hello

je viens de prendre conscience d'un truc : je suis négative

j'ai beau être souvent enjouée, rigolote, bavarde, énergique, joyeuse, etc. au fond du fond, je suis qqun d'inquiet, qui imagine le pire, insatisfaite, je prends pas la vie avec légèreté. tout est "grave" dans le fond

D'autres ont cette double personnalité comem moi ? que faire pour faire s'harmoniser l'attitude de la forme (positive) et celle du fond (négative) ? Dans le sens "positif" évidemment

Tout ce que je dis est dans le sens optimiste, positif. Mais ce que je fais prouve le contraire. Qd qqchose est tordu à l'instant T, en particulier dans une relation amoureuse, je me dis que ça ne peut que s'aggraver, je ne prends pas le risque en pariant sur une amélioration. Je ne vois que l'option négative : ça va s'empirer.

je tempère un peu en précisant qu'en général, qd j'y crois du moins, je fais tout mon possible pour que les choses s'arrangent, mais une fois que je me rends compte que mes efforts n'ont rien donné, c'est là que l'option négative attitude prend le relais. Et à ce moment là, je n'arrive pas à entrevoir ou imaginer le positif pour l'avenir, car c'est comme si j'avais eu la preuve sur pièce que ça ne marchait pas.

En fait Maji tu n'es pas négative.

Pour avoir la force de rompre, il faut croire en un avenir meilleur. Donc même sur le fond, tu peux être positive.

Après il est sans doute normal, surtout en période post-rupture, d'avoir du découragement.

Pour aller plus loin sur les conseils, tu penses etre INFP OU ENFP au final ?
Sur le site MBTI, il y a de tres précieux conseils pour les ENFP sur leur section:

http://www.16-types.fr/types/ENFP/enfp.html

(voir particulièrement la section "Croissance" )

Odon

merci pour ta réponse Odon, qui m'a mis la larme à l'oeil.

je suis les deux, I et E à parts égales (ou presque)

j'essaie juste d'imaginer l'image que j'ai pu laisser.
qq mois amoureuse-enjouée-enthousiaste-aérienne
puis les premières inquiétudes et ma batterie de stratégies pour résoudre nos pb
puis aigreur, amertume, déception qd j'ai vu que je ramais seule, que je m'épuisais et qu'il ne m'aidait pas, et surtout que ça ne changeait rien

donc sur les 8 mois qu'on a passé ensemble, il m'a vu seulement on va dire 3 mois souriante, joyeuse et heureuse. Ensuite jme suis enfoncée dans la grisaille, de plus en plus.

La force de rompre, c'est l'instinct de survie. Je préfère la vie à la mort, en effet. C'est un instinct très ancré chez moi, grâce à Dieu.

j'ai lu les suggestions de croissance sur le site. ça fait qq années que je travailel activement su mon développement personnel et sur plusieurs plans (thérapie, coaching, bilan de compétences, etc.) Je crois que ces 3 dernières années, j'ai fait de grands pas en ce sens, et je suis à la base qqun d'assez "conscient".