Aïkido a écrit:

@ Kaelune

Ca m'évoque la liberté de vivre sans contrainte les sentiments.

Tu as compris le sens de ma réponse Voilà, je n'ai pas de guide, la notion de mentor ne me parle pas.
Mais ça ne m'empêche pas d'admirer le cran de certains qui osent vivre à fond leur philosophie de vie et leurs passions, en sachant jongler ou carrément sortir de ce carcan social qu'on nous impose dès tout jeune, quitte à vivre des situations incertaines.

Luna2 a écrit:

mais de toute façon personnellement je ne pourrais jamais allé très loin

Mais d'où ça sort ça ???

C'est fou de penser ça à 18 ans! Luna2 va falloir reconsidérer ça tout de suite!!!

OdonDeSaintAmand a écrit:

Luna2 a écrit:

mais de toute façon personnellement je ne pourrais jamais allé très loin

Mais d'où ça sort ça ???

C'est fou de penser ça à 18 ans! Luna2 va falloir reconsidérer ça tout de suite!!!

Lol, c'est que je sais être réaliste (enfin normal apparemment mon type est très terre à terre, moi qui pensais avant être souvent dans la lune et peu réaliste) et lucide sur mon compte.

j'ai jamais eu de mentor.
p't'être pour ça que je suis dans la merde niveau émotion.

Luna2 a écrit:

OdonDeSaintAmand a écrit:

Luna2 a écrit:

mais de toute façon personnellement je ne pourrais jamais allé très loin

Mais d'où ça sort ça ???

C'est fou de penser ça à 18 ans! Luna2 va falloir reconsidérer ça tout de suite!!!

Lol, c'est que je sais être réaliste (enfin normal apparemment mon type est très terre à terre, moi qui pensais avant être souvent dans la lune et peu réaliste) et lucide sur mon compte.

Toi tu as besoin d'un mentor je pense!

OdonDeSaintAmand a écrit:

Toi tu as besoin d'un mentor je pense!

Mouaim, mais avant tout il me faudrait un mentor qui m'apprenne à m'organiser (rien que le mot "organisé" me fait horreur, je dois vraiment avoir ce trait de caractère peu développé !) et trouvé la volonté en moi !

Zogarok a écrit:

On peut sans doute "progresser" en évaluant ce qui se passe en-dehors de soi ; mais là tu parle de "confession", tu offre ta conscience à une autorité extérieure, tu reconnaît ses commandements...

Jicky a écrit:

En fait, c'est la notion de "maître" qui me dérange dans le concept de mentor, parce que je considère que l'on est maître de soi-même avant que qui que ce soit ne le soit avant notre propre personne.

Maintenant, je ne rejette absolument pas les influences que telle personnalité peut avoir sur mes idées, mes conceptions, mes notions... Mais je n'appellerai pas ça un mentor, plutôt un "inspirateur". C'est pas très joli comme mot, mais l'idée est là : une personne ou un groupe de personnes qui nous apporte un souffle nouveau, un ensemble d'idées que l'on juge novatrices et inédites, suffisamment du moins pour pouvoir les embrasser, mais toujours avec une réflexion derrière. Je me refuse à dire "il a raison !" sans réfléchir.

Luna2 a écrit:

Moi je préfère trier les informations de moi même, me renseigner à différentes sources et me forger ma propre opinion.

En fait c'est peut être narcissique, mais je n'aime pas reprendre les pensées des autres, je préfère avoir les miennes, c'est d'ailleurs sans doute pour ça que l'on me trouve souvent singulière...

Je suis d'accord avec tout ça, je ne pense pas avoir besoin de développer davantage.

Luna2 a écrit:

Moi je préfère trier les informations de moi même, me renseigner à différentes sources et me forger ma propre opinion. Mais bon je ne sais pas toujours chercher, et me renseigné correctement, ni n'ai spécialement l'envie.
Peut être bien qu'avoir un mentor, peut nous emmené plus loin qu'on serait allé seul, et surtout plus rapidement, mais de toute façon personnellement je ne pourrais jamais allé très loin, alors autant que je suive ma propre direction.

En fait c'est peut être narcissique, mais je n'aime pas reprendre les pensées des autres, je préfère avoir les miennes, c'est d'ailleurs sans doute pour ça que l'on me trouve souvent singulière... Je suis original, car je recopie autrui le moins possible. (mais sans même m'en rendre compte, ce n'est que depuis peu, que j'en prend réellement conscience)

Moi, je te trouve assez random ^^.

Zogarok a écrit:

Beaucoup de choses intéressantes dans ce sujet.

J'ai été un peu vite, je ne doute pas que chacun soit disposé à se trouver un "mentor" ; effectivement, les "Ne" seront moins prompts à en chercher, du moins en apparence (comme dit dans le message, ça m'étonne, mais pour de faux, parce que c'est tellement révélateur). Je suis d'accord avec ça, je l'ai déjà évoqué justement en parlant de façon plus générale des ENFP, qui sont souvent de véritables dévots ; des défenseurs acharnés d'une cause ou d'un dogme, mais surtout qui récitent parfois des tables de lois, des "théories" empruntées (et vous aurez plus de facilités à convaincre un ESTJ qu'une réputation prestigieuse -pour un chercheur, un "spécialiste"- n'est pas gage d'omniscience). On sent chez eux qu'ils ont l'impression de se "compléter" de cette manière-là ; pour ce que tu (EXIL) évoque entre EP/IJ, ça m'évoque effectivement l'attitude de certains ENP à mon égard (toutes proportions gardées, et ça n'empêche pas bien des lacunes de mon côté par rapport à eux, à commencer par la capacité d'adaptation à un groupe, l'attitude "optimiste" face à la vie, etc) ; voir ESP, mais là c'est entre attrait et condescendance mutuelle (surtout ESFP), d'une certaine façon.

En revanche, avec Ni ou Ti/Te dom, il y aura plus de réticences. En même temps, on peut chercher des attachements par compensation ; se servir d'une idéologie ou d'un modèle pour plaquer ce qu'on veut soit-même exprimer, mais en se "rangeant" néanmoins sous une égide arbitraire. En général, les NT et ISTP/INFJ me paraissent moins disposés à recourir à cette quête de "mentors", même s'ils peuvent poursuivre d'autres choses qui pourraient s'y substituer.

J'ai bien conscience de cette "consommation" et je la pointais finalement parce qu'elle me contrarie un peu, pour être tout à fait honnête.

Par contre, je veux bien reconnaître du génie à beaucoup de monde ; et je ne nie pas qu'il y a des influences, au contraire elles sont partout, mais on s'y mesure aussi (sans forcément vouloir "dépasser un maître" - ça, ça ne me plait pas). Je ne crois pas qu'on se "fait tout seul", même si on (peut) se fabrique(r) grâce à ses efforts, on est pas sa seule source. Mais il y a des attitudes, des modes de vie, qu'en revanche je reconnaît, qui pourraient, eux, être mes "mentors".

Mersault a écrit:

Ce n'est pas si aberrant.

Le meilleure apprentissage reste le mimétisme.

Ce n'est pas aberrant, mais ce n'est pas la meilleure méthode pour "grandir" - ça doit plutôt être un moyen, un appui, une ressource (sinon, ça signifie qu'on a un maître et même choisi, ça reste un maître irradiant vers toi, mais sans réciprocité). Et pour beaucoup, c'est le moyen de s'enchaîner ou de se décharger.

Tout dépend de ce qu'on estime "devoir" "apprendre". Un mentor pour moi, ce serait celui qui me permet d'arriver à mes fins et de me libérer de certaines ornières ; je ne vais pas le déifier pour autant, au moins pas du point de vue mental.

Ca veut dire quoi "grandir" ?

Tu sais comment les gitans apprennent le violon ? On les prend petit, on leur met un violon entre les mains, et on les pousse à jouer avec les adultes sans rien leur apprendre. Au début ils sont dissonants, et à force, pour ne plus être dissonant jouent de mieux en mieux.

Le mimétisme c'est ce qu'on fait tout les jours. On copie, on intégre, et après on fait ça à notre sauce.

Il y a un mythe de l'autodidacte que perso.. Je trouve insupportable. On ne construit rien ex nihilo, on est toujours en échange avec le monde.

Bien sûr, mais on n'est pas obligé de fonder cet apprentissage sur une seule personne.

Apocalypse Please a écrit:

Bien sûr, mais on n'est pas obligé de fonder cet apprentissage sur une seule personne.

Pourquoi pas ?

Imagine que tu veux apprendre la cuisine. Où va tu chercher tes conseils ? Avec Tommy, ton meilleur pote cuisinier dans un grand restau, ou alors George ton voisin de pallier ?

Stratégiquement, il reste préférable de choisir la meilleure personne dans un domaine et de s'y tenir jusqu'à qu'on devienne automne. Pareil pour la philo ou autre. On suit "un maitre" jusqu'au moment où on se sépare pour voler de ses propres ailes.

Maître ici, ne veut pas dire dominance, mais un maitre qui maîtrise son domaine.

Je n'ai pas de mentor, mais j'essaye de m'inspirer de tout ce qui peut me permettre "d'évoluer" chez une personne que je rencontre, si j'estime qu'un trait chez un individu a quelque chose à m'apporter.
Sinon je peux avoir une certaine admiration pour les gens qui ont des qualités que je ne possède pas ou des valeurs morales élevées.
D'ailleurs j'ai déjà réfléchi à cela, et je me suis rendu compte que le seuls personnes pour lesquelles je peux éprouver une certaine envie, un léger sentiment de jalousie, ce sont les artistes, surtout les écrivains, et les intellectuels brillants dans leur domaine et incisifs dans un débat d'idées.
Il y a surement un rapprochement à faire avec le MBTI : A travers ce sentiment il y a peut être un lien avec ma fonction inférieure - théoriquement l'objet de nos frustrations profondes, notre ombre, nos projections - et la dominante, qui serait mon "moi" idéalisé. Tout ceci pourrait susciter chez moi un double sentiment de fascination/envie dans les deux cas, même léger.

Non, je vais non seulement prendre exemple sur Tommy, dont la cuisine italienne et succulente, mais aussi sur Wang Liu, qui cuisine des plats chinois éblouissants.
Pourquoi je demanderais conseil à un plouc qui sait pas cuisiner? Ça n'a pas de sens!

Il n'y a pas de meilleur. Je trouve les hiérarchies très étouffantes, j'aime la variété.

Rien n'empêche d'avoir du niveau dans la variété. Wang Liu ou Tommy, les deux restes des maîtres. On parle de ça, pas d'autre chose.

Ben oui, mais pourquoi croyez-vous que ne pas avoir de mentor signifie prendre exemple sur des ploucs?

Je m'assimilerais plutôt à un papillon. Je "butine" à droite et à gauche les plus belles fleurs que je peux trouver.

Est-ce que tu peux retirer autant en butinant qu'en t'attachant intensément à une même fleur pendant un certain temps ?

Ah je suis un papillon moi alors ! (d'ailleurs c'est l'image que j'ai sur un forum)
Je butine aussi à droite et à gauche, mais peut être de manière trop superficiel...

Je trouve ça plus enrichissant et intéressant d'avoir plusieurs sources d'inspiration, aussi infimes soient-elles, et de faire sa propre popote, après que tout cela soit passé par notre filtre personnel. Après, rien ne nous empêche d'avoir des préférences et de creuser.

Kaelune a écrit:

Je trouve ça plus enrichissant et intéressant d'avoir plusieurs sources d'inspiration, aussi infimes soient-elles, et de faire sa propre popote, après que tout cela soit passé par notre filtre personnel.

Le problème c'est qu'on va rarement en profondeur...

Souvent une théorie, peut paraitre absurde, jusqu'au moment où on a tous les outils. Et là, c'est bô. Ca n'empêche pas de voir après, la contre théorie (et là aussi, souvent c'est bô... Du coup on tranche pas )

On peut choisir quand on veut d'approfondir, si quelque chose nous interpelle vraiment, ça n'empêche pas
Mais pour avoir une meilleure vue d'ensemble sur un sujet, je préfère m'intéresser à plusieurs sources à la fois plutôt qu'en me concentrant sur une seule. Sinon, je me sens trop "serrée".

C'est plus inspirant et stimulant pour ma part, quand je procède ainsi, j'ai tout pleins d'idées qui fusent, un vrai brainstorming!!

Après, je passe tout à travers mon filtre, ce que j'ai synthétisé mentalement de ces sources, en tenant compte de mes propres expériences, mon intuition et mes ressentis... et hop, je me fais une opinion personnelle sur le sujet.

Tout dépend tout simplement des domaines et de ses propres aspirations.

Ayahuasca a écrit:

Est-ce que tu peux retirer autant en butinant qu'en t'attachant intensément à une même fleur pendant un certain temps ?

Si on faisait tous ce que tu dis, le monde ne changerait jamais. il n'y aurait pas de nouveauté.

Apocalypse Please a écrit:

Ayahuasca a écrit:

Est-ce que tu peux retirer autant en butinant qu'en t'attachant intensément à une même fleur pendant un certain temps ?

Si on faisait tous ce que tu dis, le monde ne changerait jamais. il n'y aurait pas de nouveauté.

Je ne préconise rien ! (à moins que tu parles de ce que je dis, en général ? )
Je suis un papillon aussi. Mais j'imagine que s'intéresser en profondeur à une influence peut parfois couper le cours du butinement, avec l'implication. Je parle pas d'épouser et de s'en tenir à la copie d'un modèle. Je vois pas en quoi ça empêche la nouveauté !

Mersault a écrit:

Zogarok a écrit:

Beaucoup de choses intéressantes dans ce sujet.

J'ai été un peu vite, je ne doute pas que chacun soit disposé à se trouver un "mentor" ; effectivement, les "Ne" seront moins prompts à en chercher, du moins en apparence (comme dit dans le message, ça m'étonne, mais pour de faux, parce que c'est tellement révélateur). Je suis d'accord avec ça, je l'ai déjà évoqué justement en parlant de façon plus générale des ENFP, qui sont souvent de véritables dévots ; des défenseurs acharnés d'une cause ou d'un dogme, mais surtout qui récitent parfois des tables de lois, des "théories" empruntées (et vous aurez plus de facilités à convaincre un ESTJ qu'une réputation prestigieuse -pour un chercheur, un "spécialiste"- n'est pas gage d'omniscience). On sent chez eux qu'ils ont l'impression de se "compléter" de cette manière-là ; pour ce que tu (EXIL) évoque entre EP/IJ, ça m'évoque effectivement l'attitude de certains ENP à mon égard (toutes proportions gardées, et ça n'empêche pas bien des lacunes de mon côté par rapport à eux, à commencer par la capacité d'adaptation à un groupe, l'attitude "optimiste" face à la vie, etc) ; voir ESP, mais là c'est entre attrait et condescendance mutuelle (surtout ESFP), d'une certaine façon.

En revanche, avec Ni ou Ti/Te dom, il y aura plus de réticences. En même temps, on peut chercher des attachements par compensation ; se servir d'une idéologie ou d'un modèle pour plaquer ce qu'on veut soit-même exprimer, mais en se "rangeant" néanmoins sous une égide arbitraire. En général, les NT et ISTP/INFJ me paraissent moins disposés à recourir à cette quête de "mentors", même s'ils peuvent poursuivre d'autres choses qui pourraient s'y substituer.

J'ai bien conscience de cette "consommation" et je la pointais finalement parce qu'elle me contrarie un peu, pour être tout à fait honnête.

Par contre, je veux bien reconnaître du génie à beaucoup de monde ; et je ne nie pas qu'il y a des influences, au contraire elles sont partout, mais on s'y mesure aussi (sans forcément vouloir "dépasser un maître" - ça, ça ne me plait pas). Je ne crois pas qu'on se "fait tout seul", même si on (peut) se fabrique(r) grâce à ses efforts, on est pas sa seule source. Mais il y a des attitudes, des modes de vie, qu'en revanche je reconnaît, qui pourraient, eux, être mes "mentors".

Mersault a écrit:

Ce n'est pas si aberrant.

Le meilleure apprentissage reste le mimétisme.

Ce n'est pas aberrant, mais ce n'est pas la meilleure méthode pour "grandir" - ça doit plutôt être un moyen, un appui, une ressource (sinon, ça signifie qu'on a un maître et même choisi, ça reste un maître irradiant vers toi, mais sans réciprocité). Et pour beaucoup, c'est le moyen de s'enchaîner ou de se décharger.

Tout dépend de ce qu'on estime "devoir" "apprendre". Un mentor pour moi, ce serait celui qui me permet d'arriver à mes fins et de me libérer de certaines ornières ; je ne vais pas le déifier pour autant, au moins pas du point de vue mental.

Ca veut dire quoi "grandir" ?

Tu sais comment les gitans apprennent le violon ? On les prend petit, on leur met un violon entre les mains, et on les pousse à jouer avec les adultes sans rien leur apprendre. Au début ils sont dissonants, et à force, pour ne plus être dissonant jouent de mieux en mieux.

Le mimétisme c'est ce qu'on fait tout les jours. On copie, on intégre, et après on fait ça à notre sauce.

Il y a un mythe de l'autodidacte que perso.. Je trouve insupportable. On ne construit rien ex nihilo, on est toujours en échange avec le monde.

Mais c'est ce que j'ai dit, Bobby... enfin Mersault. Même ce qui semble être une illumination géniale et iconoclaste vient de quelque part (ça peut rester iconoclaste malgré tout) ; je l'ai déjà dit en évoquant le "Ni" au tout début de mon arrivée sur le forum, en cassant un peu ce mythe-là (le voyant et le mystique ont un cadre de référence, même quand ils l'ignore).

Sinon tu parle de maîtrise d'outils, de pratique, apprendre et se construire ce n'est pas seulement "capitaliser" sur des performances tangibles. Mais en marge de ça, je suis d'accord pour faire l'éloge de la contrainte, je ne regrette d'être passé dans une école primaire catho intransigeante, moins contraint j'aurais peut-être trop vite largué les amarres.

Alex a écrit:

Je n'ai pas de mentor, mais j'essaye de m'inspirer de tout ce qui peut me permettre "d'évoluer" chez une personne que je rencontre, si j'estime qu'un trait chez un individu a quelque chose à m'apporter.
Sinon je peux avoir une certaine admiration pour les gens qui ont des qualités que je ne possède pas ou des valeurs morales élevées.
D'ailleurs j'ai déjà réfléchi à cela, et je me suis rendu compte que le seuls personnes pour lesquelles je peux éprouver une certaine envie, un léger sentiment de jalousie, ce sont les artistes, surtout les écrivains, et les intellectuels brillants dans leur domaine et incisifs dans un débat d'idées.
Il y a surement un rapprochement à faire avec le MBTI : A travers ce sentiment il y a peut être un lien avec ma fonction inférieure - théoriquement l'objet de nos frustrations profondes, notre ombre, nos projections - et la dominante, qui serait mon "moi" idéalisé. Tout ceci pourrait susciter chez moi un double sentiment de fascination/envie dans les deux cas, même léger.

Ce n'est pas forcément "Te", d'ailleurs les STJ ne sont pas du genre à s'embarquer sur des joutes intellectuelles. En tout cas c'est tout de même une certaine agressivité mentale que tu apprécie, et qui en tant que "Fi", ne t'est pas propre, ou au moins le crois-tu.

Jalousie... J'éprouve beaucoup de dégoût à l'égard de ceux qui gagnent ou sont heureux injustement. Je n'aime pas les gens trop choyés qui n'ont pas de conscience. La seule jalousie que je me trouve... Non je ne suis jaloux que sur des broutilles, ou en colère sur des choses qui ne me paraissent pas juste, ou ceux qui jouissent d'un pouvoir et d'un confort qui leur permet de rester inconscients. Mais de ça, je ne suis pas jaloux, j'ai juste envie de les arracher à leur léthargie ou à leur cocon glacé de gorilles en cravate ou d'anesthésiés imbus et ravis.

Mon mentor, c'est ne jamais lâcher-prise, jamais me laisser-aller, jamais avoir à rougir de mon comportement (de fond) face à la vie ; voilà mon mentor ! Et ne jamais me contenter de ce que je suis aujourd'hui. Ca a toujours été ça, en fin de compte.

Au second degré, je dirai le Dr House...