Bonjour, bonjour, je débarque !

Je vais allé droit au but...Comment arrivez vous à gérer l'angoisse et la peur de l'échec !
Je suis têtue, du coup je peux m'accrocher et mes rêves et vouloir les atteindre, même ceux qui paraissent irréalisable, mais depuis un certain échec, j'en peux plus, je tombe...
ET comme je suis pas du genre à me laisser abattre, j'agis quand même, je reste dans l'action, mais c'est comme si mon corps se mettait en mode automatique mais que mon âme ne suivait plus du tout, je fais des démarche, la mort dans l'âme. Mais je suis consciente que mes ondes négatives ne vont peut être pas m'aider...

Mais il m'est impossible depuis plusieurs mois d'avoir confiance en moi ! !
On va me booster, je vais y croire, avoir la rage de vaincre...pendant 1h et après hop je retombe dans un état d'angoisse, d'inquiétude, pire je pense à l'abandon !

Et ce que ca vous arrive souvent (ce petit côté " je vais y arriver ! ! !. . . Non je vais pas y arriver... ") ?

(Sinon HS mais est ce que la plupart des ENFP ne serait pas gémeaux ? Haha)

Au plaisir de vous lire !

Bienvenue!

Je comprends et ressens aussi cette angoisse par rapport à l'échec. A mon avis, le problème est là parce qu'en tant que I/ENFP, on a souvent du mal à ne pas se lancer dans une activité sans passion ou vif intérêt.

Peut-être qu'il serait bien de trouver un moyen de "souffler" un peu, en faisant une activité que tu aimes, qui prend du temps sans t'amener à réfléchir, juste pour décompresser. Et si ça peut te relativiser, dis-toi que l'échec concerne tout le monde. Le plus important, c'est d'en retirer une leçon et corriger le tir.

Ouiii u vois là, tu me motive mais je sais que demain je vais me mettre à réfléchir et tourner les choses dans tout les sens !
Mais en fait je peux pas vraiment " soufler " parce que dans mon plan B il faut que je fasse les démarche maintenant (ou jamais haha) le plan B me plait énormément, il me fait rêver, tellement que du coup je me dis, " mais comme j'ai pas réussi à faire X chose, peut être que l'issue sera la même avec ce plan "

En fait c'est vraiment une question de confiance, je crois...Mais tu marque un point, je vais déjà essayer de pas me forcer quand je me sens pas prête, ou négative (mais pas trop repousser sinon, je pourrais dire adieu à mes rêves les plus fous haha)

Melololipop a écrit:

Ouiii u vois là, tu me motive mais je sais que demain je vais me mettre à réfléchir et tourner les choses dans tout les sens !

Réfléchis à autre chose, intéresse-toi à des sujets qui ne te concernent pas directement comme ta famille, tes amis, ton implication dans les activités collectives que tu fais, et tu verras que tu pourras trouver un angle de vue plus neuf sur ce qui te tracasse. Certes, ça ne résout pas les problèmes, mais au moins ça peut t'aider à retrouver peu à peu un bon état d'esprit

Bah à chaque fois j'ai l'impression que ça me redonne de l'énergie (comme là y a quelques minutes) j'ai eu un coup de fil hors sujet, et ça m'est apparu comme le feu vert, pour (re)partir!
Mais je ne peux pas m'empêcher de douter, j'ai perdue mon insouciance, et mon côté " mais non ca arrivera d'une manière ou d'un autre :P "

Là j'agis et je me met à douter de moi, ca m'eneeeeeerve ou pas forcément de moi...mais de ma chance on va dire haha ! Voilà je crois que c'est ça !

Est-ce que ton plan B est radicalement différent du plan A? Si oui, pense aux bénéfices de s'y consacrer. En bon NF, je te conseille de "rester toi-même", malgré tout. Et de garder les pieds sur terre en même temps, de prendre en considération toutes les options (ne pas hésiter à en parler à des gens de confiance), mais tout en étant fidèle à toi-même.

Salut Melololipop,

Tout d'abord, bienvenue sur le forum !

Melololipop a écrit:

Je suis têtue, du coup je peux m'accrocher et mes rêves et vouloir les atteindre, même ceux qui paraissent irréalisable, mais depuis un certain échec, j'en peux plus, je tombe...[...]
ET comme je suis pas du genre à me laisser abattre, j'agis quand même, je reste dans l'action, mais c'est comme si mon corps se mettait en mode automatique mais que mon âme ne suivait plus du tout

J'ai l'impression qu'il reste une empreinte émotionnelle de cet échec. Quelque part, si je comprends bien, tu as peur qu'il se répète. On sent que quelque chose te "travaille" quand tu parles du corps en mode automatique.

Emmet :

Non il n'est pas radicalement différent du plan A, c'est une autre voie pour arriver au même but on va dire !
J'essaye d'appliquer ce conseil j'ai juste énormément de mal à m'y tenir, sans que cette ombre négative ne m'aspire...

Aikido : Oui, c'est exactement ca, depuis cet échec, j'ai peur que tout ce à quoi j'aspire...ce solde par un échec ! Et c'est ce que j'essaye de vaincre, mais je vois bien que rien n'y fait, je finis toujours par devenir angoissé et négative. Alors je me demande comment accepter cette défaite pour mieux la surmonter :| Il faut absolument que je rebondisse si je veux réussir, mais je fais du surplace, parce que je ne me suis pas encore remise de cet échec...Et pourtant j'essaye, je fais des plans pour avancer !
Par contre pour le corps en mode automatique, c'est parce que je suis incapable de rester inactive et de seulement pleurer sur mon sort, donc même si le moral n'y est pas, " je fais " !
C'est la première fois que je deviens aussi anxieuse et négative et pourtant j'en ai vécu des choses...(même si je me dis que c'est le nombre d'épreuves consécutives qui finit par m'usé...Ce serait un début de pistes)

Déjà parler m'aide peu à peu avancer à comprendre ou du moins situer le problème ! Ouf

Melololipop a écrit:

Alors je me demande comment accepter cette défaite pour mieux la surmonter :|

Ce n'est pas tant la défaite elle même que l'émotion associée qui te freine. Si tu fais plein de projets, je comprends qu'échouer pour l'un d'entre eux a du être dur.

Melololipop a écrit:

Par contre pour le corps en mode automatique, c'est parce que je suis incapable de rester inactive et de seulement pleurer sur mon sort, donc même si le moral n'y est pas, " je fais " !

On dirait une sorte de séparation entre tes actes et tes pensées.

Aïkido a écrit:

Melololipop a écrit:

Par contre pour le corps en mode automatique, c'est parce que je suis incapable de rester inactive et de seulement pleurer sur mon sort, donc même si le moral n'y est pas, " je fais " !

On dirait une sorte de séparation entre tes actes et tes pensées.

C'est ce que ça m'inspire aussi. Une sorte de tournage à vide.

On passe nos vies à se comparer à toutes les situations possibles qui sont autour de nous. Alors, pourquoi ne pas regarder en arrière les différentes choses qu'on a déjà réussi.

Donc comment baisser l'angoisse???. Si on veut se lancer dans un projet on doute bien sur, car on ne se sait pas encore ce qui va arriver demain. Mais c'est en regardant en arrière tout ce qu'on a déjà réussi à accomplir qui montre qu'on ne doit justement pas s'inquiéter.

J'ai longtemps eu peur de me lancer en affaire, d'acheter mon propre condo, de lâcher mon job pour partir en voyage!!!. et bien d'autres choses.

En regardant les différentes expériences par où j'ai passé et bien tout s'est bien déroulé, je ne dis pas que tout est arrivé par magie, mais avec de l'effort et du travail, alors pourquoi continuer à avoir de l'angoisse, pis dans le pire des cas on perd quoi ?? Du temps ?, De l'argent ?, Du Prestige... Pfff t'apprends, tu as une nouvelle expérience et quand on y pense vraiment c'est mieux des remords que des regrets non ???.

Un sage ami à moi m'a dit un jour. "Quand on pense qu'on se lance dans le vide avec le temps on se rend compte que ce n'est qu'un pas de plus"...

Maintenant tu vas me faire un paquet de , mais oui, mais tsé, mais y'a aussi.. pfff ça sa s'appelle de la non confiance en soit

Maître Yoda à dit: Fais-le, ou ne le fais pas, mais n'essaie pas.


Ici essayer c'est de rester dans sa tête à voir des possibilités qui n'existent pas encore.

Pis pour savoir ce que goûte le sel, on aurait beau te l'expliquer pendant des années tant que tu n'y goûtes pas tu ne pourras savoir ce que ça goûte réellement.

Mherouk a écrit:

Maître Yoda à dit: Fais-le, ou ne le fais pas, mais n'essaie pas.

En même temps c'est un espèce de vieux gnome ratatiné qui vit tout seul dans une hutte dans la jungle. Moi je me méfierais...

Mherouk a écrit:

Maître Yoda à dit: Fais-le, ou ne le fais pas, mais n'essaie pas.

c'est marrant, c'est une de mes phrases "préférées"

et en même temps, je la trouve trop implacable. celui qui manque de confiance en lui peut être paralysé par une injonction pareille. c'est d'ailleurs ce qui a légitimé ma non-action pendant longtemps. Je justifiais ma passivité par mon manque de conviction, pas sûre que je voulais faire ci ou ça. Alors que c'est bien par les expériences qu'on SAIT ce qu'on veut ou veut pas et donc qu'on FAIT ou fait pas.

mon leitmotiv aujourd'hui ça serait plutôt : "fais-le petit, ou fais-le grand, mais fais-le."

C'est vrai qu'il n'a pas l'air trop invitant comme personnage .


Maji je comprends bien que ça ne peut pas marcher pour tout le monde. Si la vie était aussi blanche ou noire et bien on serait sûrement pas en train de se demander si on va aller manifester ou non, si on fait un enfant ou si on quitte notre emploi.

Combien de collègues j'ai entendus dans ma vie me raconter toutes les souffrances qu'ils rencontrent dans leur travail et que suite à l'entretien annuel avec le boss que je me rends compte qu'ils n'ont rien dit et qu'ils ont préféré attendre de voir comment la conversation allait se passer, mais encore une fois je trouve que plusieurs utilisent la pensée magique.. Ça ne marche pas comme ça dans la vie.!!!

Je crois d'avantage à la provocation qu'à la simple attente passive, mais faut pas non plus être téméraire. Alors j'adhère assez bien à ta dernière phrase.


L'angoisse vient du fait qu'on se réfère à une ancienne action du passé quand on sait très bien que l'action qui doit arriver dans le futur ne sera jamais exactement pareil à notre expérience. Ce qui laisse toujours de l'espace et de la place à l'amélioration..

Faut dire aussi qu'on est dans une société jetable. On achète on aime on garde on n'aime pas -boh c'est pas grave j'irais en acheter un autre. Mais dans les relations c'est plus complexe, car ça reste un lien avec nous même face aux autres et là on entre dans un sujet encore plus profond soit d'être en mesure de vivre ou non sa solitude. Suite à un rejet est-ce qu'on peut vivre justement avec ce sentiment..

Je dois ouvrir un sujet sur toutes les courtisaneries que je fais en ce moment. Si à chaque fois qu'une demoiselle me rejette je le prenais personnellement ça ferait drôlement longtemps que je serais suicidaire, mais en même temps le plaisir de prendre 5 minutes pour essayer de voir s'il y a une ouverture pour que je puisse inviter cette personne à prendre un thé ou un bol de chocolat chaud et bien je trouve que ça valait la peine et cette expérience me sera utile pour ma prochaine approche... L'angoisse dans plusieurs des cas je la laisse de côté. C'est un handicap qui ne blesse qu'une personne NOUS-MÊMES....

Mherouk a écrit:

On passe nos vies à se comparer à toutes les situations possibles qui sont autour de nous. Alors, pourquoi ne pas regarder en arrière les différentes choses qu'on a déjà réussi.

Donc comment baisser l'angoisse???. Si on veut se lancer dans un projet on doute bien sur, car on ne se sait pas encore ce qui va arriver demain. Mais c'est en regardant en arrière tout ce qu'on a déjà réussi à accomplir qui montre qu'on ne doit justement pas s'inquiéter.

J'ai longtemps eu peur de me lancer en affaire, d'acheter mon propre condo, de lâcher mon job pour partir en voyage!!!. et bien d'autres choses.

En regardant les différentes expériences par où j'ai passé et bien tout s'est bien déroulé, je ne dis pas que tout est arrivé par magie, mais avec de l'effort et du travail, alors pourquoi continuer à avoir de l'angoisse, pis dans le pire des cas on perd quoi ?? Du temps ?, De l'argent ?, Du Prestige... Pfff t'apprends, tu as une nouvelle expérience et quand on y pense vraiment c'est mieux des remords que des regrets non ???.

Un sage ami à moi m'a dit un jour. "Quand on pense qu'on se lance dans le vide avec le temps on se rend compte que ce n'est qu'un pas de plus"...

Maintenant tu vas me faire un paquet de , mais oui, mais tsé, mais y'a aussi.. pfff ça sa s'appelle de la non confiance en soit

Maître Yoda à dit: Fais-le, ou ne le fais pas, mais n'essaie pas.


Ici essayer c'est de rester dans sa tête à voir des possibilités qui n'existent pas encore.

Pis pour savoir ce que goûte le sel, on aurait beau te l'expliquer pendant des années tant que tu n'y goûtes pas tu ne pourras savoir ce que ça goûte réellement.

Eh bien je re plongeais en dépression et ca l'a boosté d'un coup.
Je venais plus, j'essayais de me battre à contre courant et là j'ai jamais été aussi triste de toute ma vie je crois, j'ai déjà été fatiguée, énervée ou autre, mais aussi mélancolique voir en train de faire une longue phase de petite dépression. Jamais.
Et pourtant tu dis vrai, j'ai du faire face à des choses bien plus piire et j'étais pas comme ca..Étonnant :| La première fois que je pars pas en sifflotant, que la chance finira par bien me sauver...
Là la peur me paralyse quelques instant, ensuite je me dis " allons donc, met toi au travail " je m'y met, je suis pas satisfaite, je me compare à X ou à Y, je me sens nulle, je pleure.
Et ce cycle s'est répété tellement de fois, que j'en viens à ne même plus essayer...

Et pourtant oui, j'ai été confronté à des situations bien plus dangereuse pour moi et mes petites fesses...J'en viens à me dire qu'il faut que ma vie soit en jeu pour avoir de l'adrénaline ou juste ne plus avoir le choix, en mode marche ou crève. C'est grave.

Mais re essayons...encore une fois.

Qu'est ce que t'appelle longue phase de petite dépression ?

Bien, j'ai peur que le mot dépression soit fort (d'ou le " petite "), mais franchement, cette phase dure depuis cet été donc bon..
Au début c'était juste de l'anxiété, mais j'arrivais à me dire " Ca va passer, c'est rien, tu dois juste recharger tes batteries. "
Puis, le temps passe et l'anxiété et l'angoisse augmente à un point ou je me remet vraiment en questions. Mais j'arrive encore à avoir un peu d'énergie...
Puis avec tout ca je commence à devenir extrêmement susceptible, je vois le mal partout, (surtout en moi) et je rigole moins facilement, ca me rend chiante en plus quoi...
Après les premiers pleurs, je pleure pour un rien une fois, je me dis c'est bon t'as vidé ton sac, redresse toi maintenant. Et le lendemain ça va pas si mieux que ça...
Donc je pleure plus souvent pour un rien (comme dit plus haut) du coup comme j'ai peur de pleurer pour rien je commence à me renfermer, pour pas finir blesser et donc me mettre à pleurer en me disant que je suis nulle...
En gros c'est là ou j'en suis.
Et je me sens seule, mais vraiment seule...

Mais bon je vais essayer de me reboosté, j'ai peur de me laisser aller et de ne jamais remonter cette fichue pente ! ! !

En espérant te faire sourire

"Ever tried. Ever failed. No matter. Try Again. Fail again. Fail better."
Samuel Beckett

C'est ton environnement, ton entourage qui provoque ça ?

Essaye le magnésium en complément alimentaire.

reset a écrit:

En espérant te faire sourire

"Ever tried. Ever failed. No matter. Try Again. Fail again. Fail better."
Samuel Beckett

Oh merci ^ ^

Chasing a écrit:

C'est ton environnement, ton entourage qui provoque ça ?

Mon environnement ? Non enfin je ne pense pas ! En ayant bien réfléchi, je pense que le fait de ne pas avoir atteint mes objectifs me fait avoir une mauvaise image de moi...C'est surement la base de ce que je traverse.
Bien sur après des petit problèmes perse et surtout familiaux font que ça n'arrange pas les choses...
Et ma manie de ne pas trop parler à mes proches quand je vais mal aussi, mais ça j'essaye de m'améliorer. Le problème est que me dire " Mais non tu es une super fille, regarde t'as fais ci, t'as fais ça blablabla " ne marche pas sur moi...Vu que c'est moi habituellement qui à le rôle de dire ça aux autres, c'est donc efficace pendant quelques temps et encore, mais après POUF.

Ah je vois . Tu as l'air d'être portée sur la réussite et l'image de soi, t'y accordes beaucoup d'importance mais du coup trop peut être, parce que si tu te compares aux autres c'est que tu te sens plus assez forte pour aimer ta propre image. Le truc c'est de prendre conscience là où t'as échoué, et l'accepter, après tu vas enclencher un processus de résilience et remonter la pente. L'échec est la base de toute réussite.. le plus important surtout c'est de pas te mentir à toi même. Pour ton angoisse, trouve la foi dans quelque chose, un objectif suprême, une croyance, quelque chose. A chaque fois que ce stress revient, pense à ton objectif, et relativise par rapport à ta vie. Au bout d'un moment plus t'aura avancé vers cet objectif et plus ta confiance reviendra, tout redeviendra cool. L'objectif doit te donner la force nécessaire à remonter à chaque fois que tu tombes. Ce qui t'arrive c'est un processus normal mais ça doit servir à te rendre plus forte à la fin..

Du coup en ce moment, quand il t'arrive quelque chose de bien, tu brides ton plaisir à cause de ça ?