Le forum français du MBTI MBTI, Jung, Myers Briggs, psychologie, sciences humaines, tests, individuation |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| (#) Sujet: Re: Parlez-moi d'amour.. Jeu 28 Mar 2013, 22:51 | |
| Ben la réponse à la première partie "comment gérer l'expression différente de la même situation", ça relève pour moi de l'éveil et de l'ouverture/tolérance à la différence. Une fois que tu as bien assimilé qu'on ne régit pas pareil aux même choses, que tu as assimilé que c'est de cette manière que s'exprime ta conjointe et que tu arrêtes de penser qu'elle (ou il) joue "la comédie" (caractéristique d'une incompréhension par projection de son fonctionnement sur l'autre), tu peux envisager d'agir. Je ne sais pas si je correspond au groupe INTP en cela, mais malgré ma recherche d'isolement, j'aime bien qu'on vienne écouter mes larmoiements. Surtout pour qu'on me dise ce que je veux entendre (de toutes façons quand ça va mal, me mettre face à la réalité ça se fait pas tout seul ). Mais ça prend quelques qualités en face pour dépasser ma mauvaise foi et me dire doucement non pas ce que je veux entendre mais ce que je dois entendre. Suivant la manière dont c'est fait, l'autre aura un retour très rapide pour savoir s'il a géré correctement ou s'il s'est "chié dessus". En partant du principe, donc, que l'isolement total n'est pas non plus la solution, peut-être irais-je sortir pour aller donner à l'autre la présence nécessaire pour entrer dans un cercle vertueux d'écoute et d'aide mutuelle. Les malentendus s'installent tout le temps et s'exacerbent en période de crise, ça c'est une constante. Plus l'INTP établit une relation avec quelque de différent, plus la moindre crise aura tendance à réserver aux 2 personnes des vecteurs au sens totalement opposé. C'est la communication "de secours" intuitive qui agit dans ces moments-là. On comprend aisément que ça se passe mieux avec des profils qui se ressemblent qu'avec des profils très différents. Ainsi, la résolution des conflits dans un couple mêlant 2 personnes très différentes ne peut, à mon sens, se faire "toute seule", et il faudra des efforts supplémentaires de chaque partie pour arriver au même résultat qu'une fin de crise qui serait apparue comme "bénigne" dans un couple plus proche sur la composante "identité". |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: Parlez-moi d'amour.. Ven 29 Mar 2013, 13:12 | |
| @Lylortantyk Comme ta question me parle, je tente une réponse portant sur l'amitié, à défaut d'être en couple (célibat, quand tu nous tiens...) Les rares fois où j'ai eu un/une amie qui se sentait mal (les yeux pleins de larmes) devant moi, je me souviens que ça a toujours été dur pour moi.... Dur, dans le sens où j'étais au pied du mur, à constater mon impuissance face à une détresse que je ne comprenais pas, ou que j'avais du mal à partager. Se sentir incapable de pouvoir consoler naturellement... quelle plaie quand ça arrive!! Alors souvent, j'ai fait le mur.... "génial" pour la personne en face.... J'essaye de parler d'autre chose qui touche de près ou de loin le sujet des larmes, histoire de faire diversion, et de faire cesser les pleurs par la réflexion sur un autre sujet. Ça marche parfois... jusqu'à ce que la personne s'effondre à nouveau... Dur dur de prendre quelqu'un dans les bras pour le soutenir... même si je fais des efforts avec ça, j'attends toujours le dernier moment.... pour m'y forcer.... Heureusement, ça ne m'arrive pas souvent, aussi parce que j'évite de fréquenter les gens qui me semblent "trop" à fleur de peau. Même si je respecte cela, j'ai tendance à fuir le "pathos"... ce "trou noir émotionnel" comme tu dis, de peur, peut-être, qu'il ne m'aspire un jour? Pour ce qui est de ce fameux partage de la détresse, cette compassion qui m'est difficile d'exprimer, je pense effectivement que "naturellement", j'attends de l'Autre qu'il/elle gère tout seul, dans sa tête, ses détresses. Pour ma part, c'est surtout la réflexion qui arrive toujours, plus ou moins bien, à me sortir des coups de blues. Je considère comme acquis le fait que je sois vivant, et que me tirer une balle ne ferait que faire arriver une mort qui arrivera de toute façon, et que ça s'avère donc totalement absurde. Je me "force" (quoique) à penser à la mort, car c'est pour moi une source d'énergie, de consolation immense, de constater que je suis encore vivant. Ça balaye les problèmes, en somme. Alors la détresse émotionnelle n'a qu'à bien se tenir avec moi En partant de cette "logique", beaucoup de choses me paraissent futiles, indignes qu'on verse des larmes pour elles. Alors forcément, quand cette détresse émotionnelle (souvent "magnifiquement absurde" à mes yeux) arrive chez l'Autre, je me vois mal lui parler du fait qu'il soit encore vivant pour le consoler... Alors je me tais... Je me contente d'être là, à côté, et tant pis si l'atmosphère s'alourdit. Je me dis qu'au pire, la personne pourra me voir comme un "cœur de pierre", tant que ça lui fait penser à autre chose qu'au sujet initial des larmes. Bon... en me relisant, je me dis que c'est bien joli tout ça, mais malgré cette logique censée me sortir des coups de cafard, il m'arrive quand même de me sentir mal des jours durant lorsqu'il s'agit d'une femme/fille que je convoite, et avec qui ça ne marche pas comme je l'espère.... En fait, j'y reviens, c'est tout le temps la relation avec l'Autre sexe qui arrive à balayer mes belles logiques et à faire sortir l'escargot fragile de sa carapace de réflexions.... Au final, les peines de cœur sont pour moi les seules dignes d'exister, car le vide qu'elles créent n'attend aucune consolation "logique", et que ces blessures irrationnelles ne se referment jamais totalement, selon moi... C'est un peu le bazar ce message, mais la question était très bien trouvée aussi!! Je dirais pour conclure que : - soit le coup de cafard me paraît bête et futile face à ce que la vie nous offre; et donc j'essaye de faire diversion avec la réflexion, - soit c'est une peine de cœur, irrationnelle, et là, je compatis en silence... J'ai l'impression que le problème réside dans la définition (propre à chacun je suppose) d'une "peine de cœur". Les larmes proviennent-elles toujours des peines de cœur? Si oui, alors ma logique peut aller se rhabiller.... J'espère que ma réponse t'auras apporté des éléments, Agréable journée-ment votre |
| | | TicTac Aucun rang assigné
Type : xNTP Age : 28 Lieu : Partout donc nulle part Emploi : lycéen Inscription : 01/03/2013 Messages : 79
| (#) Sujet: Re: Parlez-moi d'amour.. Ven 29 Mar 2013, 22:14 | |
| Kirikou, je suis INTP j'ai paritellement ressenti ce que tu vis en ce moment donc si tu me fais confiance tu peux regler ton probleme.
Trouve un but dans la vie et tout le reste suivra. (à méditer) |
| | | Lylortantyk Aucun rang assigné
Type : NF Lieu : Ici et là Emploi : Services à la Personne Inscription : 21/02/2013 Messages : 174
| (#) Sujet: Re: Parlez-moi d'amour.. Ven 29 Mar 2013, 23:25 | |
| - Citation :
- j'aime bien qu'on vienne écouter mes larmoiements (...) Surtout pour qu'on me dise ce que je veux entendre (...) Mais ça prend quelques qualités en face pour dépasser ma mauvaise foi (...) l'autre aura un retour très rapide pour savoir s'il a géré correctement ou s'il s'est "chié dessus"
Et oui, comme tout le monde quoi - Citation :
- Dur, dans le sens où j'étais au pied du mur, à constater mon impuissance face à une détresse que je ne comprenais pas, ou que j'avais du mal à partager. Se sentir incapable de pouvoir consoler naturellement... quelle plaie quand ça arrive!!
Alors souvent, j'ai fait le mur.... "génial" pour la personne en face.... Rolling Eyes Faut bien te comprendre la dessus pour pas qu'on t'en tienne rigueur, c'est un malentendu si c'est le cas je trouve; ou un problème de manque d'autonomie affective? (je suis mal placée pour dire ça, j'ai pas été un modèle du genre pendant longtemps, mais aujourd'hui ce type de fonctionnement je l'accepterai pleinement) (enfin je pense ) (je parle de pas imposer un fonctionnement à l'autre qui n'est pas compatible) - Citation :
- J'ai l'impression que le problème réside dans la définition (propre à chacun je suppose) d'une "peine de cœur". Les larmes proviennent-elles toujours des peines de cœur? Si oui, alors ma logique peut aller se rhabiller....
Ben ça provient aussi de quand t'as tes règles si t'es une femme: y a une semaine par mois ou ça peut être très rigolo sur le plan des émotions - Citation :
Au final, les peines de cœur sont pour moi les seules dignes d'exister, car le vide qu'elles créent n'attend aucune consolation "logique", et que ces blessures irrationnelles ne se referment jamais totalement, selon moi... Oui mais alors là non! Et si elle a ses règles? Pour moi si on a envie de pleurer, d'être à fleur de peau, faut pas forcément une raison ultra profonde ou un deuil ou que sais je encore... (ça peut être aussi un phénomène d'accumulation, y a une cerise et paf ça déborde) (mais c'est aussi culturel peut être: http://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Emotions/Articles-et-Dossiers/Pourquoi-les-larmes-font-du-bien/7Femme-qui-pleure-homme-qui-crie) Ca c'est le point à travailler? Intégrer les débordements qui paraissent hors-légitime comme un fonctionnement légitime... (du moment que ça te fais pas culpabiliser de pas trop y réagir comme tu voudrais le faire, et que vous faites la part des choses) Je vois dans cette remarque une projection de son fonctionnement sur l'autre, un malentendu (de ceux qui peuvent faire louper l'essentiel). En même temps, difficile d'y échapper... on arrive aux limites des profils du MBTI si on grimpe pas l'échelle pour sortir du labyrinthe: voir au-delà de son fonctionnement, concevoir d'autres façons de fonctionner - et les accepter - est-ce possible? - Citation :
- J'espère que ma réponse t'auras apporté des éléments,
Oui |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: Parlez-moi d'amour.. Sam 30 Mar 2013, 23:11 | |
| @TicTac Oui, un but... j'ai cherché pendant un certain temps, à l'époque de l'adolescence et de mes premiers choix, mais là je consacre surtout ma vie à la recherche de tranquillité. On peut dire que mon but est de me sentir bien, zen, aussi longtemps que possible avant de mourir. @Lylortantyk Tu me fais rire avec ton histoire de règles!! N'ayant jamais eu de relation vraiment longue et régulière avec une fille, c'est un problème que j'occulte toujours!! Je tâcherai de demander à la prochaine pleurnicheuse si elle a ses règles (je plaisante!) - Lylortantyk a écrit:
- En même temps, difficile d'y échapper... on arrive aux limites des profils du MBTI si on grimpe pas l'échelle pour sortir du labyrinthe: voir au-delà de son fonctionnement, concevoir d'autres façons de fonctionner - et les accepter - est-ce possible?
Aucune idée si c'est vraiment possible... C'est bien joli de chercher à être plus ouvert et plus tolérant etc... mais parfois je me demande si ce n'est pas un effet de mode, car c'est bien vu actuellement (donc une pseudo-ouverture/tolérance) à l'heure du multi-culturalisme etc... le "progrès"......... soupir
Mais bon... les temps changent, les feuilles tombent, jusqu'à ce qu'elles repoussent, alors... |
| | | Lylortantyk Aucun rang assigné
Type : NF Lieu : Ici et là Emploi : Services à la Personne Inscription : 21/02/2013 Messages : 174
| (#) Sujet: Re: Parlez-moi d'amour.. Sam 30 Mar 2013, 23:26 | |
| - Citation :
- Je tâcherai de demander à la prochaine pleurnicheuse si elle a ses règles Wink (je plaisante!)
Mais pourquoi pas? |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: Parlez-moi d'amour.. Dim 31 Mar 2013, 00:52 | |
| Bonne question... Je pense que ce n'est pas tant cette histoire de règles... C'est juste que je ne pose jamais beaucoup de questions quand je me sens mal à l'aise. Et qu'est-ce que ça change si elle me dit qu'elle a ses règles ou non? Une prédisposition hormonale aux larmes pendant cette période? Mais tous les autres paramètres alors?? on en fait quoi?? J'ai dans l'idée que les larmes sont comparables aux abysses... qu'elles sont insondables, trop enfouies, trop profondes.... Laisser supposer qu'elles soient "simplement", ou "en partie" le "fruit" des menstruations me met face à quelque chose qui me fait mal... Comme si c'était plus simple que ce que je crois.... comme si je me trompais sur toute la ligne.... en pensant que c'est forcément complexe. Je préfère me "noyer" dans la complexité, quitte à lâcher prise à force de constater ma propre ignorance, plutôt que d'essayer de "définir" les causes et leurs effets, au risque de me tromper... Je préfère me dire que les larmes sont des mystères insolvables, plutôt que d'y voir la manifestation logique d'un certain concours de circonstances..... C'est d'ailleurs comme ça que je préfère voir les choses en général.... ça me soulage.... Peut-être pour "esquiver" encore une fois le côté "pratique", "réaliste"??? (scientifique???) Comme si c'était trop dur à encaisser qu'il y ait forcément une explication à tout.... je préfère vivre dans un monde inexplicable.... libre d'être interprété, ou non, selon notre volonté du moment. Pardon si je m'égare à nouveau dans ce message |
| | | Karmit Aucun rang assigné
Type : INTP Age : 34 Lieu : Paris Emploi : Etudiant Inscription : 23/03/2013 Messages : 29
| (#) Sujet: Re: Parlez-moi d'amour.. Lun 01 Avr 2013, 01:30 | |
| Quand je déprime j'ai besoin de réponse. De vraie réponse, claire et précise.
Donc soit effectivement je me mets en boule dans mon lit et je réfléchis à mon problème, ou alors... j'en parle à une personne de confiance. Pas forcément l'ami intime, mais la personne qui saura me répondre de la manière la plus adéquat possible pour mon problème de manière la plus objective possible. Souvent mon frère d'ailleurs.
Quand je vois quelqu'un pleurer... Bah, je viens du milieu médical, donc j'ai un peu appris à gérer ce genre de situation. Je dis presque rien, à part si je vois clairement la solution du problème, et je deviens tactil (même si j'aime pas ça).
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| | | Tamanoire Aucun rang assigné
Type : INTP Age : 34 Lieu : Hibernaculum Emploi : Etudiante Inscription : 31/08/2013 Messages : 12
| (#) Sujet: Re: Parlez-moi d'amour.. Lun 02 Sep 2013, 08:36 | |
| J'avoue ne pas avoir lu la totalité des posts (qui pourtant me semblent tous plus intéressants les uns que les autres !). Mais j'apporte tout de même ma petite pierre à cet édifice ; je me retrouve beaucoup dans la description que tu fais de toi-même Kirikou. Je suis très peu tactile (du moins pas avec mes amis), et quand je suis contrainte à enlacer une copine chagrinée, je me sens très hypocrite et foncièrement inutile. Je suis une nana, et je pense que d'une certaine manière c'est encore plus délicat pour nous ; les femmes sont censées être plus « tactiles », plus « maternelles », et j'ai souvent l'impression de passer pour la copine « autiste » du groupe... Celle qui te donnera de bons conseils pour te sortir de X situation difficile, mais certainement pas celle qui pourra te consoler. Je pense que ce n'est qu'une apparence, en réalité il m'arrive régulièrement d'être très affectée par les problèmes de mes proches, sans que ceux-ci ne le sachent pour autant. Ou d'ailleurs à l'inverse de me sentir quasi euphorique quand un ami m'apprend qu'il lui est arrivé une bonne chose. Enfin en somme je ne pense pas avoir un problème d'empathie, mais des difficultés à exprimer celle-ci... Après, il est clair que certaines déprimes passagères (ou non) que connaissent mes amis peuvent me paraître tout à fait futiles ; par exemple, se lamenter sur son sort pendant 1 mois parce qu'on s'est séparé de son partenaire, pour moi, c'est ridicule. Je ne supporte pas non plus les crises existentielles de certaines copines, du genre « oooh mais je-suis-trop-grosse-ma-vie-est-un-enfer » : rasoir. T'as qu'a te mettre au régime. Personnellement, je gère mes coups de blues en m'isolant. Au bout d'un moment (assez rapide en général), j'ai une révélation, du genre « mais en faite mon problème est complètement bidon, à l'échelle d'une vie ça ne représente rien ». Pour ce qui est des relations de couple... Je pense que le fait d'être une femme me facilite un peu la tâche dans ce cas précis ; j'ai beaucoup de mal à parler de mes sentiments, ça m'angoisse énormément et j'ai même tendance à penser que « l'Amouuur », c'est quelque chose qu'on ne devrait pas aborder par des mots. Mais les hommes sont généralement moins casse-pied que les femmes à ce niveau là, et jusqu'à maintenant, il ne me semble pas que mes partenaires se soient plaints de mon incapacité à parler des sentiments que je leur portait. Après, je ne sais pas si les INTP ont tous leur petit côté niais, mais en ce qui me concerne, je suis un vrai bisounours quand je suis amoureuse (papouille/caresse/papouille/cadeau/papouille/caresse...) donc j'imagine que ça compense largement les discours. |
| | | Invité Invité
| (#) Sujet: Re: Parlez-moi d'amour.. Mar 03 Sep 2013, 14:07 | |
| - Tamanoire a écrit:
- ...je me retrouve beaucoup dans la description que tu fais de toi-même Kirikou.
Aaaah!! pour une fois!!! - Tamanoire a écrit:
- Je pense que ce n'est qu'une apparence, en réalité il m'arrive régulièrement d'être très affectée par les problèmes de mes proches, sans que ceux-ci ne le sachent pour autant. Ou d'ailleurs à l'inverse de me sentir quasi euphorique quand un ami m'apprend qu'il lui est arrivé une bonne chose.
Enfin en somme je ne pense pas avoir un problème d'empathie, mais des difficultés à exprimer celle-ci... Oui, je suis tout-à-fait d'accord là-dessus!! Même si, de mon côté, mes proches savent que je cogite beaucoup aux problèmes des autres, ce qui je pense, leur donne un indice sur le fait que je cogite aux leurs également. Je pense qu'indirectement, en lisant entre les lignes, les gens (ou seulement certaines personnes?) se doutent (voire savent) que "nous" sommes des êtres sensibles malgré la froideur/rigueur et la technicité de "notre" langage. Ce qui est drôle quand tu évoques les aspects d'être une femme, c'est qu'en pensant à ceux d'être un homme, je me dis que ce n'est pas rose non plus... Tellement de fois suis-je rentré chez moi, frustré de n'avoir pas su exprimer ce que je ressentais pour telle ou telle fille... D'un côté, je passe facilement pour quelqu'un de sérieux/sobre/calme, mais je trouve très difficile de montrer qu'en contrepartie, il y a quelque chose d'autre en moi que je rêve de pouvoir partager. Donc, entre passer pour un mec sérieux et plus ou moins sûr de lui, ou pour un petit garçon en manque d'affection, le choix est vite fait, souvent à contrecœur... - Tamanoire a écrit:
- j'ai même tendance à penser que « l'Amouuur », c'est quelque chose qu'on ne devrait pas aborder par des mots.
Tout-à-fait d'accord avec ça également!!! Je pense la même chose, d'une manière plus générale, pour tout ce que ce que l'on trouve "beau", "magique", et qui nous transporte "hors de la vie". Au final, j'ai tendance à apprécier (ou découvrir?) de plus en plus le silence, les regards, les attentions, à force de ne plus parvenir à décrire ce qui ne peut être décrit. Tellement envieux, parfois, de ces artistes capables d'évoquer magnifiquement ce qu'ils ressentent.. EDIT : - Adieu forum:
Comme d'autres avant et après moi, je quitte le forum. J'ai passé énormément de temps à y lire, depuis déjà 4 ans que je me suis inscrit. Mais au final, je n'apprends plus rien, et je constate que "découvrir" les personnes soi-même sans grille de lecture était une façon plus sympa - à mon sens - d'aborder les relations. Avec ce système actuel de notes/popularité ridicule et biaisé (car seuls certains élus peuvent voter), certains membres sont populaires en postant des conneries "marrantes" ou des chansons, et d'autres sont impopulaires car leurs opinions argumentées ne plaisent pas aux élus de la bande... Un peu sectaire tout ça... Du coup, je suis tenté, comme beaucoup l'ont fait, de supprimer mes messages un peu "trop" personnels, surtout sur ce fil, mais sait-on jamais si quelqu'un s'intéresse à ma petite opinion. Par contre, pour ce qui est de la question de l'amour, je vis seul depuis presque 10 ans, n'ai connu brièvement qu'une seule femme, et les gens continuent de me dégoûter de par leur bêtise, leur ignorance du monde et de son fonctionnement, leur ignorance d'eux-mêmes et de leur fonctionnement, et par les changements sociaux qui me désespèrent d'arriver, mais qui pointent néanmoins le bout de leur nez actuellement. Alors si un jour je me trouve une compagne, ce sera une chance, et sinon, je continuerai seul jusqu'à ce que mort s'ensuive. Je pense avoir écrit beaucoup de conneries sur ce forum, je les laisse également, tant pis si je n'ai pas bien réussi à exprimer ce que j'ai au fond de moi. D'ailleurs, je n'écris plus nulle part sur internet depuis quelques années à part les emails, tellement j'ai l'impression que le but sur internet n'est pas de se faire comprendre, mais de combler un vide en s'inventant des conversations "intelligentes" avec des inconnus. Tout ça pour dire que la vie continue, et que le monde s'en fiche pas mal... Mon objectif est de mieux m'accepter, d'avoir une hygiène de vie plus saine, d'arrêter d'essayer de m'insérer dans un système merdique. Trop d'efforts à faire, et frustration garantie! Bref bref bref.... j'arrête d'écrire mes conneries.... une retraite me fera du bien. Bonne route et courage à tous!
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| | | Mamanouche Aucun rang assigné
Age : 25 Lieu : Toulouse Inscription : 12/08/2016 Messages : 4
| (#) Sujet: Re: Parlez-moi d'amour.. Sam 13 Aoû 2016, 01:35 | |
| Vous êtes dingues comme personnalité (je suis INFP). Vous ne pouvez pas vous concentrer sur une question il vous faut répondre à l'interlocuteur d'avant et vous rappeler qu'il y avaut une question pour y répondre à moitié en abordant un partie de sujet sur plusieurs paragraphes! Moi je suis entièrement portée sur les sentiments, parfois trop. Et ce que vous décrivez me semble tout à fait compréhensible. J'ai eu un copain ISTJ et je le voyais de moins en moins me parler. En plus de ça il était tombé en dépression à cause de ses contrôles au lycée. Il avait un peu de mal à savoir communiquer et c'était essentiellement au toucher qu'il y parvenait. Après j'essayais d'être le plus aupres de lui mais j'avais du mal : comment savoir si tu vas mieux si tu ne me dis rien, si tu ne me parle jamais de tes sentiments et de ce que tu penses ... de moi par exemple ( j'ai très besoin des deux dernières options je crois que c'est la base). Mais vous avez un don pour être naturel au quotidien. Vous percevez si peu les gens dans leur mode d'action (ou peut-être si vous vous sentez en décalage avec les autres avec un fort besoin de les ressembler pour fondre dans la masse, quoique vous resterez vous même car inévitablement toujours en décalage ) que vous n'avez pas tendance à vouloir copier les autres et vous êtes dans un naturel d'intonation de la voix, de rire qui personnellement me charme beaucoup (tellement de superficialité aujourd'hui... comme toujours en fait). Mais justement l'amour d'après ce que j'en déduis rien qu'en lisant vos commentaires, c'est aussitôt un concept analysé et rapidement mis de côté. En tout cas la définition standard de l'amour serait des sentiments lourds et profonds l'un pour l'autre. Je ne dis pas que vous n'avez pas de sentiments bien sur on vous dit coeur de pierre mais ça doit être merveilleux pour une fille comme moi de savoir ce qui bouillonne en vous. Vous avez du mal à l'extérioriser c'est tout. J'espère que je ne vous caricature pas trop, enfin j'ai peu d'en blesser certains. Enfin ce que je veux répondre c'est que l'amour est un sentiment unique et propre à chacun. Et je crois que le ou la partenaire idéal(e) serait celui qui nous ressemble le plus. Mêmes désirs, mêmes conceptions du monde, mêmes difficultés. Moi j'étais totalement incompatible avec mon copain. J'ai besoin d'une connexion émotionnelle forte et constante, ça reste dans mon idéal. Je serais ravie d'entendre le fond des pensées d'un ISTJ pour peu qu'il daigne me les dire. Aussi je crois que j'ai un faible pour les personnes avec beaucoup de connaissances, qui disent des choses intéressantes. C'est pourquoi je suis encore tombée amoureuse d'un ISTJ. Mais cette fois-ci je sais un peu à quoi m'attendre, et en mettant de côté son humour sarcastique (très drôle néanmoins) je fais en sorte de passer de bons moments.
J'ai dit tout et n'importe quoi. Dites moi si je me trompe et si vous avez un(e) copain/copine INFP ou ISTJ tiens ... ou autre c'est pareil en fait. Merci de me rectifier aussi. |
| | | Morphée Aucun rang assigné
Type : INTP 4 Age : 46 Lieu : Provence Emploi : oui/non/peut-être/autre cas Inscription : 08/07/2015 Messages : 84
| (#) Sujet: Re: Parlez-moi d'amour.. Lun 26 Juin 2017, 14:28 | |
| bonjour tout le monde Allez, j'avoue, moi non plus, je n'ai pas tout lu... mais comme j'ai envie de rajouter mon grain de sel aujourd'hui... On ne choisit pas d'être amoureux, pour commencer. Le "coup de foudre", ou "l'illumination" face à un copain de longue date à qui on trouve soudain un attrait irrésistible. Donc pas la peine de chercher, d'autant qu'il parait que ce sont les filles qui choisissent ( ) Moi qui suis unE INTP, j'imagine parfaitement l'effet que ça me ferait de rencontrer mon alter ego (si le type INTP existe vraiment) : un gros mal de tête, et un sentiment d'insécurité. Pour ce qui est des manifestations physiques... aucun rapport avec le MBTI, à mon avis. Mains froides, coeur chaud. Or vu que le "demandeur" semble être un jeune homme qui au passage, semble éprouver le même mal être que moi, je ne peux que lui conseiller de prendre de l'assurance, au minimum dans un domaine. Les filles (femmes) ne tombent pas amoureuses d'un enfant, mais d'un homme. Avec toutes ses qualités et ses défauts, heureusement. Au minimum responsable de lui-même. Et pour éviter le mal de tête... ça dépendra aussi de la personne en face. malheureusement mieux vaut se taire, cette agitation mentale qui nous caractérise n'est appréciée que lorsqu'elle est productive. Or nous sommes tellement dans l'abstrait... Voilà mon petit grain de sel. je lirai les autres messages, pour me rendre compte peut être que tout a été dit, ou que je suis à côté de la plaque, allez savoir. Bonne chance, bon hasard. |
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| (#) Sujet: Re: Parlez-moi d'amour.. | |
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