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 Le grand Duc (ISTP) - description de ma pensée (complexe)

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Le grand Duc
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Le grand Duc

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Le grand Duc (ISTP) - description de ma pensée (complexe) Empty
Message(#) Sujet: Le grand Duc (ISTP) - description de ma pensée (complexe) Le grand Duc (ISTP) - description de ma pensée (complexe) Icon_minitimeJeu 27 Fév 2020, 22:42

Bonjour, 1er message sur ce forum alors je me présente :
Je suis étudiant, vivant en France.

Venons-en maintenant au vif du sujet, je vais vous présentez mon fonctionnement interne :

J’ai toujours été de nature très curieux, je veux tout décrypter et comprendre le fonctionnement du monde qui m’entoure : les sciences et leurs applications, l’ingénierie (processus de fabrication, fonctionnement des machines et interaction des machines entre elles et l’environnement) et des systèmes plus abstraits comme le système financier, économique, la géopolitique… Bref tout m’intéresse et je veux tout savoir. Je décortique chacun de ces systèmes couche par couche, j’apprends, je le comprends, j’analyse comment il se comporte en fonction de son environnement, ses qualités, ses défauts et bien sur ses failles. Une des seules choses que je n’aime pas (car inutile à mon sens et souvent sans logique donc incompréhensible), ce sont les arts (cinéma, littérature, musique [avec quelques exceptions, la musique reste logique], poésie…) mais peut-être changerai-je d’avis un jour sur ces domaines ? A noté que je suis très à l’aise avec les sciences dures, théorique, du moment qu’une application concrète en découle. Sinon je m’en lasse rapidement.

Bref, depuis tout petit, j’erre, tel un chien perdu à la découverte de nouveau sujet. Quand j’en découvre un, je le renifle, je regarde si ça m’intéresse ou pas, si oui, je le dévore : je rassemble rapidement toutes les connaissances (je suis très doué pour la recherche web, et je finis toujours par trouver le document que j’ai besoin pour comprendre), je trie, je hiérarchise et j’analyse puis j’assimile. Le processus peut alors recommencer avec un autre sujet. Si le sujet ne me passionne pas, je le mets dans un coin de ma tête, peut-être y reviendrais-je plus tard. Je suis, on peut le dire un véritable aspirateur ou une éponge à connaissance, si l’on veut. J’ai tendance à étudier le pourquoi du pourquoi du pourquoi.

Qu’est-ce que je fais de toute cette connaissance assimilée ? Et bien… pas grand-chose à vrai dire, en réalité, je n’ai pas l’occasion de m’en servir, très peu de gens ont les mêmes centres d’intérêts (généralement, ils ne savent même pas que ça existe…) mais quand même, il y a un truc bien, c’est puisque chaque système à sa logique interne, j’ai une banque de système logique, et plus ma banque et grande, plus j’apprends facilement et aussi plus je peux m’adapter à un problème et trouver la meilleure solution (en utilisant une logique déjà assimilé)

- Exemple 1 : si je m’intéresse à un jeu vidéo, ce sera probablement un simulateur ou un jeu de gestion avec un manuel de 300 pages (ou sans manuel ahah). Il faut généralement des dizaines d’heures de jeu pour maitriser les bases. Après avoir lu, compris et analysé le manuel, comparé à la réalité, je vais jouer au jeu et après quelques heures, je vais dire : « c’est nul ils ont simplifié le système « hydraulique secours » de l’avion » ou alors « le nombre de tours du moteur n’est pas de 8240 t/min mais 8460 t/min dans la réalité », c’est pas réaliste donc je désinstalle (oui je ne joue qu’à très peu de jeux vidéo hihi)

Mon grand défaut ? Eh bien, ce sont mes sentiments, mes émotions qui ont tendance à faire dérailler mon logiciel interne basé sur le raisonnement ce qui entraine une incohérence. Hors, je déteste les incohérences (c’est illogique d’être incohérent), donc je mets mes sentiments « en quarantaine », et quelques heures plus tard, au calme, en sécurité, c’est-à-dire seul, je laisse le sentiment m’envahir. Mais sur le coup, je fais semblant d’exprimer un « sentiment logique » quand je l’ai anticipé.  

- Exemple 2 :  lorsque j’ai réussi le concours de 1ère année de médecine, sur le coup, j’ai lâché un « cool » avec un faux sourire que j’avais anticipé, ma famille était bien plus heureuse que moi et me l’ont fait remarqué : « tu n’es pas heureux ? ». C’est seulement une fois couché dans mon lit, le soir, dans le noir, qu’un léger sourire s’est timidement dessiné sur mes lèvres. Timide mais sincère.

- Exemple 3 :  après avoir examiné un patient de 37 ans avec une jeune étudiante en médecine (car moi, je suis un vieux étudiant en médecine), une fois sorti de la chambre, je dis à mon étudiante que le patient souffre probablement d’un lymphome. 72h plus tard, la cheffe de service a les résultats temporaires de la biopsie et nous dit : « malheureusement, c’est compatible avec lymphome ». La réaction de l’étudiante « Oh non, il est si jeune… », ma réaction : « cool, j’avais raison !! » (À priori, c’était inadapté comme réaction). Un peu plus tard, on a eu les résultats définitifs et malheureusement pour moi, ce n’était pas un lymphome, je m’étais trompé, c’était rien du tout en fait (heureusement pour le patient), on s’était affolé pour rien… mais déception pour moi

En revanche, il arrive que je bug complètement et que je mette la raison en quarantaine. Alors mes sentiments prennent le dessus et là, ça fait des dégâts (mais rétrospectivement, c’est assez drôle comme sensation) : en gros, je m’attache à mes sentiments de la même manière que je suis capable de dévorer un sujet. Donc soit je m’ouvre trop, tout d’un coup, sans tact car je ne me les maitrise, soit je me renferme complètement. Cela peut durer quelques minutes (heures) à quelques jours.

- Exemple 4 : une fille avec qui je m’entendais assez bien m’a dit un jour : « on va faire un jeu, mais je te préviens, ça va être difficile pour toi, je vais te dire 3 choses que j’aime chez toi, et tu vas me dire 3 choses que tu aimes chez moi ». Elle m’a sorti ça, comme ça, sans prévenir… Pauvre folle… Mon cerveau a cessé de fonctionner. Impossible d’aligner trois mots, j’ai mis au moins 10 minutes et deux verres d’eau pour réussir à trouver une réponse convenable, en me servant de la logique et non de mes sentiments. Dans ma tête à ce moment-là, j’ai perdu tous mes moyens car on me demande expressément de parler avec les sentiments alors que je ne sais pas faire : incohérence, mais cet fois, je ne sais pas qui doit aller en « quarantaine » donc ça bug… Un vrai bug, genre l’écran bleu Windows, redémarrage du système, et si possible en mode sans échec.

Heureusement, ce genre de situation est assez rare (moins d’une dizaine dans ma vie), et il en ressort la qualité principale de mon défaut : le self contrôle. Aucun stress dans la vie, c’est agréable. Je suis plutôt insouciant. Me retrouver le seul médecin pour 10 victimes lors d’un carambolage sur l’autoroute : ça ne me stressera pas. J’ai l’impression que rien ne peut m’atteindre, aucune phobie

- Exemple 5 : Quand j’étais jeune, j’étais phobique des serpents (au point que j’étais incapable de regarder un dessin de serpent dans un livre pour enfant), l’autre jour, je me balade et je tombe sur une vipère (oui, moi aussi ça m’a surpris une vipère en février, mais selon Wikipédia, c’est possible) eh bien j’ai passé 10 minutes à l’observer, car je n’avais plus peur. J’avais anticiper depuis longtemps ce type de rencontre et une fois confronté au problème, j’ai analysé l’instant, je me suis approché jusqu’à quelques dizaines de centimètres, j’ai étudié son comportement, sa réaction aux bruits, aux vibration, pour emmagasiner de l’expérience pour plus tard, ça peu servir.

J’ai une attitude en dilettante, une indifférence générale, et je me soucie de rien. Rien n’est important pour moi : Les discussions, le blablabla, les autres (qui ne comprennent/voient rien), des gens qui se prennent la tête sur des problèmes dont peu importe la solution qu’ils choisissent, les conséquences seront les mêmes (en fait, ils se créent eux-mêmes des problèmes). Moi je n’ai pas de problème, c’est encore plus simple.

- Exemple 6 : Si je prends la question la plus posé du monde : « qu’est-ce qu’on mange ? » Eh bien moi, je m’en fou, et même si on ne mange pas, c’est pas grave. En fait, j’ai tendance à me servir de ma logique seulement pour les trucs qui ont des conséquences (et c’est logique, comment choisir la logique à utiliser quand il n’y a pas de conséquence ? PARADOXE). La question qu’on me pose ensuite : mais tu veux manger quoi, qu’est-ce que tu aimes ? Et là, je retombe dans une boucle avec les sentiments sauf que je ne me laisse pas déborder cette fois, c’est pas assez important, donc c’est la logique qui décide : dans mes bons jours, je fais rapidement une liste des possibilités, puis soit je lance un dé virtuel dans ma tête, soit je prends le plus simple (qualité/prix, en fonction de la distance de marche…) ou alors si je suis pressé et que je ne veux pas me creuser la tête, je propose la même chose que la dernière fois. Tout le monde est contant.
Je ne sais pas prendre de petites décisions.


Maintenant que vous me connaissez un peu mieux, il est temps d’avancer un peu sur mon logiciel interne :
Non seulement j’observe, j’analyse, je classe, mais en plus, j’anticipe et j’améliore. Comme déjà dit, je comprends comment interagi un système avec son environnement, et j’en déduit les failles. Puis j’essaie ensuite de me mettre en situation l’une de ces failles, j’en déduit la criticité (le niveau de danger), je calcule la probabilité que le danger se concrétise et j’en déduit un risque. Cela me permet d’être maître de mon environnement. Oui je traverse au rouge en diagonale entre deux files de voitures, mais j’ai calculé que c’est un risque très faible car l’environnement s’y prêtait (je n’irai jamais traverser certaines routes à certains moments, je ne suis pas fou !). J’ai conscience du danger et des risques. Je contrôle mon environnement (par exemple, si j’ai l’opportunité de faire du parachutisme et d’ensuite de faire du base jump, je le ferai, et je le ferai en sécurité car je ne sauterai que si j’ai une parfaite connaissance de mon matériel, du terrain, de la météo et de l’aérologie locale).


Maintenant, accrochez-vous, c’est là que ça devient un peu plus bizarre / intéressant. Non seulement je suis maître de mon environnement, je suis aussi le maître de mon destin ! En effet, cette propension à anticiper mon environnement me permet aussi de créer un avenir qui a une probabilité de se réaliser (ça devient très abstrait là, j’ai beaucoup plus de mal à m’exprimer sur ce sujet, car c’est du ressenti intérieur). En clair, tout comme je sais calculer les risques, je sais calculer la probabilité et l’importance d’une opportunité. Et puisque, je n’avance pas par planification (je ne fais très peu de choix) mais par opportunités, ça me permet d’atteindre un objectif fixé préalablement sans effort. Alors des fois, je me plante, parce que mes hypothèses de départ ne sont pas bonnes, mais plus je fais un travail de fond et de compréhension, plus j’arrive à sentir, à flairer la bonne affaire.


Comment ça se passe en pratique ? Eh bien, je pars du moi présent, je me projette dans un futur plus ou moins lointain (entre quelques semaines et quelques années) avec ma vie idéale, ensuite je check les hypothèses grâce à ma logique, je me colle des « red flag » ou des « yellow flag » si les évènements me paraissent irréalistes ou difficilement atteignables. Cette étape est très importante et nécessite une excellente analyse, et prend du temps. Ensuite, je laisse reposer puis tout d’un coup, la magie opère, je sais ou vont être les prochaines opportunités, à quoi elles vont ressembler, et je saurai les saisir, même si elles sont quasi invisibles (exactement comme je vais pouvoir sentir un danger avant tout le monde car je l’aurai anticipé, ce qui me permet de réagir au mieux).

- Exemple 7 : Normalement je devais mettre ici un exemple très concret mais je ne peux pas car je risque de perdre mon anonymat (risque faible voir très faible mais non impossible).
Donc on va parler d’un exemple plus général, mon concours de première année. J’ai été stupéfait de voir la masse des gens se plonger dans les cours, sans vraiment comprendre, juste en apprenant par cœur. Personnellement, j’ai passé énormément de temps à comprendre comment le concours marchait qu’est-ce qu’il évaluait, comment fonctionnait les cours, leurs logiques, les points pertinents, les points non pertinents. Une fois ce travail fait, J’ai bossé le minimum pour faire le maximum (on parle quand même de 5-6h par jour, ce qui est assez peu comparé à la moyenne des gens qui réussissent), j’ai effectivement fait un excellent classement (dans les 1%) au 1er semestre. Etant donné que ce classement m’assurera à 95% une place en 2ème année. J’ai conclu que je pouvais me planter au 2nd semestre et j’ai fait ce que je faisais de mieux : autre chose de mon temps que bosser (= glander). J’ai bien perdu une bonne centaine de places, mais je suis passé tranquillement en 2nd année. A aucun moment, je n’ai été stressé, une simple formalité ce concours pour moi.


Je ne pense pas que ce soit l’exemple le plus pertinant donc on va inventer un exemple :

- Exemple 8 : Imaginons que mon truc, c’est de vouloir être astronaute. Alors je vais me projeter moi dans une vingtaine d’années en train de faire une sortie extravéhiculaire (ça m’aide à focaliser ma passion dessus de me projeter), je vais analyser toute les données que je trouve sur la profession, les qualités/défauts des astronautes, leurs CV, leurs compétences…
Ensuite, je vais faire une synthèse de tout ça, en sortir un profil type (= l’attente des recruteurs) et je vais me comparer à ce profil, mettre des red flags (par exemple, si j’ai une maladie chronique, je sais que je ne pourrais pas être astronaute donc on s’arrête là), des yellow flag (compétence indispensable que je n’ai pas et qui va être difficile à acquérir) et bien sûr faire la liste des compétences nécessaires dans mon cas (= toujours le minimum), ensuite je mets ça dans un coin de ma tête. Je n’aurai jamais la motivation pour acquérir chacune des compétences car l’objectif est trop théorique pour moi, donc il ne se passe rien, mais au fil des ans, si j’ai un peu de temps, je vais faire quelque chose de cette liste ou si une opportunité se présente à moi, je saurai la saisir car je sais déjà à quoi elle va me servir et un jour, et sans vraiment m’en rendre compte je passerai les sélections et je me retrouverai astronaute sans vraiment comprendre pourquoi car je suis un gros flemmard (alors que cette sensation, c’est juste que je fais le minimum pour arriver là où je dois arriver)
J’ai pris un exemple irréel pour expliquer, mais dans la pratique c’est pareil, j’étais l’un des moins bien placé pour un évènement qui avait une probabilité faible de se réaliser (bien inférieur à 1%), mais j’avais anticipé et je voulais réaliser cet événement, j’ai réussi (sans aucun plan sérieux, car je n’y croyais pas) à me trouver là où il fallait quand il le fallait et cet événement, je ne l’ai pas vécu 1 fois mais 2 (c’était inimaginable pour moi). D’où la sensation de contrôler mon destin ! J’ai toujours l’impression de faire les bons choix et être où il faut, quand il faut.


J’espère que c’est plus clair ? Très difficile d’expliquer ça pour moi.

Bref, tout ça se passe dans ma tête et je passe énormément de temps à faire ça.
Vous l’avez compris, je suis solitaire. J’alterne des périodes avec des amis/collègues de travail à l’hôpital ou dans les bibliothèques universitaires et des périodes seul ou j’explore mon monde intérieur (ça se passe sur plusieurs jours / semaines / mois). Dans ces périodes, je fais les 100 pas dans mon appart à parler à voix haute (quand je suis seul, parler à voix haute m’aide beaucoup, ça m’aide à enregistrer les connaissances. Quand j’ai un nouveau sujet, l’expliquer à voix haute devant un auditoire fictif permet de mieux le comprendre, puisqu’on comprend que ce que l’on sait expliquer). J’alterne avec des périodes de recherche (sur internet principalement pour étancher ma soif d’apprendre ou rechercher les éléments qui me manque dans la compréhension d’un système) et des périodes ou je dois mettre mon cerveau en off principalement en regardant des séries humoristiques WEB ou TV (un peu honte d’ailleurs de perdre mon temps à faire ça…). Je suis assez extrême et je peux regarder 14h/j la même série du lundi au dimanche et être complétement opérationnel le lundi. Dans ces circonstances, quand je suis « obnubilé », je peux sauter des repas, (faire un unique gros repas par jour), c’est seulement un évènement du monde réel qui va me faire quitter mon monde intérieur.  


Faut quand même que je vous parle de mon paradoxe : je suis maître de moi-même, je comprends mon environnement, mais je ne maitrise pas du tout mon environnement social ! Dans la mesure où j’ai une très haute estime de moi et que je suis non sentimental, l’échec est exclu. J’ai tellement peur d’échouer (surtout dans une situation sociale, car je vais facilement être honteux) que je préfère ne pas tenter.
Donc, je veux vivre à 200 à l’heure, je veux faire plein de choses (dont je connais parfaitement la théorie), mais la pratique, je n’ose pas sauter le pas et je ne fais pas grand-chose. Je reste en retrait et j’observe les autres faire…

- Exemple 9 : Je ne suis pas sportif, j’ai fait du sport étant jeune, mais mes parents m’ont poussé à arrêter (on m’a laissé le choix musique ou sport), j’ai choisi la musique.
Résultat : au collège, au lycée, je n’ai jamais été doué en sport, je n’ose pas rentrer sur le terrain, toujours peur d’être jugé par les autres, d’échouer. Résultat je préfère observer les autres plutôt que de me lancer… Aujourd’hui, j’aimerai vraiment développer mes compétences sportives, mais je n’arrive pas à me lancer car il faut partir de zéro et c’est très dur pour moi d’admettre et de me faire juger comme quelqu’un « d’incompétent » dans tel domaine car dans ma tête, je suis bien meilleur que la moyenne dans tous les domaines, j’ai vraiment du mal à passer pour un incompétent.



Aussi, puisque je ne prends aucunes petites décisions, celles qui n’ont guère d’importances, je m’enferme dans une routine, c’est rassurant et confortable d’être seul, de manger ce que je connais de revoir un film, une série, de réécouter la même musique… De l’extérieur, j’imagine que ma vie peut sembler bien triste…

Je n’aime pas la nouveauté, et pour quelqu’un qui n’aime pas la routine, c’est assez paradoxal. A vrai dire, être seul chez moi dans mon monde intérieur, il y a tellement de chose à explorer que la routine n’existe pas. Il est dommage que je ne puisse pas plus être tourné vers l’extérieur.  Dans ce cas, je me sentirai parfait.

Après, je suis dans une situation particulière, j’enchaine les exams, j’ai un concours dans quelque longtemps, tous mes « amis » bossent plus de 10h par jour, moi j’ai des périodes où je les suis, mais il m’arrive aussi de retourner en ermite chez moi pour rester seul et réfléchir. Je me « cache » et je fais semblant de bosser à cause de la pression social (j’entends très souvent les réflexions : « désolé, on t’empêche de bosser » ou « comment tu as le temps de faire ça et de bosser à côté » ... Ce genre de phrase je les entends depuis que je suis au lycée et se sont intensifiées depuis que je suis en médecine, et moi, soucieux de l’opinion d’autrui, ça fait mal de les entendre et je préfère faire croire aux autres que je bosse (toute façon, je suis chez moi, ils ne vont pas voir ce que je fais, et heureusement d’ailleurs, sinon ils auraient peur) plutôt que d’aller faire de nouveau truc et expérimenter (enfin si j’avais pleinement confiance en moi…). Une fois, j’ai osé faire une activité, j’étais heureux, enfin je faisais un truc atypique, j’étais content, mais après, j’ai dû arrêter (manque d’argent et surtout de temps [enfin… faut mieux bosser que s’amuser quoi… Vous m’avez compris…])


En fait, en réfléchissant, je crois que je m’en fou de l’opinion des autres (sauf peut-être ceux de ma famille et « amis proche » que je ne veux pas décevoir), mais c’est surtout qu’ils me confrontent à la réalité, et dans le fond, ils ont raison, et c’est très frustrant. Même si je pense pouvoir faire beaucoup de choses en même temps, ils arrivent à me faire douter de moi…



Je suis très content d’être en médecine (mais ne me demandez pas pourquoi j’ai fait ça, surement pour le défi du concours de la 1ère année, montrer aux autres que je suis capable de réussir), ça m’a donné un bon coup de pied pour me mettre dans des situations ou je ne suis pas à l’aise (travail en équipe, contact avec des gens). Ma stratégie de défense, c’est de jouer un rôle. En fait, je joue mon propre rôle (mais en sûr de moi). Et ça marche plutôt bien, j’arrive à m’entendre avec tout le monde (patient, collègue), je suis quelque fois un peu distrait, mais dans l’ensemble, ça marche bien. Ma peur de me tromper se dissipe et au contraire, j’arrive à rire et à partager mes erreurs. J’accepte les critiques (constructives) et je ne suis pas rancunier. Je ne vais pas dire que c’est parfait, mais je m’adapte bien, je suis dynamique (même s’il y a quelques points noirs, les 1ers gestes sont des fois difficiles, toujours cette peur de l’échec… Mais une fois réussi, c’est no stress pour moi les fois suivantes). Après faut quand même admettre que j’ai l’ambition de devenir LE meilleur médecin possible. J’ai aussi remarqué que j’adore enseigner (comme déjà dit, expliquer me permet de savoir si j’ai bien compris, c’est pourquoi j’aime transmettre mon savoir). C’est plutôt sympa car cette décontraction au travail déteint sur ma vie privée, c’est vraiment un bon point et normalement, ça devrait s’intensifier dans les années à venir au fil de l’avancement. Je pense aussi que si je faisais du théâtre ou de l’impro, cela aurai une excellente influence sur moi (mais je ne pense vraiment pas en être capable).

Pour les études, en revanche, c’est bien plus compliqué. Je n’aime pas qu’on m’impose des règles, je n’aime pas l’administratif, je n’aime pas qu’on me dise ce que je dois faire, et je n’aime pas qu’on me dise ce que je dois apprendre (j’aime choisir mes sujets). Donc pour pas vous cacher, c’est la galère totale. Je n’arrive pas à mettre la passion (ou la pression) que je me mets habituellement quand j’étudie un sujet perso. Je me débrouille pour valider mes exams comme je peux (des fois de manière pas très éthique, on va dire que la fin justifie presque toujours les moyens, mais sur les concours, je la joue réglo [question d’éthique personnel]). En fait cette méthode d’apprentissage (et de sélection) sur la connaissance, je la hais. On doit apprendre beaucoup trop de chose qui sont futiles et négliger certaines qui sont utiles… Heureusement, je me suis débrouillé pour accumuler déjà un max d’expérience grâce aux stages et couplé à une bonne analyse du concours, je devrais m’en sortir sans trop de dégât (j’espère !!) en bossant 3 fois moins que la moyenne.


La musique m’a aussi permis de comprendre que quand je maitrise quelque chose, aucun souci pour partager : quand j’avais un niveau moyen de pratique instrumental, aucune confiance en moi pour me mettre en avant. Aujourd’hui, je peux jouer seul devant plusieurs centaines de personnes sans aucun stress car je maitrise ce que je fais, ça renforce ma confiance en moi, j’arrive presque à mettre de l’émotion dans mon jeu (comme quoi, tout est possible)


Concernant, mes relations la plupart sont impersonnelles, je ne mélange pas mes relations (famille/collègues/connaissances). Je ne suis pas vraiment attaché aux gens, je préfère parler de relation/connaissance plutôt que d’ami. Par exemple, en passant du lycée à la fac, je suis reparti de zéro et je ne côtoie plus les gens qui étaient avec moi au lycée. J’oublie également assez vite les choses (du moins les souvenirs sans importances), j’ai vécu pendant 10 ans dans une maison quand j’étais petit et je suis incapable de me remémorer l’intérieur (l’agencement des pièces, la couleur des murs). Et pourtant, je me considère bon observateur mais je vois que ce qui est intéressant, atypique, mais pas forcément le plus évident (typiquement, je rentre dans une pièce, je vais d’abord voir qu’il y a une épingle par terre avant de voir qu’il y a un nouveau bouquet de fleurs sur la table [si je le vois]).  
Ah aussi, très curieux (mais très logique), je suis incapable de communiquer avec des enfants. S’il m’arrive de jouer avec un bébé/enfant (c’est rare), je suis incapable de parler puisque je sais qu’il ne va pas comprendre ce que je vais dire. Et puisque je n’ai pas d’instinct émotif, je vais rester muet.
 

Bien sûr, puisque je n’attends pas grand-chose des autres, je compte que sur moi-même. Je suis donc très indépendant, très autonome, presque tendance « survivaliste ». J’ai tendance à voir les failles des systèmes que j’analyse, et le système monétaire, financier, économique ne m’inspire pas du tout confiance, et j’estime qu’ils ne sont pas éternels. Donc mon esprit me pousse à prendre mes distances et mes précautions vis-à-vis de ces systèmes. Je ne voie donc les objets que par leurs utilités et leurs valeurs intrinsèques et non selon leurs valeurs pécuniaires (l’argent n’a aucune valeur à mes yeux puisque je ne fais pas confiance à son système).


Et c’est dans cette quête de comprendre le monde que je suis tombé sur le MBTI il y a quelques années. Sans trop m’y attarder et faisant un test en ligne rapide, il m’a classé INTJ. Je n’ai pas plus complété que ça car j’étais déjà très content. On ne fonctionne pas tous de la même manière : l’énergie interne peut-être extraverti ou intraverti et c’était déjà un immense progrès pour moi (oui, je suis quelques fois naïf. Malgré mes études de médecine, j’ai mis du temps avant de comprendre qu’on est tous différent). Enfin ! ça m’a fait sauter cette idée selon laquelle une vie réussie, c’est une vie avec plein d’amis.

Plus tard (quelques mois ou années, je ne sais pas exactement), j’ai redécouvert le MBTI, je me rappelle plus très bien le contexte mais j’ai aussi fait « pour m’amuser » un test dépistage Asperger, je sais plus combien y avait de questions mais beaucoup et sans surprise, il m’a dépisté Asperger et m’a aussi confié que j’étais INTP. Bon je sais très bien ce que vaut les tests de dépistages (je suis le 1er à les utiliser pour de vrai en médecine) et je sais que quand ils sont négatifs, on peut exclure le trouble, quand ils sont positifs on ne peut pas dire grand-chose. En plus, il était biaisé et posait beaucoup de questions sur l’intelligence relationnelle / émotionnel que je n’ai pas (par exemple, je n’utilise pas de smiley car je ne sais pas vraiment à quoi ils correspondent mis à part les plus simples) donc forcément, j’ai une mauvaise note au test. Ensuite, en feuilletant un peu le web, je suis tombé sur beaucoup de personnes désespérées de s’être diagnostiquée eux même asperger ou qu’ils étaient INTP/INTJ ou je ne sais pas quoi et que c’est à cause de ça que leurs vies c’est de la m**** car ils sont non adaptables à la société, c’est de l’injustice et blablabla... Déjà, ce n’est pas cool pour ceux qui souffre réellement d’un vrai trouble, et de deux, je pense que toutes les personnalités présentées ont leurs forces et leurs faiblesses (théorie de l’évolution : si elles existent, c’est bien que ça sert à quelque chose). Et pour moi, plus une personnalité à des points forts, plus elle aura des points faibles, et que l’important, c’est de trouver son équilibre, de vivre avec. Donc Je vous rassure, je ne suis pas comme ces gens-là, moi, je veux juste me comprendre, et comprendre les autres pour devenir meilleur. Bref, tout ça m'a de nouveau fait passer mon chemin

Bref, du temps passe et en début de semaine, je retombe sur le MBTI par hasard, mais cette fois, je veux comprendre ce qui se cache réellement sous ce test. Le test me remet INTP (mais encore une fois, j’ai une grande réserve sur le résultat).  Là j’approfondi, et je découvre les 8 fonctions, le principe de base, la relation entre les fonctions, et j’ai été séduit (il y a une certaine logique sous-jacente que je ne maitrise pas encore très bien, mais j’ai compris les grands principes et l’essentiel, enfin je crois).

J’ai donc analysé : Ti – Ne – Si – Fe.  Je comprenais très bien le Ti et le Fe mais beaucoup moins le Ne et le Si (j’arrivais ni à conceptualiser, ni à trouver un exemple concret). J’ai aussi regardé les fonctions du INTJ mais pareil, je ne me retrouvais pas partout. Le problème, c’est que sur ce forum ou autre, quand je lis des témoignages de gens INTP voir INTJ, je me retrouve, ça colle même très bien (et je pense que ces personnes, comme moi ont eu des faux positifs à leurs tests car pour moi, je ne suis pas INTP ou INTJ).

Et puis, je suis tombé par hasard sur le profil de l’ISTP, et là j’arrivais à comprendre mes 4 fonctions.
Je me définis donc ISTP : je retrouve très bien le Ti dom, le Ni ter. D’ailleurs, en mode ermite, je soupçonne de rentrer dans une boucle d’introversion très profonde et d’aller très (trop ?) loin.
Le Fe-inf me parait assez évident aussi.
Concernant le Se aux, il est là, je sais qu’il existe, c’est lui qui donne mon sens de l’observation mais j’ai l’impression de pas assez le maitriser, il s’exprime surtout par la prise d’information, à moi de travailler pour que j’interagisse plus avec le monde extérieur en étant plus acteur au travers lui (vivre plus de sensation). Je pense que c’est lié à ma peur de l’échec. Certains me verront un ennéagramme de type 5, j’admets me reconnaitre dans la description mais pas trop dans les envi/passions, donc je ne sais pas…  En plus, je n’ai rien compris dans la logique sous-jacente.


Comment je le vis ? Des jours, je suis heureux d’être ce que je suis, d’autres, j’aimerai être plus à l’aise pour m’intégrer dans un groupe, être plus « normal ».
Dire que je vais bien, c’est mentir, dire que je vais mal, c’est mentir aussi. Je vis avec, c’est tout. Des fois, je suis surtout fatigué de penser, d’être moi-même. Mais je cherche à m’améliorer, à trouver mon équilibre interne, et j’aime ma manière d’être, c’est mon style donc ça va.
Suis-je différent ? Oui clairement, je ne me suis jamais considéré comme normal, je l’ai toujours vécu depuis le primaire, toujours été très solitaire (que c’est dur des fois, surtout jeune quand on comprend pas pourquoi). Et que la scolarité est longue ! J’ai l’impression qu’en me laissant aller à mon rythme et sans professeur, j’aurai pu aller beaucoup plus vite.

Même si je m’entends globalement bien avec les gens, je ne sais pas nouer de relation profonde (et si elle le devient, je prends généralement la fuite, ou je casse tout, je suis aussi aveugle et je ne décrypte pas les autres). Je suis celui que tout le monde aime bien, plutôt mystérieux (disons que personne ne sait ce que je pense), mais que personne m’invitera en soirée car je suis un peu bizarre (et si on m’invite, je vais dire « pourquoi pas » [les réponses évasives, c’est mon style] avant d’annoncer un peu avant la soirée une excuse pour ne pas y aller).
En vrai, ça ne me dérange pas plus que ça, car je me suis accepté depuis longtemps, et je dois dire que les autres, je m’en fou. Plutôt être seul que mal accompagné, c’est ce qu’on dit non ?  

Ce qui m’embête le plus, c’est que j’ai un énorme potentiel que j’ai l’impression de gâcher car je n’arrive pas à sortir de ma bulle car je me fais pas confiance à 100% (si seulement je pouvais !!). Normalement, avec le temps cela devrai aller mieux et j’espère aussi rencontrer un jour ceux/celle qui vont réussir à percer cette bulle autour de moi. Je ne me fais pas de souci sur le fait que oui je vais rencontrer ces personnes (je vous le rappel, je suis maître de mon destin, je vais me pré positionner spontanément sur leurs chemin) et ce jour-là, ma vie deviendra exceptionnelle et très lumineuse (contrairement à aujourd’hui).

Ce que je viens de faire, c’est mon quotidien, c’est l’analyse d’un système, ici, mon système interne, mais si vous me donnez n’importe quel sujet, je ferai le même travail.
On n’en a pas trop parlé mais je sais améliorer un système (mais pas forcément le révolutionner)
Je suis aussi capable de détruire de manière élégante (au moins dans ma tête) tous les systèmes que j’ai analysé. Elégante veut dire que j’utilise le système contre lui-même. Pas besoin d’explosif ou alors en petite quantité. Suffit juste de frapper là où ça fait mal.

On n’arrive à la fin, je ne sais pas conclure (ou plutôt j’ai la flemme donc vous ferez votre synthèse tout seul).

D’habitude, je ne partage pas mon travail que je fais par oral, j’ai décidé ici de l’écrire, ça m’a permis d’un peu mieux organiser mes idées (c’est différent on va dire), mais je ne saisis pas forcément l’utilité de le faire.

Bonne soirée

P. S. C’est la 1ère fois que j’écris un texte depuis ma disserte de philo du bac (j’avais eu 8 ), je suis relativement incompétent dans le domaine littéraire. J’imagine que le nombre de connecteur logique et les tournures de phrases doivent vous donner mal à la tête, ainsi que les fautes d’orthographes et le trop plein de détails (bref, je ne sais pas vraiment écrire). Pourquoi si long ? Cela vous permet de comprendre mon Ti : quand il se lance, rien ne peut l’arrêter sauf l’accomplissement de la tâche. Hors je dois être exhaustif pour que j’estime avoir terminé (vous voyez je fais dans le symbolique, la forme de mon texte [sa longueur] au service du fond… On s’en sort plus !!!). Si vous avez des remarques sur la forme je suis preneur, ça m’aidera peut-être à m’améliorer.
Initialement une fois terminé, je devais très rapidement faire ctrl + A / Suppr / Ctrl + S / Alt + F4 / placer le fichier dans la corbeille et vider la corbeille. C’est ma manière de procéder, supprimer toute trace dans le monde réel de mon Ti. Mais là, curieusement, je n’avais pas envie et j’ai préféré partager en copiant collant ce que j'ai écrit ici. Pourquoi ? difficile à dire…

P. P. S.  Idem, si vous voulez commenter sur le fond, ça m’intéresse aussi. Vous pouvez aussi me poser des questions maintenant, allez-y, j’aime bien expliquer. Peut-être que mon raisonnement est archi faux et que je n’ai rien compris, dites-le-moi aussi (J’ai le droit de me planter, je vais juste être en colère contre moi-même de ne pas avoir compris).
Je ne dirais jamais que j’ai besoin d’aide, je suis autonome mais si vous avez des conseils ou des exercices pour améliorer son Se, son Fe et limiter un peu mon Ti (bref équilibrer un peu tout ça), je prends aussi.

P. P. P. S. Souvenez-vous, j’observe et j’analyse, mais je n’agis pas, donc ne m’en voulez pas si je n’interviens que peu sur ce forum.  Vous ne me voyez pas, mais je vous vois, et ce n’est pas parce que je ne parle pas que je ne suis pas là. Je ferai de mon possible pour participer un maximum.
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Message(#) Sujet: Re: Le grand Duc (ISTP) - description de ma pensée (complexe) Le grand Duc (ISTP) - description de ma pensée (complexe) Icon_minitimeVen 28 Fév 2020, 08:46

Salut.

ça fait plaisir. Ton texte est long, et aéré. Il est compréhensible et il y a du fond. Merci d'écrire ce message en y mettant du tien.

Il y a énormément de points, mais comme tu l'as écrit, pour réussir ton concours, tu as observé, déduit, joué et gagné.


J'ai bien aimé l'exercice de la collègue, "qu'est ce que tu aimes chez moi ?".
Tu viens d'apprendre que les pensées peuvent avoir un goût. ( Comme les mots, ou encore la tonalité... etc... )

Et que la forme est bien plus importante que le fond.

C'est dommage ton idée reçu sur les enfants. Ce n'est pas parce qu'ils ne comprennent pas, qu'ils n'entendent pas.

D'ailleurs, c'est la mode actuelle, de leur apprendre la langue des signes. Oui, ils peuvent signer avant de savoir parler.

( Ce qui en dit long sur la communication non verbale. )


J'ignore si je dois aborder ce point. Tu as écrit avoir "honte" de perdre ton temps en regardant la télé.

Or, on y voit des "acteurs". C'est à dire des gens qui miment des expressions, pardon, des émotions.
Du coup, avec ton expérience musicale, penses tu apporter de l'énergie et du rythme à une troupe ?




En dehors des codes sociaux, qu'est ce qu'un "bon moment", pour toi ?


Je pourrais continuer mais non. Parce qu'il faut du temps pour faire les choses bien. Et que le chemin menant à la connaissance est aussi importante que la connaissance elle-même.
( Kung Fu Panda )

Merci beaucoup pour cet échange.

C'est dommage qu'après 17 vues, il n'y a pas eu un post de "bienvenue".

Je te souhaite un bon passage sur le forum. ;-)
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Message(#) Sujet: Re: Le grand Duc (ISTP) - description de ma pensée (complexe) Le grand Duc (ISTP) - description de ma pensée (complexe) Icon_minitimeSam 29 Fév 2020, 21:50

Merci de l'acueuil Sanka94
sanka94 a écrit:

C'est dommage ton idée reçu sur les enfants. Ce n'est pas parce qu'ils ne comprennent pas, qu'ils n'entendent pas.

D'ailleurs, c'est la mode actuelle, de leur apprendre la langue des signes. Oui, ils peuvent signer avant de savoir parler.

( Ce qui en dit long sur la communication non verbale. )
C'est pas une idée reçu, c'est juste que je n'y arrive pas ^^ Au contraire, je me force à essayer de leur parler. Mais c'est absolument pas naturel

sanka94 a écrit:

J'ignore si je dois aborder ce point. Tu as écrit avoir "honte" de perdre ton temps en regardant la télé.

Or, on y voit des "acteurs". C'est à dire des gens qui miment des expressions, pardon, des émotions.
Du coup, avec ton expérience musicale, penses tu apporter de l'énergie et du rythme à une troupe ?

Je devrais plutôt dire que je culpabilise de perdre mon temps, plutôt que d'avoir "honte".

Si tu parles de musique, je fais déjà parti d'un petit orchestre. C'est la seule activité que j'ai pas totalement arrêté à cause de mes études (mais j'en fais presque plus). Et oui je dynamise le groupe.
Si tu parles de troupe de théâtre, non je risque plus de rigidifier l'ensemble ^^

sanka94 a écrit:

En dehors des codes sociaux, qu'est ce qu'un "bon moment", pour toi ?

Excellente question. Je sais pas, c'est très variable et je me contente de peu.
Des choses insignifiantes peuvent me faire passer un "bon moment", en fait tout ce qui sort du quotidien. Découvrir quelques chose que je ne savais pas, voir quelque chose d'inhabituel par la fenêtre, vivre un événement : un orage avec de la foudre, de la grêle, sortir dans la tempête, même marcher 10-15 km dehors, ça me fait du bien... Résoudre un petit ou gros problème, accomplir une tache (même la plus simple), être à l’hôpital (car je trouve ça hyper stimulant et non routinier)... Bref toutes ces petites choses.
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Message(#) Sujet: Re: Le grand Duc (ISTP) - description de ma pensée (complexe) Le grand Duc (ISTP) - description de ma pensée (complexe) Icon_minitimeSam 29 Fév 2020, 23:38

J'ai n'ai pas pris le temps de lire toute ta présentation mais comme ça, ce que tu dis ne fait pas forcément ISTP. Par contre ça ne m'étonnerait pas que tu sois 5 en terme ennéagramme. 

Un passage qui m'intrigue :

"m’embête le plus, c’est que j’ai un énorme potentiel que j’ai l’impression de gâcher car je n’arrive pas à sortir de ma bulle car je me fais pas confiance à 100% (si seulement je pouvais !!). Normalement, avec le temps cela devrai aller mieux et j’espère aussi rencontrer un jour ceux/celle qui vont réussir à percer cette bulle autour de moi. Je ne me fais pas de souci sur le fait que oui je vais rencontrer ces personnes (je vous le rappel, je suis maître de mon destin, je vais me pré positionner spontanément sur leurs chemin) et ce jour-là, ma vie deviendra exceptionnelle et très lumineuse (contrairement à aujourd’hui)."


A quoi  est dû ton manque de confiance en toi ?  Pourquoi espérer  rencontrer quelqu'un pour te permettre de te dévoiler (ce mot te parle ?)? Ces personnes représenteront quoi exactement (ceux que tu comptes rencontrer afin de contétiser ta vie)?
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Message(#) Sujet: Re: Le grand Duc (ISTP) - description de ma pensée (complexe) Le grand Duc (ISTP) - description de ma pensée (complexe) Icon_minitimeDim 01 Mar 2020, 00:56

Bienvenue !

Ca c'est du texte Lol
Puisque tu aimerais avoir notre avis, et bien déjà sache que sur le passage de ton rapport à la nourriture, tu peux bien y trouver une logique et motivation.
Toi qui est en médecine d'ailleurs, tu dois savoir qu'il y a un lien entre ce que l'on mange et notre santé.
Si tu souhaites vivre longtemps en bonne santé et éviter au maximum les cancers (ou autres maladies), bien que ce soit également génétique, ce que tu met dans ton assiette et sur ton corps, ainsi que ton mode de vie, jouent un rôle important.
Personnellement, cuisiner juste pour cuisiner, je peux trouver ça sympas, mais ce n'est pas suffisant pour me motiver, je préfère prendre la facilité, et manger n'importe quoi en passant le moins de temps possible en cuisine.
Par contre, dès que j'ai commencé à m'intéresser à mon bien-être physique (car j'étais un petit peu hypocondriaque), j'y ai trouvé beaucoup d'intérêt, voir une obligation.
Et je me suis rendue compte que c'était très agréable de cuisiner avec des produits frais (bien que si ça n'avait aucun impacte sur notre santé, pas certaine du tout que je cuisinerais souvent).

Sinon lorsque tu parles d'estime de toi et de la peur de l'échec, oui il y a un lien, mais contrairement à ce que tu penses, ce n'est pas une trop haute estime de toi qui te fait craindre l'échec, c'est au contraire, une estime de toi fragile, qui aura du mal à se confronter à l'échec.
Plus tu aura confiance en toi, et moins tu aura de mal à accepter tes échecs et à t'en remettre.
Par contre, tu as sûrement des attentes très (trop) élevées, il faut que tu apprennes à être plus humble et valoriser également les petites victoires.

Sinon pour ton passage avec la fille qui t'a posé une question qui t'a fait buggué car touchant aux sentiments. Sache que c'est également une réaction de personne timide qui n'aime pas se dévoiler aux autres. Je suis F, mais ce genre de questions me mettent mal à l'aise également, si je n'ai pas anticipé avant les réponses à donner. (où je ne me sens pas mise à nue)
Je trouve que c'est pas mal intime ce qu'elle t'a demandé, d'autant si vous n'êtes pas très proche.
D'ailleurs peut-être qu'elle te draguait ? (même sûrement)

Sinon oui tes réactions n'ont pas été très éthiques pour le patient malade, mais humaines également. Et toi, tu l'avoues et le reconnais, les personnes F aussi peuvent avoir ce genre de réaction intérieurement, sauf qu'éthiquement elles ne se permettront pas de le dire, elles préféreront dire "Le pauuuvre", comme ta camarade, car sa correspond à leur valeur et que c'est moralement admis.
Bien qu'effectivement, un F se met quand-même plus facilement à la place d'une personne et donc a naturellement plus d'empathie.

Sinon tu me sembles honnête sur toi-même, donc le développement personnel peut t'apporter des choses, si tu acceptes de reconnaître tes torts/faiblesses.
Donc, bon développement personnel avec le magnifique outil qu'est le mbti Very Happy


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Message(#) Sujet: Re: Le grand Duc (ISTP) - description de ma pensée (complexe) Le grand Duc (ISTP) - description de ma pensée (complexe) Icon_minitimeDim 01 Mar 2020, 11:46

Bienvenue, Grand Duc, et merci de nous donner autant de matos (quel bel os à ronger Cochon baveux )...

Comme dit Hydrean, un ennéatype 5 ressort très fort de cette présentation, j'imagine que tu t'es déjà confronté au modèle de l'ennéagramme et que c'est un élément confirmé?

Dans l'ensemble, avec les éléments que tu donnes, ISTP se tient pas mal. Je vois bien l'articulation Ti-dom/Fe-inf (dont ta très représentative réaction "yes, j'avais raison" à la confirmation de diagnostique), et la présence d'un Ni plutôt développé, qui peut faire penser (et en donner les résultats, si on parle de tests) à INTP ou INTJ. C'est grâce à l'analyse objective de ton fonctionnement interne que tu es parvenu à trancher sur les fonctions et leur place, tu as le recul nécessaire pour y parvenir, ce qui est un autre indice.

Citation :
Ce qui m’embête le plus, c’est que j’ai un énorme potentiel que j’ai l’impression de gâcher car je n’arrive pas à sortir de ma bulle car je me fais pas confiance à 100% (si seulement je pouvais !!). Normalement, avec le temps cela devrai aller mieux et j’espère aussi rencontrer un jour ceux/celle qui vont réussir à percer cette bulle autour de moi.
Bulle à quel niveau (d'intimité)? Une relation de couple, une ouverture plus aisée avec des "amis" plus ou moins proches, une meilleure capacité à naviguer en société? En corollaire: comment qualifierais-tu ce potentiel, quel est ce talent jusqu'à présent gâché (caché)?


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Message(#) Sujet: Re: Le grand Duc (ISTP) - description de ma pensée (complexe) Le grand Duc (ISTP) - description de ma pensée (complexe) Icon_minitimeDim 01 Mar 2020, 19:57

Luna a écrit:
Je trouve que c'est pas mal intime ce qu'elle t'a demandé, d'autant si vous n'êtes pas très proche.
D'ailleurs peut-être qu'elle te draguait ? (même sûrement)
C'est exact, j'ai quand même tenu quelques semaines avec elle mais au final j'y arrivais pas. Trop de différence.



Mamy Mougeot a écrit:
Bulle à quel niveau (d'intimité)? Une relation de couple, une ouverture plus aisée avec des "amis" plus ou moins proches, une meilleure capacité à naviguer en société? En corollaire: comment qualifierais-tu ce potentiel, quel est ce talent jusqu'à présent gâché (caché)?

Concernant ma bulle, je fais plutôt référence à mon monde intérieur, ce que je décris comme une boucle Ti-Ni. Je peux être "coupé" du réel pendant très longtemps et surement trop (plusieurs jours voir semaines voir mois... sans vraiment voire personne ni bosser mes cours).
Alors bien sûr, il m'arrive de faire l'inverse, bosser 12-13h/j pendant quelques semaines mais elles se terminent systématiquement par revenir dans cette boucle Ti-Ni. Le potentiel dont je parle, c'est de pouvoir transposer mon énergie intérieur vers le monde extérieur (je sais que c'est possible puisque je l'ai déjà fait). Alors j'imagine que oui je ne peux pas me couper de mon "introversion" comme cela, mais il faut que je trouve un équilibre entre les deux, et si possible un équilibre stable et ne pas passer sans cesse d'un extrême à l'autre.
Curieusement car je n'y avais pas du tout pensé, mais l'an prochain, je vais bosser à temps plein, donc j'aurai beaucoup moins de temps libre pour "penser". Je sais pas du tout comment cela va ce passer. Mais n’empêche que médecine c'est pas toute ma vie (j'adore ça, mais je veux faire d'autres choses), et faut au moins que j'équilibre pour ma vie privé.

Hydrean a écrit:

A quoi  est dû ton manque de confiance en toi ?  Pourquoi espérer  rencontrer quelqu'un pour te permettre de te dévoiler (ce mot te parle ?)? Ces personnes représenteront quoi exactement (ceux que tu comptes rencontrer afin de contétiser ta vie)?
Pour répondre à ta 2nd question, ces personnes seront celles qui arriveront à m'ancrer dans le monde extérieur (cf. paragraphe ci-dessus), seul, je vais inexorablement dans ma boucle d'introversion.

Je sais même pas si manquer de confiance en moi et la bonne expression. A vrai dire, j'ai toujours eu le sentiment d'être différent et inadapté, ce qui était naturel pour les autres (une simple conversation par exemple) ne l'était pas pour moi. J'ai du apprendre comment me comporter et imiter. Mon mécanisme de défense, c'était de me dire : "okay, tu es différent, mais tu es au-dessus de ces gens qui passent leurs temps à sortir, blablater bref perdre leur temps, parce que toi tu prends du recul sur les choses, tu les analyses, tu les comprends et tu es beaucoup plus adapter à résoudre des vrais problèmes". Sauf que si en me confrontant à la réalité, je ne fais pas mieux qu'eux, et bien j'aurai l'impression que c'est moi qui ai perdu mon temps.
Aussi, ce sentiment d’inadaptation à la société fait que si je me retrouve dans une situation de 1ère fois ou dans un environnement que je ne maîtrise pas du tout (ni sur le plan pratique, ni sur le plan théorique), je risque de stresser (soit juste physique, donc trembler massivement en étant détendu dans ma tête, soit un stress physique et psychique) et de faire n'importe quoi et malheureusement, ça m'arrive, et c'est de ces réactions là que j'ai peur et que je traduis par un manque de confiance en moi. Après une fois l'expérience acquise ( 1 ou 2 fois suffisent, pas plus), je suis comme un poisson dans l'eau. Je ne vous raconte pas ma 1ère suture ou ma 1ère ponction lombaire !! ^^
Et même si je sais que c'est faux, je ne peux m’empêcher en plus de me dire que les personnes adaptées (donc quasiment tout le monde à mes yeux) n'ont pas ces soucis là et c'est naturel pour elles de gérer ces situations.


***
Concernant l'énnéagramme, j'ai dit 5, mais j'ai juste lu le descriptif des différents types, et c'est lui qui me va comme un gant. Mais j'ai pas du tout compris le modèle (les ailes, les variantes alpha et mu), pourquoi le 5 tend vers le 7 et 8 et pas vers les autres...
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Message(#) Sujet: Re: Le grand Duc (ISTP) - description de ma pensée (complexe) Le grand Duc (ISTP) - description de ma pensée (complexe) Icon_minitimeLun 02 Mar 2020, 00:21

Ce que tu dis relève plus de ton probable 5 qu'un quelconque fonctionnement cognitif (Ti dom ou autre)
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Message(#) Sujet: Re: Le grand Duc (ISTP) - description de ma pensée (complexe) Le grand Duc (ISTP) - description de ma pensée (complexe) Icon_minitimeLun 02 Mar 2020, 11:59

Carrément.

Tu l'interprètes en termes de boucle Ti-Ni parce que tu maitrises mieux le MBTI que l'ennéa, mais ton "défi" à venir, il est complètement dans l'intégration du 5 en 8 (faire exister dans le monde extérieur). Si le 5 tend vers le 7 et le 8 (et pourquoi chaque type tend vers 2 autres selon des axes spécifiques), c'est la base de ingénierie de l'ennéa. J'imagine que les blocs ont été définis et placés de façon à former ces axes de développement (et la fameuse étoile), parce que ça représente des problématiques communes - dont celle que tu viens illustrer avec la "sortie de bulle" (mais on lit aussi chez toi pas mal de traces du 7)...
Bref, je te conseille une plongée plus intensive dans le modèle de l'ennéa. (Perso, j'ai pas mal tout lu de ce qui se fait, et je recommande en français le Grand livre de l'ennéagramme des Chabreuil, les écrits de Jerome Wagner en anglais, et les vidéos de panels sur Youtube - surtout en anglais pour les longues vidéos, mais il existe quelques panels en français).

Citation :
J'ai du apprendre comment me comporter et imiter. Mon mécanisme de défense, c'était de me dire : "okay, tu es différent, mais tu es au-dessus de ces gens qui passent leurs temps à sortir, blablater bref perdre leur temps, parce que toi tu prends du recul sur les choses, tu les analyses, tu les comprends et tu es beaucoup plus adapter à résoudre des vrais problèmes". Sauf que si en me confrontant à la réalité, je ne fais pas mieux qu'eux, et bien j'aurai l'impression que c'est moi qui ai perdu mon temps.
Aussi, ce sentiment d’inadaptation à la société fait que si je me retrouve dans une situation de 1ère fois ou dans un environnement que je ne maîtrise pas du tout (ni sur le plan pratique, ni sur le plan théorique), je risque de stresser (soit juste physique, donc trembler massivement en étant détendu dans ma tête, soit un stress physique et psychique) et de faire n'importe quoi et malheureusement, ça m'arrive, et c'est de ces réactions là que j'ai peur et que je traduis par un manque de confiance en moi. Après une fois l'expérience acquise ( 1 ou 2 fois suffisent, pas plus), je suis comme un poisson dans l'eau.
La solution est dans la problématique posée: plus tu accumules les expériences, plus tu seras prêt pour les expériences (moins tu seras confronté au "nouveau") *testé et approuvé*

Hydrean, tu vois d'autres fonctions MBTI se dessiner chez Le Grand Duc?


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Message(#) Sujet: Re: Le grand Duc (ISTP) - description de ma pensée (complexe) Le grand Duc (ISTP) - description de ma pensée (complexe) Icon_minitimeLun 02 Mar 2020, 19:51

J'ai passé les 4 dernières heures à bosser sur l'ennéagramme, au moins une centaine de pages. C'est assez surprenant tout ce qui est écrit sur le web pour un truc "pas si connu que ça".

Je me retrouve bien dans le 5 probablement avec une aile en 4 qui se développe (ce qui est surprenant d'ailleurs, parce qu'elle utilise le centre émotionnel, centre dont je pensais que la nature avait oubliée de me donner), mais c'est vrai que de plus en plus, "j'aime le beau", la nature par exemple, et pas forcément observer pour comprendre mais juste observer pour admirer et je crois que ça, c'est du 4. Et c'est vrai que j'ai envie d'être un peu "unique", différent des autres et vivre des émotions fortes (ce qui pour moi veut dire des expériences intenses). Si demain, on m'offre un saut en parachute, à l'élastique ou autre, je le fais direct (surtout des choses passives, sauter dans le vide ne me fait pas peur mais si on me donne "séance de karting", je vais pas me sentir bien car c'est actif, et je vais pas avoir peur de l'activité mais du regard des autres).
Après je me retrouve un peu dans du 7, du 9 et du 1 (mais plus sur ma manière d'agir que sur ma manière de penser).

Ce qui est intéressant, c'est que je peux me développer dans mes 3 centres (mental, émotionnel et intégration via le centre instinctif).

Au passage, petite question technique sur le modèle si je prends un 5w6 qui s’intègre en 8, il ne développera pas son centre émotionnel, c'est bizarre non ? Cela me parait pas très équilibré
Bonne nouvelle : en lisant le modèle, je ne suis pas désintégrer, c'est plutôt bien.

Autre chose, professionnellement, je vais bosser à l’hôpital public donc je vais être un "chef d'équipe" dans mon boulot, je pense que ça va me permettre de m'intégrer en 8 plus facilement, car je serai naturellement en position de leader. Car oui un jour, je serai seul de garde et je vais devoir prendre mes décisions (arrrghh ! mais j'ai hate d'être ce jour là quand même, vraiment)

Je pense pouvoir exploiter mon w4 pour laisser un peu plus de place à mes émotions voir réussir à les exprimer ce qui peut développer mon Fe inf. Mais ça risque de ne pas être tache aisée.

Enfin, mon problème, c'est que même si les témoignages et la profils "5" me correspondent.
La passion "l'avarice" je ne la retrouve pas vraiment (ou peut-être se manifeste-elle malgré moi de manière inconsciente). Et ma compulsion "vide intérieur", je vois pas non plus ce que c'est. J'ai un monde intérieur, mais il est loin d'être vide, il est même extra !
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Message(#) Sujet: Re: Le grand Duc (ISTP) - description de ma pensée (complexe) Le grand Duc (ISTP) - description de ma pensée (complexe) Icon_minitimeLun 02 Mar 2020, 22:35

J'ai pas le temps de développer mais avec ce qu'il dit j'ai du mal à voir le Ti dom.Ce qu'il dit est trop travaillé,trop bien agencé, trop dans l'analyse de soi, d'autant plus qu'il a mentionné à plusieurs reprises un problème avec la réalité ce qui est peu commun pour un  ISTP (pragmatisme oblige).Le côté 5 peut y jouer mais même en la prenant en compte ça ne fait pas tout.
En fait, INXJ me semble tout à fait possible le côté mystérieux, ayant du mal à nouer des liens etc. De part son attirance pour les systèmes et la systèmatisation de ses messages j'opterais INTJ mais si il se sent plus proche de Fe, la probabilité INFJ 5 (d'où l'impression qu'il soit T) n'est pas impossible.
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Message(#) Sujet: Re: Le grand Duc (ISTP) - description de ma pensée (complexe) Le grand Duc (ISTP) - description de ma pensée (complexe) Icon_minitimeMar 03 Mar 2020, 08:04

Citation :
Qu’est-ce que je fais de toute cette connaissance assimilée ? Et bien… pas grand-chose à vrai dire, en réalité, je n’ai pas l’occasion de m’en servir, très peu de gens ont les mêmes centres d’intérêts (généralement, ils ne savent même pas que ça existe…) mais quand même, il y a un truc bien, c’est puisque chaque système à sa logique interne, j’ai une banque de système logique, et plus ma banque et grande, plus j’apprends facilement et aussi plus je peux m’adapter à un problème et trouver la meilleure solution (en utilisant une logique déjà assimilé)

Ça fait très Ni-Te."Je fais des recherches approfondis dans les domaines qui m'intéresse (Fi) pour en faire usage au moment venue".
Il recherche avant tout la logique des choses d'un point de vue objectif plus qu'à se faire sa propre logique des choses (Ce que Ti fait , en général)


Citation :
si je m’intéresse à un jeu vidéo, ce sera probablement un simulateur ou un jeu de gestion avec un manuel de 300 pages (ou sans manuel ahah). Il faut généralement des dizaines d’heures de jeu pour maitriser les bases. Après avoir lu, compris et analysé le manuel, comparé à la réalité, je vais jouer au jeu et après quelques heures, je vais dire : « c’est nul ils ont simplifié le système « hydraulique secours » de l’avion » ou alors « le nombre de tours du moteur n’est pas de 8240 t/min mais 8460 t/min dans la réalité », c’est pas réaliste donc je désinstalle (oui je ne joue qu’à très peu de jeux vidéo hihi)


C'est ainsi que les choses fonctionnes (Te) plus comparaison pour en vérifier la véracité. Les choses se devant d'être identique avec la réalité.C'est typiquement INTJ.


Citation :
Mon grand défaut ? Eh bien, ce sont mes sentiments, mes émotions qui ont tendance à faire dérailler mon logiciel interne basé sur le raisonnement ce qui entraine une incohérence. Hors, je déteste les incohérences (c’est illogique d’être incohérent), donc je mets mes sentiments « en quarantaine », et quelques heures plus tard, au calme, en sécurité, c’est-à-dire seul, je laisse le sentiment m’envahir. Mais sur le coup, je fais semblant d’exprimer un « sentiment logique » quand je l’ai anticipé.

Fi tertiaire.
Te-Fi ,je dois me montrer cohérent , hors j'ai une part d'incohérence en moi .Il faut donc que je l'étouffe à tout prix quitte à me créer une façade.


Citation :
après avoir examiné un patient de 37 ans avec une jeune étudiante en médecine (car moi, je suis un vieux étudiant en médecine), une fois sorti de la chambre, je dis à mon étudiante que le patient souffre probablement d’un lymphome. 72h plus tard, la cheffe de service a les résultats temporaires de la biopsie et nous dit : « malheureusement, c’est compatible avec lymphome ». La réaction de l’étudiante « Oh non, il est si jeune… », ma réaction : « cool, j’avais raison !! » (À priori, c’était inadapté comme réaction). Un peu plus tard, on a eu les résultats définitifs et malheureusement pour moi, ce n’était pas un lymphome, je m’étais trompé, c’était rien du tout en fait (heureusement pour le patient), on s’était affolé pour rien… mais déception pour moi

Insinue les choses en tant que probabilité (trop bien placé pour un Ni tertiaire ).


Citation :
En revanche, il arrive que je bug complètement et que je mette la raison en quarantaine. Alors mes sentiments prennent le dessus et là, ça fait des dégâts (mais rétrospectivement, c’est assez drôle comme sensation) : en gros, je m’attache à mes sentiments de la même manière que je suis capable de dévorer un sujet. Donc soit je m’ouvre trop, tout d’un coup, sans tact car je ne me les maitrise, soit je me renferme complètement. Cela peut durer quelques minutes (heures) à quelques jours.


Te aux défaillant .

Citation :
Exemple 6 : Si je prends la question la plus posé du monde : « qu’est-ce qu’on mange ? » Eh bien moi, je m’en fou, et même si on ne mange pas, c’est pas grave. En fait, j’ai tendance à me servir de ma logique seulement pour les trucs qui ont des conséquences (et c’est logique, comment choisir la logique à utiliser quand il n’y a pas de conséquence ? PARADOXE). La question qu’on me pose ensuite : mais tu veux manger quoi, qu’est-ce que tu aimes ? Et là, je retombe dans une boucle avec les sentiments sauf que je ne me laisse pas déborder cette fois, c’est pas assez important, donc c’est la logique qui décide : dans mes bons jours, je fais rapidement une liste des possibilités, puis soit je lance un dé virtuel dans ma tête, soit je prends le plus simple (qualité/prix, en fonction de la distance de marche…) ou alors si je suis pressé et que je ne veux pas me creuser la tête, je propose la même chose que la dernière fois. Tout le monde est contant.
Je ne sais pas prendre de petites décisions.


Parle d'une boucle où les sentiments prennent une place importante . Fx tertiaire.


Citation :
Non seulement j’observe, j’analyse, je classe, mais en plus, j’anticipe et j’améliore. Comme déjà dit, je comprends comment interagi un système avec son environnement, et j’en déduit les failles. Puis j’essaie ensuite de me mettre en situation l’une de ces failles, j’en déduit la criticité (le niveau de danger), je calcule la probabilité que le danger se concrétise et j’en déduit un risque. Cela me permet d’être maître de mon environnement. Oui je traverse au rouge en diagonale entre deux files de voitures, mais j’ai calculé que c’est un risque très faible car l’environnement s’y prêtait (je n’irai jamais traverser certaines routes à certains moments, je ne suis pas fou !). J’ai conscience du danger et des risques. Je contrôle mon environnement (par exemple, si j’ai l’opportunité de faire du parachutisme et d’ensuite de faire du base jump, je le ferai, et je le ferai en sécurité car je ne sauterai que si j’ai une parfaite connaissance de mon matériel, du terrain, de la météo et de l’aérologie locale).

Citation :
J’espère que c’est plus clair ? Très difficile d’expliquer ça pour moi.

Bref, tout ça se passe dans ma tête et je passe énormément de temps à faire ça.
Vous l’avez compris, je suis solitaire. J’alterne des périodes avec des amis/collègues de travail à l’hôpital ou dans les bibliothèques universitaires et des périodes seul ou j’explore mon monde intérieur (ça se passe sur plusieurs jours / semaines / mois). Dans ces périodes, je fais les 100 pas dans mon appart à parler à voix haute (quand je suis seul, parler à voix haute m’aide beaucoup, ça m’aide à enregistrer les connaissances. Quand j’ai un nouveau sujet, l’expliquer à voix haute devant un auditoire fictif permet de mieux le comprendre, puisqu’on comprend que ce que l’on sait expliquer). J’alterne avec des périodes de recherche (sur internet principalement pour étancher ma soif d’apprendre ou rechercher les éléments qui me manque dans la compréhension d’un système) et des périodes ou je dois mettre mon cerveau en off principalement en regardant des séries humoristiques WEB ou TV (un peu honte d’ailleurs de perdre mon temps à faire ça…). Je suis assez extrême et je peux regarder 14h/j la même série du lundi au dimanche et être complétement opérationnel le lundi. Dans ces circonstances, quand je suis « obnubilé », je peux sauter des repas, (faire un unique gros repas par jour), c’est seulement un évènement du monde réel qui va me faire quitter mon monde intérieur.


Faut quand même que je vous parle de mon paradoxe : je suis maître de moi-même, je comprends mon environnement, mais je ne maitrise pas du tout mon environnement social ! Dans la mesure où j’ai une très haute estime de moi et que je suis non sentimental, l’échec est exclu. J’ai tellement peur d’échouer (surtout dans une situation sociale, car je vais facilement être honteux) que je préfère ne pas tenter.
Donc, je veux vivre à 200 à l’heure, je veux faire plein de choses (dont je connais parfaitement la théorie), mais la pratique, je n’ose pas sauter le pas et je ne fais pas grand-chose. Je reste en retrait et j’observe les autres faire…




Citation :
Pour les études, en revanche, c’est bien plus compliqué. Je n’aime pas qu’on m’impose des règles, je n’aime pas l’administratif, je n’aime pas qu’on me dise ce que je dois faire, et je n’aime pas qu’on me dise ce que je dois apprendre (j’aime choisir mes sujets). Donc pour pas vous cacher, c’est la galère totale. Je n’arrive pas à mettre la passion (ou la pression) que je me mets habituellement quand j’étudie un sujet perso. Je me débrouille pour valider mes exams comme je peux (des fois de manière pas très éthique, on va dire que la fin justifie presque toujours les moyens, mais sur les concours, je la joue réglo [question d’éthique personnel]). En fait cette méthode d’apprentissage (et de sélection) sur la connaissance, je la hais. On doit apprendre beaucoup trop de chose qui sont futiles et négliger certaines qui sont utiles… Heureusement, je me suis débrouillé pour accumuler déjà un max d’expérience grâce aux stages et couplé à une bonne analyse du concours, je devrais m’en sortir sans trop de dégât (j’espère !!) en bossant 3 fois moins que la moyenne.


INTJ


Citation :
Concernant le Se aux, il est là, je sais qu’il existe, c’est lui qui donne mon sens de l’observation mais j’ai l’impression de pas assez le maitriser, il s’exprime surtout par la prise d’information, à moi de travailler pour que j’interagisse plus avec le monde extérieur en étant plus acteur au travers lui (vivre plus de sensation). Je pense que c’est lié à ma peur de l’échec. Certains me verront un ennéagramme de type 5, j’admets me reconnaitre dans la description mais pas trop dans les envi/passions, donc je ne sais pas… En plus, je n’ai rien compris dans la logique sous-jacente.


Se inf
"J'agis après avoir visualisé les choses et les avoir analysés"



Citation :
C’est la 1ère fois que j’écris un texte depuis ma disserte de philo du bac (j’avais eu 8 ), je suis relativement incompétent dans le domaine littéraire. J’imagine que le nombre de connecteur logique et les tournures de phrases doivent vous donner mal à la tête, ainsi que les fautes d’orthographes et le trop plein de détails (bref, je ne sais pas vraiment écrire). Pourquoi si long ? Cela vous permet de comprendre mon Ti : quand il se lance, rien ne peut l’arrêter sauf l’accomplissement de la tâche. Hors je dois être exhaustif pour que j’estime avoir terminé (vous voyez je fais dans le symbolique, la forme de mon texte [sa longueur] au service du fond… On s’en sort plus !!!). Si vous avez des remarques sur la forme je suis preneur, ça m’aidera peut-être à m’améliorer.
Initialement une fois terminé, je devais très rapidement faire ctrl + A / Suppr / Ctrl + S / Alt + F4 / placer le fichier dans la corbeille et vider la corbeille. C’est ma manière de procéder, supprimer toute trace dans le monde réel de mon Ti. Mais là, curieusement, je n’avais pas envie et j’ai préféré partager en copiant collant ce que j'ai écrit ici. Pourquoi ? difficile à dire…

Ni .
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Message(#) Sujet: Re: Le grand Duc (ISTP) - description de ma pensée (complexe) Le grand Duc (ISTP) - description de ma pensée (complexe) Icon_minitimeMar 03 Mar 2020, 10:08

Merci, c'est très intéressant ! Et je suis assez d'accord en fait, et des choses me gênent :

Si je relis la synthèse d'un Ni
Spoiler:

Je ne me reconnais pas. Je n'ai pas de flash intérieur, tout ce que je construis dans ma tête, c'est brique par brique et des briques bien réelles. J'ai pas une idée finale que j'essaye d'atteindre mais de construire ma route au fur et à mesure et on verra bien. Alors peut-être que c'est ça en fait l'intuition, savoir prendre le bon chemin...  En fait, je me retrouve un peu, mais mon intuition n'est pas maîtrisée. Si je décide directement d'aller à la finalité, je peux le faire, je peux l'explorer mais je vais vite me rendre compte que cela est impossible dans la réalité et je m'arrête là.

Je suis énormément dans l'imitation. Je vois ce que les autres font, et moi je recopie. Donner moi des briques de légo, je ne serai pas quoi en faire. Une autre personne construit autour de moi un truc super. Je lui dirai exactement ce qu'il ne va pas dans sa construction. Moi je pourrai le refaire plus ou moins en améliorant les choses qui ne vont pas mais surtout, regarder ailleurs comment "le problème" est résolu et j'arriverai à combiner les 2 systèmes.

Aussi mon monde intérieur n'est pas abstrait. Le ciel et bleu, il n'y a rien d'irréel dans mon monde. Il est donc probable, possible. Et j'ai combiné dans ce monde une multitude de systèmes pour en faire un beaucoup plus gros et complexe toujours en évolution. Dans ce monde, je maîtrise à la perfection tout ces systèmes et donc mon environnement (et c'est rassurant).

Enfin, il me semble être plus P que J. Je suis capable de faire un plan (et j'aime le faire) mais l'appliquer c'est compliqué voir impossible, ça me demande beaucoup d'effort et je vais avoir tendance à toujours faire autrement si j'en ai l'occasion.

Il est vrai que mon message initial est très travaillé, mais je l'ai très travaillé (je l'ai écrit sur word) et d'après le timeur : 1529 minutes de temps d'édition. Je pense pouvoir diviser le temps réel par 2 (car j'ai laissé le fichier ouvert en faisant autre chose, mais ça m'a pris énormément de temps) plus de 10h voir 12h pour écrire. C'était très très compliqué. C'est donc loin d'être du spontané. J'ai écrit, effacé, écrit, effacé... Il est possible que j'ai déformé un peu la réalité malgré moi (même si je ne crois pas. Les mots ne sont peut-être pas les bons ?).
Citation :
Ni .
Un Ti dom réfléchie à ce qu'il dit et quand il le dit n'y reviendra pas
Devais-je le publier ou pas ? En fait, c'est plutôt l'inverse. Oui, il devait être destiné à être publié mais c'est surtout qu'une fois écrit et terminé, je suis heureux d'avoir fini ma tache et je me dis : est-ce que je publie et je me prends la tête ou est-ce que on s'arrête là ?


Citation :
Citation :
après avoir examiné un patient de 37 ans avec une jeune étudiante en médecine (car moi, je suis un vieux étudiant en médecine), une fois sorti de la chambre, je dis à mon étudiante que le patient souffre probablement d’un lymphome. 72h plus tard, la cheffe de service a les résultats temporaires de la biopsie et nous dit : « malheureusement, c’est compatible avec lymphome ». La réaction de l’étudiante « Oh non, il est si jeune… », ma réaction : « cool, j’avais raison !! » (À priori, c’était inadapté comme réaction). Un peu plus tard, on a eu les résultats définitifs et malheureusement pour moi, ce n’était pas un lymphome, je m’étais trompé, c’était rien du tout en fait (heureusement pour le patient), on s’était affolé pour rien… mais déception pour moi

Insinue les choses en tant que probabilité (trop bien placé pour un Ni tertiaire ).

En vrai, je suis pas sur d'avoir insinué quoi que ce soit. La médecine reste pour moi objectif et rationnel. J'ai examiné le patient, j'ai fait la synthèse de ce qu'il avait et j'ai fait des hypothèses diagnostiques et la plus probable était le lymphome (de plus le patient m'avait décrit ses symptômes exactement avec les mêmes mots qu'un patient que j'avais déjà examiné il y a quelques que années qui lui avait un lymphome).


Bref, au final, si tu me décris INTJ, je suis relativement déçu. Je pensais que l'intuition, c'était le truc le plus puissant de la terre qui permettait d'être des génies mais au final, si c'est ce que je ressens, c'est pas grand chose...

Sinon le Te, pourquoi pas, ça ce tient, mais pour moi la description du Ti aussi donc à voir.
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Message(#) Sujet: Re: Le grand Duc (ISTP) - description de ma pensée (complexe) Le grand Duc (ISTP) - description de ma pensée (complexe) Icon_minitimeMar 03 Mar 2020, 12:05

C'marrant, Hydrean, je n'interprète pas du tout les passages que tu cites avec les mêmes fonctions en jeu... Je prends un exemple au passage (pas trop le temps de tout décortiquer):

Le Grand Duc a écrit:
si je m’intéresse à un jeu vidéo, ce sera probablement un simulateur ou un jeu de gestion avec un manuel de 300 pages (ou sans manuel ahah). Il faut généralement des dizaines d’heures de jeu pour maitriser les bases. Après avoir lu, compris et analysé le manuel, comparé à la réalité, je vais jouer au jeu et après quelques heures, je vais dire : « c’est nul ils ont simplifié le système « hydraulique secours » de l’avion » ou alors « le nombre de tours du moteur n’est pas de 8240 t/min mais 8460 t/min dans la réalité », c’est pas réaliste donc je désinstalle (oui je ne joue qu’à très peu de jeux vidéo hihi)
Plutôt que Te, je vois justement un attachement à Se, l'adéquation des faits à la réalité tangible et précise.

Concernant Ni, je crois effectivement que qq'un qui ne s'y reconnait pas d'emblée a peu de chance de l'avoir en dominante. En équivalent ISFP on a Xayling sur le forum qui utilise beaucoup son Ni et pour autant reconnait que le Ni est assujetti à son Se.

Le Grand Duc a écrit:
Je ne me reconnais pas. Je n'ai pas de flash intérieur, tout ce que je construis dans ma tête, c'est brique par brique et des briques bien réelles. J'ai pas une idée finale que j'essaye d'atteindre mais de construire ma route au fur et à mesure et on verra bien.
"Brique après brique", ça me fait penser à Ti, ça. On a un système interne qui se tient, et ajouter une brique, c'est tester et valider sa place de façon très "consciente" (contrairement à Ni qui est plus "inconscient" - sachant que parlant de Jung on doit prendre ces termes avec des pincettes). Ni serait plus mouvant (du slime) et Ti un ensemble de briques Lego.

Le Grand Duc a écrit:
Je suis énormément dans l'imitation. Je vois ce que les autres font, et moi je recopie. Donner moi des briques de légo, je ne serai pas quoi en faire. Une autre personne construit autour de moi un truc super. Je lui dirai exactement ce qu'il ne va pas dans sa construction. Moi je pourrai le refaire plus ou moins en améliorant les choses qui ne vont pas mais surtout, regarder ailleurs comment "le problème" est résolu et j'arriverai à combiner les 2 systèmes.
Parlant de Lego laughing C'est intéressant, ce que tu dis, on pourrait creuser un peu pour voir où ça mène.
Tu ne sais pas quoi faire avec des Lego, parce que ça n'a pas d'utilité dans la vraie vie, tu crois?
Mais si on te met des tas de matériaux et outils, tu pourrais voir quoi en faire, ou en tous cas avoir envie de les bidouiller et assembler pour en faire qq chose?

En tous cas, je suis intriguée par ton cas, Grand Duc, parce qu'il résonne pas mal en moi, et j'ai eu de façon récurrente pas mal d'hésitations avec le type ISTP, qui a toujours été écarté par nos ouailles du forum ("trop à la louche, la Mamy, trop de N" - qui serait du Ne).

_______________________________________
Fondatrice du Cercle excentrique, dont l'objet est de tourner autour du pot en se tournant les pouces. Candidatures attendues (au tournant).
PS: Empêcheurs de tourner en ronds, s'abstenir. Et prière de ne pas caresser le Cercle dans le sens du poil, ou il deviendra vicieux.
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Message(#) Sujet: Re: Le grand Duc (ISTP) - description de ma pensée (complexe) Le grand Duc (ISTP) - description de ma pensée (complexe) Icon_minitimeMar 03 Mar 2020, 13:04

Qu'appelles-tu briques bien réelles ?
Pour ce qui est de la description de Ni que tu as cité, elle est assez vielle. Je préfère ce site comme cadre de référence.
https://www.typeinmind.com/nite
https://www.typeinmind.com/tise

Ton mega système est avant tout guidé par une idée "supérieur" t'appartenant ou un assemblage logique selon toi ? 
Après avoir écrit ce texte, as-tu cherché à anticiper les passages succetible d'être repris et questionné ?
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Message(#) Sujet: Re: Le grand Duc (ISTP) - description de ma pensée (complexe) Le grand Duc (ISTP) - description de ma pensée (complexe) Icon_minitimeMar 03 Mar 2020, 16:27

Ps :Ce qu'il dit fait aussi écho chez moi. Le côté intéressé par des choses abstraites tout en gardant un œil sur la  viabilité en passant par le filtre du "est-ce que c'est réaliste ou pas ?". Le fait qu'il ne trouve personne IRL avec qui discuter des sujets qui l'intéresse, la façon dont il le dit me semble pas être celui d'un Fe inf qui lui trouvera que passer son temps à partager avec autrui est peu intéressant. Le fait qu'il a un certain estime de lui-même tout en étant  qu'en même en retrait . Sans compter son image de la personne radieuse 
Je peux aussi voir l'application si caractéristique de la théorie des jeux qu'un INTJ fait usage dans ses interactions avec autrui. D' où le fait qu'il ai l'impression de pouvoir s'adapter aux autres. Comme son choix de la médecine "cela est une méthode rationnelle et objective ", je peux dire la même quand j'évoque mon intérêt pour la philosophie analytique.
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Message(#) Sujet: Re: Le grand Duc (ISTP) - description de ma pensée (complexe) Le grand Duc (ISTP) - description de ma pensée (complexe) Icon_minitimeMar 03 Mar 2020, 18:08

Mamy Mougeot a écrit:
Parlant de Lego laughing C'est intéressant, ce que tu dis, on pourrait creuser un peu pour voir où ça mène.
Tu ne sais pas quoi faire avec des Lego, parce que ça n'a pas d'utilité dans la vraie vie, tu crois?

Alors si, au contraire, j'aime beaucoup modéliser, ça m'aide à comprendre. Que ça soit de manière informatique (modèle, simulateur) ou réel (modélisme [mais je ne suis que spectateur pour l'instant]).
La reproduction (imitation), pas de souci pour moi. Pour l'imagination, c'est beaucoup plus compliqué, puisque je ne vais pas arriver à projeter l'objet final, donc je vais prendre une brique, l'assembler de manière consciente aux autres et regarder si elle est cohérente avec les autres et avec mon projet. Je suis sans cesse entrain de faire et de défaire. J'avance lentement mais surement. Si je prends plusieurs briques d'un coup et que je fais directement un objet ou une partie d'objet, c'est soi parce que j'ai déjà fait l'objet avant ou que je l'ai déjà vu faire.
En fait, le processus de création m'agace un peu, je me dis qu'il y a toujours quelqu'un qui a fait en mieux ce que je veux faire. Donc je le copie et j'améliore, par exemple en fusionnant plusieurs modèles (pour en faire une création originale).  
En clair, si on me demande de construire un camion Lego, je vais regarder ce qui se fait ailleurs en camion Lego et je vais prendre ce qui m’intéresse le mieux, par exemple la remorque de quelqu'un, la cabine d'un autre, le système de direction d'un 3ème, le moteur d'un 4ème, et je vais créer mon camion qui reprendra le meilleur de tous ces camions. Mais créer en partant de 0, je peux pas de dire si je sais faire, je n'ai jamais fait, ça ne m’intéresse pas vraiment.


L'autre jour, j'ai créer un fichier excel pour faire des stats à partir de milliers de données

mais :  
- je ne sais pas utiliser excel mais je sais que c'est puissant et que tout est possible.
- impossible d'imaginer à quoi ressemblera ma version final du projet, je vais voir jusqu’où j'arriverai à aller.

donc :
- Je me suis lancé. J'ai avancé étape par étape sans vraiment réfléchir à l'étape supérieure. Pour franchir une étape, je traduisais le problème rencontré en fonction logique interne (c'était un processus conscient), puis je traduis ma logique en mot, je demande à google (on a la chance de vivre dans une époque ou si on se pose une question, quelqu'un d'autre se l'est déjà posé et la réponse se trouve sur internet). Google me donnait la réponse, j'avais traduit ma logique interne en logique "excel".
- Je suis allé assez loin dans mon analyse, très fier de moi
- J'ai même pris le temps de rendre mon fichier beau, ergonomique et tutoré pour que les autres puissent l'utiliser (c'est plus qu'une simple analyse brute mais une analyse dynamique en fonction de paramètres que l'utilisateur devait rentrer, donc pas archi simple, mais pas hard non plus).
- Cela m'a pris que 2h. En clair, je pense avoir été d'une efficience exemplaire sur le coup. Si j'étais patron et que j'avais ce boulot à déléguer, je n'aurai certainement pas donné 2h pour le faire mais beaucoup plus (au moins 6 je pense).

Encore une fois, tout le processus à été conscient, l'intuition, dans ce projet, elle n'est clairement pas dominante. C'est elle qui me guide. Elle me dira pas : "c'est comme ça qu'il faut faire", mais plus "si tu cherches par là, tu te rapprocheras de ton but", ce qui fait que je m'éparpille peu.

Mamy Mougeot a écrit:
Mais si on te met des tas de matériaux et outils, tu pourrais voir quoi en faire, ou en tous cas avoir envie de les bidouiller et assembler pour en faire qq chose?
Si tu me mets un tas de matériaux / outils. Si tu me montres pas comment m'en servir, pas sur que je vais y toucher. Quand quelque chose doit être fait, elle doit être bien faite.
Donc si je ne maîtrise pas, je ne touche pas, après, si ces objets / matériaux sont nécessaires à mes projets, j'apprendrai à m'en servir. Donc non, je ne bidouille pas car le travail "amateur" ne m’intéresse pas.
En gros, tu me mets des parpaings, une bétonnière et un sac de ciment + les outils du maçon et on me dit amuse toi, ça ne me va pas m’intéresser d'y toucher car j'y connais rien. Mais si j'ai pour projet de construire un mur (ou plutôt que la construction d'un mur fasse partie d'un projet plus vaste), alors je vais aller sur internet rechercher toutes les informations intéressantes sur la maçonnerie et je vais me lancer.  Et je serai très fier d'avoir appris un nouveau savoir utile, et des nouvelles compétences.

Typiquement sur un chantier, je ne serai pas l'architecte, mais plus le chef de chantier, capable de coordonner les différents corps de métiers car je comprendrai comment ils fonctionnent, et accumulerai les expériences et les connaissances pour résoudre tout les problèmes. Bref, rester encré dans le réel. J'avance étape par étape. Je ne planifie pas la suite mais l'anticipe.


Hydrean a écrit:
Ton mega système est avant tout guidé par une idée "supérieur" t'appartenant ou un assemblage logique selon toi ?

Pas d'idée supérieur. Il est même inimaginable. A chaque fois que j'apprends quelque chose, j'essaie de l'intégrer intelligemment dans mon "méga-système". Je peux donc découper mon système en plein de petit système indépendant. D'ailleurs si je veux te le décrire, je devrais te décrire chacun des systèmes qui le compose, je ne pourrai pas décrire le "méga-système"

Hydrean a écrit:
Après avoir écrit ce texte, as-tu cherché à anticiper les passages succetible d'être repris et questionné ?
Pas du tout, parce que pour moi, tout pouvais plus ou moins être repris / questionné.

Citation :
Pour ce qui est de la description de Ni que tu as cité, elle est assez vielle. Je préfère ce site comme cadre de référence.
Les définitions me plaisent, je ne les connaissais pas (je n'ai pas encore trop feuilleté les sites anglophones, je ne suis pas à mon aise dans cette langue).
Je suis clairement pensé introverti dominant avec ces définitions.  
Je cite "Ni est comme un processeur d'arrière-plan qui peut calculer et traiter des informations sans avoir besoin de travailler consciemment sur chaque partie de la pensée" --> Clairement, ce n'est pas moi. Tout le processus est conscient ce qui peut même me fatiguer et m’empêche de penser à autre chose. Les choses ne se classent pas seules mais c'est moi qui les classent.

Je recite : "Le Ti diffère du Te (External Thinking) en ce qu'il ne prend pas facilement des décisions exécutives quasi instantanées. Il est bien plus efficace avec le temps pour comprendre pleinement les choses et prendre des décisions à leur sujet" --> Clairement moi, il me faut du temps pour comprendre, analyser et classer. Cela ne se fait pas sur le moment, mais après coup.
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Message(#) Sujet: Re: Le grand Duc (ISTP) - description de ma pensée (complexe) Le grand Duc (ISTP) - description de ma pensée (complexe) Icon_minitimeMar 03 Mar 2020, 19:35

Je vois. C'est vraiment compréhention+ expérimentation puis conceptualisation (si cela est possible) plutôt que conceptualisation puis concrétisation.



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Message(#) Sujet: Re: Le grand Duc (ISTP) - description de ma pensée (complexe) Le grand Duc (ISTP) - description de ma pensée (complexe) Icon_minitimeMer 04 Mar 2020, 12:17

Tout à fait ça. J'aurai du commencer par là je pense
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Le grand Duc (ISTP) - description de ma pensée (complexe)

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