Pour ces rêves lucides je dirai entre 16-25 ans, 'sais plus exactement.

Je me souviens avoir lu des noms de personnages et avoir pu les noter au réveil. Avoir pu "zapper" des passages du rêve pour me retrouver ailleurs à un autre moment important de l'intrigue (je dis intrigue, car il y avait souvent des histoires). Avoir effectué certaines actions grandiloquentes comme des luttes contre des forces hostiles, protection ou soin d'alliés en apparaissant comme le héros. Le genre de revanche qu'un introverti paisible pourrait avoir dans le monde onirique, un syndrome "superman" un peu embarrassant mais très agréable. Et en continuant ces actions le rêve redevenait un rêve ordinaire.

J'en fais, lorsque je fais des cauchemars et que je cherche à me réveiller, sinon, lorsque ce n'est pas un cauchemars, lorsque j'en prend conscience, je change directement de rêve.

.

Youip, il m'est arrivé de me dire en plein rêve ... que c'était un rêve - et j'insiste sur le "c'était un rêve" et non pas "ce N'était QU'un rêve", parce que c'est vraiment une expérience à part entière qui mérite que l'on n'en réduise point l'intérêt.
Pour ce qui est de relativement abolir la frontière entre le rêve et le monde sensible*, j'ai déjà décrit un rêve de ce genre dans un autre topic (celui où je me suis endormi avec de la musique dans les tympans), sauf que pour celui là ce n'était peut-être pas tant de la rationalité incrustée dans un rêve; juste l'insertion involontaire d'une sensation sonore à laquelle mon imagination a automatiquement attribué des images et une histoire dans laquelle je prenais place, les traits du quotidien en étant seulement légèrement déformés comme dans un tableau de réalisme onirique.



Le rêve lucide, serait une forme d'abolition des frontières rêve/monde sensible qui fonctionne dans l'autre sens : celui où conscients du fait d'être dans un rêve nous y incrustons des variables.
De ce constat il née l'irrésistible envie d'en contrôler des aspects, se mouvoir différemment, changer de décor, ... ceci dit, il est évident que le succès de cette prise de contrôle (dans mon cas) implique ma condition de dormeur, la disposition de mon corps, mon état d'esprit par rapport à ça.
Je me suis déjà réveillé, après un rêve où je peinais à me déplacer avec aisance, en constatant que j'avais les jambes toutes entortillées et les bras entre mon matelas et mon ventre   .
En complément de cela, j'avais des fourmis dans le corps, ce qui s'est traduit par l'expérience de péripéties bourrées de désagréments dans mon rêve.
Alors que d'autre part, les rêves où je suis le plus en maîtrise de mon environnement sont ceux durant lesquels je suis détendu parce que je dors dans un état de quasi-fusion avec mon environnement, avec mon lit. Vous pouvez pratiquer cet état lors d'une simple sieste. En vous étendant sur le dos (si vous n'avez pas de problèmes de santé lié à cette position ...), respirant le plus profondément, et laissant votre sang circuler au maximum tout en vous laissant épouser les formes du matelas; et laissez votre imagination venir. Normalement, dans l'obscurité vous pouvez en arriver à vous sentir comme si vous décolliez, comme si vous fusionniez avec ce qui vous entoure; votre imagination va épouser également les formes de cet état, abolissant les frontières et les contraintes; et de là vous pouvez vous diriger aisément dans votre imagination, contrôler d'avantage de paramètres.
A mon avis, s'endormir le soir dans cet état d'esprit est une bonne condition pour favoriser les rêves lucides. Pas besoin de drogue sous prétexte que vous n'êtes pas intuitif.



*Notons, je pense qu'il vaut mieux ne pas trop discriminer le "rêve" vis à vis de "La Réalité". Les rêves sont comme des témoins de notre créativité; ils nous rappellent que nous traitons de l'information en continu et que les schémas conscients appliqués sur notre mémoire en limite parfois le cadre. En soi, je crois que l'imagination n'est pas hors du réel mais bien un niveau du réel, auquel on peut accéder toutefois seulement si certaines conditions physiques sont réunies. Le fait d'acquérir un meilleur contrôle sur les rêves lorsqu'on est en état de détente physique me fait aller d'autant plus dans le sens de cette conclusion.

Moeghan a écrit:

Pour ces rêves lucides je dirai entre 16-25 ans, 'sais plus exactement.

Je me souviens avoir lu des noms de personnages et avoir pu les noter au réveil. Avoir pu "zapper" des passages du rêve pour me retrouver ailleurs à un autre moment important de l'intrigue (je dis intrigue, car il y avait souvent des histoires). Avoir effectué certaines actions grandiloquentes comme des luttes contre des forces hostiles, protection ou soin d'alliés en apparaissant comme le héros. Le genre de revanche qu'un introverti paisible pourrait avoir dans le monde onirique, un syndrome "superman" un peu embarrassant mais très agréable. Et en continuant ces actions le rêve redevenait un rêve ordinaire.

Ce "Syndrome Superman" est intéressant.
Souvent, les rêves sont révélateurs. Un rêve peu révéler plein de choses, comme par exemple un idéal enfouie en société d'être quelqu'un de brave et de valeureux.

Les rêves en général peuvent nous aider à nous connaitre nous même et a remédier à nos désir, consciente ou non.

Hier, j'ai fais un rêve où on m'avait promis une mousse* au chocolat (je fais souvent des rêves sur les sucreries) et au final, j'ai rien eu.
Quand j'ai commencé à être lucide, j'ai compris que même si je créais la mousse* au chocolat, elle serait de toutes façon pas bonne.
Ce rêve, je l'ai fais car j'avais une grande envie qui m'étais au début inconsciente de manger sucré la veille, le rêve à révélé mon envie sous forme psychique.

Bref, tous ça pour montrer le coté "subconscient" du truc.

Greenbat85 a écrit:

Le rêve lucide, serait une forme d'abolition des frontières rêve/monde.

Greenbat85 a écrit:

[...] j'ai déjà décrit un rêve de ce genre dans un autre topic (celui où je me suis endormi avec de la musique dans les tympans), sauf que pour celui là ce n'était peut-être pas tant de la rationalité incrustée dans un rêve; juste l'insertion involontaire d'une sensation sonore à laquelle mon imagination a automatiquement attribué des images et une histoire dans laquelle je prenais place, les traits du quotidien en étant seulement légèrement déformés comme dans un tableau de réalisme onirique. [...]

Wouaah stylé, j'ai envie d'essayer avec de la musique epic-wars voir ce que ça donne (Star Wars).

Bref, je up ce topic pour vous glisser des vidéos intéressantes à ce sujet d'un type génial :









J'attend d’être bien renseigné pour commencer (ou non)...
Le début de ma quête de LuciDreamers est surement proche

*EDIT : C'étais un gateaux au chocolat en faite, ma mère en fait souvent c'est trop bo... On s’en fout de ma vie vous dites ?

Yep je les ai aussi maté y'a pas longtemps, je fais tout le temps des tests de réalités en ce moment. J'en ai fait un où jee suis mis à voler c'était ultra jouissif. J'ai perdu la lucidité rapidement. Je m'appretais a passer au dessus du ciel, et ça m'a fait flippé de voir ce qu'il y pourrait y avoir, ce que ça pourrait me révéler sur moi-même.

Pour ma part je fais ce qu'on appelle de la paralysie du sommeil.

Pour vulgariser : c'est la sensation d'être pleinement réveillé et de ne pas pouvoir bouger son corps ni ouvrir ses yeux (ou a demi) en gros d'être coincé dans son propre corps. C'est très impressionnant pour ceux qui la vive surtout la première fois. Cette sensation s'accompagne parfois de manifestations sensorielles ou auditives parfois inquiétantes (le cerveau ne comprends pas ce qui se passe il faut bien qu'il s'invente une petite histoire...) Pour ma part ça s'accompagne d'engourdissements et vibrations dans le dos, sensation de flottement). Alors il y a les pro ésotériques qui appelle ça un voyage astral sauf que scientifiquement c'est de la paralysie du sommeil.

Je crois que 15% de la population expérimente au moins une fois dans sa vie la paralysie du sommeil. Je l'ai lu quelque part. Donc c'est quand même courant.

Et donc pour en revenir à nos moutons j'ai expérimenté plusieurs fois le rêve lucide en sortant de cette paralysie du sommeil. Au fur et à mesure quand j'en faisais j'acceptais mon état en me disant "ok c'est rien laisse toi aller panique pas tu connais c'est une paralysie" c'est là que je partais dans un rêve lucide ou semi lucide (mon cerveau crée un contexte, un endroit et je maîtrise mes actions et raisonnements). J'ai aussi fais des rêves emboîtés  (oui comme dans Inception : ça existe bien sauf qu'on peut pas se connecter entre rêveurs ça c'est bel bien de la fiction et du pur fantasme).

Les gens qui cherchent à faire des rêves lucides cherchent généralement à provoquer une paralysie du sommeil pour y rentrer.Moyen le plus efficace parait-il. Car il y a des facteurs pour en faire (paralysie) : stress, mauvais cycle de sommeil et surtout dormir sur le dos ! Depuis que je ne dors plus sur le dos je n'en fais plus du tout.

Donc j'ai déjà expérimenté un peu sans le vouloir et c'est surprenant par contre je ne tiens pas à creuser plus et en faire volontairement car pour ma part ces expériences étaient très épuisantes.

Aussi je tiens à préciser que c'est très compliqué de tout maîtriser l'environnement, le contexte... Le dernier vrai rêve complètement lucide que j'ai fais c'était dans la pénombre (comme j'ai réussi cette fois à créer mon environnement, mes déplacements il fallait que j'ai un handicap je suppose) : je me suis transporté dans ma chambre (j'étais en vacances ailleurs à 1000 km) et je me baladais dans le noir, je sentais toutes les textures l'emplacement des meubles tout était à sa place on distinguait même une tache sur mon bureau, des papiers en vrac tout semblait absolument réel. Ça a été le plus impressionnant. Ensuite je me suis retrouvée en paralysie à nouveau, j'y suis retournée quelques secondes puis me suis réveillé dans un autre endroit : la vrai chambre dans laquelle je dormais. Très éprouvant psychologiquement. J'étais claquée comme si mon cerveau avait travaillé pendant des jours.

Voilà pour mon expérience.

Chouette sujet. Je faisais un rêve lucide récurrent quand j'étais petite, qui était lié à ma chambre et son environnement. Je ne l'ai plus fait après notre déménagement quand j'avais 11 ans.
Il tenait d'ailleurs plus du cauchemar que du rêve. C'est sa récurrence qui a fait qu'il est devenu lucide pour moi: je le faisais tous les soirs sans faute, même ambiance, même déroulement. C'était très angoissant et j'ai pas super envie d'en faire le récit d'autant que c'est pas franchement intéressant pour vous...
En devenant lucide, j'ai trouvé moyen de l'abréger, dès mon "réveil" dans mon rêve il me suffisait de sortir de ma chambre et me jeter dans les escaliers (sympa hein?), après avoir sauté tout ralentissait et pouf au moment de heurter le sol je me réveillais (vraiment) dans mon lit.

C'était un cauchemar, mais la lucidité dans le rêve quand on y a goûté difficile de s'en passer. Du coup ces dernières années j'ai tenté d'en faire en me provoquant des paralysies du sommeil comme l'a expliqué Ivylily, mais la majorité - j'ai essayé 6 fois à ce jour - se soldaient juste soit par un endormissement, soit par un gros coup de flippe et l'impossibilité de me rendormir !

J'ai longtemps cru que tout le monde faisait des rêves lucides alors que non. Et aujourd'hui encore je regrette de ne plus en faire, ou alors très rarement des semi-lucides avec un fond de conscience mais jamais plus rien où je suis en pleine possession de mes capacités. Le dernier remonte à des années...

Je n'ai fait qu'un seul rêve lucide à l'adolescence et deux paralysies du sommeil, mais c'était beaucoup moins amusant.

Dans mon rêve lucide, j'étais à un repas de famille super ennuyeux, dans le jardin d'une amie. Puis, d'un coup, je me suis rendue compte, je ne sais comment, que j'étais en train de rêver. Alors je me suis levée de table, et je suis partie rejoindre mon amie.

Ma première paralysie du sommeil, je l'ai faite en vacances chez ma tante, je n'étais pas dans mon lit. J'étais endormie et je me suis à moitié réveillée. Je me souviens d'une sensation de terreur tellement forte que je ne pouvais pas bouger. J'étais absolument sure et certaine qu'il y avait une grande silhouette noire dans la pièce et que si je bougeais j'allai mourir. J'avais la sensation que ma mort allait arriver là, maintenant. Pire que tout, j'ai senti un poids moyen (j'ai d'abord pensé un chat avant de me rappeler que ma tante n'avais pas d'animaux) grimper sur le lit, et une chaleur dans mon dos, comme si quelque chose s'était posé à côté de moi, je sentais même que le drap était légèrement tiré.
Je voulais allumer la lumière pour me persuader qu'il n'y avait rien, mais ce geste m'étais absolument impossible, puisque j'allai mourir. Même mon téléphone était inatteignable. Heureusement cet état de torpeur est parti et j'ai pu me rendormir complètement.

Ma deuxième paralysie du sommeil a été beaucoup moins angoissante. J'étais dans mon lit, et je luttais contre le sommeil en regardant un reportage. Je ne faisais que m'endormir et me réveiller. Finalement je suis resté coincée entre les deux états. J'étais allongée sur le dos, incapable de bouger, paralysée mais pas angoissée. Puis, j'ai sentie une grande force au niveau du milieu du ventre me tirer vers le haut. J'ai senti que mon dos ne touchais plus le matelas et que le drap glissait sur mon corps. Toutes mes sensations tactiles m'indiquaient que je flottais au dessus de mon lit. Je trouvais ça chouette, mais je me suis demandé combien de temps ça allait durer, et je voulais un témoin. C'est là que j'ai commencé à paniquer. J'ai voulu appeler mon chéri mais j'étais paralysée, j'ai essayé d'hurler de toutes mes forces, j'ai seulement eu la sensation d'ouvrir légèrement ma bouche sans que le moindre son en sorte. Je me suis à nouveau sentie allongée sur le matelas, j'ai entendu quelqu'un entrer dans la chambre, rester un peu puis repartir.
Quand j'ai retrouvé mes facultés, je suis allée voir mon chéri pour lui raconter, mais il n'avait rien vu, rien entendu et n'était jamais entré dans la chambre.


Conclusion : la paralysie du sommeil n'est qu'un ensemble d'hallucinations : tactiles, auditives, visuelles fabriquée par le cerveau qui est en éveil, pendant que le corps est encore endormi.
Par contre, pourquoi les gens sont ils si nombreux à décrire une grande silhouette noire, ou une vieille femme effrayante, ou un poids sur la poitrine? Mystère...

Sambre a écrit:

Par contre, pourquoi les gens sont ils si nombreux à décrire une grande silhouette noire, ou une vieille femme effrayante, ou un poids sur la poitrine

Je pense que c'est lié au folklore tout simplement.
L'imagination se fait en fonction de ce qu'on voit, entend depuis enfant.
D'ailleurs suivant les régions du monde ce ne sont pas les même choses qui sont vues.
Au Maghreb ce sont les djinns, d'autres voient des esprits ou des créatures démoniaques n'ont pas sans lien avec l'image qu'on se fait du paranormal aux influences bibliques.
Aux Etats Unis c'est encore plus connoté et fantasque :  il y a eu beaucoup d'histoires d'enlèvement E.T (influance : Roswell, crop circles, zone 51) qui se sont révélées être des paralysies du sommeil.
Pareil pour ceux qui voient des proches défunts au pieds de leur lit. (c'est plus universel mais encore plus courant aux US parce-qu'ils raffolent de paranormal).
Car en dehors du folklore c'est surtout le cinéma fantastique/horreur qui nous influence, Américain bien souvent.


Je dérive un peu mais il y a toujours un lien avec le rêve lucide :
Connaissez-vous les phosphènes ? Avez vous déjà fais des "rêves" avec des phosphènes ?

Les phosphènes ce sont des phénomènes qui se traduisent par la sensation de voir une lumière ou par l'apparition de taches dans le champ visuel qu'on peut apercevoir après fixation d'une source lumineuse, lors d'une migraine ophtalmique ou parfois les yeux fermés.
J'en ai très souvent quand je me retrouve dans le noir complet, je vois des couleurs, puis si je me concentre dessus des visages (bien entendu je présume qu'il s'agit d'un phénomène de paréidolie comme lorsqu'on aperçoit des formes dans les nuages).

Enfant, je faisais beaucoup de rêves très complexes avec des formes géométriques en mouvement et la sensation d'être également en mouvement avec elles.
Ils étaient en noir et blanc la plupart du temps.
J'avais aussi l'impression que ces formes étaient liée à des émotions : un genre de synesthésie.
Je me réveillais toujours très angoissée et incapable d'expliquer mes cauchemars à mes parents.
J'ai réalisée plus tard, en m’intéressant à la paralysie du sommeil, au rêve lucide qu'il s'agissait de phosphènes.

Dans un état de sommeil paradoxal, on peut avoir des hallucinations hypnagogiques et donc ces "rêves" n'en seraient pas vraiment.
Il s'agirait d'hallucinations visuelles liées à ces phosphènes toujours visibles car nous sommes à l'entrée du sommeil paradoxal donc pas encore véritablement endormi.

J'ai trouvé peu de textes sur je sujet. Il y a néanmoins cette vidéo Vsauce : il en parle à 2:01

Spoiler:

Ivy a écrit:

Je dérive un peu mais il y a toujours un lien avec le rêve lucide :
Connaissez-vous les phosphènes ? Avez vous déjà fais des "rêves" avec des phosphènes ?

Les phosphènes ce sont des phénomènes qui se traduisent par la sensation de voir une lumière ou par l'apparition de taches dans le champ visuel qu'on peut apercevoir après fixation d'une source lumineuse, lors d'une migraine ophtalmique ou parfois les yeux fermés.
J'en ai très souvent quand je me retrouve dans le noir complet, je vois des couleurs, puis si je me concentre dessus des visages (bien entendu je présume qu'il s'agit d'un phénomène de paréidolie comme lorsqu'on aperçoit des formes dans les nuages).

Enfant, je faisais beaucoup de rêves très complexes avec des formes géométriques en mouvement et la sensation d'être également en mouvement avec elles.
Ils étaient en noir et blanc la plupart du temps.
J'avais aussi l'impression que ces formes étaient liée à des émotions : un genre de synesthésie.
Je me réveillais toujours très angoissée et incapable d'expliquer mes cauchemars à mes parents.
J'ai réalisée plus tard, en m’intéressant à la paralysie du sommeil, au rêve lucide qu'il s'agissait de phosphènes.

Dans un état de sommeil paradoxal, on peut avoir des hallucinations hypnagogiques et donc ces "rêves" n'en seraient pas vraiment.
Il s'agirait d'hallucinations visuelles liées à ces phosphènes toujours visibles car nous sommes à l'entrée du sommeil paradoxal donc pas encore véritablement endormi.

J'ai trouvé peu de textes sur je sujet. Il y a néanmoins cette vidéo Vsauce : il en parle à 2:01

Spoiler:

Oui !!
Ca fait longtemps que je me demandais comment cela s'appeler parce que j'en faisait énormément quand j'était petit, et qui s'accompagner par une sorte de trance dans laquelle j'avais l'impressions d'être en lévitation.
Et effectivement je n'ai jamais su si cela était des vrais reves ou des hallucinations.

Ah, les rêves lucides...  
Qu'est-ce que j'aimerais en refaire ! Lorsque j'étais enfant, je ne me rappelle plus exactement quand, je devais avoir 9-10 ans, j'arrivais à faire des rêves lucides. Ça se passait souvent avec des rêves récurrents. La plupart du temps avec des cauchemars. J'avais trouvé une technique pour m'en extraire, je n'avais qu'à me frotter les yeux. Je défiais mêmes les monstres qui me terrifiaient, je n'avais plus peur d'eux. Cette technique marchait à tous les coups, c'était dingue, j'en parlais à mes parents, à mes camarades, mais personne ne me croyait vraiment...

Apocalypse a écrit:

J'étais déjà devenue lucide dans mes rêves, depuis que j'étais enfant. Une fois par hasard, puis de manière plus "volontaire", parce que je faisais très souvent des cauchemars et que c'était un moyen de contrevenir à ça. Mais le plus souvent, en étant consciente, mon réflexe était me réveiller.
Il m'est aussi arrivé de décider de m'envoler. C'est plutôt facile, dans un rêve. Il suffit de taper du pied par terre et on décolle. Dans ces moments-là ma conscience et ma vue étaient cependant comme altérées, avec des "flashs" noirs, comme si je voyais trop peu d'images par seconde.

Il m'est arrivé la même chose ! Sauf que plutôt que de taper du pied, je prenais une grande inspiration, je fermais les yeux et je poussais mon corps de l'intérieur le plus possible, à n'en plus pouvoir respirer, et là, je volais. C'était dingue. Et plus je le pratiquais, mieux j'arrivais à voler.

Je faisais un rêve lucide assez régulièrement, il me semble que tout a commencé avec celui-là. Il ressemblait à un jeu dangereux. J'avais le choix, je savais que si je gagnais, je pourrais m'échapper d'une cage d'escalier et avoir toute la vie, tous les magasins à moi. Lorsque j'échouais, un personnage me dévorait ; si je réussissais, j'allais me balader, courir, vraiment faire ce que je voulais sans contrainte tout en sachant que je rêvais.

Par la suite, je contrôlais moins mes rêves. Je me rappelle d'un rêve où je n'avais pas d'autre choix que d'attendre sa fin, sans issue possible, je me laissais engloutir par un raz de marée, les vagues et l'océan, je devais me laisser tomber et étouffer (oui c'est glauque ). Mais je savais qu'à la fin, je pourrais me réveiller et que ce n'était pas la réalité, donc ça reste malgré tout un rêve lucide, non ? J'avais lu quelque part qu'il y a plusieurs degrés de lucidité et contrôle avec les rêves lucides.

Titiwilly a écrit:

J'ai un mal fou à me souvenir de mes rêves, toutes les images et les enchaînements disparaissent habituellement dans les 2 ou 3 minutes qui suivent le réveil. Des fois j'essaye en plus, je me force à restituer les images dans ma tête, mais ça marche pas, ça s'enfuis   Restent seulement quelques détails, toujours isolés et impossible à contextualiser. J'ai souvent la sensation qu'il s'est passé "plein de trucs" et que manifestement, il y avait "de l'action" et des enjeux plutôt importants. 

Et voilà. Maintenant, et je ne sais pas pourquoi, je n'y arrive plus, comme toi Titiwilly. Et du coup mes rêves prennent une place importante dans ma vie. En fait à mon réveil je me souviens très vaguement de quelques détails, tout en ayant conscience que j'ai fait un rêve important et que j'en ai oublié la quasi-totalité. Cette impuissance est lourde, c'est même exténuant, j'ai parfois l'impression de m'être battue toute la nuit. J'aimerais beaucoup refaire quelques rêves lucides... Pas impossible pourtant.