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| Les INFP et le complexe du héros | |
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Auteur | Message |
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Maji Aucun rang assigné
Type : ENFP-INFP Age : 45 Lieu : paris Emploi : Inscription : 15/06/2012 Messages : 288
| (#) Sujet: Re: Les INFP et le complexe du héros Mar 06 Nov 2012, 22:59 | |
| facile, je suis connectée bonne soirée |
| | | Zogarok Co-administrateur
Type : INfJ-Ti 1μ ou 5μ, 1w9_5w6_4, Melancholic/Choleric Age : 33 Lieu : L'automne Emploi : Troll repenti Inscription : 01/11/2012 Messages : 1591
| (#) Sujet: Re: Les INFP et le complexe du héros Mer 07 Nov 2012, 19:05 | |
| - Alex7 a écrit:
- En tant qu'INFP un peu tordu je ne cherche pas à "changer" le monde, ça serait trop ambitieux et sacrement totalitaire comme démarche, car dans cet optique je chercherai à changer mon environnement par le prisme de mes propres désirs globalisants. Le monde est bien trop diversifié dans ses systèmes de pensées et ses valeurs. L'Humanité, par la multitude de ses visages et de ses aspirations, par ses paradoxes, fait qu'il me semble impossible espérer un jour pouvoir trouver une idée ou un modèle qui transcenderait les peuples dans leur ensemble, même si je trouve cela romantique (Genre Alexandre le Grand voulant mélanger l'Occident et l'Orient ^^);
D'ailleurs j'ai toujours eu un rapport paradoxal à l'idée de "valeurs universelles", je la trouve à la fois juste et nécessaire et potentiellement dangereuse. Elle pose des normes minimales indispensables à la compréhension et au progrès de la condition de l'Homme comme un Tout - relatif - et peut motiver certaines actions, des changements ou des sentiments légitimes, mais peut se révéler destructrice une fois instrumentalisée ou lorsqu'on efface la dimension subjective d'un système de pensée au nom d'un principe commun. Le progrès revêt tellement de facettes que je pense que le INFP doit se contenter d'être un idéaliste raisonné et rationaliser ses actions et ainsi gagner en crédibilité
Sinon dans la vie de tous les jours, rien que le fait que donner une pièce à un SDF un Lundi puis ne pas le faire le Mardi est pour moi une source de conflit interne et me met parfois mal à l'aise pendant quelques minutes; sentiment à la con de me sentir responsable du malheur des autres ( Fi je suppose ) mais ce sentiment est un de ceux que j'apprécie le plus chez moi.
J'aimerai modestement d'apporter du réconfort et de l'écoute, ou améliorer les choses à une échelle réduite, et une empathie pour ceux qui souffrent...mais personnellement je n'ai pas encore suffisamment confiance en mes propres capacités et une vision encore claire et cohérente de de l'idée que je me fais d'une action potentielle dans ce sens; mais je pense que cela viendra avec le temps. Je ne sais pas si c'est "Fi", c'est autant "Fe" - mais rester là-dessus et y revenir souvent est vraisemblablement plus "Fi". C'est quelque chose que je partage un peu, mais un aspect que je déteste chez moi - ou que je réprime en tout ça. Je m'autorise des élans de bienveillance, de ce genre par exemple, mais j'évite. Surtout que tout ça engendre facilement beaucoup de culpabilité, une certaine conscience de l'inconsistance et de l'hypocrisie des rapports humains. Donc, préserver cette dose d'empathie d'accord, mais en maintenant la distance, en se détachant de ses émotions - pas forcément pour trouver des solutions, mais pour comprendre ; et comprendre est utile, c'est faire une part du job et ainsi lorsqu'on te demandera, "quelle est ta contribution" : eh bien voilà mon diagnostic. On peut croire que bloquer le ressenti est malsain, ça l'est en un sens, mais le transformer par son mental est bénéfique à court et à long-terme. Aussi trivial que ça puisse paraître, raisonner son comportement et vivre honnêtement, c'est faire sa part. Il ne suffit pas d'avoir des valeurs, de les sentir claires en soi, d'avoir une sensibilité : il faut, non pas être binaire, mais être capable d'expliquer ses habitudes de façon binaire. Non pas se justifier en permanence ; mais être cohérent. Le reste s'enclenche naturellement, sans effort. Pour le reste, on ne peux pas changer les gens. Ni les sauver. Et peut-être que personne n'est capable de se "sauver" lui-même. Et surtout, le plus horrible, la plupart des Hommes et des Femmes ne cherchent pas une vie meilleure. Et se foutent de changer le Monde. D'ailleurs, prétendre qu'on veut le sauver ou le changer est ridicule : parce que si a réellement ce besoin ancré en soi, on en meurt tellement la tâche est ardue, on est débordé par cette urgence. Ou alors, on apprend à être moins absolutiste : on fait marcher sa tête et on rationnalise son mode de vie ; on peut devenir militant ; on explique le Monde pour éclairer ; on passe son temps à s'émouvoir tout en rejoignant le Monde factice. Je suis persuadé que comprendre, c'est déjà faire. Parce qu'on ne comprend pas simplement pour soi ; et lorsque je dit "comprendre", ça ne veux pas dire comprendre des systèmes et toute leur architecture ; ça veux dire cerner les vrais rouages, les vrais motifs, les vraies volontés.Le "Fe" semble plus disposé à clarifier une situation dans l'instant, ou à maintenir les "bons sentiments", mais aussi à écouter, à prendre en considération l'environnement, voir à faire preuve de courage ici et maintenant lorsque ça s'avère nécessaire. Le "Fe" va être plus accueillant, mais plus défiant dans de nouvelles situations. Et si les EFJ savent manier l'hypocrisie parce qu'ils savent quel profit eux-mêmes et les autres peuvent en tirer, c'est déjà moins naturel chez les IFJ, même les ISFJ. C'est bien, mais l'attachement du "'Fi" aux enjeux sentimentaux est beaucoup plus fort. Non seulement leurs valeurs et leurs sentiments sont plus profonds et originaux, ce qui peut en faire des "innovateurs" sur le plan moral, mais en plus ils vont beaucoup plus facilement s'engager, même seul, dans un combat. D'ailleurs, tous les révolutionnaires, tous les combattants, tous ceux qui partent en croisade absolument seuls sont "Fi". Il y a également des "Ni" (et des "Se") dans le lot, mais ce n'est pas du tout la même façon de procéder ; et tous les FJ "engagés" le sont au sein d'une structure, pour une association, pour un Etat, etc. Les ENFJ vont plus facilement assumer le leadership, et les INFJ se montrer plus détachés et iconoclastes, mais en règle générale, ils ne vont pas soulever des montagnes seuls. Alors qu'avec les "Fi", la simple force des convictions et de la passion semble les pousser, quand les FJ sont plus "raisonnés" et heurtés par la réalité, par leurs propres limites, même les NFJ qui pourtant sont les moins "réalistes". |
| | | Myst Prophète du Ne aux
Type : INFP Age : 34 Lieu : . Emploi : . Inscription : 20/12/2009 Messages : 887
| (#) Sujet: Re: Les INFP et le complexe du héros Mer 07 Nov 2012, 20:47 | |
| - Citation :
- Je ne sais pas si c'est "Fi", c'est autant "Fe" - mais rester là-dessus et y revenir souvent est vraisemblablement plus "Fi". C'est quelque chose que je partage un peu, mais un aspect que je déteste chez moi - ou que je réprime en tout ça. Je m'autorise des élans de bienveillance, de ce genre par exemple, mais j'évite. Surtout que tout ça engendre facilement beaucoup de culpabilité, une certaine conscience de l'inconsistance et de l'hypocrisie des rapports humains. Donc, préserver cette dose d'empathie d'accord, mais en maintenant la distance, en se détachant de ses émotions - pas forcément pour trouver des solutions, mais pour comprendre ; et comprendre est utile, c'est faire une part du job et ainsi lorsqu'on te demandera, "quelle est ta contribution" : eh bien voilà mon diagnostic. On peut croire que bloquer le ressenti est malsain, ça l'est en un sens, mais le transformer par son mental est bénéfique à court et à long-terme.
Aussi trivial que ça puisse paraître, raisonner son comportement et vivre honnêtement, c'est faire sa part. Il ne suffit pas d'avoir des valeurs, de les sentir claires en soi, d'avoir une sensibilité : il faut, non pas être binaire, mais être capable d'expliquer ses habitudes de façon binaire. Non pas se justifier en permanence ; mais être cohérent. Le reste s'enclenche naturellement, sans effort. Pour le reste, on ne peux pas changer les gens. Ni les sauver. Et peut-être que personne n'est capable de se "sauver" lui-même. Et surtout, le plus horrible, la plupart des Hommes et des Femmes ne cherchent pas une vie meilleure. Et se foutent de changer le Monde. D'ailleurs, prétendre qu'on veut le sauver ou le changer est ridicule : parce que si a réellement ce besoin ancré en soi, on en meurt tellement la tâche est ardue, on est débordé par cette urgence. Ou alors, on apprend à être moins absolutiste : on fait marcher sa tête et on rationnalise son mode de vie ; on peut devenir militant ; on explique le Monde pour éclairer ; on passe son temps à s'émouvoir tout en rejoignant le Monde factice. Je suis persuadé que comprendre, c'est déjà faire. Parce qu'on ne comprend pas simplement pour soi ; et lorsque je dit "comprendre", ça ne veux pas dire comprendre des systèmes et toute leur architecture ; ça veux dire cerner les vrais rouages, les vrais motifs, les vraies volontés.
Le "Fe" semble plus disposé à clarifier une situation dans l'instant, ou à maintenir les "bons sentiments", mais aussi à écouter, à prendre en considération l'environnement, voir à faire preuve de courage ici et maintenant lorsque ça s'avère nécessaire. Le "Fe" va être plus accueillant, mais plus défiant dans de nouvelles situations. Et si les EFJ savent manier l'hypocrisie parce qu'ils savent quel profit eux-mêmes et les autres peuvent en tirer, c'est déjà moins naturel chez les IFJ, même les ISFJ.
C'est bien, mais l'attachement du "'Fi" aux enjeux sentimentaux est beaucoup plus fort. Non seulement leurs valeurs et leurs sentiments sont plus profonds et originaux, ce qui peut en faire des "innovateurs" sur le plan moral, mais en plus ils vont beaucoup plus facilement s'engager, même seul, dans un combat. D'ailleurs, tous les révolutionnaires, tous les combattants,tous ceux qui partent en croisade absolument seuls sont "Fi". Il y a également des "Ni" (et des "Se") dans le lot, mais ce n'est pas du tout la même façon de procéder ; et tous les FJ "engagés" le sont au sein d'une structure, pour une association, pour un Etat, etc. Les ENFJ vont plus facilement assumer le leadership, et les INFJ se montrer plus détachés et iconoclastes, mais en règle générale, ils ne vont pas soulever des montagnes seuls. Alors qu'avec les "Fi", la simple force des convictions et de la passion semble les pousser, quand les FJ sont plus "raisonnés" et heurtés par la réalité, par leurs propres limites, même les NFJ qui pourtant sont les moins "réalistes". Ton avis est intéressant, on voit que tu as bien étudié les fonctions cognitives du MBTI ^^ Dans la différence de méthode on pourrait illustrer par Anders Brevick le tueur de Norvège qui doit être sacrément Fi et Adolf Hitler (INFJ) ultra Ni |
| | | Zogarok Co-administrateur
Type : INfJ-Ti 1μ ou 5μ, 1w9_5w6_4, Melancholic/Choleric Age : 33 Lieu : L'automne Emploi : Troll repenti Inscription : 01/11/2012 Messages : 1591
| (#) Sujet: Re: Les INFP et le complexe du héros Mer 07 Nov 2012, 21:10 | |
| - Alex7 a écrit:
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- Citation :
- Je ne sais pas si c'est "Fi", c'est autant "Fe" - mais rester là-dessus et y revenir souvent est vraisemblablement plus "Fi". C'est quelque chose que je partage un peu, mais un aspect que je déteste chez moi - ou que je réprime en tout ça. Je m'autorise des élans de bienveillance, de ce genre par exemple, mais j'évite. Surtout que tout ça engendre facilement beaucoup de culpabilité, une certaine conscience de l'inconsistance et de l'hypocrisie des rapports humains. Donc, préserver cette dose d'empathie d'accord, mais en maintenant la distance, en se détachant de ses émotions - pas forcément pour trouver des solutions, mais pour comprendre ; et comprendre est utile, c'est faire une part du job et ainsi lorsqu'on te demandera, "quelle est ta contribution" : eh bien voilà mon diagnostic. On peut croire que bloquer le ressenti est malsain, ça l'est en un sens, mais le transformer par son mental est bénéfique à court et à long-terme.
Aussi trivial que ça puisse paraître, raisonner son comportement et vivre honnêtement, c'est faire sa part. Il ne suffit pas d'avoir des valeurs, de les sentir claires en soi, d'avoir une sensibilité : il faut, non pas être binaire, mais être capable d'expliquer ses habitudes de façon binaire. Non pas se justifier en permanence ; mais être cohérent. Le reste s'enclenche naturellement, sans effort. Pour le reste, on ne peux pas changer les gens. Ni les sauver. Et peut-être que personne n'est capable de se "sauver" lui-même. Et surtout, le plus horrible, la plupart des Hommes et des Femmes ne cherchent pas une vie meilleure. Et se foutent de changer le Monde. D'ailleurs, prétendre qu'on veut le sauver ou le changer est ridicule : parce que si a réellement ce besoin ancré en soi, on en meurt tellement la tâche est ardue, on est débordé par cette urgence. Ou alors, on apprend à être moins absolutiste : on fait marcher sa tête et on rationnalise son mode de vie ; on peut devenir militant ; on explique le Monde pour éclairer ; on passe son temps à s'émouvoir tout en rejoignant le Monde factice. Je suis persuadé que comprendre, c'est déjà faire. Parce qu'on ne comprend pas simplement pour soi ; et lorsque je dit "comprendre", ça ne veux pas dire comprendre des systèmes et toute leur architecture ; ça veux dire cerner les vrais rouages, les vrais motifs, les vraies volontés.
Le "Fe" semble plus disposé à clarifier une situation dans l'instant, ou à maintenir les "bons sentiments", mais aussi à écouter, à prendre en considération l'environnement, voir à faire preuve de courage ici et maintenant lorsque ça s'avère nécessaire. Le "Fe" va être plus accueillant, mais plus défiant dans de nouvelles situations. Et si les EFJ savent manier l'hypocrisie parce qu'ils savent quel profit eux-mêmes et les autres peuvent en tirer, c'est déjà moins naturel chez les IFJ, même les ISFJ.
C'est bien, mais l'attachement du "'Fi" aux enjeux sentimentaux est beaucoup plus fort. Non seulement leurs valeurs et leurs sentiments sont plus profonds et originaux, ce qui peut en faire des "innovateurs" sur le plan moral, mais en plus ils vont beaucoup plus facilement s'engager, même seul, dans un combat. D'ailleurs, tous les révolutionnaires, tous les combattants,tous ceux qui partent en croisade absolument seuls sont "Fi". Il y a également des "Ni" (et des "Se") dans le lot, mais ce n'est pas du tout la même façon de procéder ; et tous les FJ "engagés" le sont au sein d'une structure, pour une association, pour un Etat, etc. Les ENFJ vont plus facilement assumer le leadership, et les INFJ se montrer plus détachés et iconoclastes, mais en règle générale, ils ne vont pas soulever des montagnes seuls. Alors qu'avec les "Fi", la simple force des convictions et de la passion semble les pousser, quand les FJ sont plus "raisonnés" et heurtés par la réalité, par leurs propres limites, même les NFJ qui pourtant sont les moins "réalistes". Ton avis est intéressant, on voit que tu as bien étudié les fonctions cognitives du MBTI ^^ Dans la différence de méthode on pourrait illustrer par Anders Brevick le tueur de Norvège qui doit être sacrément Fi et Adolf Hitler (INFJ) ultra Ni
Etudier je ne sais pas ; c'est plutôt que c'est un système brillant et achevé, que lorsqu'on a perçu un peu de sa vérité, tout devient très clair, et là ça devient un outil génial, déclinable à l'infini, qui permet d'évoquer plein de réalité - évidemment, ça se heurte forcément, mais j'aime bien avoir des "théories" solides, des standards officiels, pour y accoler ce que je veux dire ou crois. Brevick est INTJ, sans doute un "Fi" fort ; lui n'a pas dû développer beaucoup son "Te" dans la vie courante, même si ça lui a servi et que ça demeure son mode opératoire spontané. Pour le Fi INFP/Fe INFJ, peut-être Jeanne d'Arc/Jésus... Je n'ai pas d'idées en tête. Hitler est un "Ni" paroxystique mais le "Ti" est assez absent chez lui, sauf peut-être dans certains discours où on le voit chercher le mot juste, où il semble chercher à "rationaliser" pour finalement mieux mythifier sa propagande. Ce manque de "Ti" me semble assez curieux parce que l'attention surdimensionnée à l'auxiliaire est vraiment l'apanage des IN, voir de tous les I, précocément. Peut-être qu'en raison de l'Histoire, nous ne voyons pas cette dimension. Je crois que tous les "Ni" dériveraient facilement vers l'absolutisme s'ils n'avaient pas de limites. Idem pour les "Fi" : pas l'ISFP qui n'a pas confiance en lui sur tout ce qui le dépasse un peu, mais les INFP en revanche ont tout pour le devenir. Les révolutionnaires sont généralement INJ/INFP. "Ne" a pour lui, l'avantage de contaminer la sphère culturelle. L'ensemble des idéologies et des idées délirantes, de Hitler à Judith Butler, émanent de types N dom ou d'INP. Pour Hitler, il y a la conjugaison d'une volonté homérique, d'un ajournement du réel (Ni-Se), avec un engagement tribal, un souci de l'équilibre et de la sérénité de sa propre collectivité (Fe), mais d'une collectivité fantasmée (Ni-Fe). Un Ni-Fe sans T est forcément un monstre s'il a un ascendant sur une société, il voudra la façonner selon l'image idéaliste qu'il projette ; même le Fi-Ne serait moins extrême et absolutiste. Et sans doute que son égoisme "Fi" y est pour beaucoup ; le "Fe" se voit dans le monde extérieur, il veut y traduire son essence et si le Monde est trop petit, il faut lui rendre sa vérité. Avec le Fi, écraser ce Monde suffit ; pas besoin qu'il vous ressemble. Je prend bien sûr, comme toujours, les fonctions et le MBTI pour cerner des représentations extrêmes. Le démiurge INFJ me semble plus démoniaque que l'INFP, qui est plus sobrement romantique et totalitaire (petit joueurs, ces INFP). L'INFP cherche SA vérité qui dépasse le Monde, l'INFJ a LA vérité dont le Monde manque. |
| | | Owlferein Chasseur de Trolls
Type : INFP 9w8 Sx/So Age : 34 Lieu : Ici Emploi : Regardez ! Un singe à trois tête ! Inscription : 23/08/2013 Messages : 427
| (#) Sujet: Re: Les INFP et le complexe du héros Ven 27 Déc 2013, 18:47 | |
| Tiens, je n'avais pas vu ce topic ! L'INFP est à mes yeux le meilleur héros qui soit, même si c'est sans doute le plus stéréotypé. Cela doit être pour ça que je me suis souvent identifié à ceux qui ont bercé mon enfance, à tel point que j'ai moi même fini par me reconnaître en tant que héros, du moins, penser que je le suis lorsque les choses vont mal et pour m'aider à rire de ma malchance. Ce qui m'émeut le plus chez le héros INFP, c'est la manière qu'il a de mener sa croisade tout en restant fidèle à lui même. Mais celui qui me fascine le plus, c'est le héros qui pensait ne pas être destiné à en devenir un, et qui au fil de son aventure devient (bien malgré lui) le représentant de l'humanité dans ce qu'elle a de plus beau, le porteur de valeurs simple mais pourtant essentielle. Malheureusement les INFP ne sont pas tous des héros dans la vrais vie, mais je pense que beaucoup d'entre eux peuvent potentiellement le devenir, au moins le héros d'un jour. Pour répondre à Zoga, je pense qu'il est faux de dire que l'INFP est en quête d'une vérité qui dépasse le monde, tout les INFP ne sont pas de grands idéaliste ! J'aurais plus tendance à dire qu'il est en quête de simplicité, un concept qui hélas est devenu utopique, et je pense que c'est cela qui le frustre le plus. Alors oui, c'est frustrant pour tout le monde, mais je pense que ça l'est d'avantage pour l'INFP, de par son Fi dominant et son Te inferieur. En tout cas bravo pour le point godwin les gens, d'une discussion sur les héros INFP vous êtes passé des INFJ à Hitler ! |
| | | GBat L'Anté Types
Type : I… #JeSuisPossible Age : 36 Lieu : Individunivers, France Emploi : Citoyen monade Inscription : 24/06/2014 Messages : 956
| (#) Sujet: Re: Les INFP et le complexe du héros Ven 25 Juil 2014, 16:13 | |
| Sherkdinger - Citation :
- Malgré plusieurs forces qui tentent de dévier notre trajectoire, nous gardons notre trajectoire originelle pendant un certain temps. Cela est clairement du à un manque de confiance en l'avenir (SJ) couplé d'un état de fait : tant que nous n’atteignons pas un point de non retour, les choses resteront ce qu'elles sont. (...)
Nous devons assumer qu'un changement si radical ne peut pas être freiné en un coup de frein à main et qu'il va falloir laisser le temps au temps pour qu'un nouvel équilibre se crée.
A ce stade, d'après ma vision des choses, l'élastique est tellement étiré (entre Te/Fi et Ne/Si) que nous arrivons bientôt au point d'élasticité limite. L'élastique va finir par lâcher et tout devra être chamboulé. Ca peut faire peur à certains, mais ce n'est même pas une nécessité selon moi, c'est une vérité.
Maintenant, si je devais rajouter une seule et unique chose, c'est que tous les gens qui ont un jour changer le monde et rétablit un nouvel équilibre, tous sans exception avait tout d'abord commencé par se comprendre eux-même et équilibrer leurs forces intérieurs tiraillées entre conscient et inconscient. Ekr3visse - Citation :
- Sinon dans la vie de tous les jours, rien que le fait que donner une pièce à un SDF un Lundi puis ne pas le faire le Mardi est pour moi une source de conflit interne et me met parfois mal à l'aise pendant quelques minutes; sentiment à la con de me sentir responsable du malheur des autres ( Fi je suppose Rolling Eyes ) mais ce sentiment est un de ceux que j'apprécie le plus chez moi.
J'aimerai modestement d'apporter du réconfort et de l'écoute, ou améliorer les choses à une échelle réduite, et une empathie pour ceux qui souffrent...mais personnellement je n'ai pas encore suffisamment confiance en mes propres capacités et une vision encore claire et cohérente de de l'idée que je me fais d'une action potentielle dans ce sens; Bah dis-donc à force je ne vais vraiment plus avoir quoi que ce soit à dire sur ce forum si d'autres s'en chargent à ma place Je n'ai rien à y rajouter sinon que je ne suis pas sûr de savoir qu'elle est la nature de l'impulsion de mes préoccupations pour la société (en dehors du milieu familial), à un niveau interne je veux dire, il y a peut-être un mélange de sensibilité et de scrupule c'est difficile à dire. Sinon je sais quand-même comment m'impliquer (un peu favorisé par un cadre familial dans lequel "engagement" n'est pas valeur étrange). Mais j'ai décidé de ma propre volonté de rester dans une association à portée universelle, une à laquelle je n'ai vu personne dans ma famille se lier, et pas une qui écrase les individualités dans son universalité (pour la différence entre diverses appréciations de l'Universalité vous pouvez voir du coté d'Hannah Arendt pour l'inspiration si vous en manquez). Par ailleurs, j'ai toujours dans ma tête mes projets créatifs, largement cohérents sur le fond comme sur la forme, qui ont pour vocation de "faire leur part" justement dans l'influence qu'elles pourraient porter sur la culture populaire (ça c'est le fond), et qui se feront par le biais d'une constante recherche d'expérimentation en matière de liberté des auteurs comme des participants (pour la forme); en cas, je l'ai déjà exprimé plus en détail dans la partie recherche de type. Reste, pour une petite réflexion philosophique sur la question, que je ne suis pas sûr que "faire sa part" soit suffisant. Ça favoriserait surtout des modes qui ont une longue histoire derrière (la morale à petite échelle, l'individualisme au bon sens du terme), et qui ne sont pas accessibles vraiment à la majorité, ne rêvons pas. Quand on observe la société, ce qui est le plus fort, selon moi, ce sont les structures objectives-conventionnelles que suivent la majorité des gens; la majorité, selon le MBTI, n'est pas très créative, plutôt conservatrice finalement. Certains "rationnels" ou des "idéalistes" l'ont compris dans les deux derniers siècles, mais ils ont fait l'erreur de croire encore qu'ils pouvaient imposer à cette majorité un comportement idéaliste afin de modifier ces normes, méprisant l'objectivité pourtant concrète que constitue la psychologie humaine; résultat le rêve a viré au cauchemar. Je crois donc que ce qui manque à notre société et aux éléments potentiels de transformation de celle-ci, ça n'est pas de l'idéal, de la morale ou de la bonne volonté, ça il y en a; c'est plutôt de l'immanence, une forme exigeante de pragmatisme, et qui se concentre sur la modification des structures ... en considération de ce que les gens sont au plus profond d'eux même (ce que le MBTI aide à découvrir en certaines proportions) ; il faut donc créer à partir des structures actuelles et en fonction des structures psychiques que sont les personnes, des cadres où les gens peuvent expérimenter leur potentiel profond de manière pacifique, sans que ces normes les montent les uns contre les autres au point d’annihiler leurs dignités respectives, ce qui est tout à fait possible je pense. Si la recherche de soi et le mutuel épanouissement sont encouragés à travers des structures pragmatiquement établies, alors les individualités seront respectées et non écrasées dans une (uni)forme qu'elle soit consumériste, militaire, ou administrative. Les "nouvelles" réactions de la majorité seront toujours: "bah c'est comme ça, faut bien s'adapter", avec pourtant moins de tensions destructrices. |
| | | GBat L'Anté Types
Type : I… #JeSuisPossible Age : 36 Lieu : Individunivers, France Emploi : Citoyen monade Inscription : 24/06/2014 Messages : 956
| (#) Sujet: Re: Les INFP et le complexe du héros Ven 25 Juil 2014, 16:52 | |
| ça c'était pour le "complexe du héros", dans la vie quotidienne je suppose.^^ Coté fiction, j'ai un faible pour les personnages à conviction, fermes et actifs. Peut-être y projetai-je ma propre retenue. Le dilemme c'est que la fiction permet toujours d'aller plus loin que ce que l'on s'autorise dans la réalité, et en ce qui concerne la morale je suis souvent déçu de voir ce que l'on fait d'un fantasme à l'écrit au à l'écran (pourquoi faudrait-il que le vaillant héros efface de la surface de la planète le mal incarné? Ne s'y identifie il pas lui-même, dès lors?) Le pire, c'est que ça arrive aussi dans notre bonne vieille réalité. Exemple dernier en date: Qiu Jin, la guerrière (ne me demandez pas où les diffuseurs français vont chercher les titres, parce que l'originale c'était the Woman Knight of Mirror Lake, bien plus classieux non? ...). J'adore le cinéma asiatique, sino-hong-kongais, aérien, virtuose, plein de valeurs et généralement peu misogyne dans les représentations, d'autant plus lorsqu'il est fait allusion à de l'Histoire bien réelle. On est un peu avant 1911, là on a notre héroïne, belle, tenace, préoccupée par la condition féminine dans son pays, c'est George Sand à cheval. Il y a dans un premier temps ces scènes d'exaltation très Fi, je suppose, où elle affronte un garde impérial aux arts-martiaux: "vas donc chercher ta queue, larbin!", l'espace d'une nouvelle coupe de cheveux infligée à notre conformiste sujet, mais le nombre est plus fort et la révolutionnaire croule sous les lances: "ta place c'est femme au foyer!"; ahh que c'est héroïque, que c'est romantique. Le temps de flash-backs le film compare l'observation des étoiles à la longue mais valable course du progrès social. On serait aux anges, mais voilà, surgit le fanatisme en personne: "étudiez, mais si l'un de vous rentre au pays pour exploiter notre peuple, je le tuerai !" ... C'est un bon exemple d'un mélange de positivité et de déception que peut provoquer en moi l'évocation de héros dans la culture populaire, inspirés ou non du réel. D'autant plus lorsque l'on a envie de partage certains moments de cette positivité et que l'autre qui n'a retenu que la bataille, juge l'ensemble sur ce critère, trouvant prétexte à la condamnation du propos mais aussi de son potentiel. Moi j'ai envie de découper l’œuvre, et d'en revoir les manifestations positives dans de nouvelles plus raisonnées, ce qui n’empêche pas d'interroger la violence; ce qu'il me faut ce sont toutes les possibilités, pas un simplisme décourageant ou inutilement exaltant. |
| | | Dead Account Tête de Toile
Type : XXXXXX Age : 29 Lieu : XXXXXX Emploi : XXXXXX Inscription : 24/03/2014 Messages : 67
| (#) Sujet: Re: Les INFP et le complexe du héros Mar 05 Aoû 2014, 22:05 | |
| JE SUIS SPIDER-MARX ET JE M'INTRODUIS DANS DES MAISONS Mes opinions politiques sont assez claires il me semble Est-ce que j'y consacre mon temps et mon énergie, oui, pour le troll et la beauté artistique du geste, est-ce que j'y crois encore c'est une autre question Les choses de gamin sont délicieuses. S'obéir et désobéir aux règles de vie sociétale. Un salut. Inutile mais tellement mieux Avec ou sans arguments, peu importe Interlocuteur fictif, ne crie pas pour que tout le monde contemple ta face déformée Transforme tes envies profondes en masque puis en actes, ça soulage. - Spoiler:
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| (#) Sujet: Re: Les INFP et le complexe du héros | |
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| | | | Les INFP et le complexe du héros | |
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