. Donc lutter pr rester debout malgré la fatigue et autre, pour faire bouillir la marmite, pour vivre le plus équilibré possible, trouver ma place en société et pr que nos enfants puissent y arriver aussi plus tard.
Mais ce sont aussi les circonstances qui font que je lutte autant, c'est ainsi. Je n'ai pas attendu d'avoir une situation stable pour avoir des enfants, je n'ai pas non plus été gâtée par la vie étant enfant, mais tout ça renforce aussi. Je ne regrette rien.
J'ai toujours eu cette impression de "lutte" mais j'aimerais arriver à voir la vie comme plus douce, ce qui se passe pour moi progressivement.
J'espère ne pas avoir été trop personnel ou égocentrique...