Bonsoir a tous et a toute

J'ai passé le test par curiosité voila un mois ou deux , et comme on dit sa fait un choc , savoir qu'on est plus seul cela rassure incroyablement.

Pour résumer mon parcours , j'ai 21 ans , J'ai poussé les étude jusqu'au BTS IRIS et actuellement en recherche d'emploi et de plein de réponses.

Pour commencer , je me reconnait totalement dans l'essai publié dans la section INTP , et notamment en ce qui concerne les centre d'intérêt. Je m'intéresse a tout , me sent capable de tout , mais il m'est extrêmement difficile d'aller plus loin , comme il est dit dans l'article , Le fait de savoir que j'ai les capacité pour faire quelque chose et d'arriver a en comprendre les tenants et les aboutissants , me suffit sans que j'ai forcément envie d'aller plus loin, et sa m'inquiète notamment pour mon avenir professionnel . Vivre dans ma tête et vouloir tout savoir ne remplit pas un frigo

Je n'ai pas forcément lu tout le forum , mais ce que j'ai pu en retenir , chacun a réussit a se fixer sur une passion , un objectif , mais je n'y parvient pas et sa commencer a m'inquiéter.

Une des nombreuse autre question que je me pose , c'est comment faire pour canaliser ou stopper la fusion permanente de mon cerveau , cette impression jouissive mais épuisante qu'il ne s'arête jamais , a chaque seconde , réfléchir a ce que j'ai fait la veille , la semaine dernière ou quand j'avait 3 ans , et l'instant d'aprés essayer de planifier la reussite de ma vie , tout en faisant du sport et en écoutant de la musique. Cette obsession de vouloir tout comprendre , être au courant de tout a chaque instant.

Comment faire pour canaliser ce flot d'information ?
Comment faire pour mettre le cerveau sur OFF et se reposer?


La forme de ce post est peut être un peu inhabituel, pour ce forum , mais j'ai trop question sur moi même , et par rapport aux INTP en général que je ne voit pas de meilleur endroit pour me répandre.

Au plaisir de lire vos (nombreuse réponses)

Comment faire pour canaliser ce flot d'information ?

Tu as ce qu'on appelle la bonne information, celle qui est constructive et la mauvaise information, celle qui est destructive pour le cerveau, le mental (c'est essentiellement pour cette raison que je n'ai plus de télé). L'objectif étant un flot d'information filtrer et équilibrer.


Comment faire pour mettre le cerveau sur OFF et se reposer?

Réfléchir n'a jamais fatigué le cerveau, ce qui fatigue réellement c'est ce qu'on appelle le STRESS (au commencement), lorsque tes fonctions cognitives passe en mode secondaire, tu recueilles l'information par la fonction dominante "pensée extravertie". (L'anxiété, le deuil, la haine, et l'ennui sont des exemples de souffrance mentale tandis que la douleur (comme sensation), la nausée, la détresse respiratoire, et la démangeaison sont des exemples de souffrance physique) Et c'est ce qui fatigue ! tu te sens vider, épuiser ou même dilapider. De la souffrance mentale à la souffrance physique, c'est à dire que le dernier maillon de la chaine étant l'hopital. (Je suis désolé si je ne suis pas aller assez loin dans l'attention, dans cette notion de l'impensable ou de l'interdit, regrettable psid.) A savoir aussi que l'asservité, l'affirmation de soi t'empèchera d'avoir des comportements violents, de soumissions ou de manipulation. Bienvenue dans le cercle vicieux.

Si tu arrives à admettre et à prendre conscience que tu n'es pas invulnérable. Et que ce qui arrive aux autres peu très bien t'arriver, tu développeras une certaine peur, une certaine assurance et tu te défenderas, de par les lois de la nature.

La meilleur façon d'éradiquer le STRESS = le SPORT.

Citation :

Comment faire pour canaliser ce flot d'information ?

Tu as ce qu'on appelle la bonne information, celle qui est constructive et la mauvaise information, celle qui est destructive pour le cerveau, le mental (c'est essentiellement pour cette raison que je n'ai plus de télé). L'objectif étant un flot d'information filtrer et équilibrer.

Le problème c'est que je n'arrive a pas a filtrer j'ai toujours envie d'absorber toute les information que je peut capter dans mon environnement immédiat ou plus loin , j'ai l'impression que c'est un besoin.


Par contre je n'ai pas tous comprit a ta deuxiéme réponse je ne suis peut être pas assez calé sur le MBTI

Un truc qui me turlupine c'est que j'ai passé 3 fois le test sur 3 site différent et j'ai eu comme resultat , INTP , INTJ et ISTP , je ne sais pas trop quoi en penser...

ces informations sont t'elles réellement utile pour toi, est-ce que ces informations sont en corrélation avec ton avenir, existe t'il une cohérence entre le besoin de maintenant et le succès imminent de tes objectifs primaires ? te font elles avancées vers le bien ou vers le mal, si non, elles sont secondaires et qu'est ce qui t'empêche de passer à la véritable bonne action, dans le bon sens ?

REFLECTION >>> ACTION >>> REFLECTION

Concernant la deuxième response, elle est utilisé dans le cas ou tu es un INTP, tout du moin pour le côté technique

Bonjour Psid

Je voulais juste intervenir (encore un roman fleuve... je suis bavarde, désolée ) pour te dire de ne pas t'inquiéter. Oui, tu as l'impression d'être une éponge et de vouloir tout savoir, de t'éparpiller dans tous les sens, de te passionner pour tout en même temps... On en est tous là... Tu as peut-être l'impression qu'on s'est tous fixés sur une passion, mais je suis certaine qu'en réalité on en a tous PLUSIEURS. En ce qui me concerne, j'ai un métier principal (qui compose 75% de mon gagne-pain, et dans lequel je travaille chaque mois sur des projets différents) mais j'ai aussi deux autres métiers qui me passionnent, et je n'envisagerai jamais de faire ma vie en me concentrant sur une seule chose à la fois. Je mets mes oeufs dans plein de paniers différents, c'est ça qui est trippant !

Je suis d'accord avec Sierra-Alfa-Mike : ça ne fatigue pas le cerveau de réfléchir. Par contre, si tu sens que tu perds de l'énergie à ne pas savoir par où commencer, c'est à ta logique d'INTP qu'il faut faire appel. Soit logique, cherche les arguments, pèse le pour et le contre, analyse... On est super doués pour ça, paraît-il Perso, quand j'ai une décision à prendre et qui me tracasse, j'utilise beaucoup le principe des deux colonnes : une "pour" et une "contre". Je les remplis et je regarde laquelle pèse "plus lourd" que l'autre. Fais confiance à ton instinct aussi, il sait mieux que toi ce qui est bon pour toi.

Et surtout, n'oublie pas de demander autour de toi : dans le choix d'un métier, par exemple, tu vas avoir plein de monde pour te diriger et te conseiller (tes parents, tes amis, tes profs...). La plupart vont chercher à t'influencer car ils pensent savoir ce qui est bon pour toi. Le but est de les écouter mais JUSTEMENT de NE PAS te laisser influencer. Il faut savoir recueillir les conseils de façon neutre pour pouvoir ensuite les étudier et les décortiquer à tête reposée. Ensuite, cherche toute l'info et les conseils auprès de personnes plus aptes à te donner des avis précis : des professionnels, des mentors, des gens qui savent de quoi ils parlent (contrairement à tes parents et amis... ) Il faut aller chercher l'info pertinente là où elle se trouve.

Dis-toi bien qu'une fois sur le marché du travail, rien n'est jamais coulé dans le béton. En ce qui me concerne, j'ai fait des études en architecture et décor de spectacle, puis j'ai changé de pays et de domaine, et commencé à bosser dans le milieu du web qui n'a (a priori) rien à voir. Maintenant, je suis scénariste web, mais j'écris aussi des romans, et après 4 ans d'interruption je recommence enfin à faire du décor de spectacle. Tout ça en même temps (en travail indépendant, parce qu'en bonne INTP je ne respecte pas beaucoup la hiérarchie et j'ai besoin de me sentir libre). Et Dieu sait où je serai dans 2 ans ! La vie n'est pas droite, elle ondule, et il vaut mieux pour toi qu'elle aille dans le sens que TOI tu as décidé, donc c'est à toi de t'arranger pour ça

Ce n'est donc pas un problème en soi d'avoir l'esprit qui part dans toutes les directions à chaque fois. Par contre, ça peut aider de se fixer des objectifs à moyens terme. Parfois, le fait d'avoir un objectif à atteindre (pas obligatoirement très précis, d'ailleurs) permet de mieux supporter une situation qui nous ennuie, car on sait exactement pourquoi on la supporte. Et si jamais tu changes d'avis en cours de route pour un autre objectif, c'est pas grave, simplement essayes de voir si tu t'es senti "évoluer" entre temps. Faire du sur-place en se tournant dans toutes les directions comme une girouette, et incapable d'avancer vraiment, c'est pas une bonne idée.

Il faut simplement te rassurer sur le fait que ce n'est pas parce que tu décides d'aller dans un sens qu'automatiquement tu viens de te bloquer toutes les possibilités. Tu peux très bien t'engager dans une voie et continuer pendant ce temps-là à laisser ton esprit vagabonder. Au moins, tu avances et tu t'enrichis de ton expérience. C'est par des essais-erreurs que tu te rendras compte de ce qui est réellement bon pour toi, donc il n'y a pas de mal à essayer : tu as tout à gagner !

salut psdi

Je te comprends parfaitement vu que je suis presque dans la meme situation.
je suis étudiant en informatique mais juste parce que je devais faire un choix apres mon bac S.
si j´avais vraiment eu le choix j´etudierais un mix de electrotech,informatique,marketing,public relations,finance,psychologie,meme sport.Mais je n´ai pas de vrai passion et de plus l´idée de faire quelque chose que je juge possible par au moins 50% des personnes ayant mon niveau scolaire ne m´enchante pas du tout.
Si un jour tu as la réponse a tes questions ,fais passer la recette magique
:!:

sierra-alfa-mike a écrit:

Réfléchir n'a jamais fatigué le cerveau, ce qui fatigue réellement c'est ce qu'on appelle le STRESS

Entièrement d'accord avec toi Sierra, et le meilleur moyen de ne pas se fatiguer le cerveau est de laisser couler les idées sans se prendre la tête, réfléchir sans stress.

sierra-alfa-mike a écrit:

La meilleur façon d'éradiquer le STRESS = le SPORT.

Pour moi c'est plutôt une bonne biere

sierra-alfa-mike a écrit:

REFLECTION >>> ACTION >>> REFLECTION

ou alors ACTION >>> REFLEXION >>> oups j'ai fait une connerie.

Je raisonne inconsciemment souvent comme ça (en essayant d'éviter la connerie) et c'est aussi une bonne méthode d'éviter le stress

Ekaterin a écrit:

Dis-toi bien qu'une fois sur le marché du travail, rien n'est jamais coulé dans le béton. En ce qui me concerne, j'ai fait des études en architecture et décor de spectacle, puis j'ai changé de pays et de domaine, et commencé à bosser dans le milieu du web qui n'a (a priori) rien à voir.

Ca c'est vraiment un très bon conseil : ici c'est pareil j'ai fait une licence de maths, puis un master en recherche économique et maintenant je bosse dans l'informatique. Tu as l'air d'aimer plein de choses différentes, lance toi sans hésiter dans la première chose qui t'attire, tu es jeune et tu aura l'occasion de changer plus tard. Ca sera toujours de super expérience et c'est souvent comme ça qu'on trouve sa voie alors qu'on s'y attendais pas.

segovois a écrit:

Ekaterin a écrit:

Dis-toi bien qu'une fois sur le marché du travail, rien n'est jamais coulé dans le béton. En ce qui me concerne, j'ai fait des études en architecture et décor de spectacle, puis j'ai changé de pays et de domaine, et commencé à bosser dans le milieu du web qui n'a (a priori) rien à voir.

Ca c'est vraiment un très bon conseil : ici c'est pareil j'ai fait une licence de maths, puis un master en recherche économique et maintenant je bosse dans l'informatique. Tu as l'air d'aimer plein de choses différentes, lance toi sans hésiter dans la première chose qui t'attire, tu es jeune et tu aura l'occasion de changer plus tard. Ca sera toujours de super expérience et c'est souvent comme ça qu'on trouve sa voie alors qu'on s'y attendais pas.

Bonjour,

Je confirme tout ceci.
J'ai fait une 1ère S, une terminale L, des études de philo (jusqu'en maîtrise, mais j'ai tout plaqué au beau milieu de l'année), des études de communication. J'ai bossé 4 ans comme chargée de com' en mairie (moi qui déteste la paperasse et l'administration), puis j'en ai eu marre de jeter l'argent pas les fenêtres, j'ai passé le concours ANPE et suis devenue conseillère à l'emploi. Cela fait 3 ans, et je reprends les études de psycho à la rentrée...
Il y a des études sur le sujet, on change en moyenne 3 fois d'orientation dans sa vie... Donc, pas de panique.

Re bonjour a tous

Désolé de ne pas trop avoir répondu sur le sujet , mais j'ai été relativement occupé ces derniers temps a réfléchir et a faire plein de chose.

Pour ce qui est du monde du travail , a force de remise en question et de réflexion , j'ai finit par définir un domaine dans l'informatique qui pourrait plus m’intéresser que les reste, et magie un métier correspond a cela , donc je sait maintenant vers ou me diriger, la route sera longue, tortueuse et diablement intéressante , du moins je l’espère

J'en profite pour relancer une autre question, suite a divers test et divers résultat , je me suis aperçu que j'etai toujours a la limite entre INTP/ISTP , suivant les test je suis a plus ou moins 3% S ou N.

J'aimerai savoir si quelqu'un peut m’éclairer sur les éventuel "conséquence" de cette ambiguïté,

Emac a écrit:

salut psdi
si j´avais vraiment eu le choix j´etudierais un mix de electrotech,informatique,marketing,public relations,finance,psychologie,meme sport.
:!:

La même pour moi, j'aurai adoré faire du management,histoire,sport,psycho,socio,mecanique,et de l'electrotech a plus haut niveau , mais je croit pas que sa existe comme section d'étude hélas.

Bonjour,

Je viens juste apporter une petite note discordante dans tous vos témoignages sur les multiples possibilités professionnelles qu'offre la vie et le monde dans lequel nous vivons.

Personnellement, j'ai opéré une reconversion professionnelle il y a quelques années pour exercer un métier qui me correspond mieux ... mais cette reconversion n'a pas été une sinécure, loin de là. J'ai dû faire des sacrifices pour mener à bien ce projet. J'ai quitté une ville dans laquelle j'habitais depuis onze ans, et tous mes amis, pour reprendre une année d'études. Puis, j'ai dû aller habiter dans des conditions matérielles défavorables (une maison mal chauffée et non meublée ... mais surtout située dans une école, entre le portail d'entrée et la cour de récré, super!) dans une ville où je ne connaissais personne, loin de mon compagnon, en CDD renouvelable à l'infini, pour avoir une première expérience. J'ai ensuite accepté un CDD sans intérêt pour rejoindre mon compagnon, dans un contexte conflictuel généralisé.
Et me voila maintenant en recherche d'emploi, sans opportunités, hésitant entre m'engluer dans du chômage longue durée ou accepter un CDD de 3 mois éventuellement renouvelable à mi-temps à 400km d'ici en milieu très rural ...

Je ne dis pas qu'il est impossible de changer de métier et qu'il ne faut pas le faire ... mais c'est malheureusement souvent très difficile ... bien plus difficile qu'un parcours plus linéaire. Et même quand la reconversion est faite, il faut toujours se justifier face à des recruteurs très conformistes.

Voila pour ma petite contribution personnelle et dissonante.

@segovois, Paramètre aléatoire et Ekaterin : je reste un peu rêveuse quand je vois vos parcours ... Depuis que je suis entrée dans la vie active (10 ans cette année, le temps passe...), j'ai toujours été confrontée à des recruteurs assez scrupuleux qui voulaient recruter la personne avec le bon diplôme, la bonne expérience dans le bon secteur avec les bonnes fonctions, les bonnes techniques, les bons outils etc etc. Impossible d'être recrutée pour des emplois où mon CV n'était pas un copier-coller de l'offre d'emploi, même en argumentant (et pourtant, si je postulais, c'est que je me sentais capable d'apprendre et de m'adapter). Et même quand mon CV correspondait, il y avait toujours quelqu'un qui correspondait mieux, un peu plus, avec plus d'expérience ou une compétence supplémentaire ... J'ai toujours dû accepter des emplois qui ne correspondaient pas totalement à mes attentes et j'attends toujours les opportunités (opportunité, où es-tu? :joker: )
Question de chance ou de personnalité ?

Salut Stella !!

Héhé alors voici ta raison de ta venue à Bordeaux

Je pense que c'est en effet un peu une question de vision des choses.

Même si quelque chose ne correspond pas à ce que j'ai fait avant et que je pense que j'ai une chance d'en faire quelque chose de bien, je le vois comme une opportunité et je me lance sans trop réfléchir, quit à laisser tomber ce que je fais en ce moment, même si ça marche super bien.

Je vois toujours les nouvelles ouvertures que cela peut m'apporter et tout ce que je vais pouvoir découvrir, et je pense très rarement à ce que je perds.

C'est d'ailleur exactement ce qui est en train de se passer, je viens de démissioner de mon emploi actuel pour partir chez un concurant (bon mieu payé c'est vrai) et je vais partir travailler à Niort , et pour un autre secteur ! Les gens disent que je suis fou, mais je pense que cela va être une super expérience!

Je pense que c'est aussi ça la clé des reconversions ... se laisser porter par ce qui se présente sans trop vouloir diriger.

Hello!

Je ne vois pas ce qu'il y a d'aberrant dans le fait de partir à Niort tenter une nouvelle expérience si celle-ci t'attire...

Ton message m'a interpelée car ton attitude correspond à celle que je souhaiterais adopter ... sans y parvenir !
J'ai beau essayer de voir le monde comme un ensemble d'opportunités qu'il faut saisir, je ne peux m'empêcher de penser à ce à quoi j'ai dû renoncer. Comme toi, je ne pense jamais à ce que je perds mais, contrairement à toi, je pense aux projets et aux rêves auxquels je renonce. En d'autres termes, je ne compare pas le présent à un passé prétendument idyllique mais à mes projets passés qui ne se sont pas réalisés.
C'est étrange car je n'avais jamais formulé cet aspect de ma personnalité qui est pourtant très prégnant !
Ceci découle d'un autre aspect, au moins aussi important, qui est cette tendance à rêver les évènements avant de les vivre. Je ne fais pas ici allusion à des dons divinatoires mais bien à cette attitude qui consiste à me projeter dans de très nombreuses situations, absorber un maximum d'informations sur les différents aspects du contexte relatif, envisager des évolutions puis rejeter (le plus souvent) ou valider ce projet. Extérieurement, il ne s'est rien passé, mais intérieurement, j'ai vécu en accéléré pas mal de choses ...
Tous les choix que j'ai effectués découlent de ce mode de fonctionnement, et sont donc les conséquences d'un long processus de tri.

Là où ça déraille, c'est quand la réalité ne s'adapte pas à mes projets ... je ne sais pas rebondir, je reste bloquée sur mes projets. En cas d'échec persistant, j'ai tendance à privilégier un choix intermédiaire qui me permettra d'obtenir in fine ce que j'avais prévu d'obtenir directement, plutôt qu'un choix qui pourrait me correspondre sans être mon projet de départ.
D'où ma tendance à faire des sacrifices maintenant pour réaliser mes rêves ultérieurement ... et mon sentiment d'amertume quand ceux-ci s'avèrent inutiles.

Et, concernant les opportunités, je persiste et signe : elles ne sont pas si fréquentes ... et s'avèrent généralement être de fausses opportunités sans grand intérêt.

Mon expérience m'amène à penser que, si une possibilité se présente à toi sans que tu te sois battu pour l'obtenir, c'est généralement une fausse bonne idée !
Comme celle de croire qu'on a décroché un super job en médiathèque (bon, OK, en CDD mal payé mais quand même) dans un contexte tendu et une région bouchée ... et de constater que l'ambiance est au conflit enraciné depuis dix ans (voire vingt), que les projets ne vous sont confiés que pour vous être retirés ensuite et que la chef est prétentieuse, lunatique, susceptible, incohérente, incompétente ... et a décidé de vous démolir face à une équipe qui n'attend que ça ...

Depuis, je suis un peu méfiante, va savoir pourquoi

Hello Stella

Tu as raison, quand on compare nos chemins respectifs, il y a probablement une bonne part de chance dans ce qui nous arrive ou pas. Mais je suppose aussi que certaines personnalités attirent plus la chance que d'autre, c'est une question d'attitude (et du coup, est-ce vraiment de la chance ou bien simplement savoir accepter ce que chaque opportunité a à nous apporter ?).

Personnellement, je suis du genre hyper optimiste, je vois constamment le verre à moitié plein. Ça ne signifie pas forcément que tout est toujours facile dans la vie, loin de là ! Mais par contre je suis capable de m'accommoder d'à peu près n'importe quelle situation, qu'elle soit bonne ou mauvaise. C'est ce qui fait, je crois, que je n'ai pas peur de grand chose, je n'appréhende pas ce qui pourrait m'arriver dans le futur. Et lorsqu'une occasion se présente, comme je ne vois généralement que le bon côté des choses, je vais comme Segovois et je saute dessus sans réfléchir.

Parfois, c'est une bonne chose, parfois non, mais comme ce sont des décisions que j'ai prises en toute connaissance de cause, je m'adapte. Si je me rends compte que j'ai commis une erreur, pas grave, je change de direction et je cherche à m'améliorer. Je préfère toujours avoir des remords d'avoir fait quelque chose, que des regrets de n'avoir rien tenté.

Mais tout ça ne se fait pas non plus sans sacrifices. Je suis consciente qu'en quittant la France pour le Québec, j'ai considérablement amélioré mes conditions de vie (emploi, opportunités, confort de travail et de vie au quotidien...), et je m'en sors mieux que si j'étais restée en France, engluée dans les problèmes d'emploi et de conventions sociales pesantes. Par contre, pour obtenir cette amélioration, j'ai du sacrifier ma famille et mes amis, quitter mes neveux et nièces que j'avais vu grandir... Il y a un an, j'ai quitté mon emploi à temps plein pour travailler en freelance et là aussi, j'ai dû quitter une ambiance de travail géniale et l'assurance d'un salaire régulier, pour travailler en recluse chez moi et me frotter à la crainte des contrats dont on ne sait jamais à l'avance si on les obtiendra ou pas. Mais chaque fois, je me dis que ces décisions sont des expériences à vivre et qu'elles m'enrichissent en terme d'apprentissage, d'expérience de vie.

J'imagine qu'en ayant confiance en ce qui nous arrive dans la vie, on projette une image solide et rassurante pour les autres... et que ça favorise les échanges et les nouveaux projets. Ça attire, en quelque sorte, la chance (qui n'en est pas vraiment une, du coup)

Encore une fois, on n'est pas gagnant à tous les coups, et parfois on se prend des baffes magistrales dans la figure. Il y a de quoi être déstabilisé et devenir méfiant (rien de plus normal). Et c'est vrai aussi que généralement, on ne peut pas se permettre d'être si insouciant lorsqu'on a un conjoint ou des enfants, ou qu'on a commencé à construire un petit bout de vie stable quelque part. Je suis très consciente que pour le moment, je peux me permettre de naviguer d'un projet à un autre, prendre des décisions radicales et foncer tête baissée sans trop savoir où je mets les pieds, pour la simple et bonne raison que je ne suis responsable que de moi-même et que je suis libre comme l'air. J'espère que c'est une façon de penser que je serai capable de garder tout au long de ma vie, car elle me convient bien, mais je suis lucide et je sais bien que ça ne sera pas toujours si facile.

En revanche, je n'ai aucune méfiance sur ce qui peut arriver. Moi aussi je me projette toujours beaucoup dans d'éventuels projets à venir. Souvent, la réalité s'avère très différente de ce que j'avais pensé (et parfois décevante, aussi, bien sûr), mais ça n'est pas pour autant que je regrette : il faut accepter les choses telles qu'elles sont et ne pas vivre constamment dans sa tête (fiou ! et c'est une INTP qui dit ça ! lol ). C'est sûr que le monde qu'on imagine est forcément plus beau, mais il offre aussi pas mal moins de surprises...

Quand aux projets et aux rêves auxquels tu renonces... Pourquoi y renoncer forcément ? Parfois, il s'agit simplement de les remettre à plus tard car les conditions actuelles ne sont pas optimales, par exemple. Parfois aussi, il s'agit d'y renoncer réellement car le rêve en question n'est tout simplement pas réalisable, ou pas viable, mais quand même : ça fait aussi du bien de rêver, non ? Les rêves qui resteront à jamais des rêves doivent-ils pour autant être ternis parce qu'on n'aura pas su ou pu les réaliser ? Non, je ne crois pas. Ils sont tout aussi nobles et nécessaires que ceux qu'on aura finalement pu concrétiser.

Bref, tout ça pour dire que les opportunités, ça va et ça vient, et ça n'est pas toujours ce qu'on croyait. Mais si jamais on se trompe en suivant une voie qui s'avère moins intéressante que la précédente, il n'y a pas mort d'homme : on a toujours des choses à y apprendre, et nous sommes faits pour résoudre des problèmes tout au long de notre vie, donc il ne nous reste plus qu'à chercher un moyen pour changer de voie et retrouver quelque chose qui nous correspond mieux.

Et à force d'essayer, par essai-erreur, sans avoir peur et en essayant toujours de s'enrichir de ce qu'on vit (bon ou mauvais), on finit par progresser et on tombe de temps en temps sur de petits bijoux

Je fait remonter ce sujet des abysse , pour avoir quelque commentaire par rapport au résultat que j'obtient sur le mbti en ligne.

http://www.papashack.com/?v=VIcSx.jpg

C'est surtout en fait pour continuer sur le fait que je me sent a la limite de plusieurs profil.

Et en faisant différent test mbti sur différents site , j'obtient soit INTP , soit ISTP , soit INTJ.

Bha du coup j'ai relu ce post Psid, de mon point de vue tu n'a pas grand chose d'un ISTP ou d'un INTJ : par contre INTP te va très bien (j'adore donner mon avis désolé )

Et bien hum après des années d'absence , et malgré mon passage d'ici lors de ma première venue je tiens a me représenter en bonnet difforme

Toujours un jeune homme d'actuellement 25 ans , mais d’énormes évolution.

Premièrement la quasi paix intérieure , toute ces infos parasite dont je parlais dans ma première présentation sont devenu une source d'inspiration et dévolution.
A l'heure actuelle le monde ne m'apparait désormais quasi plus comme une contrée hostile mais comme une source inépuisable d’apprentissage du meilleur comme du pire de la société et de l'humain en général.

Après moult réflexion il m'est apparu que je pense m’être idéalisé comme étant un Type INTP , parce que je voulait être différent , supérieur , visionnaire.
A l'heure actuelle grâce au grosse baffe que la vie ma mit dans la bouche sans préavis et l’Évolution personnelle inévitable due a mon age , je me suis rendu a l'évidence , les INTP ne sont pas mon type mais mon phantasme.

Je suis un INTJ, supposé 5w6 , mon travail de vendeur technique que je prend a cœur au point de donner plus de cour a mes client que ce qu'un prof pourrait donner a ses élèves , ma manière de gérer ma vie de couple , du point de vu financier, matériel et sentimental (sisi je vous jure j'ai des sentiments) m'a ouvert les yeux .

Ma vie est devenue la quête du savoir, l’excellence , la reconnaissance de mes connaissance , mes capacité, peut importe , la gloire seul compte, la paix de mon âme, mon bonheur et celui des gens que j'estime ( et ils sont rare)

C'est pour cela que je reposte sur ce forum avec plus de maturité et l'espoir de participer a des débat constructif

Au plaisir de vous lire a nouveau et de discuter avec vous