Peut être parce que t'es INFJ, et que c'est pas ton truc !
En vrai, je suis pas très éloquent non plus, hein. ^^

Ce que j'ai donné hier, bon ou pas, c'est juste des réflexions à la limite entre conscient et inconscient, donc pas très structuré, et encore moins voulue, donc bon...
Quand je parle de réflexion, c'est tout ce qu'il y a de plus volontaire.^^

Desdinova a écrit:

J'ai l'impression qu'on se fie aussi bcp à son avatar.

Oui, mais c'est un indice assez précieux (sauf pour Chas, où je me suis laissé aller au délire de lui imaginer une âme de NF dans un corps d'ESTP rustique...)

Desdinova a écrit:

Je suis vraiment dégoutée de ton talent Exil, j'évite tout écueil dans la jalousie habituellement mais là c'est vraiment difficile Razz

J'en sais trop rien, ça me parait plutôt facile, mais ça ne doit pas être sans liens avec ma synesthésie ainsi que mon obsession des mesures factuelles ... En tous cas, sache que j'use des mêmes facultés pour être en mesure d'affirmer qu'il y a une corrélation entre ce que dégage une personne, certaines subtilités de sa morphologie, et son profil psychologique.

Exil a écrit:

J'en sais trop rien, ça me parait plutôt facile, mais ça ne doit pas être sans liens avec ma synesthésie ainsi que mon obsession des mesures factuelles ... En tous cas, sache que j'use des mêmes facultés pour être en mesure d'affirmer qu'il y a une corrélation entre ce que dégage une personne, certaines subtilités de sa morphologie, et son profil psychologique.

En fait, je viens de comprendre quelque chose. Tu considères qu'il y a ces fameuses corrélations qui existent, que tu as déduites et/ou lues, assimilées, bref comprises, et donc tu te bases dessus. Dans mon fonctionnement, comme je ne crois pas à ces corrélations (ce qui ne veut pas dire qu'elles n'existent pas, mais j'ai du mal à les comprendre dans mon cas), je ne me base pas dessus pour trouver et du coup, je fais choux blanc.

Jicky a écrit:

Exil a écrit:

J'en sais trop rien, ça me parait plutôt facile, mais ça ne doit pas être sans liens avec ma synesthésie ainsi que mon obsession des mesures factuelles ... En tous cas, sache que j'use des mêmes facultés pour être en mesure d'affirmer qu'il y a une corrélation entre ce que dégage une personne, certaines subtilités de sa morphologie, et son profil psychologique.

En fait, je viens de comprendre quelque chose. Tu considères qu'il y a ces fameuses corrélations qui existent, que tu as déduites et/ou lues, assimilées, bref comprises, et donc tu te bases dessus. Dans mon fonctionnement, comme je ne crois pas à ces corrélations (ce qui ne veut pas dire qu'elles n'existent pas, mais j'ai du mal à les comprendre dans mon cas), je ne me base pas dessus pour trouver et du coup, je fais choux blanc.

Ce que j'ai vraiment du mal à comprendre moi, c'est qu'on puisse ne même pas en avoir l'indice, ne serait-ce que sous la forme d'un pressentiment fugace. Les sciences neurologiques témoignent du plus en plus du fait que l'immense majorité de nos agissements, de nos décisions, et de nos appréciations, sont sous-tendu par des processus inconscient, parfaitement autonomes, sans lesquelles nous serions totalement autistes, incapable de lire quoique ce soit sur un visage ou de répondre spontanément du moindre événement.
N'importe quelle personne un tant soit peu en contact avec cette matrice est capable - plus ou moins consciemment - de capter si quelqu'un est digne de confiance, ou bien mal attentionné, s'il est sûr de lui ou friable ... Laisses ton intuition entrecroiser un maximum d'informations de ce genre sans inférer, et tu verras qu'il y a peu de place pour l’imprédictible ou le non-sens...
Surtout, je serais curieux de comprendre comment une INFJ - en dépit du bénéfice indéniable que devrait lui octroyer l'association Ni/Fe dans cet exercice - peut en arriver à interpréter les choses ainsi

Exil a écrit:

Desdinova a écrit:

J'ai l'impression qu'on se fie aussi bcp à son avatar.

Oui, mais c'est un indice assez précieux (sauf pour Chas, où je me suis laissé aller au délire de lui imaginer une âme de NF dans un corps d'ESTP rustique...)

Desdinova a écrit:

Je suis vraiment dégoutée de ton talent Exil, j'évite tout écueil dans la jalousie habituellement mais là c'est vraiment difficile Razz

J'en sais trop rien, ça me parait plutôt facile, mais ça ne doit pas être sans liens avec ma synesthésie ainsi que mon obsession des mesures factuelles ... En tous cas, sache que j'use des mêmes facultés pour être en mesure d'affirmer qu'il y a une corrélation entre ce que dégage une personne, certaines subtilités de sa morphologie, et son profil psychologique.

Eho, ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit

Exil a écrit:

Ce que j'ai vraiment du mal à comprendre moi, c'est qu'on puisse ne même pas en avoir l'indice, ne serait-ce que sous la forme d'un pressentiment fugace. Les sciences neurologiques témoignent du plus en plus du fait que l'immense majorité de nos agissements, de nos décisions, et de nos appréciations, sont sous-tendu par des processus inconscient, parfaitement autonomes, sans lesquelles nous serions totalement autistes, incapable de lire quoique ce soit sur un visage ou de répondre spontanément du moindre événement.
N'importe quelle personne un tant soit peu en contact avec cette matrice est capable - plus ou moins consciemment - de capter si quelqu'un est digne de confiance, ou bien mal attentionné, s'il est sûr de lui ou friable ... Laisses ton intuition entrecroiser un maximum d'informations de ce genre sans inférer, et tu verras qu'il y a peu de place pour l’imprédictible ou le non-sens...
Surtout, je serais curieux de comprendre comment une INFJ - en dépit du bénéfice indéniable que devrait lui octroyer l'association Ni/Fe dans cet exercice - peut en arriver à interpréter les choses ainsi

Ce n'est pas tellement une question de non présence d'indice ou de "signe", mais plutôt une sorte d'aveuglement assumé. ça peut paraître ridicule et immature, je le conçois bien, mais je me suis enfermée dans une certaine vision des choses il y a déjà bien longtemps et je n’éprouve pas le besoin d'en sortir. Enfin, jusqu'à un certain point puisqu'il y a des aspects de ma personnalité envers lesquels je me sens un peu frustrée.
Je parviens presque toujours à capter quand quelqu'un est digne de confiance, quand quelqu'un est susceptible de m'apporter beaucoup dans une relation amicale, etc. Mais ça reste "presque toujours", parce que j'ai parfois ce que j'appelle moi même depuis quelques années les sens "brouillés".

Ca fait un peu INFP ce que tu dis là "je me suis enfermée dans une certaine vision des choses il y a déjà bien longtemps et je n’éprouve pas le besoin d'en sortir." et "Je parviens presque toujours à capter quand quelqu'un est digne de confiance" Bien que pour ce dernier j'ai trop tendance à idéaliser les autres :/

C'est vrai que ça ne fait pas spécialement INFJ. Disons que je fais ça à cause de mon histoire personnelle, pas de plein gré, sans vouloir trop m'étaler.

Jicky a écrit:

Je parviens presque toujours à capter quand quelqu'un est digne de confiance, quand quelqu'un est susceptible de m'apporter beaucoup dans une relation amicale, etc. Mais ça reste "presque toujours", parce que j'ai parfois ce que j'appelle moi même depuis quelques années les sens "brouillés".

Oui, bien sûr, c'est tout naturel, et les exemples que je donnais étaient à minima. Mais peut-être justement que l'avantage que peuvent avoir les INFJ à voir la réalité clairement sans se laisser abuser par les apparences où les idées-reçues, est susceptible de se retourner contre eux, et leur Se en inférieure de leur brouiller les sens, comme tu dis. Il y a quelque chose de profondément antagoniste dans leur perception du réel, quelque chose entre la tentation d'un hyper-réalisme et celle d'un hyper-mysticisme. D'ailleurs, à bien y repenser, certainement que beaucoup d'INFJ trouvent refuge dans le réalisme par crainte des périls auxquels pourrait les conduire leur propension au mysticisme... Avec une autre INFJ du forum, on en été venu à dire que ce type était enclin à ressentir une forme incertitude anxieuse face à la nature du réel, exactement comme l'exprime Sartre (INTJ) dans "la nausée" ... si tu as lu... Mais peut-être suis-je moi-même à l'instant en pleine sublimation littéraire
En tout cas, je comprends beaucoup mieux la légitimité de ton point de vu à présent. Et excuse moi pour hier si d'aventure je t'aurais un peu chahuté dans ta sensibilité... J'ai la bienveillance parfois un peu rude...

Exil a écrit:

Oui, bien sûr, c'est tout naturel, et les exemples que je donnais étaient à minima. Mais peut-être justement que l'avantage que peuvent avoir les INFJ à voir la réalité clairement sans se laisser abuser par les apparences où les idées-reçues, est susceptible de se retourner contre eux, et leur Se en inférieure de leur brouiller les sens, comme tu dis. Il y a quelque chose de profondément antagoniste dans leur perception du réel, quelque chose entre la tentation d'un hyper-réalisme et celle d'un hyper-mysticisme. D'ailleurs, à bien y repenser, certainement que beaucoup d'INFJ trouvent refuge dans le réalisme par crainte des périls auxquels pourrait les conduire leur propension au mysticisme... Avec une autre INFJ du forum, on en été venu à dire que ce type était enclin à ressentir une forme incertitude anxieuse face à la nature du réel, exactement comme l'exprime Sartre (INTJ) dans "la nausée" ... si tu as lu... Mais peut-être suis-je moi-même à l'instant en pleine sublimation littéraire
En tout cas, je comprends beaucoup mieux la légitimité de ton point de vu à présent. Et excuse moi pour hier si d'aventure je t'aurais un peu chahuté dans ta sensibilité... J'ai la bienveillance parfois un peu rude...

Je sais qu'il y a quelques années, j'aurai peut-être fait voler mon mac dans la pièce, mais j'ai appris à me maîtriser pour éviter de commettre des incidents de ce genre
Je n'ai jamais lu Sartre, mais je prends note pour la lecture, c'est susceptible de m'intéresser.

Jicky a écrit:

Je sais qu'il y a quelques années, j'aurai peut-être fait voler mon mac dans la pièce, mais j'ai appris à me maîtriser pour éviter de commettre des incidents de ce genre

A ce point !?... J'en suis doublement navré... mais t'es grave quand même !

Exil a écrit:

A ce point !?... J'en suis doublement navré... mais t'es grave quand même !

Non, j'exagérais un peu. L'impétuosité de la jeunesse, etc.

Exil a écrit:

Les sciences neurologiques témoignent du plus en plus du fait que l'immense majorité de nos agissements, de nos décisions, et de nos appréciations, sont sous-tendu par des processus inconscient, parfaitement autonomes, sans lesquelles nous serions totalement autistes, incapable de lire quoique ce soit sur un visage ou de répondre spontanément du moindre événement.

L'autisme c'est plutôt être prisonnier du non-conscient que du conscient. C'est plutôt une incapacité à trier séquentiellement tout ce qui arrive massivement du non-conscient qui sélectionne les informations les plus probablement valides, ce qu'on appelle actuellement l'inférence Bayesienne qui est non-consciente et qui est la théorie la plus sérieuse pour expliquer le processus intuitif.

Exil a écrit:

Laisses ton intuition entrecroiser un maximum d'informations de ce genre sans inférer, et tu verras qu'il y a peu de place pour l’imprédictible ou le non-sens...

Donc si l'intuition est affaire de non-conscient, le fait de laisser faire (consciemment) la partie non-consciente est justement un non-sens. A mon avis en matière d'intuition, le plus dur est d'attraper le moment fugace ou les stimulus issus du non-conscient émergent dans la conscience sans se laisser troubler par des croyances d'arrière plan ou des biais cognitifs.