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 INFP et dépression

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globo
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globo

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Message(#) Sujet: Re: INFP et dépression INFP et dépression - Page 2 Icon_minitimeMer 30 Avr 2014, 20:16

Je vais dire quelque chose qui risque de fâcher un peu mais c'est une auto-critique également, somme de petites remarques que j'ai pu faire à moi-même, plus qu'autre chose, sur le thème de la dépression rejoignant le post du chat au début. Je pense qu'il y a des gens qui subissent la dépression quasi-chronique et d'autres qui se complaisent dans les épisodes dépressifs et les cultivent, d'ailleurs parfois ce sont ceux qui en parlent le plus qui en font le moins.

Pour faire court, parmi les dépressifs auto-diagnostiqués avec lesquels j'ai pu m'entretenir, j'ai au moins cru voir un certain nombre de fois plus de narcissisme et de recherche d'attention que de dépression sévère, qui est un pléonasme selon moi. Du déballage de ressentis négatifs grattés dans tous les coins et roulés en boule estampillée "dépression".

Peut-être que tout le monde à la même dose de tristesse enfouie en lui mais tout le monde ne l'exprime pas avec le même "plaisir" un peu malsain. Ce qui varie donc c'est sans doute une certaine résistance aux pensées négatives certes, mais aussi la tendance à les exprimer et surtout ce qu'on y gagne. Cette expression, comme toute réaction à un mal, est un mécanisme de défense qui selon moi est parfois détourné dans un but plus ou moins récréatif, on active le mode déprime pour mieux apprécier la vie après, pour tester l'attachement des proches, pour se différencier des autres etc. Bref, drama superficiel, caricature de l'adolescent qui s'automutile émotionnellement.

On parlait de la théâtralité des enfp à côté, ben je pense que les infp, les isfp, les 4 et sans doute d'autres n'en manquent pas non plus, c'est juste que certains aiment la comédie et d'autres la dramaturgie, parfois les deux, selon les "besoins" du moment. Je pense que certains creusent plus ou moins inconsciemment toutes les possibilités et cherchent la moindre opportunité pour se rendre triste parce que d'une part ça leur donne du corps, de la profondeur, un semblant de personnalité et d'autre part parce que c'est une bonne façon de quémander l'attention d'autrui, récupérer un peu de pitié qu'on confond avec amour ou au moins attachement. Se rendre malade pour se faire soigner, un jeu d'enfant.

Je dis tout ça mais cette façon de dénigrer, ce jugement de valeur un peu cynique que je fais, est aussi une petite prévention. Donc, c'est pas un souci en soi je pense, moi-même je peux apprécier de jouer un peu sur la corde sensible quand je suis d'humeur et il n'est pas question de mettre en doute les choses dites ici, mais globalement j'aimerais dire qu'il faut bien faire attention à se souvenir que la deprime peut être juste un petit jeu l'égo et il ne faut pas se laisser prendre dedans.

Quand on a cette propension, on est beaucoup plus vulnérables au divers traumas de la vie. Si certains arrivent à se rendre malades pour ce que j'appellerais peut-être exagérément des "broutilles", face à un vrai traumatisme ils seront totalement dévastés. J'en ai vu, des gens qui aimaient bien dramatiser les choses et qui confrontés à une situation où il n'y plus besoin d'en rajouter tellement c'est « sérieux », étaient totalement désemparés et difficilement capables de faire preuve de résilience. Si quand globalement tout va à peu près, on trouve le moyen de déprimer, finalement quand il t'arrive quelque chose de réellement déprimant, la perte d'un proche, la maladie, l'accident, le viol etc. Autrement dit des raisons on va dire objectives de tomber dans la dépression, tu te rends compte à quel point avant c'était de la petite bière et des enfantillages.

"Si avant j'étais déprimé, maintenant je suis quoi?". Tu vois à quel point c'était de la tristesse fantasmée et abstraite correspondant peut-être à un petit déficit en sérotonine ou crise d'ado ou de réadolescence ou au désir d'incarner un personnage dramatique.

Voilà, quelques poncifs pour dire que la fameuse dépression c'est parfois un simple jeu de l'esprit mais qui n'est pas toujours innocent et qui surtout peut devenir une spirale négative. Après, est ce que les infp sont plus enclins au chantage émotionnel, plus qu'à la dépression, je ne sais pas pirat
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Message(#) Sujet: Re: INFP et dépression INFP et dépression - Page 2 Icon_minitimeMer 30 Avr 2014, 21:49

J'ai vraiment du mal concevoir qu'on puisse aimer jouer le dépressif pour attirer l'attention, on parle de la vraie vie, pas d'un film dramatique. Je me répète encore une fois mais il y a des choses sur lesquelles nous n'avons pas d'influence. Cela sous-entendant forcément un problème ( pas forcément la depression ), comment peut-on y trouver une quelconque satisfaction? Comment cela peut-il rassuré la personne?
Sinon d'après ce que j'ai put lire sur la dépression, c'est qu'il plus y en a plusieurs sortes, et surtout qu'il y a plusieurs degrès ( légère, moyenne, forte ).


Dernière édition par Spirit le Ven 18 Juil 2014, 23:21, édité 1 fois
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Maze
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Message(#) Sujet: Re: INFP et dépression INFP et dépression - Page 2 Icon_minitimeJeu 01 Mai 2014, 00:50

J'appuie ton message Spirit, c'est pareil pour moi. J'ai toujours caché la plus grande partie de mes problèmes, quels qu'ils soient. J'ai horreur d'en parler. Les seules personnes à qui j'en ai parlé, à part les psys, ont été des personnes qui ont grandement insisté. Ce sont des personnes qui ont souvent de l'empathie, et qui donc peuvent avoir mal à l'écoute de ces choses, et ça me fait d'autant plus mal en rerour. Je n'ai jamais trouvé de satisfaction à raconter mes problèmes, et encore moins de solutions. Donc ça n'avance à rien. Sans parler du fait de revivre les émotions rattachées aux choses qu'on raconte... bref.

Je veux bien admettre que certaines personnes sont prêtes à troquer un peu de leur santé mentale ou de leur dignité en s'inventant ou en s'infligeant des souffrances artificiellement, car je l'ai constaté. Mais je ne crois pas que ce soit le genre des INFP. Peut-être que ça peut arriver, a posteriori, que certains en jouent un peu mais vu le besoin qu'ont les INFP à être authentiques, je doute que ça dure bien longtemps et que ça ait une quelconque importance vis-à-vis du problème au final. Peut-être que ça tient plus de l'hypocondrie, d'un trouble de la personnalité histrionique, ou encore de la mythomanie, si vraiment ça va loin.

Je crois que ce "mythe" du mec dépressif qui se complaît dans son malheur est largement surestimé. Le danger c'est d'en faire une généralité dès qu'on voit quelqu'un qui déprime, ou au moins de penser qu'il y a forcément une bonne part d'exagération, et tout ça pour se faire plaindre. Je crois qu'il y a une forme d'incompréhension, et que beaucoup de gens tendent à avoir envie d'estimer que chacun est responsable de son sort, de ses malheurs, que ce n'est qu'une question de volonté. Je ne dis pas que c'est ton intention globo, je dis ça de manière générale. On m'a souvent avancé ce genre d'argument et c'est ce qui m'a définitivement convaincu de ne jamais parler. Parce que je me disais que si ça se trouve, en plus de souffrir pour je ne sais quelles raisons, c'est moi-même qui m'infligeait ces souffrances sans m'en rendre compte et en plus pour de vils desseins puérils. T'imagines la schizophrénie après. Et sans dec à une époque, je me disais que la seule explication à un truc pareil c'est que j'étais vraiment schizophrène. Donc vraie crise d'identité qui s'est rajoutée au reste. Double peine. Et non, je souffrais vraiment, pour des raisons que personne n'a à juger légitimes ou non.
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Le chat
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Le chat

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Message(#) Sujet: Re: INFP et dépression INFP et dépression - Page 2 Icon_minitimeJeu 01 Mai 2014, 02:19

Citation :
Il y aurait bien plus de suicidaire que de dépressif?
bhé c'est surtout que "suicidaire" c'est pas évident de savoir de quoi on parles...dépressif non plus, ce sont des étiquettes qu'on colle mais des qu'on gratte un peu niveau epistemologie...Ca se complique.
Citation :

Après la dépression n'est pas la seule cause de suicide bien sur, il n'en reste pas moins que je trouve cela étrange.
EN 10 ans de métier je n'en ai jamais rencontré un seul...Je n'ai rencontré que des gens que personne n'avait sut écouter...Mais globalement, à mon sens90% des "pathologies mentales" sont sur-diagnostiquées.

Citation :
Je pense tout de même que cela reste une "vraie" dépression, même s'il n'est pas majeure, au vue des symptomes que je présente, et aussi parce que depuis que je prend un traitement, je me sens moins mal dans l'ensemble, plus vif, moins de difficulté à me concentrer, etc...
Je ne sait pas, je ne te connait pas.
Citation :

De la colère concernant certaines personnes, de la tristesse quand je fais le point sur toute ma vie, de la peur concernant le future. Après j'ai pas vraiment de rentrer dans les détails, je trouve cela assez embarrassant de parler de ce genre de choses sur un forum, même si c'est moi qui l'ai voulut ^^, j'ai pas forcément envie de rentrer dans les détails.
Ok, libre à toi...

Citation :
Citation :
Je ne vois pas vraiment de sens à ma vie et j'aimerai en donner.
Tu aimerais vivre une vie qui ai plus de sens entends je mais tu ne sait guère comment faire c'est cela?Est ce que tu t'aimes quand tu ressent la vie comme absurde?


Je dirais que oui je ne sais pas vraiment comment faire pour trouver du sens, mais surtout dans le sens comment faire pour trouver le courage nécessaire lui en donner.
Pour toi trouver du sens dans la vie cela demande du courage? Tu penses/croit que c'est à toi de créer ce sens par tes actions courageuses?

Citation :
Je m'imagine par exemple avoir une passion est essayé d'en vivre ou qu'au moins je puisse partager des passions avec différentes personnes. Ou encore me dévoué à une cause qui me semble juste. Enfin je sais pas trop, mais je pense qu'il faut avancer dans la vie petit à petit pour se trouver, et trouver du sens à sa vie. Mais le problème c'est surtout que j'ai du mal à trouver le courage nécessaire pour avancer, surtout depuis plusieurs années ou j'ai tendance à faire un peu du surplace.
Je te rassures, tu parles ici du sens extérieur le sens intérieur lui ne demande rien... Lol et c'est lui qui donne le courage pour aller dans le monde Smile 
Citation :

Encore une fois je trouve très étrange cette dernière question^^, je dirais que non puisque justement je cherche à donner du sens à ma vie, et que je me sens lassé.
bhé c'est pour ca que je te la pose !
Parce que quand je te lis je sent comme...Comme du non amour de toi la ou il n'y a pas de sens.
Et ca c'est de la violence que tu te fait à toi et ca ne viens pas de toi : tu n'es pas né avec cette violence contre toi la ou il n'y a pas de sens.
Aucun enfant de 2 ans ne se fait du mal à lui meme parce que, d'un certain point de vue, sa vie n'a pas de sens.Tu te trimballe un truc qui ne t'appartient pas il me semble (de ce que j'en voit)

Citation :
Parcontre je dirais que oui parfois cela peut me faire rire, ou que quelque part je me sens à l'aise dans l'absurdité, la tristesse de la vie, puisque je m'y suis fortement imprégné depuis un bon moment. C'est pour cela que je dis plus tôt que même si j'étais dans un contexte satisfaisant, je ne le percevrais peut-être pas.
C'est pourquoi j'ai ecrit "t'aimer" et je pourrait rajouter "rester avec toi" a ce moment la.
Des gens qui rient au milieu d'un charnier, il y en a.

Citation :
Sinon j'aimerai apprendre à gérer mon anxiété au quotidien, apprendre à m'occuper de moi, à m'aimer, à prendre confiance en moi, ou enfin à être moins renfermé, puisque je l'ai toujours été. Après je sais bien que cela ne ce fait pas du jour au lendemain tout sa, enfin voila je cherche des réponses.
Ca peut pourtant...Est ce que tu t'aimes également quand tu n'arrives pas à t'aimer? love Evil tongue Lol 


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Message(#) Sujet: Re: INFP et dépression INFP et dépression - Page 2 Icon_minitimeJeu 01 Mai 2014, 02:23

Je suis 100% d'accord avec le message de Globo.

Cela dit, je vais essayer d'argumenter aussi dans l'autre sens, non pas par pure contradiction puisque je suis d'accord, mais histoire de ne pas tomber d'un extrême à l'autre et montrer que la relativisation à tout prix n'est pas non plus la meilleure solution, ainsi qu'essayer de réagir au message précédent de mxbgo. Il fut un temps où je  tempérais énormément les mauvaises choses ou ce qui pouvait me gêner, me déprimer, me peser, ce qui en apparence est une attitude positive, une disposition saine à la résilience.
Cependant, j'allais jusqu'à penser, à tord, que l'on pouvait se convaincre d'être heureux, qu'il s'agissait simplement d'une question de volonté et d'attitude face à la vie. je prônais ( et je prône toujours) le fait de savoir profiter des choses simples, une mise en valeur d'un relatif contentement et de la satisfaction d'une situation donnée. Devant cette attitude que je considérais comme mature  et réfléchie, j'avais malheureusement tendance à négliger certaines frustrations, faiblesses, problèmes ou petites choses qui pouvaient parfois me déprimer et me peser malgré tout (exemples : des moments de creux dans mes études, absence de relations amoureuses, des relations familiales...). A cela, toujours les mêmes réflexions qui revenaient intérieurement : "Relativise, il y a plus grave, c'est du pipi de chat à côté, je n'ai pas à me plaindre de ma situation globalement", ce qui était objectivement vrai, mais je ne pouvais pas aller à l'encontre de certains sentiments négatifs qui pouvaient m'habiter de temps à autre pour diverses raisons. je culpabilisais presque le fait de me plaindre de quoi que ce soit. Je trouvais cela intolérable le fait de se plaindre ( en tout cas en ce qui me concerne), tout en fantasmant intérieurement des situations meilleures que je ne vivais pas (paradoxe...). Ce n'est simplement que de l'hypocrisie envers soi-même, ressentir l'insatisfaction tout en se complaisant dans une forme d'apathie mensongère et improductive et un déni de son propre marasme, enfoui mais bel et bien réel. Je ne crois pas que ce soit ça le bonheur, même si n'importe quel individu normal est amené à faire des compromis dans la vie et à relativiser.
Le fait de rencontrer des gens dans une situation bien pire que la sienne ou se confrontant à des problèmes infiniment plus graves permet de nuancer sa propre vie, ce qui m'est arrivé plusieurs fois, est une bonne chose, c'est une évidence. Mais j'ai mis du temps à comprendre qu'exprimer des "problèmes" ressentis, ce qui pouvait me tracasser, étaient légitimes malgré tout. Il y avait, et il y a toujours actuellement chez moi, je pense, un réflexe inconscient dans ma tête (mais que j'ai compris je crois) qui est de considérer le fait d'exprimer son mal-être comme une forme d'égoïsme.  
Enfin je parle globalement au passé mais je ne sais pas encore au fond aujourd'hui quelle est la meilleur attitude..

Lors de ma dernière année de lycée (à 17-18 ans donc, j'en ai 24), je passais mes journées à ne parler pratiquement à personne, à rester dans mon coin, a ne sortir de chez moi presque jamais sauf pour aller en cours, à jouer a des jeux débiles des heures entières, à négliger beaucoup de choses, à perdre mon temps dans des conneries, à ne profiter de rien, à ne jamais exprimer le moindre désir personnel (et ne même pas avoir conscience de ces derniers...). Sur le coup, encore on peut reprocher à certains type 4 (et notamment INFP) e côté dramaqueen ou une complaisance dans une espèce de  mélancolie adolescente et des mauvais sentiments, mais le type 9 peut adopter une attitude inverse qui peut être toute aussi débile. Considérer que rien n'est jamais grave est symboliquement une manière de mourir lentement, c'est sacrifier ses désirs profonds sur l'autel de la relativisation, avec l'idée quasi arrogante, drapée d'une modestie affichée, que l'on peut tout supporter et tout apprécier malgré tout par la force des choses. Enfin bon là c'est une forme d'auto critique.

Le "finalement, c'est pas si grave, j'ai un toit et je bouffe à ma faim, j'ai des amis et une famille, donc tout va bien" a ses limites devant les réactions subjectives et la quête d'épanouissement et des désirs personnels. Malheureusement, le bonheur ne se décrète pas, et ne pas prendre en compte ses affects est une forme de négligence envers soi-même et peut même avoir des effets sur sa santé. La question est de savoir où mettre le curseur, entre cette prise en compte nécessaire de son état mental et ce petit jeu de l'égo décrit plus haut.
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Message(#) Sujet: Re: INFP et dépression INFP et dépression - Page 2 Icon_minitimeJeu 01 Mai 2014, 11:17

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Dernière édition par Freespi le Ven 12 Sep 2014, 17:50, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: INFP et dépression INFP et dépression - Page 2 Icon_minitimeJeu 01 Mai 2014, 16:57

Je suis d'accord avec ce que tu dis globo, je me dis même souvent qu'au final je me rends malheureux juste pour encore être différent, me donner cette image (a moi même et seulement a moi même) d'incompris. Et en me disant ça je m'en rend compte donc ça devrait ne servir a rien de me mentir, en tout cas moi je me comprends pas vraiment, pas tout le temps.

Par contre la ou je suis pas d'accord c'est que non, je ne montre pas ma tristesse, ça n'a jamais été la pitié que j'ai recherché, plus la compassion, l'amour et ça ne s'acquiert pas de cette manière je crois. Rien qu'en disant des choses que je dis et dis uniquement sur ce forum je trouve ça égoïste. Et je vois bien que quand quelqu'un se montre "deprimé" j'ai pas envie de l'aider et trouve ça même ridicule, qu'il fait ça juste pour attirer l'attention. Même si il est peut être vraiment malheureux, sauf qu'il le montre. (Et je pense d'ailleurs que beaucoup beaucoup de personnes sont tristes et pourtant ne le montre également compte. Je m'en rends compte quand je parle dans l'intimité avec certaine personnes. les gens qui essaie donc d'attirer l'attention par ce moyen je trouve ça d'autant plus détestable.)
Quand ça va pas je me dis souvent que c'est moi même qui me rend malheureux, qu'en quelue sorte oui je me complaît dans cette melancholie, que je me rends malheureux arceue oui ça semble plus facile que d'atteindre le bonheur. Je me contredis comme si on etait deux, celui qui dit "Pourquoi je suis pas heureux? pourquoi on ne m'aime pas ? Pourquoi chez les autres tout et mieux que moi ?" et l'autre qui fait remonter la pente en quelque sorte "Si tu dis que t'es malheureux tu l'es, si tu dis que tu ne l'es pas, ça va aller, c'est pas en restant a t'enfoncer dans cette mélancolie que tu te crée ou en tout cas que tu cultive que ça va aller mieux." puis je suis donc en colère contre moi et la fois ou le "moi qui est un eu plus perversement" j'arrive a me sortir de ce cercle vicieux fait vraiment tout pour que la vie soit la plus "belle" avec malgré tout ce petit mal au cœur qui intervient de temps en temps mais fait pas le poids. Puis comme dans la vie il y arrive de bonne choses comme de mauvaise choses la balance s'inverse et soit je retombe dans ce piège soit j'arrive a m'en sortir vite. Plus on reste dans ce piège qui n'est ni tout un fait le même ni tout a fait un autres (bigup Verlaine!) plus il est difficile dans sortir. Après je pense que c'est comme dans un jeu-vidéo dans lequel on bloque, mais en plus dur. On avance on avance puis on tombe dans un piège puis on est bloqué a un moment difficile, on arrive a passer au dessus au but d'un certain temps puis on continue d'avancer on a de nouveaux du mal, avec de la persévérance on s'en sort et a force d'avancer on est plus fort, on évite plus facilement les obstacles puis finalement on le termine ce jeux ! Faut juste pas abandonner. (ouais des métaphores moisies de la vie j'en ai en stock)

Je me sens un peu moins étrange a la lecture de vos messages   Razz  C'est rassurant et en même temps ça l'est pas  oups
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globo
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Message(#) Sujet: Re: INFP et dépression INFP et dépression - Page 2 Icon_minitimeJeu 01 Mai 2014, 18:11

J'ai pas décrit un système figé non plus, un mécanisme implacable ou une personne en particulier, je voulais juste ajouter qu'il peut y avoir une dimension masochiste ou un peu de manipulation sociale dans ce thème et que du coup je suis assez méfiant sur le sujet.

Je précise par rapport à ce qu'a dit Alaintérieur, je parlais d'un dialogue intérieur, des questions que l'on peut se poser, perso je ne supporte pas que l'on me dise de relativiser alors que j'ai l’impression de décréter ma vérité juste pour la partager pirat

-Je déteste mon boulot.
-Oh bah oui mais il y a pire, regarde par exe...
-Je m'en fous qu'il y a pire, ça ne change rien à ce que je vis moi pirat

Donc oui je vois bien les différents points de vue et pour moi ils ne sont pas incompatibles ou absolus. Je dis que l'on a suffisamment de ressources pour avoir des perceptions totalement différentes d'une seule situation et moi j'aime bien faire le tour des possibles avant de faire mon choix. Je ne crois pas qu'il faille tout garder pour soi de peur de passer pour un mendiant du sentiment, je ne crois pas qu'il faille systématiquement douter de bienfondé du malêtre des autres mais ça ne m’empêche pas de me poser ces questions.

EDIT: J'ajoute un truc par rapport au post de Flipendo, pour moi il est tout aussi "négatif" de refuser de parler des choses, ne serait que dans un dialogue interne encore une fois, que de refuser de se remettre en question. Je pense que le fait de se poser ces questions est tout à fait normal. Pour trouver une solution appropriée à un problème, il faut en trouver l'origine. C'est pas parce que j'ai envie de contredire les gens ou de faire un concours de qui a la plus grosse déprime et ce n'est pas pour faire le cartésien du dimanche. C'est juste que je ne vais pas balayer d'un revers de la main des questions qui fâchent, je ne vais pas aller dans la complaisance systématique, que ce soit pour moi ou pour les autres. Parce que je pense qu'il faut être capable d'envisager le problème sous tous les angles possibles pour arriver à un consensus qu'on va appeler vérité et qui aidera à résoudre les choses.
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Message(#) Sujet: Re: INFP et dépression INFP et dépression - Page 2 Icon_minitimeJeu 01 Mai 2014, 20:41

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