J'avais posté ça ailleurs mais j'ai vu qu'il y avait un sujet similaire ici, alors ça y aura probablement mieux sa place. Et oui, je sais que je débarque, mais quitte à m'installer, autant le faire tout de suite !

Je me pose énormément de questions niveau orientation. D'un point de vue vocation, j'étais persuadée de vouloir être analyste comportementale. Donc étudier les comportements humains, principalement au niveau des déviances et de la crimino. Je me suis lancée dans des études de psycho, mais rien à faire, même en m'y accrochant pendant un an, je me suis ennuyée au possible. Donc j'ai décidé de ne pas passer mes examens finaux. Quelques mois plus tard, j'ai entamé une nouvelle année en traduction, et oh misère, toujours pas pour moi. J'ai attrapé la mononucléose en plein milieu d'année, ce qui a coupé court à cette nouvelle année d'études.

Résultat, j'en suis arrivée là, à remettre en question toute ma manière de penser par rapport à ce que je veux faire de ma vie :
- J'ai voulu m'axer sur un futur trop éloigné, ça fonctionne chez certaines personnes, chez moi pas du tout sinon j'aurais serré les dents et continué psycho.
-J'ai voulu me lancer dans un domaine beaucoup plus sûr, où j'aurais été certaine de trouver du boulot après les études (parce que ouais, l'interprétariat anglais-russe, c'est une vraie porte ouverte sur le marché de l'emploi), mais ça n'a rien donné non plus.
- Ce qui fait que je pense plutôt m'orienter dans un domaine susceptible d'entretenir un intérêt non seulement dans le futur, mais surtout actuellement.

Donc bon, après réflexion, parce que j'ai eu pas mal de temps pour y réfléchir ces derniers mois, je pense m'orienter vers la communication. Parce que c'est un secteur ouvert, c'est vaaaaste, et ça ne m'oblige pas à tracer le futur de mes rêves dès maintenant. Et puis parce que c'est en perpétuel mouvement, donc beaucoup plus susceptible de maintenir mon intérêt.

Est-ce que vous auriez tendance à voir s'épanouir une personne de type ENTP dans le domaine de la communication ? Je ne m'attends pas à une réponse révélatrice, mais je suis assez curieuse de connaître l'avis de personnes extérieures connaissant les limites de ce type bien mieux que moi. Parce que je suis quand même un peu beaucoup perdue et que c'est ma dernière chance, j'ai plus le droit à l'erreur. Et même si j'y avais droit, ma fierté ne s'en relèverait probablement pas

Je pense qu'un des principales problèmes de l'ENTP vient de son besoin d'avoir les mains dans le cambouis. On apprend mieux en faisant des aller-retour pratique-théorie. Pas de bol, c'est pas souvent comme ça que ça se passe dans le circuit scolaire.

Le seul truc que j'ai me viens de mon TJ de père : Choppe un job alimentaire pour gagner de la thune, de là tu peux t'épanouir dans tes passions sans pression et à ta manière.

Tu prends un diplôme court qui t'amène vers un métier pas (trop) fatiguant et sûr d'embauché. Et de là, enjoy.

Dans la théorie ça marcherait. Mais je suis en plein test pour la pratique.

Suleika a écrit:

D'un point de vue vocation, j'étais persuadée de vouloir être analyste comportementale. Donc étudier les comportements humains, principalement au niveau des déviances et de la crimino. Je me suis lancée dans des études de psycho, mais rien à faire, même en m'y accrochant pendant un an, je me suis ennuyée au possible. Donc j'ai décidé de ne pas passer mes examens finaux.

C'est dommage, les premières années sont rarement représentatives de la suite. Les 3 premières années même. C'est à partir du master qu'on commence à réellement entrer dans le vif de sujet et que souvent on apprécie mieux ce que l'on fait. Tu aurais pu faire psycho puis te tourner vers la psychologie clinique, la neuropsychologie ou même encore faire un master en criminologie. Aux USA et au Canada, ils ont de excellentes écoles de criminologie.
En tout cas, quoi que tu fasses, ne te base pas trop sur la première année pour juger... première année qui est souvent plus sélective qu'autre chose.

StuffedBeer a écrit:

Je pense qu'un des principales problèmes de l'ENTP vient de son besoin d'avoir les mains dans le cambouis. On apprend mieux en faisant des aller-retour pratique-théorie. Pas de bol, c'est pas souvent comme ça que ça se passe dans le circuit scolaire.
Le seul truc que j'ai me viens de mon TJ de père : Choppe un job alimentaire pour gagner de la thune, de là tu peux t'épanouir dans tes passions sans pression et à ta manière.
Tu prends un diplôme court qui t'amène vers un métier pas (trop) fatiguant et sûr d'embauché. Et de là, enjoy.
Dans la théorie ça marcherait. Mais je suis en plein test pour la pratique.

J'ai du mal à m'imaginer dans un job alimentaire quelconque. J'ai des capacités intellectuelles à mettre en pratique et une curiosité qui a besoin d'être satisfaite, donc je pense que ça sera plus complexe que ça.
Un diplôme court, c'est de toute façon 5 ans, et à ce moment là, autant s'engager dans un secteur qui plaise. Je suis pas du tout rebutée à l'idée de faire des études, j'adore apprendre. J'ai juste besoin de trouver un domaine qui sache stimuler mon intérêt et ma curiosité. Et je suppose que c'est quelque chose que je voudrai d'une manière ou d'une autre retrouver dans mon emploi futur. L'idée de bosser parce qu'il faut bosser et s'épanouir à côté, ça ne me parle pas plus que ça. Quitte à s'épanouir, autant le faire dans le travail directement, c'est à ça qu'on passe le plus clair de notre temps de vie adulte après tout.

Ehazel a écrit:

C'est dommage, les premières années sont rarement représentatives de la suite. Les 3 premières années même. C'est à partir du master qu'on commence à réellement entrer dans le vif de sujet et que souvent on apprécie mieux ce que l'on fait. Tu aurais pu faire psycho puis te tourner vers la psychologie clinique, la neuropsychologie ou même encore faire un master en criminologie. Aux USA et au Canada, ils ont de excellentes écoles de criminologie.
En tout cas, quoi que tu fasses, ne te base pas trop sur la première année pour juger... première année qui est souvent plus sélective qu'autre chose.

J'en ai parfaitement conscience. Mais après avoir échangé avec un analyste comportemental qui m'a ouvert les yeux sur la difficulté qui réside encore à l'heure actuelle d'atteindre cette profession, je me suis rendue compte que je n'avais aucune envie d'être coincée avec un diplôme de psychologie clinique sur les bras, parce que je n'ai pas la moindre envie de devenir psychologue ou toute autre dérivée dans le secteur. J'étais prête à faire un tout ou rien, et au final, je ne suis pas certaine de trouver ça très malin.

Je pense que la première étape c'est de recentrer tes objectifs. Avant de te projeter dans un milieu, c'est de savoir ce que tu veux :

- Faire une formation : quel secteur, pour quels types d'emplois? Quel objectif? Combien de temps, quel coût?

Et que veux-tu faire?

Citation :

Quitte à s'épanouir, autant le faire dans le travail directement, c'est à ça qu'on passe le plus clair de notre temps de vie adulte après tout.

Ok et dans quel domaine tu serais suceptible de t'épanouir au travail? Si tu fermes les yeux et imagine le job idéal, tu te vois comment? Debout, dehors, assise dans un bureau, autour d'une table, avec d'autres ou seule? Avec des gens? Dans le concept ou la réalisation?

Ca peut peut-être t'aider à affermir ton projet avant de te lancer... J'avais tendance à choisir mes formations en fonction de ce qui "pourrait me plaire". Mais poser quelques incontournables aide à perdre moins de temps dans le choix.

J'avais hésité à te répondre cette nuit ici ou par MP, je suis content de voir les précisions que t'as ajouté mais je vais quand même séparer en deux ma réponse...

Le thème général des études pour ENTP je ne veux pas en parler, le vrai sujet selon moi : toi, je te fais un MP, et ici je vais juste mettre en évidence ce qui m’empêche de répondre à la question telle que tu la poses.

Citation :

je vous demande si c'est un type que vous auriez tendance à voir s'épanouir dans le domaine de la communication

Je dirais pourquoi pas, sauf que là on ne parle pas d'un type, on parle de toi, toi qui "pense être ENTP"... Déjà, ça.

Ensuite, on ne va pas parler pas du domaine de la communication, je préfère commencer par ce que tu y vois :

Citation :

un secteur ouvert, c'est vaaaaste, et ça ne m'oblige pas à tracer le futur de mes rêves dès maintenant. Et puis parce que c'est en perpétuel mouvement, donc beaucoup plus susceptible de maintenir mon intérêt.

Donc de la variété, une spécialisation progressive, l'alibi de l'imprévisible et un moindre risque d'abandonner. C'est pas propre à la com ça, c'est la liste de tes besoins plutôt, parce qu'on pourrait dire exactement la même chose pour la psycho.

Citation :

J'ai des capacités intellectuelles à mettre en pratique et une curiosité qui a besoin d'être satisfaite... j'adore apprendre.

Ok, alors suite en MP parce que ça va devenir taquin...

EDIT : Sylphira commence par ce qui était ma conclusion... Du coup mon post sera plus court

Sylphira a écrit:

Je pense que la première étape c'est de recentrer tes objectifs. Avant de te projeter dans un milieu, c'est de savoir ce que tu veux :

- Faire une formation : quel secteur, pour quels types d'emplois? Quel objectif? Combien de temps, quel coût?

Et que veux-tu faire?

Ok et dans quel domaine tu serais suceptible de t'épanouir au travail? Si tu fermes les yeux et imagine le job idéal, tu te vois comment? Debout, dehors, assise dans un bureau, autour d'une table, avec d'autres ou seule? Avec des gens? Dans le concept ou la réalisation?

C'est justement mon problème actuel, je n'arrive pas à répondre à ces questions avec précision.
Je n'ai ni objectif ni type d'emploi particulier me venant à l'esprit.
Idéalement, je me verrais dans un travail actif, je ne suis pas certaine de me voir attablée dans un bureau des heures durant. De même, j'ai du mal avec la spécialisation, donc j'aimerais bien un domaine qui se renouvèle ou qui soit polyvalent. Je pense que le contact est important dans le travail, donc j'aurais tendance à répondre avec des gens.

globo a écrit:

Le thème général des études pour ENTP je ne veux pas en parler, le vrai sujet selon moi : toi, je te fais un MP, et ici je vais juste mettre en évidence ce qui m’empêche de répondre à la question telle que tu la poses.

Je l'ai principalement posée comme ça parce qu'avoir un avis extérieur m'intéressait. C'est à dire avoir des pistes globales, sans pour autant que ça influence ma décision ou demander à quelqu'un de faire un choix à ma place en tenant compte de ma situation.

globo a écrit:

Donc de la variété, une spécialisation progressive, l'alibi de l'imprévisible et un moindre risque d'abandonner. C'est pas propre à la com ça, c'est la liste de tes besoins plutôt, parce qu'on pourrait dire exactement la même chose pour la psycho.

Je trouve que la psycho est un domaine plutôt restreint. Et oui, j'ai conscience que ça ne soit pas propre à la communication, mais ça traduit assez bien ce que je recherche actuellement. Après, si je dois étendre, la créativité et le rapport humain, le fait que la curiosité y soit relativement recherchée, m'ont rapprochée de cette idée d'orientation.
Mais je ne vais absolument pas nier le fait que ce qui me motive principalement est qu'après une licence en com, t'as accès à un bagage de Masters incroyable et que ça m'apporte non seulement un bon bagage de connaissances mais également trois années de plus avant de savoir où je veux aller et ce que je veux faire.

globo a écrit:

Ok, alors suite en MP parce que ça va devenir taquin...

/sueurs froides/ Merci pour ton temps en tous cas !

Ayé!

Bon, on est bien d'accord sur le choix de la licence, c'est pour repousser l'échéance. Évidemment que tu trouveras quelque chose à quoi te raccrocher après, t'auras plus le choix, mais les trois ans faut les faire, et comme motivation pour tenir tu as : "Reposez moi la question dans 3 ans ".

J'ai peur que ce soit un peu mince