Citation :

A titre d'exemple,nous donnons ci-dessus les résultats d'une étude[Livesley et co.,"Genetic and environmental contributions to Dimension of Personality Disorders",American journal of psychiatry(1993),150,12page 1826-1831.] portant sur cent soixante-quize paire de jumeaux adultes. Après beaucoup de précaution méthodologiques, les auteurs arrivent à des conclusions voisines des études précédentes: l'hérédité jouerait une part importante (plus de 45 % d'influence dans la dimension) pour les caractéristiques suivantes, par ordre décroissant:

- Le Narcissisme (au sens de grandiloquence, besoin d'admiration, d'attention, d'approbation) (64%),
- Les problèmes d'identité (59%) (sentiment chronique de vide, image de soie instable, pessimisme). Ce résultat a surpris les chercheurs eux-memes, qui s'attendaient à ce que cette dimension soit plutot influencée par les expériecnes éducatives,
- La "dureté" (manque d'epathie, égocentrisme, mépris, sadisme) (56%),
- L'anxiété (49%),
- L'instabilité émotionnelle (49%),
- L'introversion (47%),
- L'évitement social (47%),
- La suspicion (48%),
- L'hostilité (dominance, hostilité, rigidité)(45%)


Malgré tout, cela laisse à l'environnement éducatif environ la moitié de l'influence possible, ce qui prouve que s'intéresser à la génétique n'amène pas à se désintéresser des facteurs environnementaux. Toutefois, les deux facteurs jouent parfois dans le meme sens : un enfant déjà présidposé génétiquement à l'anxiété pourra recevoir une éducation anxiogène de la part du parent anvieux, ou un enfant prédisposé à la suspicion pourra avoir comme modèle un parent soupçonneux etc., à moins que l'autre parent ou un autre proche ait des caractéristques compensatrices.
Pour les traits obsessionnels, l'hérédité ne compterait que pour 39% dde la dimension.
Inversement, cette meme étude trouve que l'héridité ne semble guère jouer de role dans les dimensions comme:
- La suggestibilité-soumission,
- L'insécurité affective (peur de la séparation,recherche de la proximité,difficulté à supporter la solitude),
- Les problèmes d'intimité (inhibition sexuelle, peur de l'attachement). Ces trois dernières dimensions concernent les relations avec des personnes très proche, et on peut penser qu'elles sont très influencées par les apprenstissages précoces d'attachement mère-enfant.

Une petite note environnementale de plus: Les personnalités dépendantes sont plus féquentes chez les petits "derniers" ou "dernières", ou chez les personnes ayant souffert d'une maladie chronique ans leur enfance.



En conclusion, les données sur les origines des personnalités difficiltes sont encore assez parcellaires, les mécanismes impliqués, à la fois génétiques et envronnementaux, ouvrent un champ de recherche passionant pour les années à venir[Note 1: K.S. Kendler, "Genetic Epidermiology in Psychiatry : talking both genes and environment serously",Archives General of Psychiatry(1995),52, p:895-899.] à explorer sans [i]a priori idéolo-gique.

Extrait des pages respectives 325-326 : "Gérer les personnalités difficiles", de Christophe André et François Lelord, édité par Odile Jacob,Mars 2000.

Génétique, caractère... intéressant , le mbti génétique ? des gènes dominants?

J'ai fait des tests.
Mais pas tous , j'ai une petite famille.
maman est INFJ elle m'a beaucoup apporté en F
mon frère ISTP... je ne sais pour le reste...

quelqu'un aurait essayer d'élargir les tests sur sa famille voir ce que cela donne , car ça se trouve mon père est TP et que c'était dominant ?

L'anxiété, ça se contrôle.
Mon père est ISFJ 3w4 sp et ma mère ENTP 9w8 so. Je ne sais toujours pas comment leurs relations à fonctionner si longtemps

tu es un vrai mixte des deux, en effet

oui, on s'inspire constamment de nos parents autant dans les tiques de langage ou physique et psychologique sans même le savoir